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29 janvier 2025 3 29 /01 /janvier /2025 13:05

 

Il faut dire que cette fois, un plafond s’est effondré !

Après les médiathèques Françoise Sagan (Xe) et Marguerite Duras (XXe), c’est une nouvelle bibliothèque parisienne qui a dû fermer ses portes en urgence ces derniers jours, celle de la Place d’Italie (XIIIe).

En cause : les pluies qui se sont abattues sur la capitale et ont inondé l’établissement. Une fois de plus car l’étanchéité du toit pose problème depuis des années et cette fois, en plus du dégât des eaux, c’est un plafond qui s’est effondré dans un des bureaux. Si bien que ce samedi, les agents excédés se sont mis en grève. La bibliothèque était toujours fermée au public hier mardi et n’ouvre, pour le moment, aujourd'hui et demain que de manière très partielle au rez-de-chaussé avec juste le retour des documents.

Dans une lettre ouverte à la mairie de Paris, les bibliothécaires de la Place d’Italie dénoncent pêle-mêle « des conditions de travail et d’accueil mettent en danger la santé des personnels et des usagers, ce qui est inacceptable ». « Aujourd’hui, ce n’est pas moins de trois fuites d’eau que nous déplorons, dont l’une avait été colmatée par des travaux depuis août seulement après des mois d’insistance (et des dizaines de documents perdus), et une autre qui, faute d’intervention, a causé l’effondrement du plafond du bureau jeunesse ». Pas très fluctuat

Les personnels déplorent aussi « des problèmes fréquents avec notre ascenseur, dont les portes refusent de s’ouvrir, piégeant usagers et collègues à l’intérieur et nous forçant à remonter les documents rendus de deux étages à la main ». Et là, c'est carrément mergitur.

 

 

 

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commentaires

B
Un premier bilan de la mobilisation à la bibliothèque Italie<br /> <br /> Samedi 25 janvier, exaspérée par la reprise et l’aggravation de fuites d’eau dans le bâtiment et par diverses pannes, la majeure partie du personnel de la bibliothèque Italie s’est mise en grève, en organisant un piquet à l’entrée du bâtiment fermé pour informer et échanger avec le public (très réceptif et compatissant). La grève s’est poursuivie mardi 28 pour quelques collègues afin d’échanger et faire le point voire de rencontrer des collègues d’autres bibliothèques. L’établissement est resté administrativement fermé jusqu’au jeudi 30 inclus.<br /> <br /> Suite à cette mobilisation, une réunion déjà prévue le jeudi 30 – consacrée à la restructuration prochaine du bâtiment – entre le BBR et le bailleur propriétaire des locaux a ajouté à son ordre du jour la question des fuites et des pannes ; quelques collègues ont pu échanger avec les représentants du BBR qui se sont engagés oralement sur la fiabilité du bâtiment en dépit des dégradations qu’il a pu subir, à régler rapidement les problèmes de fuite et de pannes et à effectuer un diagnostic des canalisations.<br /> <br /> La bibliothèque Italie réouvre ses portes au public vendredi 31. L’équipe reste vigilante quant à l’exécution des engagements pris et n’abandonne pas l’idée de se mobiliser à nouveau si les délais de réparation dépassent le raisonnable.<br /> <br /> Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, l’expérience montre que la grève ou la menace de la grève reste un outil efficace pour débloquer des situations bureaucratiquement enlisées.<br /> D’autres établissements du réseau (et au-delà beaucoup de bâtiments publics) connaissent des problèmes bâtimentaires et techniques et l’équipe de la bibliothèque Italie apporte son soutien et sa solidarité aux collègues mobilisé-e-s.<br /> <br /> Des collègues de la bibliothèque Italie
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B
Vendredi une ancienne fuite s’est de nouveau manifestée à un endroit qui avait fait l’objet de réparation en août dernier (changement de colonne d’évacuation d’eau pluviale) le long d’un pilier à l’entrée de l’espace adultes de la bibliothèque, avec un fort écoulement. Il y a deux semaines déjà une partie du faux plafond du bureau jeunesse s’est effondré sur un poste de travail et de l’eau s’est déversée sur l’ordinateur : heureusement, c’est arrivé pendant le week-end et il n’y avait personne en dessous ; pourtant cela faisait plus de deux mois que le conservateur de la bibliothèque avait signalé la présence d’une fuite au-dessus du faux plafond et de la dégradation des carreaux de plâtre mais aucun technicien n’est passé pour vérifier la situation au cours de cette période. En janvier, une fuite connue et signalée depuis longtemps (au moins un an) – résultant vraisemblablement d’un défaut de joint d’une canalisation d’écoulement d’eau pluviale, au fond de l’espace adultes – a fait l’objet d’une inspection d’un plombier envoyé par la RIVP (propriétaire du bâtiment) : après son passage, le débit de la fuite a plus qu’augmenté puisque, lors des fortes pluies de janvier, on se retrouvait avec un écoulement continu et, au matin, plusieurs litres d’eau à éponger.<br /> <br /> La fuite de vendredi a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et le mécontentement suscité dans l’équipe a poussé beaucoup de collègues à se mettre en grève le lendemain.<br /> Samedi nous étions 9 grévistes sur une équipe de 17. Nous avons organisé un piquet devant la bibliothèque de 10h à 18h en continu. Nous avions un tract qu’on a diffusé aux usagers – qui ont très largement compati et nous ont incité à faire signer une pétition (du coup on a récolté 237 signatures de soutien dans la journée).<br /> Nos revendications comprennent la réparation « sérieuse » des divers problèmes (cela inclus aussi l’ascenseur dont la porte a tendance à ne pas s’ouvrir ou le capteur d’ouverture de la porte extérieure de plus en déficient) mais aussi un diagnostic du bâtiment (dans quelle mesure les fuites ont pu ou non fragiliser certaines parties depuis des années qu’elles existent). Réparation « sérieuse » parce que la réparation du mois d’août dernier laissait à désirer (les ouvriers sont d’ailleurs partis en nous laissant leur chantier à nettoyer).<br /> <br /> La perspective proche de ces travaux nous avait incités à « prendre sur nous » : nous avons accepté des tâches qui ne sont pas de notre ressort, ni de celle du personnel de ménage : éponger à la serpillière les écoulements d’eau récurrents qui envahissent le sol de la bibliothèque, vider les seaux apposés le long des colonnes fuyantes, puis (après que la SLA nous a laissé en dépôt permanent un aspirateur à eau) aspirer et vider le contenu de l’aspirateur (27 litres à porter pour les déverser dans un WC) … tout ça sans connaître évidemment la dangerosité de l’eau dans laquelle nous mettons les mains sans protection.<br /> <br /> La lassitude due à cette situation qui dure a fait qu’à présent, seuls les deux responsables de la bibliothèque ont pris en charge cette tâche de nettoyage. D’autant que, la semaine dernière, nous avons appris que le démarrage des travaux de restructuration étaient à nouveau repoussés et commenceraient « au mieux » fin 2025. Cela signifie que nous devrions continuer à éponger les fuites d’eau pendant au moins toute l’année 2025 !<br /> Mardi matin, nous étions encore six à être en grève pour pouvoir faire le bilan de la mobilisation de samedi et des suites. Comme nous n’avions pas de réponse claire de l’administration, trois d’entre nous sont allés l’après-midi rencontrer les collègues de Melville et Glacière pour discuter des problèmes bâtimentaires (dans le contexte des problèmes rencontrés à Duras, Sagan, Gutenberg, Leduc…). L’idée était de prendre la température sur le sujet pour, pourquoi pas, construire une mobilisation collective (l’équipe de Melville connaît une panne de ses deux ascenseurs depuis six semaines avec une faible perspective de réparation et a bien accueilli l’idée).
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