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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 13:40

 

Le Parisien : le 21 mai 2018

 

L’ossuaire parisien est fermé en raison d’un mouvement social des agents. Mardi, les élus communistes vont interpeller la maire de Paris sur leurs conditions de travail.

 

La vingtaine d’agents de l’ossuaire parisien de la place Denfert-Rochereau (XIVe) est en grève, par intermittence, depuis le 3 mai. Le musée est fermé au public.

 

Mardi soir, lors du conseil d’arrondissement du XIVe, leur grogne sociale s’invitera à l’ordre du jour. Le groupe communiste (PCF) va poser une question écrite à la maire de Paris Anne Hidalgo concernant les conditions de travail de ces agents municipaux qui travaillent en souterrain dans les catacombes.

 

Les agents réclament un renforcement des effectifs, une hausse de leur prime ossuaire pour pénibilité du travail en sous-sol ainsi qu’une réunion avec un expert sécurité.

 

Lire l'article du Parisien

 

 

 

Paris : la grève des catacombes s’invite au conseil d’arrondissement du XIVe
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12 mai 2018 6 12 /05 /mai /2018 15:58

 

Franceinfo : le 12 mai 2018

 

Le célèbre ossuaire, géré par la mairie de Paris, connait le plus grand mouvement social de son histoire

Le mouvement de grève qui avait touché, la semaine dernière, les Catacombes de Paris a repris le 9 mai. Et il est toujours en cours ce samedi 12 mai comme le confirme un tweet officiel. Parmi les vingt agents d'accueil grévistes : Pierre Augros. « Ça a été un ras-le-bol général », explique à franceinfo l'agent d'accueil et de surveillance du lieu. Il cite des « litiges » et des « choses mal gérées » par la direction, comme « le nettoyage des vêtements". "On a demandé que les parkas qu'on met dans l'ossuaire soient nettoyées, ça fait un an et elles ne le sont toujours pas », regrette-t-il.

Les agents d'accueil réclament de meilleures conditions de travail ainsi qu'une augmentation de leur prime de pénibilité. Pierre Augros tient à souligner "la privation de lumière", « la poussière » et « l'humidité ». Ils veulent également un « doublement des effectifs », alors qu'aujourd'hui, seules deux équipes de dix personnes gèrent l'accueil des deux mille visiteurs quotidiens. « On n'a pas d'équipe d'intervention s'il y a un problème en bas », ajoute Pierre Augros.

 

Voir également sur Franceinfo

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10 mai 2018 4 10 /05 /mai /2018 17:49

 

Le Parisien : le 10 mai 2018

 

Les employés sont en grève. Ils réclament une hausse d’effectifs et des améliorations de leurs conditions de travail

 

Après un premier mouvement de grève la semaine dernière, les Catacombes de Paris (XIVe) étaient à nouveau fermées au public ce mercredi. Et elles devraient le rester jusqu’à samedi : la vingtaine d’agents d’accueil, soutenus par la CGT et Sud, a déposé un préavis de grève du 9 au 12 mai. Toutefois, « elles seront sans doute ouvertes jeudi, car les jours fériés sont assurés par des vacataires qui ne sont pas concernés par la grève », précise Bertrand Pierri, de la CGT.

 

Les employés réclament une hausse d’effectifs, une valorisation de leur prime spéciale (de 60 à 200 €) pour pénibilité du travail en sous-sol, ainsi que des améliorations de leurs conditions de travail. Du côté de Paris Musées, gestionnaire du site, on se prive de tout commentaire tant que les négociations sont en cours. Mais la direction affirme être en règle : « La prime ossuaire de 60 € pour pénibilité du travail en sous-sol correspond au plafond maximum légal. Et leur temps de travail a été réduit de 35 à 33,5 heures par semaine ».

 

Lire l'article du Parisien

 

 

Paris : les Catacombes de nouveau fermées au public
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9 mai 2018 3 09 /05 /mai /2018 18:15

 

AFP : le 9 mai 2018

 

« 100 % des personnels d'accueil présents » ont débrayé mercredi, comme ils l'avaient déjà fait la semaine dernière de jeudi à samedi, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la CGT

 

Un mouvement de grève qui avait touché la semaine dernière, par intermittence, les Catacombes de Paris a repris mercredi, fermant aux touristes le monument où sont rassemblés les ossements des anciens Parisiens, selon le site et de source syndicale. « 100 % des personnels d'accueil présents » ont débrayé mercredi, comme ils l'avaient déjà fait la semaine dernière de jeudi à samedi, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la CGT.

 

Les vingt agents d'accueil des Catacombes, soutenus par la CGT et Sud, demandent le « doublement du personnel », un triplement à 200 euros de leur prime spéciale pour travail en conditions difficiles et des améliorations des conditions de service. Un préavis de grève déposé pour mercredi court jusqu'à samedi, a précisé Matthieu Carrier, secrétaire général adjoint CGT des cadres et techniciens parisiens. Le lundi est jour de fermeture et les mardi et dimanche sont assurés par des vacataires, qui ne sont pas appelés à la grève. Mercredi après-midi, un mouvement de grève, pour « des raisons similaires », a été voté par les salariés de la crypte archéologique de l'Ile de la Cité, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, selon la CGT.

 

Les Catacombes, visitées par quelque 500.000 personnes par an, et la crypte, sont gérées par Paris Musées, qui regroupe les musées parisiens. La CGT demande à être reçue par le président de son conseil d'administration Bruno Julliard, adjoint à la Culture de la maire PS de Paris Anne Hidalgo. La direction de Paris Musées affirme de son côté avoir reçu les grévistes mais « sans la moindre avancée » selon eux.

 

Lire l'article de L'AFP

 

 

Deuxième semaine de grève aux Catacombes de Paris
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9 mai 2018 3 09 /05 /mai /2018 17:29

 

BFM-TV : le 9 mai 2018

 

Les agents de catacombes de Paris sont en grève, réclamant une reconnaissance de la pénibilité de leur travail à sa juste valeur

 

Un nouveau mouvement social s’est ouvert sous terre. Depuis quatre jours, les employés du site des catacombes de Paris (XIVe arrondissement), sont en grève. Sur la quinzaine d’agents attachés au site, 100% participent au mouvement. Ils réclament une amélioration des conditions de sécurité et la reconnaissance de la pénibilité de leur emploi, poussiéreux et sans lumière.

 

« Nous demandons une augmentation des moyens matériels et un doublement des effectifs. On est en sous-effectif avec un matériel largement en-dessous de ce qu’on peut attendre d’un site qui ramène autant d’argent », explique Pierre Augros, agent d'accueil aux catacombes de Paris. « Nous sommes un ou deux agents à l’entrée et à la sortie et sans équipe d’intervention s’il y a le moindre problème en bas. Sur un site aussi sensible, nous trouvons que c’est irresponsable de la part de la direction », ajoute-t-il.

 

« On demande aussi la reconnaissance de la pénibilité de notre travail à ce qu’elle devrait être. C’est poussiéreux, il y a une privation de lumière, c’est nocif pour la santé. Nous demandons à ce que la prime de pénibilité passe de 60 à 200 euros », explique toujours Pierre Augros. « C’est dommage que cela soit fermé. Beaucoup de personnes viennent de très loin pour voir ce site », déplore un touriste à quelques mètres de l’entrée. En 2015, le site des catacombes a accueilli plus de 500.000 visiteurs. Les ossements de près de six millions de squelettes sont empilés sous Paris, transférés entre la fin du XVIIIe et le milieu du XIXe siècle, alors que de nombreux cimetières de la ville fermaient.

 

Voir le reportage de BFM TV

 

 

 Paris : Les agents des catacombes en grève
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7 mai 2018 1 07 /05 /mai /2018 17:09

 

Le Figaro : le 7 mai 2018

 

Le personnel travaillant sur le site des ossuaires parisiens a débuté la semaine dernière un mouvement de grève pour protester contre des conditions de travail difficiles dans les carrières souterraines

 

Un nouveau front social s'est ouvert... sous terre. Depuis jeudi, les employés du site des Catacombes de Paris sont en grève. Le personnel, rattaché à Paris-Musées, l'établissement public en charge de la gestion de nombreux musées de la capitale et dépendant de la Ville de Paris, réclame notamment une amélioration des conditions de sécurité et l'augmentation de la «prime d'ossuaire». Sur la quinzaine d'agents attachés aux Catacombes, «100%» sont en grève. Répartis entre les équipes du matin et du soir, une vingtaine d'agents sont affectés à l'accueil des visiteurs, la vente des billets, l'inspection des sacs ou encore la surveillance des galeries, « comme dans un musée classique ». À quelques exceptions près. « Nous travaillons sur un site sensible avec énormément de visiteurs tous les jours et qui a, en plus, la particularité d'être en souterrain. Il y a beaucoup de poussière, de l'humidité à cause des ossements et on est privé de lumière naturelle », explique Pierre Augros, l'un des agents des Catacombes.

 

Les agents touchent une prime de « risques corporels », aussi appelée « prime d'ossuaire ». Mais sa revalorisation, à 200 euros, est justement l'une des revendications principales des grévistes. « On touche 60 euros par mois actuellement. C'est bien trop peu par rapport à la pénibilité des conditions de travail », poursuit-il. Les agents mettent par ailleurs en avant les risques pour leur santé, liés à l'exposition aux ossements dans les souterrains, sans qu'ils soient en mesure d'en évaluer les conséquences avec précision. « Mais ça doit peser dans la balance pour calculer le montant de la prime », précise l'agent des Catacombes, qui évoque des allergies qui se développent parfois et la gorge et le nez qui grattent en fin de journée. Outre une meilleure reconnaissance de ces risques, les agents grévistes demandent également que de nouveaux agents soient recrutés pour mieux accueillir les 550.000 visiteurs annuels. « Aujourd'hui, être en sous-effectif nous expose à des dangers. Parfois, il n'y a que deux, voire un seul agent à l'entrée, alors qu'il y a trois files d'attente et les groupes. Ce n'est pas sérieux pour la sécurité des visiteurs, ni celles des agents », indique Pierre Augros, qui souhaite que le personnel de chaque équipe soit multiplié par deux.

 

Des problèmes d'effectifs que les Catacombes partagent avec d'autres musées parisiens, selon Bertrand Pieri, délégué CGT des affaires culturelles de Paris. « Sur ce site, il y a une colère sourde des employés depuis un moment, un ras-le-bol vis-à-vis de leurs conditions de travail et de la manière dont ils sont parfois considérés ». « Un traitement digne et équitable des agents » fait aussi partie de la liste de leurs revendications. « Il y a une nette amélioration des conditions de travail des agents d'accueil et de surveillance », avait défendu la directrice de Paris-Musées, Delphine Lévy, au Parisien jeudi dernier. En réaction aux craintes pour leur santé, elle avait affirmé que la « qualité de l'air est bien contrôlée ». « Il y a des négociations en cours », a fait savoir un porte-parole du site.

 

Après une première journée de grève jeudi dernier, les Catacombes de Paris étaient à nouveau fermées au public vendredi. Plusieurs membres du personnel ont rencontré la direction de Paris-Musées dans l'après-midi, sans qu'aucune solution n'ait été trouvée. Le mouvement a été reconduit samedi et doit se poursuivre cette semaine, si aucune nouvelle proposition n'est faite de la part de Paris-Musées. Les employés ne voient pour l'instant « aucune raison d'abandonner ». « Nos demandes sont loin d'être farfelues, c'est le strict minimum pour travailler dans de bonnes conditions », insiste Pierre Augros. A l'exception des journées de mardi et jeudi, où les permanences de jours fériés sont assurées par des vacataires, les visiteurs devraient trouver les portes des Catacombes à nouveau closes cette semaine.

 

Lire l'article du Figaro

 

Paris: pourquoi les agents des catacombes sont en grève
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4 mai 2018 5 04 /05 /mai /2018 16:56

 

Sud Radio : le 4 mai 2018

 

Les agents territoriaux qui travaillent dans les catacombes de Paris étaient en grève, jeudi pour une augmentation mais aussi pour protester contre le sous-effectif et la pénibilité de leurs conditions de travail

 

Porte close, jeudi, pour tous les touristes qui ont voulu visiter les catacombes de Paris, en raison d'un mouvement de grève des salariés. Plusieurs milliers de visiteurs quotidiens, qui font parfois la queue pendant cinq heures avant de pouvoir rentrer, se pressent pour visiter ces catacombes. Les agents, eux, dénoncent la pénibilité de leur travail et réclament plus d'effectifs.

 

Pierre, agent territorial de la mairie de Paris, explique les raisons de ce mouvement de grève : « On travaille en sous-effectif permanent. Il faut savoir qu'on fait entrer des milliers de personnes chaque jour et on n'est parfois que un ou deux à l'entrée pour gérer ce flux de personnes, ce n'est pas possible ». Pour lui, « létablissement Paris Musées, qui gère les musées de la ville, a une politique de faire un maximum de profits avec un minimum d’investissements ».

 

Autre grief, les conditions de travail, difficiles, dans les catacombes, d'où leur demande d'une augmentation de deux cent euros, bien loin des soixante euros de prime qu'ils touchent actuellement. « On veut être traités avec dignité, ajoute Pierre. soixante balles par mois, pour aller respirer de la poussière d'ossements, un air humide et un plafond qui dégouline... On a tous la gorge qui gratte, les yeux qui piquent, des vêtements dégueulasses... On réclame deux cent euros en tout, ça nous paraîtrait raisonnable par rapport à la pénibilité et la difficulté du travail qu'on fait ». Sans nouvelle de la direction, la grève a été reconduite ce vendredi et pourrait donc continuer dans les prochains jours.

 

Lire l'article de Sud radio

 

 

 

 

                                 Grève aux catacombes : Paris musée cherche la sortie......

 

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4 mai 2018 5 04 /05 /mai /2018 16:47

 

France 3 Paris-Ile-de-France

 

Deuxième jour de grève pour le personnel des Catacombes de Paris. Le site très prisé des touristes restera encore fermé ce vendredi 4 mai. Un mouvement à l'appel de la CGT pour dénoncer les mauvaises conditions de travail.

 

Vous l'avez sans doute constaté, cette file interminable de curieux autour de la place sur laquelle se situe l'entrée des catacombes. Chaque jour deux mille visiteurs se pressent pour visiter ces galeries souterraines transformées en gigantesque ossuaire. Mais depuis ce jeudi 3 mai, elle a disparu.

 

Les 14 agents qui travaillent aux Catacombes de Paris ont cessé le travail. Ils dénoncent des conditions de travail difficiles. En effet leur tâche s'effectue six jours sur sept au milieu des ossements et sans aucune lumière. Ils ne connaissent rien des risques pour leur santé. Preuve de ces difficultés le turn-over chez les employés. Une seule personne est chargée de l'accueil dénonce la CGT sur son site.

 

Ils demandent une revalorisation de la prime ossuaire qui selon le syndicat s'élève à 60 euros. Ils réclament également des embauches afin d'assurer notamment un meilleur accueil au public. Le préavis est déposé jusqu'à dimanche, les négociations avec leur direction, qui assure vérifier la qualité de l'air régulièrement et avoir augmenté les agents, sont toujours en cours. Les visiteurs déçus qui auraient acheté leur billet d'entrée en prévente seront remboursés.

 

Lire l'article de France 3 Paris

 

 

Les Catacombes de Paris perturbées par un mouvement social
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4 mai 2018 5 04 /05 /mai /2018 16:07

 

Le Parisien : le 4 mai 2018

 

Un préavis de grève court jusqu’à dimanche. Les salariés réclament une prime et des embauches

 

Ambiance aux catacombes… Et portes closes ! Ce jeudi matin, prés d’une centaine de visiteurs de l’ossuaire de la ville de Paris, place Denfert-Rochereau (XIVe), se sont cassé le nez. Ce vendredi, lors de l’assemblée générale, la grève a été reconduite. « Le préavis court jusqu’à dimanche. Tant qu’on n’a pas de nouvelles de la direction… », menace Mathieu Carrier de la CGT.

 

Devant l’ossuaire, qui se taille un succès incroyable avec ses quelques 2 000 visiteurs par jour faisant la queue tout autour de la place, un drapeau rouge a été déployé. Message ? « Catacombes en grève » et « On strike ! », histoire de prévenir les Parisiens mais aussi les touristes, dans la langue de Shakespeare. Motif de la grève ? « Tous les jours et jusqu’à six jours par semaine », dénoncent les employés, « nous sommes privés de lumière naturelle et respirons l’air fétide des ossements en décomposition, sans même savoir quels sont les risques pour notre santé. Et ce pour une prime d’à peine 60 € par mois ! »

 

« On a 100 % de grévistes », claironne Mathieu Carrier. C’est-à-dire quatorze agents… « Pas les encadrants », précise toutefois le syndicaliste. Pour Bertrand Pieri, de la CGT, ce site patrimonial exceptionnel transformé en ossuaire municipal à la fin du XVIIIe siècle pour cause de cimetières parisiens engorgés, et qui expose les ossements de six millions de Parisiens, accuse « un gros turn-over d’employés » à cause de « mauvaises conditions de travail », « de manque d’effectifs », « de défaillances en termes de sécurité ». « Tous les jours nous devons gérer des files d’attente énormes », insistent les employés, « la distribution des audioguides, le contrôle Vigipirate ».

 

Les agents grévistes exigent, en plus de « la prime ossuaire », le recrutement de personnel et un matériel fonctionnel pour assurer la sécurité du public et des agents. A Paris Musées, Delphine Lévy, la directrice générale, se défend : « Il y a aux Catacombes une nette amélioration des conditions de travail des agents d’accueil et de surveillance » même si, reconnaît-elle, « il y a une vraie pénibilité à travailler en souterrain ». « La qualité de l’air est bien contrôlée, poursuit-elle. Les agents ont un nouveau local social avec douches. Cette année, ils ont été augmentés de 200 €. Ils travaillent 33 heures à la place de 35 ». En revanche, sur l’issue du conflit, Delphine Levy confesse « ne pas avoir une boule de cristal. On va continuer à discuter ».

 

Lire l'article du Parisien

 

 

Paris : Les agents des Catacombes broient du noir
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3 mai 2018 4 03 /05 /mai /2018 16:30

 

France bleu : le 3 mai 2018

 

« Nous respirons l’air fétide des ossements en décomposition ». La CGT dénonce de mauvaises conditions de travail pour les agents qui travaillent dans les catacombes

 

Un bandeau défile sur le site officiel des catacombes : « A la suite d'un mouvement de grève, le site des Catacombes de Paris est resté fermé ce jeudi 3 mai. Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée ». Et le site risque d'être encore fermé vendredi si l'on en croit la CGT à l'origine de ce mouvement de grève des agents en charge de la sécurité.

 

Elle dénonce des conditions de travail « indignes ». « Tous les jours et jusqu’à six jours par semaine, nous sommes privés de lumière naturelle et respirons l’air fétide des ossements en décomposition, sans même savoir quels sont les risques pour notre santé ! » peut-on lire sur le site du syndicat. Les conditions de sécurité sont également pointées du doigt. « le manque d’effectif nous oblige à travailler régulièrement à deux voire à un seul à l’entrée au détriment de la qualité de l’accueil comme de la sécurité des agents et du public ».

 

Les grévistes réclament  le recrutement immédiat de personnel et un matériel fonctionnel pour assurer la sécurité du public et des agents mais aussi l’augmentation de la « prime ossuaire » pour reconnaître leur pénibilité et les risques encourus. Les visiteurs qui ont pré-réservé seront remboursés. Les catacombes ont reçu l'année dernière 550 000 visiteurs officiels. 

 

Lire l'article de France Bleu

 

 

Paris : les catacombes fermées en raison d'un mouvement social
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