Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 novembre 2006 3 22 /11 /novembre /2006 01:01

 

Le Parisien : 22 novembre 2006
Les agents du Petit Palais n'ont plus qu'un fauteuil pour cinq

 

Violette Lazard

 

En revenant au travail la semaine dernière, les agents chargés de surveiller le Petit Palais ont eu une bien mauvaise surprise : pendant le week-end, la plupart de leurs chaises avaient disparu.

 

Au lieu d'une par personne, voire une pour deux, il n'en reste aujourd'hui plus qu'une pour environ... cinq agents. « La position normale d'activité doit être debout et en état de surveillance active, explique une circulaire, distribuée mardi dernier. La position assise des agents devient ainsi exceptionnelle, réservée à de courts moments de répit entre deux moments de surveillance active. »

 

Raison invoquée pour justifier cette « disparition » : le manque de vigilance des agents. « Les employés sont chargés à la fois de l'accueil et de la surveillance, explique-t-on à la direction. En ce qui concerne l'accueil, nous avons un très bon retour des visiteurs. Mais pour ce qui est de la sécurité, les agents ne sont pas assez mobiles pour pouvoir surveiller correctement les salles. Il faut donc qu'ils soient plus mobiles... et donc debout. ».10 % souffrent pourtant d'un handicap physique.

 

Parmi la soixantaine d'agents, dont certains travaillent ici depuis la réouverture du musée il y a presque un an, la nouvelle mesure ne passe pas. « C'est du harcèlement, résume une employée, qui souhaite garder l'anonymat. On ne peut plus s'asseoir, on ne peut plus parler entre nous, et un agent chef passe tous les quarts d'heure pour nous surveiller... Ce n'est pas humain. »

 

Autre problème de taille évoqué par les employés municipaux : environ 10 % d'entre eux ont bénéficié d'un reclassement et travaillent ici depuis qu'un handicap physique - mal de dos, problème de santé... - les empêche de travailler dans d'autres structures. « Dans mon secteur de surveillance, nous sommes cinq pour une chaise, explique un autre agent. Et trois d'entre nous souffrent d'un handicap. Que dois-je faire : me battre pour m'asseoir la première ? »

 

Au cabinet de Moïra Guilmart, l'élue (PS) chargée du patrimoine et des musées à la Ville de Paris, on juge la mesure « maladroite » tout en défendant la nécessité de mieux surveiller le musée. Du côté des syndicats, on ne compte pas baisser les bras. Deux d'entre eux, le Supap-FSU et Force ouvrière, ont décidé d'appeler à la grève mercredi 29 novembre.

 

« Personne ne fera mieux son travail en étant debout et fatigué, explique Bertrand Pieri, de la section culturelle du Supap-FSU. Les agents se sentent déjà dévalorisés, car on leur demande aujourd'hui de faire plus de sécurité que d'accueil. Avec le problème de sous-effectif, leurs conditions de travail sont très difficiles. Et aujourd'hui... les chaises. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. »


 

                                    chaise3.1187171585.jpg

 

 

Partager cet article
Repost0
2 juin 2005 4 02 /06 /juin /2005 11:10

 

Le Parisien : Le 2 juin 2005

 

Les couches Pampers enfin élevées au rang d’œuvres d’art !

  

Une grande grenouille verte baptisée Kandoo accueille les visiteurs du musée Bourdelle (XV e ). Enfin, pas tous les visiteurs. Seuls les invités de l'entreprise Pampers pouvaient entrer hier par l'accueil principal du musée construit en 1961 à la mémoire du sculpteur Emile-Antoine Bourdelle. Les « vrais » visiteurs, eux, devaient passer par un autre accès, sur le côté du bâtiment.

 

Pendant tout l'après-midi, une partie des salles du musée ont été louées par la marque Pampers pour la promotion d'une « nouvelle mousse lavante » à destination des 3-8 ans. Ce n'est pas la première fois que le musée accueille dans son cadre prestigieux des manifestations privées. Pour la célèbre marque de produits pour bébé, le musée Bourdelle était le lieu idéal pour présenter son produit « dans un cadre ludique où les enfants peuvent toucher les oeuvres ». Selon nos informations, le groupe industriel aurait versé près de 8 000 pour cette utilisation des espaces à des fins privées.

 

Une « privatisation » qu'ont voulu dénoncer des employés du musée rassemblés à l'appel du syndicat FO-Ville de Paris. Pendant trois heures, ils ont distribué des tracts devant le bâtiment. « Nous ne sommes pas contre des opérations commerciales, explique Bertrand Vincent, secrétaire général FO. Mais le problème c'est qu'ici on utilise des personnels de la Ville de Paris à des fins privées. »

 

Dans un mail envoyé le 27 mai à la direction du musée, la Délégation du patrimoine de la mairie avait refusé que le musée ferme pendant l'opération de promotion, ce qui était originellement prévu. Elle a réclamé en outre que « trois quarts des surfaces d'exposition soient préservées » pour l'accueil du public. « Il ne s'agit pas de privatisation mais de location d'espaces à des fins privées », précise la Délégation du patrimoine de la mairie de Paris.

 

« On a l'impression que la Ville cherche à faire du fric avec tout et n'importe quoi. C'est une dérive libérale complète », dénonce pour sa part Jean-François Blet, président du groupe des Verts au Conseil de Paris. Il y a quelques mois, le conseiller de Paris s'était déjà offusqué de la tenue d'un défilé de la marque Gucci dans les salons même de l'Hôtel de Ville.

 

Avec Pampers et les autres partenaires commerciaux, le musée Bourdelle, lui, tente « d'élargir ses financements pour proposer des programmes d'exposition supplémentaires l'an prochain ».

 

Lire l'article du "Parisien"

 

 

 

                                       RE-70-1150.jpg 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mars 2005 5 18 /03 /mars /2005 14:45

 

Le Parisien : 18 mars 2005

 

Amiante : La BNF recherche ses magasiniers

 

Le vent de mobilisation antiamiante qui semble s'emparer de tous les grands établissements publics depuis quelques jours n'épargne pas la Bibliothèque nationale de France. On y a aussi parlé amiante hier, au cours d'un comité d'hygiène et de sécurité (CHS-CT) qui devait de toute façon se tenir et où il était déjà prévu d'évoquer le sujet, avant l'« affaire Montparnasse ». Il n'empêche : la BNF est à la recherche de près de 120 de ses magasiniers, qui ont travaillé sur le site aujourd'hui abandonné de l'un de ses magasins, dans les Yvelines.

 

Au moins, 120 personnes concernées Dans l'annexe de Mont-Bauron, sur le site des Petites Ecuries, à Versailles, ils ont sans doute été plus que 120, à travailler depuis les années 1950. L'amiante étant alors le matériau antifeu par excellence, et, s'agissant de protéger des ouvrages, les locaux en étaient truffés. « Longtemps l'administration s'est contentée de nous fournir des analyses d'air indiquant moins de 5 fibres par litre d'air » (NDLR, le seuil fixé par la réglementation, au-dessus duquel les travaux s'imposent en urgence), raconte un représentant syndical. Jusqu'à ce que les magasins déménagent en 1997, qu'il soit question du devenir du site délaissé par les bouquins et les magasiniers au profit des tours de Tolbiac... et que la facture des travaux nécessaires présentée en conseil d'administration après 2002 prouve ce que le personnel soupçonnait : s'il faut désamianter, c'est qu'il y avait de l'amiante ! Comme l'administration n'en informait toujours pas le personnel concerné, les syndicats intervenaient. Au printemps dernier, l'un d'eux, la FSU, a mis en avant une jurisprudence récente du Conseil d'Etat : même l'Etat doit informer ses employés quand ils ont été en contact avec de la poussière d'amiante.

 

La BNF a donc mis en place un groupe de travail, chargé de retrouver et lister ses anciens magasiniers. Certains travaillent aujourd'hui à Tolbiac. Mais d'autres ont pris leur retraite, quitté le métier, et même la fonction publique. Sans compter les intérimaires... A la BNF François-Mitterrand, les grandes tours, quoique construites depuis dix ans à peine, contiennent elles aussi un peu d'amiante. Rien d'alarmant cependant selon les syndicats : deux endroits dans des zones techniques sont a priori identifiés et régulièrement vérifiés. Le site de Richelieu (II e ), où se trouvent toutes les collections spécialisées et qui doit à terme héberger l'Institut national d'histoire de l'art, la bibliothèque d'art et d'archéologie risque en revanche de poser problème : des arbitrages financiers seraient en cours pour financer le désamiantage avant travaux du site (un atelier de restauration notamment), historique et classé.

 

Le Parisien

 

Voir aussi sur: link

 

 

                                     247738 la-bibliotheque-nationale-de-france-bnf-le-2-juillet

 

Partager cet article
Repost0
6 février 2005 7 06 /02 /février /2005 17:05

 

Du coq à l'âne: 6 février 2005

 

Morland: Des bibliothèques......

 

Un article sur le blog "Du coq à l'âne" qui retrace l'historique de la tentative de fermeture de la bibliothèque des personnels du Centre Morland par la Mairie de Paris. Vous y retrouverez les articles de "Livres Hebdo", les positions du syndicat CFDT ou les articles de Pierre Marcelle du journal "Libération". Lire l'article

 

                                        Paris-prefecture

Partager cet article
Repost0
4 février 2005 5 04 /02 /février /2005 14:58

 

Libération: 4 février 2005

 

L'enjeu des bibliothèques

 

En 2005, la Mairie de Paris voulait fermer la bibliothèque des personnels du Centre administratif Morland.

Le chroniqueur de Libération, Pierre Marcelle avait publié une tribune sur ce sujet.

Lire sur: link 

 

Incendies de bibliothèques

 

Cette chronique qui répond à la CFDT faisait suite à un précédent texte, toujours publié dans "Libération", et toujours sur le projet de fermeture de Morland (et aussi de la bibliothèque du Comité d'Entreprise de Renault-Le Mans)

Lire aussi sur : link


 

                                                              libe 1[1]

 

 

 


Partager cet article
Repost0
16 septembre 2003 2 16 /09 /septembre /2003 15:24

 

Le Parisien : 20 septembre 2003

 

La CFDT Ville de Paris quitte le syndicat national

 

A la suite de son assemblée générale, le syndicat CFDT de la Ville de Paris (1 900 adhérents) a décidé jeudi de quitter la confédération nationale en raison de son désaccord sur les retraites.

Sur 367 votants, 93,7 % se sont prononcés pour quitter la CFDT et 6,3 % ont voté contre, a indiqué le syndicat SPP-CFDT (Syndicat des services publics parisiens). « La décision est prise de démissionner de la CFDT. Nous allons maintenant débattre et faire les démarches pour voir comment s'affilier à un autre syndicat, probablement la FSU ou l'Unsa », a précisé le responsable du SPP-CFDT, deuxième syndicat à la Ville de Paris.

 

C'est l'affaire des retraites qui a décidé la majorité des adhérents à partir, choqués que François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, signe l'accord le 15 mai, deux jours après la grande manifestation du 13, sans consulter ses adhérents. Le SPP-CFDT a également regretté que la mairie de Paris ait « refusé de délivrer les autorisations pour que les adhérents participent à l'assemblée générale » jeudi prévue dans un gymnase du XI e arrondissement.

 

Autre sujet de mécontentement du SPP-CFDT : « Des instances de la CFDT, n'acceptant pas le choix démocratique des adhérents du syndicat, se sont emparées, par la force, jeudi et vendredi des locaux du syndicat. Ces locaux ont été affectés au syndicat par la mairie de Paris ; aucune instance de la CFDT n'est habilitée à les confisquer à son profit. Ce coup a été opéré sans l'accord de la mairie de Paris », indique le secrétaire général du syndicat des services publics parisiens, Michel Martet.

 

Les adhérents du SPP-CFDT demandent au maire de Paris d'intervenir pour que les locaux soient restitués à leur syndicat.

 

Lire l'article

 

 

                                       1295890_3_fc1e_le-secretaire-general-de-la-cfdt-francois.jpg

 


Partager cet article
Repost0

Pages