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26 mai 2021 3 26 /05 /mai /2021 14:11

 

Une fuite qui s’explique par des oppositions, désormais déclarées, au sein même de l’administration parisienne par crainte d'aller dans le mur

 

C’est une véritable petite bombe qui vient d’éclater sur la toile : la mise en ligne, suite à une fuite, d’un long enregistrement de près de treize minutes capté lors d’une réunion de cadre de la direction de la propreté et de l’eau (DPE) de la Ville de Paris, lesquels se lâchent abondamment. D'abord pour dénigrer et se moquer des agents et des organisations syndicales pour ensuite carrément dénoncer les méthodes d'Anne Hidalgo et son équipe qui selon eux vont les amener dans le mur ! Une véritable pépite pour tous les observateurs de l’actualité sociale à Paris.

 

L’objet de cette réunion ? La mise en place de la loi sur le temps de travail dans la fonction publique territoriale à Paris qui aura pour conséquences outre la perte de plusieurs jours de congés (sous forme de JRTT) mais aussi le chamboulement d'un certain nombre de cycles de travail. Ce qui n’est pas sans inquiéter ces hauts fonctionnaires de la Ville de Paris qui anticipent déjà les difficultés à faire fonctionner les services municipaux sur l’ensemble de l’année notamment en obligeant des agents à….. venir travailler sur leur congés comme l’avoue un des participants ! Une véritable déflagration. Et qui n'était probablement pas prévue à l'origine.

 

En effet l’application de cette loi va avoir pour conséquence la remise à plat de tous les cycles de travail à la Ville de Paris, des cycles pourtant mis en place pas par hasard car il faut savoir que de nombreux services de la ville fonctionnent sept jours sur sept et trois cent cinquante jours par an (y compris les jours fériés) comme le service du ramassage des poubelles et le nettoyage des rues, les personnels des parcs et jardins, des équipements sportifs ou des personnes en charge de la sécurité sur la voie publique. D’autres services municipaux ouvrent également sur des amplitudes de six jours par semaine comme, entre autres, les mairies d’arrondissements, les bibliothèques, les conservatoires ou encore les musées.

 

De fait la fuite de cet enregistrement et ensuite posté sur le web montre surtout la crainte de ces cadres parisiens sur ce qui va être à leurs yeux une véritable bombe à retardement social car si la ville de Paris clame « une légère perte de deux jours de congés annuels » ce n’est pas l’avis des participants de cette réunion dont l’un finit par lâcher un « c’est clair, en fait aujourd’hui c’est virtuel, ça ne veut rien dire… le jour où ça va heurter les agents c’est quand on leur donnera leur planning de leur roulement annuel où ils verront quand ils ne seront pas chez eux, quand ils ne pourront plus partir en vacances…..C’est là en fait que ça va les impacter ».

 

Et ce haut cadre de pointer le cynisme de la mairie de Paris : « C’est toute la stratégie de la DRH….C’est à dire fixer une contrainte que je pense que peu de personne comprennent pour le moment mais qui ensuite à la rentrée (quand vont arriver les premières projections pour l’année prochaine Ndr), direction par direction, on appliquera en fait les cycles contraint par le catalogue de la DRH votée au Conseil de Paris ». Avec nombre de conflit sociaux en vue à la Ville qui retomberait d’abord sur les cadres de terrain. D’où cette fuite organisée ? En effet, le syndicat CGT, qui a mis en ligne l'enregistrement, affirme dans un communiqué que ce dernier lui a été envoyé !

 

Depuis d’Anne Hidalgo a lancé une chasse à la taupe pour débusquer le traitre à la cause. Faut dire que la transcription de cette réunion pleine de vérité (mais aussi de cynisme) commence à faire tâche pour celle qui s’est autoproclamée future candidate socialiste  à la présidentielle sur des valeurs de progrès social. Nul doute d’ailleurs qu’Audrey Pulvar a dû en être révulsée lors de cette écoute, la candidate socialiste pour la région Ile de France au nom d’Anne Hidalgo, étant connu pour sa défense des valeurs de gauche. C’est sûr que le discours de la Ville de Paris en matière sociale n’est pas très fluctuat. Et même carrément mergitur.

 

 

 

 

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21 mai 2021 5 21 /05 /mai /2021 16:21

 

L'intersyndicale des agents des bibliothèques appelle à un rassemblement, le 20 mai, place de la mairie à Rennes, pour protester contre la suppression de jours de congés et des repos compensateurs.

 

A Rennes, les employés des bibliothèques sont en colère. À l’appel de l’intersyndicale CGT-UGICT-FO-Sud-Unsa, une cinquantaine d'agents territoriaux de Rennes ont fait grève samedi 15 mai. Ils se mobilisent contre la suppression de trois jours et demie de congés par an et des bonifications horaires pour les travailleurs du week-end. 

Jusqu'à présent, les heures travaillées le week-end donnaient le droit à des heures de récupération. Dès lors, les agents ont le choix entre la rémunération ou la prise de repos compensateur pour ces heures. Désormais, la collectivité territoriale ne laissera plus le choix aux agents. Les heures seront payées. En effet, la nouvelle mesure imposée par la loi de transformation de la fonction publique, contraint les collectivités de supprimer les jours de congés octroyés au-delà des cinq semaines dont bénéficient tous les salariés, à compter du 1er janvier 2022.

D'ici les prochains mois, les nouvelles mesures vont modifier le quotidien des agents territoriaux. « 86% des agents choisissent le repos compensateur, même les agents à très bas salaire. Ils ont besoin d'argent, mais ils ont aussi besoin de repos, de temps pour eux. Ce projet va générer énormément d'usure au travail » explique le secrétaire syndical FO Jérôme Jourdan à France 3 Bretagne. 

 

Lire aussi sur Livres-Hebdo

 

 

 


 

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15 mai 2021 6 15 /05 /mai /2021 16:49

 

La bibliothèque des Champs libres n’a pas ouvert, ce samedi 15 mai, à Rennes. Les agents se mobilisent contre la suppression de 3,5 jours de congés par an et la fin annoncée des primes pour travail le week-end

 

Elle n’avait plus fermé ses portes depuis la fin du premier confinement. Une fois n’est pas coutume, la bibliothèque des Champs libres n’a pas ouvert, ce samedi 15 mai, à Rennes, en raison d’un mouvement social.

 

À l’appel de l’intersyndicale CGT-UGICT.CGT-FO-Sud-UNSA, une cinquantaine d’agents territoriaux de Rennes (Ville, métropole et centre communal d’action sociale) se mobilisent contre la suppression annoncée de trois jours et demie de congés par an et la suppression des bonifications horaires pour les travailleurs du week-end. Un nouveau système dans lequel « les bibliothécaires seraient les grands perdants », selon Eric de Rovenet, délégué syndical CGT.

 

La municipalité se retranche derrière la loi de transformation de la fonction publique. Cette dernière impose en effet aux collectivités de supprimer les jours de congés octroyés au-delà des cinq semaines dont bénéficient tous les salariés, à compter du 1er janvier 2022. « La collectivité profite du passage de la loi pour revoir toute l’organisation du travail, précise le syndicaliste Eric de Rovenet. Ce sera aussi la fin de la prime pour ceux qui travaillent le samedi et le dimanche ».

 

Ce qui équivaut, pour les agents des Champs libres, à la perte de dix jours de congés par an. Le mouvement de grève est « très majoritairement » suivi parmi les soixante-quinze agents de la bibliothèque métropolitaine. Il devrait se poursuivre « chaque week-end jusqu’à l’abandon de cette réforme ». « En allant au-delà de la simple obligation légale de respect du temps de travail, l’ambition de Rennes est d’améliorer le service rendu aux usagers tout en faisant progresser l’équité de traitement entre les agents et la qualité des conditions de travail », justifie la Ville dans un communiqué.

 

« Harmoniser, nous ne sommes pas contre : deux-tiers des agents qui travaillent le dimanche ne touchent pas de prime », rétorque Eric de Rovenet, qui regrette surtout que les collectivités fassent « le choix d’un nivellement par le bas ». « Ce régime dérogatoire a été mis en place pour compenser les bas salaires des fonctionnaires », rappelle par ailleurs le syndicaliste. « Mais la Ville de Rennes sait qu’elle est attractive, donc elle se permet de payer a minima ses agents, pourtant en première ligne sur le front de la crise sanitaire ».

 

Lire aussi l’article du Télégramme

 

 

 

 

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10 mai 2021 1 10 /05 /mai /2021 17:07

 

Des agents de la médiathèque de Mérignac (Nouvelle-Aquitaine) ont déposé un préavis de grève, pour ce mercredi 12 mai 2021, pour protester contre la mise en place du travail dominical et celle des 1607 heures dans la fonction publique territoriale

 

Le syndicat CGT des personnels de la ville de Mérignac annonce le dépôt d'un préavis de grève local, qui vient s'ajouter au préavis national de l'organisation. Pour le préavis local, l'ouverture de la médiathèque de Mérignac le dimanche est contestée par les agents. D'après le syndicat CGT, le travail dominical a pour finalité « d’accélérer la déréglementation du temps de travail en ne prenant pas en compte l’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle ». Aussi, « [l]e repos dominical est et doit rester un repère collectif dans la société. Il permet de structurer une société socialement, économiquement et écologiquement ». 

 

Contactée par ActuaLitté, la mairie de Mérignac nous indique que la démarche précédant l'ouverture dominicale vient de démarrer, et s'étendra jusqu'à l'automne. « À ce jour, les conditions de réalisation de ce projet sont en pleine construction et donc ne sont pas définies, ni arrêtées », nous précise-t-on. « Accompagnée par un cabinet spécialisé en lecture publique, cette démarche a pour but de réfléchir à un scénario d'évolution des horaires d'ouverture de nos équipements de lecture publique, dont l'ouverture dominicale, et d'évolution plus large de l'offre de services pour une mise en œuvre souhaitée début 2022 », assure la mairie.

 

Une consultation en ligne a été ouverte, adressée aux usagers et non usagers des médiathèques, ludothèques et espaces publics numériques de Mérignac, et l'administration souligne que « [l]es agents des médiathèques seront associés via différents groupes de travail pour contribuer aux réflexions et scénarii à envisager, tout en partageant leurs attentes et alertes ». La mobilisation des agents porte aussi sur l'application de l'article 47 de la loi du 6 août 2019, qui vise à harmoniser la durée de travail dans la fonction publique territoriale. Le syndicat CGT compare le passage aux 1607 heures annuelles à un « vol de congés », « une mesure comptable pour faire des économies sur le dos des agents, des services publics et par voie de conséquences des usagers ».

 

Lire aussi l’article d’ActuaLitté

 

 

 

 

 

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5 avril 2021 1 05 /04 /avril /2021 17:14

 

Un mouvement qui semble avoir été plutôt suivi chez les bibliothécaires gardois puisque la médiathèque Marc Bernard et celle du Carré d’Art ont été fermé ce samedi soit les deux tiers des établissements que compte la Ville

 

Le syndicat Sud des agents territoriaux de la Ville de Nîmes annonce ce samedi une grève dans les bibliothèques municipales. « Comme d'autres services publiques, les bibliothèques en tant qu'établissements culturels de proximité ont subit de plein fouet les soubresauts de l'actualité : confinement, ouverture partielle, reconfinement, couvre-feu... Malgré cette situation, les agents publics ont su s'adapter pour maintenir un niveau de service exemplaire durant cette période : prêts à emporter, mise en quarantaine, protocoles sanitaires, ouvertures adaptées... » déclare le syndicat dans un communiqué

 

Et d'ajouter que l'enjeu du mouvement est de « revendiquer une revalorisation des indemnités et primes pour prendre en considération l'évolution des métiers, le remplacement systématiques des arrêts maternité et longues maladie, la titularisation des vacataires, l'harmonisation des jours de congés avec la pérennisation des samedis de Pâques et Pentecôte chômés, la prise en compte de la pénibilité du travail actuel ».

 

Un mouvement qui semble avoir été plutôt suivi chez les bibliothécaires gardois puisque la médiathèque Marc Bernard et celle du Carré d’Art ont été fermé ce samedi soit deux établissements sur les trois que compte la Ville. Sollicitée par le quotidien régional le Midi Libre, la mairie de Nîmes n'a, pour l'heure, pas réagit aux demandes faites par les agents.

 

 

 

 

 

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29 mars 2021 1 29 /03 /mars /2021 13:19

 

Depuis mercredi 24 mars 2021, des dizaines de bibliothèques à Paris ont fermé leurs portes à la suite du droit de retrait exercé par leurs agents

 

Depuis mercredi 24 mars 2021, la liste des bibliothèques fermées à Paris à la suite des droits de retrait exercés par leurs agents s’allonge. Ces derniers réclament un protocole renforcé pour lutter contre le Covid-19 dans leurs établissements. Lundi 29 mars, plus d’une vingtaine d’établissements sont concernés.

 

« C’est par esprit civique qu’on se manifeste », explique à actu Paris Mounir Rebaï, agent au sein de la bibliothèque Oscar Wilde (XXème), syndiqué chez SUD. Ce dernier énumère les problèmes que rencontrent les agents quotidiennement : « La ventilation qui ne fonctionne pas dans toutes les pièces, les jauges difficiles à faire respecter, les livres qu'on manipule après qu'ils aient passé des journées entières chez les usagers et qui nous exposent à leurs microbes, les transports que nous devons emprunter et qui sont bondés... »

 

« Les collègues sont stressés. On ne comprend pas pourquoi le protocole mis en place lors du deuxième confinement à l’automne dernier n’est pas instauré actuellement », s’interroge-t-il. D’après lui, « les bibliothèques ne pourront rouvrir que si on nous accorde deux jours d’autorisation spéciale d’absence (ASA) comme ça été le cas en novembre dernier, au lieu de deux demi-journées comme proposées par la Ville de Paris ».

 

Depuis plusieurs mois les agents alertent la mairie de Paris sur leurs conditions de travail qui ne leurs permettent pas de respecter les mesures sanitaires. En janvier dernier,  une lettre ouverte avait été envoyée à Carine Rolland, en charge des affaires culturelles.  Les agents exigent aujourd’hui « une rotation des équipes sur la semaine » pour réduire le nombre de salariés présents en même temps dans les locaux comme le relate le syndicat des personnels administratifs, de la culture et de service (PACS). Et pour se faire entendre, une vingtaine d’établissements sont fermés jusqu’à nouvel ordre.

 

Lire l’article d’Actu Paris

 

 

 

 

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28 mars 2021 7 28 /03 /mars /2021 17:11

 

De nombreux bibliothécaires exercent leur droit de retrait, après une alerte du CHSCT pour dénoncer les conditions de travail en pleine crise sanitaire.

 

Sur la soixantaine de bibliothèques de Paris, vingt cint sont fermées ce samedi 27 mars. Depuis trois jours, de nombreux bibliothécaires exercent leur droit de retrait pour protester contre des conditions de travail qu'ils jugent inadaptées au rebond épidémique que connait la capitale.

 

Pour Guillaume Floris, représentant CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) à la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris, rien n'a changé depuis l'annonce gouvernementale d'un reconfinement à Paris, le 18 mars dernier. Alors que le gouvernement a renforcé les mesures sanitaires dans la capitale, les bibliothécaires estiment qu'on ne leur permet pas de les respecter. Les personnels réclament des modifications de l'organisation de travail pour limiter le nombre d'agents présents en même temps dans les établissements. « En novembre, nous avions deux journées d'autorisation spéciale d'absence », explique le bibliothécaire, qui estime également que « certains postes peuvent être effectués en télétravail ». 

 

« On nous a même demandé de reprendre certains services dans les bibliothèques », poursuit Guillaume Floris. « On nous dit que la situation s'aggrave de jour en jour et on nous demande d'ouvrir un peu plus nos établissements », s'étonne-t-il. Les élus soulignent aussi des systèmes de ventilation défectueux dans certains établissements, « propices à l'aérosolisation du virus dans des lieux qui accueillent des centaines de personnes ».  « Nous sommes attachés à notre mission. Nous exerçons notre droit de retrait pour nous protéger et protéger les usagers » conclut le syndicaliste, qui évoque également une logique de conscience civique, pour enrayer l'explosion de la troisième vague du coronavirus. 

 

De son côté, la mairie de Paris assure qu'elle « prend en compte les inquiétudes fortes des agents » et met en oeuvre « des dispositions d'aménagement des horaires et jours de travail pour que les bibliothèques puissent ouvrir », comme la mise en place d'une journée d'autorisation spéciale d'absence.

 

Lire l'article de France Bleue Paris

 

 

 

 

 

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27 mars 2021 6 27 /03 /mars /2021 16:07

 

Vingt quatre même pour être précis. La Mairie de Paris, qui n'a visiblement pas vu venir le coup, organise une réunion de crise

 

En début de semaine, ils étaient une cinquantaine sur les soixante établissements de la Ville à lancer un « cri d’alerte ». Les directrices et directeurs de bibliothèques, peu coutumiers de ces méthodes, expédiaient à la Direction des Affaires culturelles un courrier commun. Étrangement, quelques jours plus tard, certains lieux de prêt ferment, toujours sur les mêmes bases. « Les injonctions paradoxales qui touchent la société, les bibliothèques n’en sont pas exemptes », nous assurait-on… 

 

La liste s’est allongée et compte maintenant vingt-quatre établissements aux portes closes : Delbo (IIIe), Heure Joyeuse (Ve), Buffon (Ve), Rilke (Ve), Arkoun (Ve), Malraux (VIe) Drouot (IXe), Walser Gaillard (IXe), Françoise Sagan (Xe), Parmentier (XIe), Faidherbe (XIe), Hélène Berr (XIIe), Melville (XIIIIe), Glacière (XIIIe), Genevoix (XVIIIe), Rostand (XVIIe), Romilly (XVIIIIe), Vaclav Havel (XVIIIe), Goutte d'Or (XVIIIe), Levy Strauss (XIXe), Hergé (XIXe), Rabier (XIXe) ou encore Oscar Wilde (XXe) selon le dernier décompte du syndicat PACS sur son blog (lire ici).

 

Les équipes soulignent les fortes tensions qu’elles subissent — autant que d’autres corps de métiers au demeurant. « Mais dans ce climat global, aux contradictions multiples, on aboutit à un ras-le-bol généralisé », nous précise un agent. Déjà, le fait que le courrier à la DAC ait réuni plus de cinquante signatures de responsables d’établissements donnait le ton. A minima un signe à prendre au sérieux… Les personnels demandent actuellement qu’une rotation s’instaure entre les équipes sur la semaine, de sorte que la Ville de Paris se calque sur le Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés. Ils demandent ainsi de « limiter le nombre d’agents susceptibles d’être présents ou de se croiser sur le lieu de travail ».

 

Au cours de l’année passée, les agents ont vécu des montagnes russes : la réduction des horaires, le placement des documents en quarantaine, les jauges maximales de personnes autorisées… Des mesures que l’on retrouve dans nombre de structures, commerciales ou non. Mais dans le grand monde des bibliothèques, il a aussi fallu composer avec des usagers pas toujours compréhensifs. « Souvent, ils se montrent tendus, et n’acceptent pas de devoir attendre dehors quand les jauges sont complètes – alors que le principe est le même partout », nous confie un agent. « Ou alors, on s’énerve parce qu’il n’est pas possible d’emprunter le même nombre de documents qu’avant la pandémie.

 

Selon les chiffres communiqués par les syndicats, près de cinquante agents (seraient actuellement en ASA — l’autorisation spéciale d’absence- sur 1000 à 1200 personnes, incluant les services centraux. « À cela, on ajoute les personnes cas-contact, les gens positifs, et ainsi de suite… »  Les représentants des personels rappelaient ce 26 mars que le taux d’incidence est passé au-delà de 600. « Nous appelons donc toutes les équipes de l’ensemble du réseau à exercer leur droit de retrait ce samedi . Le droit de retrait consiste à se retirer d’une situation considérée comme dangereuse pour sa santé. Il doit être cohérent avec la demande de protection (rester au domicile et si le choix est de fermer au public : faire du travail interne en respectant absolument les distances requises en se répartissant dans les espaces) ».

 

Notons également que la Mission Inspection Santé Sécurité Travail (MISST) a demandé, lors des derniers CHSCT et d’après les comptes rendus des organisations syndicales, que la préconisation sanitaire de « limiter le nombre d’agents susceptibles d’être présents ou de se croiser sur le lieu de travail » soit respectée. À effectif complet, il serait tout simplement impossible de respecter ou faire respecter l’ensemble des gestes barrières. L’exercice du droit de retrait ne prend fin qu’à compter du moment où l’employeur a apporté des solutions aux objections formulées. « Par conséquent, soit la DAC propose des solutions de télétravail partiel, soit elle doit nous accorder 2 journées d’ASA, pour pouvoir respecter ces obligations en matière sanitaire »,

 

 

Lire l'article d'ActuaLitté

 

 

 

 


 


 

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23 mars 2021 2 23 /03 /mars /2021 15:31

 

Une initiative qui risque fort de mettre la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris en panique car venant directement de cadres censés faire appliquer sa politique et celle de sa nouvelle directrice, Irène Basilis laquelle vient tout juste de prendre ses fonctions

 

La démarche est inédite. C’est donc peu de dire que ça signifie qu'il commence à y avoir le feu au sein du réseau des soixante bibliothèques municipales parisiennes. En effet, la majorité des responsables de ces établissements, signe d'un certain ras-le-bol, a rien moins qu'écrit une lettre ouverte à son administration pour dénoncer les conditions de travail pendant cette période sanitaire. Verbatim.
 
« En tant que responsables d’établissements, nous encadrons des équipes amputées par le covid (agents vulnérables, cas-contacts, personnes infectées). Nous constatons que de nombreux agents sont fatigués, certains à bout, d’autres déprimés, démotivés. La plupart sont dans l’incompréhension du fait qu’on nous demande d’ouvrir exactement comme avant les restrictions annoncées jeudi 18 mars, avec les dangers encourus dans les transports et lors de toutes les interactions avec le public.

 
La priorité n’est-elle pas de se protéger et d’éviter la propagation du virus en limitant ces interactions ? Dans ce but, lors du précédent confinement, les agents ont été placés en Autorisation Spéciale d’Absence  (ASA) deux jours par semaine, afin de limiter leurs déplacements en transports en commun, de limiter la présence de plusieurs agents dans les mêmes locaux, et ainsi réduire les risques de contamination sur le lieu de travail, notamment lors de la pause déjeuner qui est désormais clairement identifiée comme la situation la plus à risque.

 
Depuis, l’épidémie est largement remontée, avec l’apparition de nouveaux variants  du virus, plus contagieux et plus dangereux. Le confinement actuel étant régi par un décret reprenant largement celui du 29 octobre dernier, nous demandons que tous les agents puissent à nouveau bénéficier, par mesure de sauvegarde individuelle et collective, de 2 jours d’ASA par semaine. Il en va non seulement de notre santé physique, mais également de notre santé psychique, très dégradée par nos conditions de vie et de travail, ainsi que par la réalité du danger quotidiennement encouru. C’est un cri d’alerte que nous lançons : ces 2 jours d’ASA sont absolument indispensables. Nous vous remercions par avance de l’attention que vous voudrez bien porter à notre demande 
». Bref, même si le demande est polie, c’est du lourd !

 

Évidemment, une telle fronde risque fort de mettre la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris en panique car venant directement de cadres censés faire appliquer sa politique et celle de la nouvelle directrice, Irène Basilis laquelle vient de prendre ses fonctions il y a tout juste quelques semaines. D’autant plus que de leur côté les représentant des personnels exigent que que l’administration se conforme au Protocole national pour la santé des salariés face à l'épidémie qui demande de « limiter le nombre d'agents susceptibles d'être présents ou de se croiser sur le lieu de travail ». Une position relayée, et c'est à souligner par..... un service officiel de la mairie de Paris, la Mission Inspection Santé Sécurité Travail (MISST) de la Ville, laquelle déclarait qu'un fonctionnement « à effectif complet » était en contradiction avec la protection des agents. Du pur mergitur pour Carine Rolland, l'adjointe, d'Anne Hidalgo en charge de la culture.
 

 

 

 

 

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22 mars 2021 1 22 /03 /mars /2021 09:13

 

Les opposants à l'actuelle direction en appellent désormais à la fédération des services publics, la structure qui chapeaute tous les syndicats territoriaux affiliés à la confédération dirigée par Laurent Bergé

 

En général, l’omerta est de mise dans toutes les formes d'organisation et les syndicats sont particulièrement fidèles à cette règle pour que rien ne sorte à l’extérieur. Sauf quand la situation s’aggrave vraiment et dans ce cas les premières digues sautent assez vite. Ce qui semble être le cas pour la CFDT de la Ville de Paris. Et dont l'écho de la crise interne est parvenu jusqu’à l’Hôtel de Ville.

 

Si l’administration est au parfum, c’est que, dans ces cas-là, soit des permanents sont éjectés du syndicat pour être remis à la disposition de la DRH, soit des représentants sont démandatés des instances comme le CHSCT ou encore des militants se voient retirer leurs délégations syndicales voire les trois à la fois comme cela est arrivé à la CGT parisienne l’an passé.

 

Une chose est sûre cependant, le syndicat de la rue du Renard traverse une grave crise interne. Certains voulant couper la tête à l’actuelle secrétaire générale, Françoise Riou. Une situation confirmée par l’entourage de la CFDT de la capitale : « il y a une partie, voire une grande partie, du syndicat qui manifestement en a marre de Françoise Riou et qui veut l’éjecter…elle, bien sûr, s'accroche avec quelques irréductibles mais en interne ça bataille sévère » rapportent d’anciens militants ayant gardé de nombreux contacts au sein du syndicat.

 

Un congrès devait même se tenir pour changer une grande partie de la direction mais celui-ci a été reporté sine die pour cause de Covid. « La pandémie tombe bien » ironise un observateur avisé des arcanes internes de l'organisation. Le mistigri serait désormais aux mains de la fédération des services publics de la CFDT, la structure qui chapeaute tous les syndicats territoriaux affiliés à la confédération dirigée par Laurent Bergé.

 

Toutefois, dans ce genre de situation, le temps ne fait rien à l’affaire et au contraire pourrait bien l’aggraver comme cela s’est vu ailleurs et probablement affaiblir encore plus la CFDT parisienne.déjà en perte de vitesse depuis un moment, divisant ainsi par deux en dix ans son score aux élections et désormais reléguée à la troisième place derrière la CGT et l'UNSA après avoir été longtemps deuxième.

 

« Depuis des années, la SG a  décrédibilisé le syndicat…maintenant en refusant de partir, elle le saccage ! » constatent, amères, nombre d'adhérents. Et une permanente du syndicat de conclure : « même si c'est moins grave à ce qui se passe à la CGT parisienne, notre chance c'est que nous ne sommes pas encore dans le viseur de la presse  », Une déclaration désormais on ne peut plus mergitur....Contactée, la direction de la CFDT parisienne a refusé de répondre à nos sollicitations.

 

 

 

 

 

                                            La CFDT de la Ville de ¨Paris dans le brouillard !

                                   - D'ailleurs, on ne voit même plus notre logo

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