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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 13:13

 

20 Minutes : Le 4 décembre 2014


Le bureau confédéral de la CGT pourrait « voter un texte qui met Lepaon en minorité, ce qui pourrait provoquer sa démission », explique Libération.


La CGT va bientôt perdre sa tête. Thierry Lepaon, son secrétaire général, ne survivra pasaux scandales qui l’éclaboussent depuis le 26 octobre. Après les révélations concernant la rénovation à grands frais de son appartement de fonction (105.000 euros) et son bureau (62.000 euros), l’affaire des indemnités, révélée lundi par L’Express, a fini de sceller son destin.


Un an et demi seulement après son arrivée à la tête de la CGT, Lepaon va donc devoir quitter ses fonctions. Reste à savoir quand. Le bureau confédéral de la CGT, qui se réunit ce vendredi, pourrait « voter un texte qui met Lepaon en minorité, ce qui pourrait provoquer sa démission », explique Libération.


 « Cette réunion étant informelle, aucune décision ne peut être juridiquement arrêtée », précise Le Figaro. « Toutefois, certains comptent bien mettre la pression sur Thierry Lepaon pour qu'il démissionne de lui-même, sans attendre d'être démis de ses fonctions dans les semaines qui viennent ».


Si Lepaon ne démissionne pas, la seule instance qui peut le débarquer est le Comité confédéral national (CCN), c’est-à-dire le parlement de la CGT. Ce CCN pourrait être convoqué début janvier, explique Libération, qui s’interroge: « Qui pour le remplacer ? ».


La question est loin d’être anecdotique lorsque l’on se souvient de la crise profonde que la CGT a traversée en 2011 et 2012. Pendant plus de dix mois, les différents responsables de la centrale se sont écharpés pour savoir qui allait succéder à Bernard Thibault. Thierry Lepaon, troisième choix de Thibault, avait fini par l’emporter. « C'est quelqu'un qui sait faire travailler un collectif », disait alors Thibault de lui.


Lire l’article de « 20 Minutes »

                     

                           md0.libe.com

 

 

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 11:11

 

Les Échos : Le 3 décembre 2014

La Commission exécutive de la confédération va « prendre toutes les dispositions nécessaires » mardi prochain après les révélations sur la prime de départ versé à Thierry Lepaon quand il a rejoint la confédération.

Quand est sortie l’affaire de son logement de fonction , le 28 octobre, la question était de savoir si Thierry Lepaon pourrait faire un second mandat à la tête de la CGT, comme il en avait exprimé publiquement l’intention. Après la réunion du Comité confédéral de la CGT, les 4 et 5 novembre, il n’en était plus question .

Fin novembre, la révélation du montant des travaux réalisés dans son bureau au siège de la CGT à Montreuil - quelque 60.000 euros après 130.000 euros pour l’appartement dans le « carré magique » de Vincennes - a fait vaciller encore un peu plus le secrétaire général cégétiste. Désormais, la question de son départ est clairement posée. Ces jours seraient même comptés ; il n’est pas exclu que la décision de le débarquer soit prise la semaine prochaine.

A la veille des élections dans la fonction publique , jeudi, personne ne veut provoquer de séisme mais la colère gronde désormais dans toute l’organisation, après que Thierry Lepaon a admis dans l’Express avoir touché une indemnité de départ lorsqu’en mars 2013, il a quitté le secrétariat du Comité régional CGT de Normandie pour succéder à Bernard Thibault à la tête de la confédération. Une réunion exceptionnelle du bureau confédéral (l’équipe de direction autour du secrétaire général, soit 10 personnes au total) s’est tenue ce mardi matin auquel Thierry Lepaon, que des rumeurs disaient hospitalisé, a participé.

 

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A son issue, un communiqué a été diffusé en interne qui promet que « la transparence complète sera donnée [aux] organisations [de la CGT] sur ces derniers éléments et la Commission exécutive confédérale [direction élargie de 50 membres] se réunira le 9 décembre pour prendre toutes les dispositions nécessaires ». Dispositions nécessaires... Les termes n’ont pas été choisis au hasard. Vendredi, une nouvelle réunion du bureau est prévue pour « préparer ces débats ». Mais nombreux sont désormais ceux qui pensent qu’il « faut débarquer Thierry Lepaon le plus vite possible ». Si l’issue ne fait désormais plus de doute, il reste à savoir si ce dernier « ne va pas tenter jusqu’au bout de se maintenir ».

L’affaire de l’indemnité de départ touche au moins autant que celle de l’appartement aux fondamentaux de la CGT. Rien de plus normal pourtant pour le leader cégétiste qui la justifie par le fait qu’il « changeait d’employeur ». La nouvelle a fait l’effet d’une bombe dans la galaxie CGT. « On est au-delà du taquet », commentait ce mardi un responsable, meurtri comme tous ceux qui acceptent d’évoquer la situation anonymement pour ne pas être accusés de jouer contre l’organisation.

D’après nos informations, il n’y aurait pas eu de rupture conventionnelle en bonne et due forme homologuée par le ministère du Travail mais le versement d’un complément de salaire au moment du départ vers la confédération. « Il s’est en quelque sorte attribué une prime de mobilité alors que son employeur lui finance un logement de fonction, c’est assez incroyable », résume un ancien DRH.

 

                                Planque ton fric j'me pointe recto

 

Politiquement, le numéro un de la CGT s’est mis dans une situation intenable pour plusieurs raisons. La première est que sa centrale s’est refusée à signer l’accord créant la rupture conventionnelle en 2008, au motif qu’en réalité, les ruptures amiables sont faites pour permettre aux patrons de licencier en évitant les prud’hommes. Or Thierry Lepaon montre là qu’elles peuvent être au contraire à l’avantage du salarié car logiquement, il aurait dû démissionner de son poste et partir sans indemnités autres que de congés payés.

La deuxième est que l’indemnité lui a été attribuée par le comité régional alors qu’il le dirigeait. La logique est la même que celle que dénonce la CGT sur les retraites chapeaux que s’attribuent les grands patrons. La troisième raison est que de fait, l’indemnité a été payée, au moins en partie, par les cotisations des syndiqués qui apprécieront d’avoir été mis à contribution là aussi comme sur les travaux hors de prix de l’appartement et du bureau.

On ignore pour l’instant toujours le montant précis de l’indemnité. Thierry Lepaon a dit à L’Express qu’il « ne se souvient plus » de son montant, ajoutant que ce n’était « pas grand chose » alors que dans la confédération, une fourchette de 100.000 à 200.000 euros circule. La plongée dans les comptes publiés par le Comité régional CGT de Normandie au « Journal officiel » laisse en tout cas perplexe.

Interrogé ce mardi par Les Echos, son secrétaire général, Lionel Lerogeron, a refusé de répondre. A la question du poste comptable sur lequel elle a été affectée, il a rétorqué : « Ma seule réponse, c’est que nos comptes sont validés par un commissaire aux comptes ». Contacté, ce dernier a précisé être tenu par « le secret professionnel le plus strict », mais a accepté de répondre par écrit à des « questions techniques ». Il a confirmé n’avoir « relevé aucune anomalie lors de [ses] contrôles » et a précisé que « les indemnités de départ figurent, conformément au plan comptable, dans le compte de résultat et sont intégrées dans la masse salariale ».

Celle-ci n’a pas bougé entre 2012 et 2013, avec respectivement 104.445 euros et 102.841 euros de « rémunération du personnel » et 52.511 et 55.042 euros de « charges sociales » (ce qui confirme l’absence de rupture conventionnelle homologuée, les indemnités dans ce cas n’étant pas soumises à cotisations sociales). Or le successeur de Thierry Lepaon au secrétariat du comité CGT de Normandie est un fonctionnaire et a donc dû à ce titre continuer à être payé par son administration, engendrant autant d’économies pour le comité régional.


Lire l’article des « Échos »

 

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 11:00

 

Le Point : Le 3 décembre 2014

« Thierry Lepaon a toujours rêvé d'être cadre sup. Il s'est trompé de syndicat : il était plus fait pour la CGC que la CGT », témoigne un ancien militant de Caen

Chemise blanche, costume noir, Thierry Lepaon, 54 ans, fils de maçon et de cuisinière de lycée, s'est fait connaître comme « le » syndicaliste de Moulinex. Après son embauche comme serrurier en 1983 à l'usine de Cormelles-le-Royal, près de Caen, il s'est rapidement imposé comme leader de la CGT au sein du groupe de petit électroménager français (5 000 salariés, 13 usines en Basse-Normandie).

La montée en puissance de la CGT, qui passe de 15 % à 40 % des voix aux élections professionnelles à Cormelles, se réalise avec la bénédiction de la direction générale de l'entreprise, soucieuse de mettre fin au monopole de la CFDT dans les usines Moulinex. Fin 1979, une grève de quinze jours avait paralysé la production. Alors chef du personnel de Moulinex, l'ancien militaire Alfred Sirven, que l'on retrouvera plus tard chez Elf, avait fait intervenir un commando musclé pour évacuer l'usine.

Et le recrutement, le 3 janvier 1983, de Thierry Lepaon, qui a bénéficié d'une rare et petite prime d'embauche (600 francs pour un salaire de 5 477,16 francs), serait l'un des derniers « coups » d'Alfred Sirven chez Moulinex. D'autant que le nouvel embauché voit son ancienneté prise en compte au 3 octobre 1982. Affichant un an de présence dans l'entreprise, il peut se présenter dès novembre 1983 aux élections professionnelles. Cette bienveillance patronale s'est prolongée : à l'usine de Cormelles, on se souvient des whiskies amicaux entre Thierry Lepaon et Pierre Blayau, P-DG de Moulinex de 1996 à 2000, dans les locaux de la CGT, et même du cadeau offert par le patron lors de la naissance de la fille du syndicaliste.

Quels rapports le cégétiste entretient-il avec sa base ? Lors de la négociation annuelle sur les salaires, il évoque « ses boeufs qui ne sont pas d'accord avec la direction ». Pour autant, il s'impose parmi le personnel. « Des syndiqués de base se pressaient pour garer sa voiture lorsqu'il arrivait », assure une ouvrière.

L'automobile constitue d'ailleurs un signe de pouvoir : devenu délégué central CGT, Thierry Lepaon se rend aux réunions parisiennes dans sa voiture alors conduite par un militant volontaire. Le syndicaliste, également adhérent du parti communiste, s'est rendu aux obsèques de Georges Marchais, ancien secrétaire général du PCF, en novembre 1997 en région parisienne, dans une voiture de location avec chauffeur. Des élus du comité d'entreprise de l'usine de Cormelles-le-Royal, qui avec prudence souhaitent conserver l'anonymat, assurent que ce même comité d'entreprise aurait réglé la location de la limousine.

« Thierry Lepaon a toujours rêvé d'être cadre sup. Il s'est trompé de syndicat : il était plus fait pour la CGC que la CGT », témoigne un ancien militant de Caen. Présidente d'une association d'anciens de Moulinex, Maguy Lalizel ajoute en 2012 au micro de France 3 Basse Normandie : « Thierry Lepaon, c'est comment je me fais voir, comment me placer. Avec une seule préoccupation : où sont mes propres intérêts ? Loin de l'intérêt collectif ».

Lire l’article du « Point »

 

             patron

 

 

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 08:30

 

En tout cas, on votera trois fois le même jour. Comme en Suisse ou aux Etats-Unis

Les personnels de la Mairie de Paris se rendront aux urnes demain, le 4 décembre. Reste à savoir si ils arriveront à retrouver leur chemin car il y a bien longtemps que les agents n'ont pas vu la couleur d'un bulletin pour désigner leurs représentants. Les dernières élections professionnelles s'étant tenues... en décembre 2008. Un temps inabituellement long pour des élections professionelles qui se déroulent habituellement tout les trois ans.

La Mairie de Paris se retranchait derrière le fait qu'elle aurait été obligée d’organiser des élections en 2014 en même temps que toutes les autres fonctions publiques et qu'il valait mieux attendre jusque là. La ville de Paris n'avait pas participé au précédent scrutin car elle bénéficiait jusque là d’un statut particulier, étant en même temps une ville et un département. Elle sera désormais au diapason des autres administrations du moins dans ce domaine.

On ne sait pas si ça valait la peine d'attendre mais en tout cas, le mode de scrutin sera inédit, tant pour l’administration que pour les partenaires sociaux. Désormais, au lieu de voter pour la seule commision paritaire (CAP) de son corps ou de son grade, chaque agent de la Ville devra voter... trois fois (dans une urne différente mais dans le même centre de vote) : une fois pour le Comité Technique Central, une fois pour le Comité Technique de sa Direction (propreté, petite enfance, équipements sportifs, culture…) et enfin une dernière fois pour la Commission paritaire qui reste toujours en place. 

 

Une véritable révolution alors qu’en France la tradition est un vote-une élection, contrairement à la Suisse ou aux Etats-Unis qui eux n’hésitent pas à organiser plusieurs votes le même jour (les helvètes organisent souvent plusieurs referendums à la fois. Quand aux américains, à l’occasion des élections présidentielles, il n’est pas rare pour eux de désigner aussi le gouverneur, le sheriff et le juge du comté). Gare à ne pas se tromper...

 

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                                                            - Ils nous prennent pour des américains ...

   

Autre nouveauté pour Paris, ces élections seront au scrutin de liste à la proportionnelle à un tour et les membres élus pour quatre ans. Le caractère paritaire de ces comités disparaît, puisque l’administration n’aura qu’un siège et pas de droit de vote. Pas de panique cependant, ces comités ne seront que purement consultatifs ! La Mairie pourra donc, comme à son habitude, s’asseoir dessus !


Le Comité technique (CT) central de l’Hôtel de Ville comprendra quinze sièges. Les représentants des personnels au sein de ce Comité seront élus par l’ensemble des personnels parisiens (soit environ 60 000 électeurs). La représentativité de chaque syndicat sera déterminée en fonction des résultats qu’il aura obtenu lors de cette élection au CT Central et seulement celle là. Un syndicat n’ayant pas obtenu de siège au sein de cette instance ne sera en effet pas représentatif. Pour l’obtenir il faudra faire entre 5% et 7%.                                 

Les Comités Techniques de direction seront eux da taille variable et n’accorderont qu’une représentativité « locale ». Ils seront important car de leur composition dépendra celui de chaque comité Hygiène et Sécurité désormais transformé en CHS-CT, une grande première là aussi à Paris

Actuellement, la CGT est la première organisation syndicale à la Ville de Paris avec 36,49% des voix, suivie de l’UNSA avec 21,86 %. Viennent ensuite la CFDT (10,23%), Force Ouvrière (9,01%) et l'UCP, le syndicat des cadres (8,60%). La CFTC (6,67%) et le Supap FSU (5,81%) ferment la marche. Le syndicat SUD interdit en 2009 pourra lui se présenter librement lors des prochaines élections à conditions de constituer des listes.

 

                                    Elections professionelles: Nouveau mode de scrutin à Paris

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                                                   - Vous voyez que ça valait le coup d'attendre !

 

Alors nouveau mode de scrutin, nouvelle représentativité ? La CGT bien qu’en baisse régulière devrait, sauf coup de tonnerre, garder la première place. Derrière la question va être de savoir si l’UNSA va continuer ou non sa progression et si la CFDT va enrayer sa chute (régulière depuis les deux précédents scrutins). Si Force Ouvrière ou le syndicat UCP-CGC semble aborder sereinement l’échéance ce ne sera pas le cas en revanche de la CFTC ou du Supap-FSU qui joueront eux leur survie. Reste SUD qui bien que n'ayant rien à perdre pourrait toutefois ne rien gagner.

Néanmoins et même si le corps électoral a été sensiblement renouvelé au sein de la collectivité parisienne, il se pourrait bien que la stabilité soit de mise, les « plaques tectoniques » dans le domaine syndical ne bougeant que très lentement.

 

Pour preuve, les dernières élections syndicales qui ont eu lieu dans les entreprises privées au niveau national et qui devaient, pour la première fois depuis l’après guerre, donner une nouvelle représentativité. Résultat des courses : les cinq syndicats « historiques » (CGT, CFTC, CFDT, FO et CGC) issus du décret de 1966 ont tous franchi le seuil de 10%. Au grand soulagement de certain d’entre eux. Alors Paris ressemblera-t-il à la France ?

 

Publié également sur Miroir Social




                                   Les plaques tectoniques syndicales vont-elles bouger à Paris ?

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                                                                 - Faut se tenir les coudes, les gars !

 

 

 

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 12:25

 

Le Figaro : Le 2 décembre 2014


Après les affaires du bureau et de l’appartement on apprend maintenant que Thierry Lepaon a aussi demandé des indemnités de départ à la CGT.. pour rejoindre la CGT !


Les semaines se suivent et se ressemblent à la CGT… Après les affaires des travaux de rénovation de l'appartement de Thierry Lepaon (130.000 euros, mobilier compris, pour 70 m² à Vincennes) et de son bureau (62.000 euros, frais d'études compris, pour 50 m² à Montreuil) révélés par le Canard enchainé, le secrétaire général de la première centrale syndicale de France est ébranlé par une nouvelle affaire qui fait tache. Et qui pourrait même lui être fatale ! « Ca va devenir compliqué », confirmait lundi soir l'un de ses proches...


D'après les informations de L'Express, le boss de la CGT aurait en effet bénéficié d'une rupture conventionnelle début 2013 juste avant d'être élu à la tête de la confédération, en lieu et place de Bernard Thibault. Le deal - confirmé par l'intéressé mais qui ne se rappelle plus du montant - aurait été passé avec son employeur du moment: la CGT Basse-Normandie. L'opération n'a certes rien d'illégal mais elle est choquante à trois titres.


Primo : l'employeur est, à quelques nuances juridiques près, le même et on peut donc s'interroger, légitimement, sur l'opportunité -autre que financière pour Thierry Lepaon- de conclure un tel contrat de rupture. Secundo, la CGT a toujours violemment combattu ce mode de séparation à l'amiable du contrat de travail apparu en 2008 et il est donc surprenant qu'elle y recourt pour l'un de ses plus hauts cadres.

 

 

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                                                     - Voyez, lui au moins il sait négocier !



Et tertio, elle arrive justement après les affaires de l'appartement et du bureau qui font beaucoup de vagues en interne, et en plein débat sur les retraites chapeau (les sujets n'ont rien à voir mais l'amalgame ne manquera pas d'être fait). Et ce, à deux jours des élections cruciales dans les trois fonctions publiques où la centrale de Montreuil pourrait laisser des plumes. Et donc son secrétaire général, qui serait tenu responsable d'un échec, voire d'un recul dans ces bastions historiques du syndicat, pourrait ne pas s'en relever...

             

Quoi qu'il en soit, avec ses nouvelles révélations, « la chasse à Lepaon » est ouverte en interne. L'objectif de ce que l'intéressé considère comme un complot contre lui et plus largement contre son organisation ? Non seulement l'empêcher de se représenter pour un second mandat en 2016 - il en a plusieurs fois émis le souhait, et encore très récemment - mais également le faire plier avant cette date. Dit autrement, le pousser à la démission le plus tôt possible, et donc dès 2015, voire avant la fin de l'année si possible. L'entourage du secrétaire général a d'ailleurs identifié ceux qui, dans la maison, seraient responsables de cette chasse à l'homme. A commencer par la Filpac, la fédération CGT des travailleurs du livre, qui sont tout sauf des enfants de choeur...

 

 

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Surtout que, comme l'avouait la semaine dernière l'un des dirigeants de la CGT avant la révélation sur la rupture conventionnelle dont a bénéficié Thierry Lepaon, « ce n'est pas fini, il y encore des choses qui vont sortir ». Conséquence, pour beaucoup, l'heure est aujourd'hui à tenter de colmater les brêches et limiter l'hémorragie. Le patron de la CGT, élu en mars 2013 par défaut, est sur la sellette et il faut dorénavant sauver le paquebot CGT. Et ce, même si le premier syndicat de France n'a pas la culture du putsch et n'a plus rien de révolutionnaire depuis longtemps.


Le coup de grâce pourrait tout à fait être apporté si la CGT obtient des résultats décevants jeudi lors des élections dans la fonction publique. Il y a certes peu de chances que la centrale de Montreuil perde sa première place (elle détient 25% des voix, six points devant la CFDT) mais un recul, même petit, serait vécu en interne comme un camouflet terrible pour Thierry Lepaon. Et une preuve supplémentaire qu'il doit partir.


Car, contrairement à ce qu'il a affirmé il y a 15 jours sur France Inter, les gens ne s'en foutent pas. « La formule était malheureuse, il n'aurait pas du s'exprimer comme cela », reconnait aujourd'hui l'un de ses proches. Pour preuve, cette scène rapportée lundi dans d'un homme qui s'est mis à hurler vendredi dans le hall de la confédération, traitant Thierry Lepaon de voleur et réclamant sa démission. Du jamais vu. Et aussi la rumeur qui court que certaines fédérations réfléchiraient à faire la grève des cotisations... Là encore, une première.


Bref, ça commence à sentir sacrément le roussi pour Thierry Lepaon, surtout si ses proches commencent à juger son sort presque scellé. Et vu la détermination que ses opposants mettent à le sortir de scène, le patron de la CGT va devoir s'accrocher et trouver, vraiment, les mots justes pour convaincre les adhérents et plus largement l'opinion qu'il doit rester...


Lire l’article du « Figaro »

 

 

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 11:44

   

L’Expansion : Le 1er décembre 2014

 

Avant d'accéder au poste de secrétaire général de la CGT en 2013, Thierry Lepaon a perçu des indemnités de départ de la part de la région CGT qui l'employait. Une rupture conventionnelle étonnante. 


Début 2013, Thierry Lepaon s'apprête à succéder à Bernard Thibault à la tête de la CGT. Il est encore secrétaire général du comité régional CGT de Basse-Normandie. Quelques semaines avant d'être intronisé au congrès de Toulouse, il négocie avec son employeur normand une rupture conventionnelle. Et touche, comme un salarié lambda poussé vers la sortie, des indemnités de départ. 

 

Interrogé par l'Express, Thierry Lepaon confirme l'existence de cette transaction, mais n'y voit rien d'anormal. « Je changeais d'employeur », se justifie-t-il. Pourtant, bien qu'autonomes, les deux maisons font bien partie de la galaxie CGT et plaider le changement d'employeur est assez audacieux. Quant au montant, il ne « s'en souvient plus », mais « ce n'était pas grand-chose puisqu'il n'avait que cinq ou six années d'ancienneté » dans la fonction.

 

Si la pratique n'a rien d'illégal, elle est pour le moins surprenante de la part d'un secrétaire général de la CGT. Une organisation qui n'a jamais caché tout le mal qu'elle pensait d'un dispositif créé en 2008, qu'elle juge trop favorable au patronat.  


Depuis la fin du mois d'octobre, les révélations sur le montant des travaux réalisés dans l'appartement et le bureau de Thierry Lepaon ont suscité d'importants remous à la CGT. 


Lire l’article de « l’Expansion »



 

                       Thierry Lepaon demande des indemnités de départ à la CGT pour rejoindre la CGT

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                                            - Rien dans les mains, tout dans la poche

 


                         

 

 

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 09:04

 

Le Parisien : Le 1er décembre 2014

 

Des syndicats posent désormais la question de sa démission quand d'autres appellent carrément à une grève des cotisations

 

Ambiance délétère à la CGT. Vendredi, dans les couloirs du siège de Montreuil (Seine-Saint-Denis), on ne parlait que de ça... « Un homme s'est mis à hurler dans le patio, insultant Thierry Lepaon, le traitant de voleur et réclamant son départ », rapporte un des témoins. « C'est du jamais-vu. »

D'autres évoquent à l'abri des regards les « 
courriers envoyés par les organisations de la centrale », qui arrivent au 7 e étage (celui de la direction) pour réclamer la tenue d'un comité central national (CCN) extraordinaire avec pour ordre du jour la démission de Lepaon.
Certains appellent aussi à une grève des cotisations... Les révélations sur le secrétaire général de la CGT -- les travaux de son appartement de fonction à 105 000 €, la rénovation du bureau à plus de 60 000 EUR -- ont sidéré une partie des troupes.


Pourtant, tout le monde se garde bien de le dire tout haut, par peur des représailles. Pour l'heure, la direction confédérale a réussi à empêcher toute contestation, mettant en avant la thèse du complot. Boule puante ou pas des anti-Lepaon, les arguments du numéro un ne semblent plus suffire à calmer les esprits. Les onéreux travaux du bureau, révélés par le Canard enchaîné, ne passent pas. « Cela traduit une telle insouciance », observe un responsable. Et la question commence à tourner dans les têtes des militants  : Lepaon ira-t-il à la fin de son mandat, prévu fin novembre 2016 ?

« La mauvaise passe », selon l'expression de son ancien leader Bernard Thibault, n'en finit donc pas de durer. La grogne s'amplifie chaque jour et reflète non plus un problème de ligne comme il y a quelques mois. Elle se polarise désormais sur la personne d'un Lepaon affaibli. Une lente descente aux enfers pour le successeur de Thibault, toujours en quête de légitimité après plus de vingt mois à la la tête de la CGT. D'autant que les résultats ne sont pas là après les mobilisations ratées des derniers mois.

Même constat dans les entreprises. Chez EDF, où elle était reine depuis des décennies, la CGT a essuyé un premier échec cuisant en 2013, perdant 4 points, avec 37,5 % des voix aux élections professionnelles. Chez Orange récemment, le syndicat a été détrôné par la CFDT. A quelques jours des élections professionnelles dans la fonction publique, son bastion, tout le monde guettera les résultats. « Si la CGT arrive avec moins de 25 % des voix, Lepaon aura du mal à rester », pronostique un expert des syndicats.

Vu de l'Elysée, trois scénarios sont sur la table : « Soit nous sommes à la veille d'une révolution de palais, soit la pression est telle que Lepaon démissionne, soit la CGT sauvegarde les apparences et rentre dans une période glaciaire... » Quoi qu'il en soit, si une nouvelle affaire venait à sortir, « ce serait un peu la dernière étape avant la sortie », prédit ce proche de François Hollande.

 

Lire l'article du « Parisien »


 

                                          Il y a le feu dans les couloirs de la CGT

 

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                                                            - Euh Thierry, là je crois ça sent le roussi !

 

 

 

 

 

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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 15:25

 

Et c'est pas du cinéma !

 

On ne s'attendait pas vraiment à ça de leur part. Mais décidément du côté de la quatrième internationale, on est tombé en plein dans le détournement des codes de la « pop culture ». Après la CGT qui avait parodié avec malice le film Stars Wars (la guerre des étoiles) pour appeler les agents de la fonction publique à voter pour eux lors des prochaines élections, voici que c'est au tour du Parti Communiste et du Front de gauche de faire dans le Pop art.

 

Voici un petit clip hilarant qui retrace façon Bollywood le parcours de François Hollande depuis son discours du Bourget jusqu'à sa rencontre avec le patron du Medef, Pierre Gattaz et la mise en place du pacte de responsabilité. Le film révèle aussi la façon dont Manuel Valls a obtenu le poste de premier ministre. Les comédiens indiens sont plus vrais que nature.


 

 

                        
                                                                De Jaurès à Gattaz - Itinéraire de François...  


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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 18:14

 

La Gazette des communes : Le 28 novembre 2014

 

Les services publics strasbourgeois vont bientôt pédaler dans la choucroute

 

Des agents de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) ont fait grève ce vendredi 28 novembre à l'appel d'une intersyndicale, pour protester contre des réductions annoncées d'effectifs et un recours croissant à l'externalisation.

 

Quelques 15,2% des effectifs étaient en grève à la mi-journée selon la municipalité, tandis que plusieurs centaines d’agents (1.200 selon les syndicats) sur les quelques 8.000 que compte l'agglomération strasbourgeoise, se sont réunis en fin de matinée devant le centre administratif de la ville.

 

La restauration scolaire et les accueils périscolaires ont été annulés pour la journée dans la communauté urbaine, et certains établissements municipaux ont connu des perturbations (des piscines, haltes garderie et bibliothèques notamment). Un mouvement de grève touchait également vendredi la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS), à l’appel aussi d’une intersyndicale, pour dénoncer la sous-traitance de certaines activités notamment de contrôle dans les transports publics.

 

La grève des agents de la Commune de Strasbourg intervient après des annonces de réduction de 10% des effectifs dans les prochaines années, par des non-remplacements de départs à la retraite. Les syndicats protestent également contre le recours croissant à l’externalisation, notamment pour des activités de nettoyage dans les écoles ou encore les piscines.

 

Lire l'article de la  « Gazette des Communes »


 

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 18:27

 

Ouest-France : le 28 novembre 2014

 

Les élus Europe Ecologie-Les Verts de Rennes veulent débrancher le wi-fi dans les bibliothèques, au titre du principe de précaution.

 

Dans une intervention, lundi soir en conseil municipal de Rennes, Laurent Hamon, élu EELV délégué aux technologies de l'information et de la communication, a évoqué « l'exposition toujours plus grande de la population aux ondes électromagnétiques ».

 

Les élus Europe Ecologie-Les Verts de Rennes, « dans le souci de ne pas exclure les personnes électrohypersensibles des bibliothèques municipales et au titre du principe de précaution » souhaitent « qu'une réflexion émerge permettant de limiter l'exposition aux ondes en coupant de le wi-fi si besoin ».

 

Lire l’article de Ouest-France

 

Rennes. Faut-il couper le wi-fi dans les bibliothèques ?
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