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21 janvier 2025 2 21 /01 /janvier /2025 13:58

 

Dans un courrier envoyé à l’administration, l’équipe de la médiathèque explique pourquoi « elle a décidé de s’opposer à une ouverture « dégradée » 

La médiathèque Françoise Saga, située dans le quartier de la Gare de L’Est dans le Xème arrondissement de Paris est fermée depuis près d’un mois en raison de l’état du bâtiment (lire ici). Une fermeture qui risque fort de se prolonger.

Dans un courrier envoyé à l’administration, l’équipe de la médiathèque explique pourquoi « elle a décidé de s’opposer à une ouverture « dégradée » et se déclare prête à se remettre en grève pour faire valoir ses revendications ». Elle n’en aura pas besoin pour le moment car il est déjà acté sur le site officiel de l’établissement que cette fermeture ira au moins jusqu’au mardi 28 janvier.

Il faut dire que les conditions d’ouverture proposées par la Ville de Paris étaient on ne plus baroques puisque il était question de fermer entièrement le rez-de-chaussée ! Il est vrai que le chauffage ne marche toujours pas !  Pas très fluctuat en cette période de froid….  

Ajoutons à cela des issues de secours « qui tombent régulièrement en panne ». « Nous souhaitons la venue de la commission de sécurité qui aurait dû avoir lieu en 2024 » précise d’ailleurs le même courrier pour pointer le manque de sécurité du bâtiment

Quant à une solution pour ouvrir dans un futur plus ou moins proche, même le responsable des bibliothèques parisiennes venu voir les personnels aurait « reconnu qu’il n’est pas possible d’ouvrir le bâtiment dans ces conditions », et même aurait « émis des doutes quant à la résolution technique des différents problèmes sur le court et moyen terme » rapportent les agents. Plutôt mergitur !

 

 

 

 

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8 janvier 2025 3 08 /01 /janvier /2025 12:56

 

« Les biens et les personnes ont été saufs grâce à l'intervention rapide des pompiers et au sang-froid des agents sur place » a précisé la bibliothèque

C‘est ce que l’on appelle la loi des séries : après la médiathèque Françoise Sagan (Xe) fermée pour une durée indéterminée suite à de sérieux problèmes de bâtiment (lire ici) c’est au tour de la médiathèque Marguerite Duras (XXe) de subir le même sort

Tout commence le 2 janvier lorsque en arrivant pour la nouvelle année les agents constatent que les plombs ont sauté et que le tableau électrique est inutilisable. Une fermeture d’une journée ou deux est alors envisagée.

C’est désormais une fermeture sine die qui se profile puisque « la médiathèque restera fermée jusqu'à la résolution d'une panne électrique impactant le bâtiment » est-t-il indiqué sur le site internet de l’établissement. En fait de simple panne électrique, la situation serait bien plus sérieuse.

En effet, selon un communiqué publié sur son compte Facebook on apprend désormais que c’est un « un grave incendie qui a touché la médiathèque Duras. Les biens et les personnes ont été saufs grâce à l'intervention rapide des pompiers et au sang-froid des agents sur place ». Plutôt fluctuat ! Et même carrément mergitur !

 

 

 

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1 janvier 2025 3 01 /01 /janvier /2025 14:52

 

           

 

                                        Social Nec Mergitur vous présente ses meilleurs voeux 

                                                                       - Bah, t'es con, fallais pas !

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27 décembre 2024 5 27 /12 /décembre /2024 15:54

 

Son inauguration date pourtant d’à peine dix ans !

Comme c’est joliment dit ! « En raison d'un problème technique, la médiathèque sera fermée les 27 et 28 décembre. Pour les jours suivants, merci de vous renseigner avant de vous déplacer. ». C’est l’annonce faite sur le site officiel de la médiathèque Françoise Sagan située du côté de la gare de l’Est dans le Xème arrondissement de Paris.

En réalité la fermeture pourrait durer bien plus longtemps car cette médiathèque, pourtant inaugurée il y a dix ans à peine, est dans un état de délabrement inquiétant si l’on en croit les agents et les usagers. Les avaries sont en effet pléthores : plus de chauffage, ascenseur public en panne, trois sorties de secours hors service, renouvellement de l’air insuffisant dans les espaces de travail du fonds patrimonial, problèmes électriques récurrents…. N’en jetez plus. C’est en tout cas ce qu’affirment les personnels dans un tract affiché devant la bibliothèque (voir ici).

Une information d'ailleurs confirmée en creux par la mairie de Paris. Car Si les agents se sont mis en grève le jeudi 26 décembre, la fermeture semble maintenant vraiment administrative selon le site de la bibliothèque qui parle désormais de « problèmes techniques ». Il est vrai que les conditions de sécurité n’étaient plus vraiment respectées. 

Une situation qui avait déjà interpellé des usagers il y a plusieurs jours de cela, donc avant cette fermeture inopinée, pour qui « ça sentait la fin » dans post publié sur le réseau X. avec quelques photos bien senties reproduites ici. Et les riverains d’ajouter vachards : On espère que 2025 verra l’entretien de cet équipement municipal au cœur du Quartier d’Accessibilité Augmentée inauguré à grand renfort de journalistes étrangers il y a 6 mois ». Pas très fluctuat et même carrément mergitur !

 

Paris : La médiathèque Françoise Sagan obligée de fermer ses portes au vu de son état déplorableParis : La médiathèque Françoise Sagan obligée de fermer ses portes au vu de son état déplorable
Paris : La médiathèque Françoise Sagan obligée de fermer ses portes au vu de son état déplorableParis : La médiathèque Françoise Sagan obligée de fermer ses portes au vu de son état déplorable
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26 décembre 2024 4 26 /12 /décembre /2024 15:36

 

« Nos collègues subissent au quotidien des intrusions dans les locaux et sont victimes de vols de matériels et contraints de s’enfermer dans l’atelier pour garantir leur sécurité » affirme le syndicat Supap-FSU dans un communiqué incendiaire

 

C’est la deuxième fois que le syndicat Supap-FSU tire la sonnette d’alarme. Tout d’abord le 18 décembre, puis de nouveau la veille de Noël. Ce dernier, pourtant classé très à gauche sur l’échiquier syndical parisien, vient de nouveau de dénoncer dans un communiqué « un fort climat d’insécurité pour les agents municipaux au contact des dealers et de la présence permanente des consommateurs, dans certains quartiers du XIXème arrondissement » situés dans le nord-est de la capitale.

Et le syndicat de décrire « des agents municipaux confrontés à des comportements agressifs et menaçant de la part des usagers et certains dealers qui pensent que leurs présences nuisent à leurs bizness » mais aussi « d’intrusions dans les locaux et de vols de matériels. Il affirme aussi que « les agents sont contraints de s’enfermer dans leurs locaux pour garantir leur sécurité » Pas très fluctuat ! Et même carrément mergitur !

La veille de Noël, constatant le silence de la mairie de Paris à sa première alerte, le Supap-FSU a décidé de solliciter un rendez-vous auprès du maire de l’arrondissement, François Dagnaud « pour aborder la question des problèmes d’insécurité majeurs rencontrés par les agents de la propreté, Ces incidents ne peuvent plus durer et doivent être pris en charge de manière urgente et concrète ». Et le syndicat de réclamer « une présence renforcée des forces de l'ordre (police nationale et municipale), notamment pendant les horaires de travail ». Un peu comme au temps des JO, finalement. Le Supap-FSU attend désormais la réponse de l'édile et de la municipalité !

 

 

Insécurité : le Supap-FSU se droitise  !

Insécurité : le Supap-FSU se droitise !

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10 octobre 2024 4 10 /10 /octobre /2024 15:09

 

« Nous ne sommes ni une priorité en termes de salaire, ni de budget, et encore moins d’infrastructures. Nous sommes clairement les dindons de la farce » témoigne un bibliothécaire parisien

 

Les syndicats Supap-FSU, CGT et FO ont appelé à une grève des bibliothécaires municipaux ce jeudi 10 octobre, à la suite d’un communiqué dénonçant de fortes coupes budgétaires de la part de la Ville de Paris. Ils exigent plus de moyens pour leurs établissements, des augmentations de salaire et la création de nouveaux postes. Cette mobilisation survient après des restrictions sur les achats de nouveaux livres et documents, qui sont désormais étalés sur plusieurs mois, voire reportés à 2025, bien que la Ville assure que les acquisitions ne sont pas totalement arrêtées, mais « priorisées ».

 

Le personnel dénonce un fort gel des commandes, affectant la disponibilité des nouveautés dans leurs rayons depuis juillet dernier. La municipalité assure que le budget des bibliothèques n’est pas réduit, mais qu’il doit simplement être « réajusté » en fonction des priorités budgétaires de 2024 – d’après un récent mail adressé aux syndicats par Olivier Moriette, sous-directeur de l’éducation artistique et des pratiques culturelles à la Ville.

 

Jean (le prénom a été changé), employé de la médiathèque Hélène-Berr, dans le XIIᵉ arrondissement, déplore « une communication non assumée » de la part de la municipalité : « On a eu des explications très alambiquées et tardives, ce qui amène à une grosse perte de confiance du personnel vis-à-vis de la direction. À ma connaissance, c’est une première dans le milieu. La coupure touche tous les corps de la Ville […]. Mais notre filière à la base est déjà moins bien payée que les autres services culturels de la Ville. Nous avons actuellement les primes les plus faibles ».

 

Les syndicats réclament une revalorisation de leurs indemnités, de nouveaux postes et une augmentation des effectifs dans les bibliothèques. Ils déplorent également des conditions de travail difficiles. Beaucoup d’entre eux exercent leur métier dans des bâtiments délabrés, avec de nombreuses fuites d’eau, des murs défraîchis et des ascenseurs parfois en panne durant plusieurs mois. Le comble : certains établissements sont parfois privés de dispositif antivol. Pour la Mairie, un renouvellement des systèmes de sécurité coûterait trop cher par rapport aux revenus, alors que d’autres bibliothèques (à Paris et ailleurs), dépourvues de portiques, ne constateraient apparemment pas plus de vols.

 

Enfin, une directive de suppression des plastiques à usage unique à l’échelle communale devrait également impacter le matériel, puisqu’ils seront désormais interdits dans le cadre de la protection des livres. Argument cocasse, car c’est pourtant le principe même d’une bibliothèque, comme le rappelle Jean : « Un livre qui est emprunté quatre, cinq, six fois n’est pas à usage unique (la plastification servant à le protéger). Ça va donc être un gaspillage d’argent colossal, car nous allons devoir racheter beaucoup plus souvent des exemplaires. Selon la Mairie, le budget qui servait au plastique sera réinjecté dans l’achat de nouveaux livres, mais on sait pertinemment qu’ils cherchent à économiser dans toutes les directions… »

 

Le Supap-FSU, la CGT et FO dénoncent une hypocrisie totale de la part des élus, entre autres Aurélie Filippetti, directrice des affaires culturelles de la Ville de Paris, qui a réaffirmé que les bibliothèques, la lecture et la lutte contre l’illettrisme étaient la priorité de sa mission. À ce jour, le constat est tout autre, comme nous l’assure Jean : « Nous ne sommes ni une priorité en termes de salaire, ni de budget, et encore moins d’infrastructures. Nous sommes clairement les dindons de la farce » ;

 

Lire l’article de Télérama

 

 

 

 

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7 octobre 2024 1 07 /10 /octobre /2024 16:08

 

C'est peu dire que la réponse de la Ville de Paris a surpris pour le moins, tous les professionnels du secteur. Pour dénoncer ce discours, les syndicats appellent à une mobilisation le jeudi 10 octobre.

 

Les bibliothécaires de la Ville de Paris avaient sonné l'alerte lors d'une réunion organisée par les syndicats : toutes les commandes sont bloquées depuis juillet. Pire, les factures auprès des fournisseurs ne seraient plus payées depuis plusieurs semaines. Information confirmée par l'administration parisienne dans le journal Le Parisien : « Les factures engagées depuis juillet et encore non honorées » doivent être réglées en priorité, pour « soulager les fournisseurs les plus fragiles et éviter des pénalités ». Ce qui signifie que ce n'était pas encore le cas au mois d'octobre.

 

Quant aux crédits gelés pour toutes les bibliothèques parisiennes, là encore cette nouvelle a été confirmée par la mairie de Paris à Livres-Hebdo et au Parisien : « Les bibliothèques font aujourd’hui face à « une insuffisance de crédits de paiement par rapport aux prévisions d’exécution de la direction des affaires culturelles (DAC), notamment pour l’achat des collections » déclarait ainsi un haut fonctionnaire de la Ville. Avec pour corollaire une absence de nouveautés pour au moins neuf mois (de juillet à mars date du prochain exercice budgétaire).

 

Pour expliquer cette « faillite » la Ville se retranche derrière la construction...d'un nouvel établissement pourtant programmée il y a dix ans.  La municipalité évoque notamment d’importantes dépenses pour les « nouveaux équipements de lecture publique, tels que la médiathèque James-Baldwin », dans le XIXe, ouverte cet été » peut-on lire dans Le Parisien.

 

Cette communication n'est évidemment pas du goût des agents du secteur culturel qui sont par ailleurs les parents pauvres de la municipalité parisienne avec les primes les plus basses de toute la collectivité. C'est pourquoi les syndicats Supap-FSU, CGT et Force Ouvrière appellent à une mobilisation pour interpeller l'administration parisienne, le jeudi 10 octobre devant la médiathèque Hélène-Berr (XIIe) où est organisé un grand symposium des directeurs des bibliothèques de la capitale (Iire ici).

 

Dernière minute : l'administration (face au risque?) a décidé d'annuler purement et simplement ce symposium. Les syndicats appellent pour le même jour, en lieu et place, à un rassemblement au siège de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris dans le quartier du Marais.

 

 

 

                                       Crise dans les bibliothèques : La Mairie de Paris connait ses classiques....

 

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4 octobre 2024 5 04 /10 /octobre /2024 15:29

 

La Ville de Paris a indiqué aux bibliothécaires devoir « prioriser » les acquisitions prévues cette fin d’année, en raison de dépenses trop importantes début 2024. De quoi susciter l’inquiétude de représentants du secteur.

 

Pourra-t-on trouver le tout dernier album de Lady Gaga ou le nouvel Amélie Nothomb sur les étagères des bibliothèques municipales parisiennes ? La question préoccupe la soixantaine d’établissements publics de la capitale. Depuis mi-septembre, la quasi-totalité des commandes de livres, CD et DVD resteraient bloquées à la case comptabilité.

 

« Nous avons appris que le problème s’était déjà posé en mai pour certains établissements, témoigne Julie* (*les prénoms suivis d’un astérisque ont été changés), bibliothécaire. Maintenant, ça concerne tout le monde. » Un mail envoyé en début de semaine, que Le Parisien a pu consulter, est venu confirmer les rumeurs qui couraient dans les rayonnages depuis la rentrée. « La Ville connaît des contraintes sur l’exécution de son budget 2024, qui conduisent chaque direction et chaque équipement à prioriser ses besoins », écrit Olivier Moriette, sous-directeur de l’éducation artistique et des pratiques culturelles à la municipalité.

 

« On espère que ce n’est que conjoncturel et que ces baisses ne se poursuivront pas en 2025, réagit Amélie*, représentante syndicale de la SUPAP-DAC. Autrement, nous serons dans l’incapacité de renouveler nos collections. Or, quand un client paye 61 euros par an pour avoir des CD et DVD, il est légitime qu’il veuille des nouveautés. » Selon elle, le budget moyen de fin d’année serait entamé de 20 à 30 %. « On n’a encore reçu aucune consigne à ce sujet alors que la clôture budgétaire se fait fin octobre », s’inquiète-t-elle.

 

Les bibliothèques font aujourd’hui face à « une insuffisance de crédits de paiement par rapport aux prévisions d’exécution de la direction des affaires culturelles (DAC), notamment pour l’achat des collections », justifie le mail. La municipalité évoque notamment d’importantes dépenses pour les « nouveaux équipements de lecture publique, tels que la médiathèque James-Baldwin », dans le XIXe, ouverte cet été. Pas de « baisse du budget alloué aux bibliothèques, ni de gel », balaie cependant la municipalité. « L’enveloppe pour les bibliothèques avait légèrement augmenté cette année, au-delà des quatre millions d’euros, ajoute Carine Rolland, adjointe (PS) à la maire de Paris en charge de la culture. Il y a eu beaucoup de dépenses en début d’année ce qui nécessite de les étaler désormais, mais en aucun de les annuler. (…) L’enveloppe est en voie d’être consommée. »

 

 

« Il n’y a pas de rupture dans les commandes, mais une priorisation et un étalement des dépenses sur les derniers mois de l’année, certaines pouvant être décalées en 2025 », précise Olivier Moriette. « Les factures engagées depuis juillet et encore non honorées » doivent être réglées en priorité, pour « soulager les fournisseurs les plus fragiles et éviter des pénalités ». Pour être en mesure de « poursuivre les acquisitions à un niveau compatible avec les crédits encore disponibles », ce dernier promet qu’un « nouveau tableau mis à jour des acquisitions » de chaque bibliothèque sera communiqué dans la semaine. Ce document « servira de base pour déterminer l’enveloppe restante ».

 

 « Ce qu’on comprend, c’est que les caisses sont vides et qu’ils cherchent à économiser de l’argent partout, souffle Julie. Ça concerne tous les services de la Ville, mais la DAC semble particulièrement touchée parce que n’est que de la culture. ». Une information que Patrick Bloche ne confirme pas. « Cette priorisation n’est pas la conséquence d’une baisse budgétaire, assure le premier adjoint à la maire. À ma connaissance, au moins dans mon champ (d’activité), il n’y a pas eu de demande de priorisation », poursuit l’élu, également en charge de la petite enfance.

 

Une hypothèse que réfute la municipalité, qui souligne « l’importance actuelle de la vitalité de l’écosystème des bibliothèques et médiathèques parisiennes » avec ses soixante-neuf équipements répartis sur l’ensemble de la capitale. « En 2023, année record, 5,3 millions de visiteurs se sont rendus dans les bibliothèques et médiathèques pour effectuer 10 millions de prêts », rappelle la Ville. Reste que dans certaines bibliothèques, toujours convalescentes après les confinements liés à la crise sanitaire, « le manque de nouveautés peut entraîner immédiatement une baisse des emprunts », redoute Julie. De quoi « creuser les problèmes de visibilité et d’attractivité » de ces structures, s’inquiète-t-elle.

 

La municipalité maintient de son côté que cet étalement des commandes « n’a pas d’incidence notable sur la qualité et la richesse de l’offre » au sein du réseau des bibliothèques de la Ville. « On nous a dit que les produits les plus attendus comme les livres de la rentrée littéraire devraient être commandés, confirme Amélie. Mais on ne sait pas si on pourra tout avoir. » Les nouvelles perspectives budgétaires pour l’année 2025 seront votées par le Conseil de Paris du mois de décembre, notamment en matière de lecture publique. C’est « l’un des piliers de notre politique culturelle avec des moyens dédiés considérables », vante la Ville de Paris. Elle y alloue aujourd’hui 178,2 millions d’euros.

 

Lire l’article du Parisien

 

 

 

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4 octobre 2024 5 04 /10 /octobre /2024 14:48

 

Les crédits alloués pour un an aux bibliothèques de Paris ont été largement entamés, fait comprendre la Ville, notamment pour la médiathèque James-Baldwin, qui a ouvert ses portes en juillet.

 

Resserrement des dépenses pour les bibliothèques de Paris. « Toutes les commandes de livres adulte ou jeunesse, de DVD, de CD ou encore de partitions... sont bloquées. Au moins jusqu’au prochain exercice budgétaire en mars 2025 », s’alarme le syndicat Supap-FSU dans un communiqué.  « Les commandes ne sont pas gelées, elles sont priorisées, confirme et reformule la Ville. Autrement dit, il n’y a pas de rupture dans les commandes mais une priorisation sur les derniers mois de l’année, certaines pouvant être décalées en 2025. »

 

Car les crédits alloués aux bibliothèques pour 2024 apparaissent déjà quasi épuisés. La Ville a fait le point sur les fonds disponibles, et a remarqué « une consommation plus élevée des crédits en début d’année, liée notamment à la montée en puissance des préfigurations de nouveaux équipements de lecture publique, tels que la médiathèque James-Baldwin dans le XIXe arrondissement ». Ce qui a « confirmé la nécessité de prioriser les dépenses et certaines commandes ciblées sur la fin de l’exercice, au regard des crédits déjà consommés », informe-t-elle.

 

Côté budgets d’animation et crédits alloués à l’entretien du bâti, l’administration précise qu’il n’y aura pas de diminution à venir d’ici le prochain vote du budget, ce budget étant de toute manière fixé à l'avance. Reste à savoir combien il reste exactement pour tenir jusqu'à la fin de l'année.

 

Le prochain budget donnera-t-il un nouveau souffle aux bibliothèques parisiennes ? Comme le relait Les Échos, la Mairie a dû revoir à la baisse de cent millions d'euros ses prévisions de recettes 2024 sur les frais de notaire, qui constituent l'une de ses sources de revenus majeures, fortement rognée dans un contexte de ralentissement des ventes et d’achats de biens immobiliers… C’est le même facteur qui grève les recettes des Départements, et donc de leurs bibliothèques financièrement à la peineLe budget 2025 sera voté au mois de décembre. « C’est à cette occasion que les nouvelles perspectives budgétaires pour l’année à venir sont fixées, notamment en matière de lecture publique, qui reste l’un des piliers de notre politique culturelle », défend la Ville.

 

Un « pilier » qui, sur les 178,2 millions d’euros de budget de fonctionnement de la politique culturelle de Paris pour 2024, s’élevait à 4,3 millions d’euros. Déjà en baisse de deux cent mille euros par rapport à 2023, il constitue le sixième poste de dépenses après le théâtre et l’expression musicale ; les musées ; les activités artistiques et manifestations culturelles ; la « diversité de l’économie culturelle » (subventions à des théâtres privés notamment) ; et la conservation du patrimoine culturel. Restent le cinéma (crédits de deux millions d'euros) et les archives (400 000 euros). A contrario, le budget consacré au sport est passé de 75,8 millions d’euros à 148,7 millions d’euros, dans le contexte des Jeux olympiques et paralympiques.

 

En attendant le vote du budget 2025, les syndicats Supap-FSU, CGT et FO appellent à une « mobilisation » le 10 octobre.

 

Lire l’article de Livres-Hebdo

 

 

 

 

                                                    - Si je coule, mon grand, c'est à cause de Baldwin.....

 

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2 octobre 2024 3 02 /10 /octobre /2024 10:53

 

Conséquence : plus de nouveautés pendant au moins neuf mois. Selon la marie de Paris, il manquerait cent millions d’euros dans les caisses…

 

L’information a été révélée par le syndicat Supap-FSU. La situation est tellement catastrophique au niveau des finances de la Ville de Paris que cette dernière a décidé de tailler dans les budgets des bibliothèques municipales de la capitale

« Toutes les commandes de livres adulte ou jeunesse, de DVD, de CD ou encore de partitions... sont bloquées. Au moins jusqu’au prochain exercice budgétaire en mars 2025. Et les factures des commandes déjà livrées n'auraient pas été réglées dans les délais (voire non réglées). » affirme le syndicat dans un communiqué diffusé aux agents.

Une situation qui risque de léser particulièrement les usagers qui payent un forfait annuel (de trente soixante euros) pour pouvoir emprunter des CD ou des DVD puisque aucune nouveauté ne sera disponible pendant, au moins, neuf mois (de juillet à mars Ndr). Pas très fluctuat !

Ce qui est désormais certain, c’est que depuis le début du mois de septembre, après une pause estivale auprès des fournisseurs, tous les crédits sont gelés et les commandes faites par chaque établissement n’ont pas reçu l’accord des services comptables selon de nombreux témoignages d’agents présents lors d’une assemblée générale de bibliothécaire organisée par le syndicat.

Une information confirmée par l’administration parisienne lors d’une audience avec les représentants syndicaux de la Direction des Affaires Culturelles (DAC) de la Ville de Paris. « L’administration nous a répondu que faute de recettes suffisantes, les caisses de la Ville étaient vides ! Une situation de contrainte budgétaire inédite, surtout avec de telles conséquences en plein cours de l'année. D'après l'administration, la situation impacterait également d'autres directions, pas uniquement la DAC » Carrément mergitur !

C’est qu’il manquerait cent millions d’euros dans les caisses de la Ville à cause d’une baisse des recettes prévisionnelles. Une information donnée officiellement lors du Conseil de Paris de juillet. Nouvelle passée il est vrai un peu inaperçu, mais pourtant rapportée par le quotidien Les Échos. Avec comme première cible pour combler ce trou : les bibliothèques municipales parisiennes.

 

 

 

 

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