De son côté la Ville de Paris a saisi le Préfet de Police pour « qu'il dépose plainte auprès du procureur de la République »
« Collabo » : c’est le qualificatif fleuri qui orne les dizaines d’affichettes collées à la sauvage dans neuf bibliothèques municipales de la capitale :Marguerite Audoux (IIIe), Lancry (Xe), Parmentier (XIe), Violette Leduc (XIe), Hergé, (XIXe, Levi-Strauss (XIXe), Benjamin Rabier (XIXe), Oscar Wilde (XXe) et Marguerite Duras (XXe). Des affichettes probablement posées par des « antivax » ou, au minimum, d’opposants à la mise en place du passe sanitaire. Une mesure bientôt durcie avec le « passe vaccinal » qui doit entrer en vigueur dans les prochains jours s'il n'est pas censuré par le Conseil Constitutionnel.
Une offensive qui ne se limiterait pas à des affiches si l'on en croit les syndicats qui précisent « qu’ailleurs ce sont des tags qui ont été faits dans des WC pour traiter de fous celles et ceux qui portent le masque ». De son côté, la ville de Paris a annoncé avoir déposé plainte pour « pour diffamation et dégradations de biens publics ». « Le Préfet de Police a de son côté déposé plainte auprès du procureur de la République à notre demande » déclare par ailleurs l’administration.
Pour enfoncer le clou, la directrice des affaires culturelles, Irène Basilis, a écrit dans un communiqué envoyé aux représentants du Comité Hygiène et Sécurité (CHSCT) « qu’il Il a été clairement indiqué dans le contenu de cette plainte que les agents des bibliothèques visées par cet affichage pouvaient également déposer une plainte pour injures à titre personnel s’ils souhaitaient se joindre à l’action de la Ville ». Pour la haute fonctionnaire municipale, un seul mot d'ordre : faut pas se laisser emmerder !
Affiche collée sur la devanture de la bibliothèque Marguerite Duras (XXe)