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23 septembre 2020 3 23 /09 /septembre /2020 11:08

 

Cela aura commencé avant le confinement, mais se « cantonnait » à « des injures sexistes à répétition ». Pour les personnels de l’établissement Colette Vivier, dans le XVIIe (Paris), la situation s’est envenimée. Désormais, les insultes sont « devenues des menaces physiques »

 

Le message est agacé, sur Facebook, mais clair : « Nous décidons ce jour, mardi 22 septembre, d’exercer notre droit de retrait et de ne pas ouvrir la bibliothèque. » L’établissement situé dans le quartier des Batignolles a vécu la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Sur les quelques photos que diffuse la CGT Culture, les messages ne laissent pas vraiment place à l’interprétation. « Je vous vois, je vous casse la gueule, directrice ??? sale pute ». 

 

Injoignable, car fermée, la mairie du XVIIe n’a pas pu nous apporter de précisions. Seul le réseau Bibliothèques de Paris, qui réunit les 68 établissements de la ville, indique : « Suite à un problème de sécurité, la bibliothèque Colette Vivier restera fermée ce jour. Nous vous remercions de votre compréhension ».

En revanche, l’adjointe d’Anne Hidalgo, en charge du patrimoine, Karen Taiëb, s’est saisie du dossier. Cette dernière préside par ailleurs le Comité Hygiène et Sécurité de la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris. L’administration devrait se rapprocher de la Direction de la protection et de la sécurité, service en charge, notamment, des bâtiments municipaux.

 

« La bibliothèque Colette Vivier est spécialisée dans la littérature jeunesse. C’est un lieu d’accueil pour chacun dans un espace agréable et convivial », indique pourtant l’établissement. Mais certains n’ont pas dû lire…

 

 

 

« Directrice sale pute » : après des mois d'injures répétées, une bibliothèque parisienne ferme
« Directrice sale pute » : après des mois d'injures répétées, une bibliothèque parisienne ferme
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14 août 2020 5 14 /08 /août /2020 10:14

 

Le bataillon des marins-pompiers  « effectuera des prélèvements pour contrôler l’absence du virus avant la réouverture » à une date encore indéterminée, a expliqué la mairie de Marseille à l’AFP

 

C’est le deuxième cas de covid-19 détecté en moins d’une semaine au sein du réseau des bibliothèques de Marseille. Alors que le compte Facebook des bibliothèques de Marseille annonce la réouverture progressive de la bibliothèque du Merlan à partir du mardi 18 août, fermée cette semaine à cause d’un cas de Covid-19 détecté chez un agent municipal, c’est au tour de la plus grande bibliothèque de Marseille, l’Alcazar, d’être contrainte de fermer ses portes à compter du jeudi 13 août après la découverte d’un agent détecté positif au covid-19.

 

« Après la déclaration du cas de Covid-19 parmi le personnel de la bibliothèque, l’ensemble des agents et des cas contacts ont été dépistés et placés en quatorzaine jusqu’au mercredi 19 août inclus », a détaillé la mairie à l’AFP. La direction de l’action culturelle de la Ville invite les personnes, ayant fréquentées l’Alcazar entre le 4 et le 6 août, à effectuer un test covid-19.  Au total 3170 personnes sont concernées par le dépistage, selon les informations rapportées par l’AFP.

 

Le retour à la normale pour la bibliothèque du Merlan (14e arrondissement) se fait pas à pas.  « La Bibliothèque du Merlan assurera un service de reprise progressif du mardi 18 au jeudi 20 août de 14h à 18h : – Réception des retours – Distribution des réservations ». La circulation dans la bibliothèque du Merlan sera donc interdite. C’est seulement à partir du 21 août que la bibliothèque accueillera de nouveau ses usagers. A la suite de la fermeture, les services de la ville ont réalisé la désinfection des locaux, des prélèvements ont été effectués par le bataillon des Marins Pompiers. Même opération pour la bibliothèque de l’Alcazar. Les locaux seront désinfectés « et le bataillon des marins-pompiers effectuera des prélèvements pour contrôler l’absence du virus avant la réouverture » à une date encore indéterminée, a expliqué la mairie de Marseille à l’AFP.

 

Depuis la réouverture post-confinement des bibliothèques municipales le 15 juillet, les horaires d’ouverture et de fermeture des bibliothèques ont été écourtés et un ensemble de mesures ont été prises pour éviter la propagation du virus dans l’ensemble des bibliothèques municipales : la désinfection des mains obligatoire à l’entrée, la mise à disposition du gel hydroalcoolique devant les écrans des bornes de prêts, le port du masque obligatoire, la désinfection des oeuvres manipulées…

 

En octobre 2019, la bibliothèque de l’Alcazar avait déjà dû fermer ses locaux en raison de la présence de punaises de lit « involontairement apportées par des visiteurs » avait révélé la mairie par communiqué . 

 

 

 

 

 

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14 août 2020 5 14 /08 /août /2020 09:49

 

Les 3170 personnes qui sont passées dans les lieux entre le 4 et le 6 août sont invités « à  effectuer un test de dépistage ». Une partie du personnel est en quatorzaine

 

La plus grande bibliothèque de Marseille, l'Alcazar, située dans le centre-ville, a été fermée jeudi en raison d'un cas de coronavirus et plus de 3000 personnes l'ayant fréquentée invitées à faire un test de dépistage, a annoncé la mairie de la deuxième ville de France. « Après la déclaration du cas de Covid-19 parmi le personnel de la bibliothèque, l'ensemble des agents « cas contacts » ont été dépistés et placés en quatorzaine jusqu'au mercredi 19 août inclus», a précisé à l'AFP la mairie. Elle a invité les 3170 personnes qui sont passées à l'Alcazar entre le 4 et le 6 août « à effectuer un test de dépistage ».

 

Les locaux seront désinfectés «et le bataillon des marins-pompiers effectuera des prélèvements pour contrôler l'absence du virus avant la réouverture» à une date encore indéterminée, a ajouté la mairie. Des mesures sanitaires « strictes » sont appliquées dans les bibliothèques de Marseille depuis leur réouverture après le confinement -désinfection obligatoire des mains à l'entrée, port du masque, décontamination des ouvrages, etc- ont rappelé les services de la ville.

 

Ancienne salle de spectacle devenue depuis 2004 une bibliothèque municipale à vocation régionale, l'Alcazar a déjà été fermée du 3 au 22 octobre en raison de la présence de punaises de lit « involontairement apportées par des visiteurs ». L'Alcazar compte près d'un million de documents disponibles à la consultation, dont 350.000 en libre accès et des fonds précieux tels que des manuscrits médiévaux. Mardi, une autre bibliothèque marseillaise, dans le quartier populaire du Merlan, avait également fermé ses portes à la suite d'un cas de Covid-19 chez un agent.

 

 

 

 

 

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14 août 2020 5 14 /08 /août /2020 09:38

 

La bibliothèque de l'Alcazar ferme ses portes en raison d'un cas de coronavirus, deux jours après celle du Merlan

 

La bibliothèque de l'Alcazar, située dans le premier arrondissement de Marseille, ferme ses portes jusqu'à nouvel ordre à partir du jeudi 13 août. L'un des agents de l'établissement a été testé positif au coronavirus. La direction de l'Action Culturelle invite les usagers ayant fréquenté la bibliothèque du 4 au 6 août à effectuer un test de dépistage.

Selon France 3, l'employé aurait en effet, « pu être en contact direct avec les usagers de la bibliothèque et avoir manipulé du matériel ». Une enquête a été ouverte par la mairie pour établir une liste des salariés avec qui il a pu travailler afin qu'ils soient placés en quarantaine.

Depuis sa réouverture après le déconfinement, l'établissement limitait ses plages horaires et sa capacité d'accueil du public, limitée à 500 personnes en simultané. Il s'agit de la deuxième bibliothèque municipale à tirer le rideau en moins d'une semaine après un cas de coronavirus. Deux jours plus tôt, celle du Merlan située dans le 14ème arrondissement de Marseille a également dû fermer ses portes au public.

 

 

 

 

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13 août 2020 4 13 /08 /août /2020 10:05

 

La bibliothèque du Merlan à Marseille ferme ses portes à compter du 11 août. L'un des employés a été testé positif au coronavirus

 

La ville de Marseille a annoncé la fermeture de la bibliothèque du Merlan, située dans le 14ème arrondissement, en raison d'un cas de coronavirus détecté parmi le personnel. La Direction de l'action culturelle invite les usagers qui s'y sont rendus entre le 3 et le 7 août à effectuer un test de dépistage.

Selon France 3, l'ensemble du personnel, qui travaillait avec des masques derrière une vitre en plexiglas, a été testé et placé en quatorzaine jusqu'au 21 août. Un protocole de désinfection a également été appliqué dans la bibliothèque et un contrôle sera effectué avant la réouverture du lieu au public.

L'établissement était ouvert partiellement depuis le 9 juin, du mardi au vendredi et proposait un service de prêt et de retour de documents en rayon. Les usagers pouvaient également accéder aux espaces de travail sur place, consulter des DVD et passer leurs commandes à partir de leur compte ou par téléphone. Ils étaient invités à récupérer leurs emprunts aux horaires d'ouverture de la bibliothèque.

La bibliothèque du Merlan est au moins la troisième à fermer ses portes en raison de la Covid-19 depuis le déconfinement. A la fin du mois de juillet, la médiathèque Marguerite Duras, située dans le XXème arrondissement de Paris, avait également fermé ses portes à la suite de la détection d'un cas de coronavirus avant de rouvrir mardi 11 août dans l'après-midi (
lire ici). En juin, la médiathèque Jean Giono à Perols (Hérault) avait dû baisser le rideau jusqu'au 8 juillet.

 

 

 

 

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30 juin 2020 2 30 /06 /juin /2020 11:10

 

La médiathèque Jean-Giono de Pérols, près de Montpellier, est fermée depuis vendredi 26 juin. Un employé a été testé positif au covid-19. Le reste du personnel a été testé et placé en quatorzaine. La médiathèque devrait rouvrir jeudi 9 juillet

 

C'est la métropole de Montpellier qui l'a annoncé dans un communiqué : un agent de la médiathèque Jean-Giono de Pérols a été testé positif au coronavirus. L'établissement, qui avait repris son activité mardi 23 juin, a été fermé vendredi 26.  Et le restera 10 jours encore, jusqu'au 8 juillet inclus. Les 16 autres agents de la médiathèque ont été testés, selon Jean-Pierre Rico, le maire de Pérols. Et placés en quatorzaine depuis la découverte du cas positif vendredi 26 juin.

« La médiathèque sera entièrement désinfectée selon les préconisations de l'Agence régionale de santé », a précisé le service culture de Montpellier 3M qui gère les médiathèques de la métropole montpelliéraine. Selon les services de la Métropole, l'agent testé positif n'était pas spécialement en contact avec le public.

 

De son côté,  le maire,  Jean-Pierre Rico se veut rassurant : « depuis la réouverture de la médiathèque, toutes les mesures de sécurité sanitaires ont été prises, conformément aux recommandations de l'ARS »«Toutes les mesures barrières, la distanciation, le gel hydroalcoolique, ont été prises dès la réouverture au public de la médiathèque pour éviter la propagation du virus. Le personnel portait des masques et les usagers aussi » affirme également l’édile.

 

Les médiathèques de la métropole ont repris un fonctionnement normal mardi 23 juin. Celle de Pérols n'a donc été rouverte que trois petits jours. La médiathèque Jean-Giono reprendra son service habituel jeudi 9 juillet, après désinfection et à la fin de la quatorzaine de son personnel.

 

 

 

 

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20 mai 2020 3 20 /05 /mai /2020 16:22

 

Livres-Hebdo : le 20 mai 2020

 

Seulement six établissements de la capitale rouvriront début juin. Le service sur le reste du réseau sera rétabli durant l'été. Le déconfinement est progressif partout en France et a conduit des bibliothèques en Province à offrir un service « drive »

 

Seulement six bibliothèques parisiennes sur les soixante que compte la capitale rouvriront début juin, révèle Le Parisien, qui a eu accès au protocole de reprise de l'activité présenté, le 6 mai, au CHSCT de la direction des affaires culturelles de la Ville. Les établissements concernés sont les médiathèques Françoise-Sagan (Xe), Hélène-Berr (XIIe), Jean-Pierre-Melville (XIIIe), Marguerite-Yourcenar (XVe), Jacqueline-de-Romilly (XVIIIe) et Marguerite-Duras (XXe). La réouverture des autres établissements sera très progressive, en plusieurs vagues. Fin juin, une autre vingtaine de bibliothèques accueilleront à nouveau le public. Le reste du réseau sera mis en service à la mi-juillet ou début août, voire en septembre en fonction des conditions sanitaires.

 

Les usagers devront porter un masque et utiliser le gel hydroalcoolique mis à disposition par les bibliothèques. Les collections, les journaux et les postes informatiques ne seront pas accessibles directement. Comme dans de nombreux autres établissements en France, la consultation sur place sera interdite et la jauge de présence sera nettement diminuée. L'ouverture le dimanche, sujet de discorde entre la mairie et les syndicats avant le confinement, sera suspendue. Les bibliothèques resteront ouvertes du mardi au samedi en horaires décalés afin d'épargner au personnel les pics d'affluence dans les transports publics. Les agents recevront des masques de la Ville et seront protégés par des vitres en plexiglas.

 

Inspirées par les initiatives de click & collect des librairies, les bibliothèques se mettent à leur tour à proposer des solutions de retours et d'emprunts sur le mode du « drive ». Le principe est le même qu'en librairie : les usagers peuvent réserver leur ouvrage sur le site de la bibliothèque, puis, équipés d'un masque et de leur propre sac, passer le récupérer à l'accueil de l'établissement. Le retour s'effectue généralement en déposant l'ouvrage dans un bac prévu à cet effet. Les documents sont ensuite placés en quarantaine. De tels dispositifs ont par exemple été mis en place à Bavay, dans le Nord, à Grand-Guéret, en Nouvelle-Aquitaine, ou encore à Saint-Nolff, en Bretagne. A Angers, victime de son succès, le service a dû être interrompu une semaine après sa mise en place.

 

Lire l'article de Livres-Hebdo

 

 

 

 

 

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20 mai 2020 3 20 /05 /mai /2020 16:21

 

ActuaLitté : le 20 mai 2020

 

Bibliothèques en réseau, forte densité de population, surfaces parfois réduites malgré une fréquentation importante... Alors que la réouverture potentielle des bibliothèques au public, prévue à partir du 2 juin prochain, se rapproche, les grandes villes de France organisent la reprise des activités des établissements de prêt, avec des plans de réouverture plus ou moins précis.

 

Depuis le 12 mai dernier, les bibliothèques de France reprennent peu à peu vie, prudemment. L'activité ne s'était pas entièrement arrêtée : un travail interne subsistait, et quelques établissements avaient mis en place des services de portage ou de drive pendant la période de confinement. Mais cette date, que le gouvernement avait d'abord présentée comme celle du retour du public dans les bibliothèques, a plutôt rappelé la nécessité d'organiser le service public de la lecture pour qu'il s'adapte à des conditions sanitaires toujours incertaines. Dans les plus grandes villes de France, la mise en œuvre d'un plan de réouverture s'avère indispensable : les initiatives permettant de limiter les déplacements dans les établissements, comme le portage de livres à domicile, ne sont pas envisageables. Le « drive », ou retrait d'une commande de livres en véhicule, n'est pas non plus viable dans une métropole : à l'inverse, la préparation des commandes et l'organisation de leurs retraits par les usagers sont désormais le quotidien de nombreux bibliothécaires...

 

À Paris, la réouverture des établissements s'échelonnera très progressivement : au début du mois de juin, seules six bibliothèques rouvriront leurs portes au public (Romilly, Yourcenar, Duras, Sagan, Melville et H. Berr) et uniquement du mardi au samedi. Ces six établissements, au cours de leur première semaine de réouverture, participeront en réalité à « une phase “test” de mise en route », comme le précise un document de la mairie de Paris, partagé par le syndicat CGT-Culture. Au cours de cette semaine, le dispositif « sera adapté en fonction des difficultés que pourraient rencontrer les équipes ». Si tout se déroule correctement, la période du 16 juin au 11 juillet verrait les ouvertures de 25 bibliothèques supplémentaires (17 bibliothèques de lecture publique automatisées pour le prêt et le retour et 8 bibliothèques spécialisées), et la préparation de l'ouverture des autres établissements.
 

Très détaillé, le document de la mairie de Paris précise que « [l]'espace des bibliothèques et médiathèques accessible aux usagers sera réduit, et devra être délimité avec de la rubalise (pour le marquage au sol et la fermeture de zones) », promet une prise en compte des mesures de distanciation sociale (avec port du masque obligatoire pour les usagers) et formalise le nettoyage des documents. « Des désinfections avec un produit virucide seront effectuées par les agents, sur la base d’un roulement, sur les couvertures de livres, boîtes de CD et DVD avant que ces derniers ne soient reproposés au prêt », peut-on lire. Évidemment, de nombreuses activités resteront interdites, dont la consultation de périodiques, l’utilisation des ordinateurs en libre-service, l'accueil des classes ou encore la tenue d'ateliers.

 

À Lille, les équipes ont travaillé, dès le 11 mai, à la mise en place d'un service de réservation et de retrait, qui ne concerne pour l'instant que quelques établissements (médiathèques Jean Lévy, du Faubourg de Béthune, Lille-Sud et Saint-Maurice Pellevoisin), qui seront les seuls du réseau à être « ouverts au public ». Ou presque, car le retrait des réservations s'effectuera aux portes des médiathèques. Des boîtes de retour sont installées, mais les usagers sont invités à encore conserver les documents empruntés, pour alléger la masse de travail liée aux retours. À Bordeaux, contrairement à la capitale, les onze établissements s'ouvriront avant tout aux publics scolaires des écoles primaires de la ville, à compter de ce 25 mai. Pour les autres usagers, des systèmes de retrait sont organisés dans tous les établissements, avec des boites de retour pour les documents empruntés. Aucune date n'est précisée pour la réouverture des établissements à tous les public Dans la plupart des villes, comme Strasbourg, Rennes ou Toulouse, ces solutions de commandes et de retraits sont privilégiées, avec un accès aux établissements interdit au public, jusqu'à une date indéterminée.

 

Seules quelques villes annoncent d'ores et déjà une réouverture, comme à Nantes, où celle-ci est fixée au 7 juillet, « dans le respect des conditions sanitaires ». À Caen, la bibliothèque Alexis de Tocqueville rouvre ses portes le 26 mai, avec des collections « accessibles sous conditions (jauge limitée, tables et ordinateurs non accessibles, limitation du nombre de personnes par famille, annulation des animations…) ».  À Dijon, où les bibliothèques sont ouvertes depuis le 12 mai (masques et gants, ces derniers étant fournis, sont obligatoires), le réseau a mis en place la règle du « Je touche — j'emprunte » : « Vous pouvez choisir directement les documents en rayonnage, en limitant les manipulations aux documents que vous emprunterez ; les documents touchés et non empruntés doivent être déposés dans les cartons prévus à cet effet. » La commission Bibliothèques en réseau de l'Association des Bibliothécaires de France a publié un document, le 15 mai dernier, avec des recommandations spécifiques pour les établissements fonctionnant en réseau.

 

Lire l'article d'ActuaLitté

 

 

 

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18 mai 2020 1 18 /05 /mai /2020 16:48

 

Le Parisien : le 18 mai 2020

 

En raison de la crise sanitaire, six établissement seulement, sur soixante, seront ouverts début juin. Pour retirer ses livres, il faudra les réserver sur Internet ou par téléphone.

 

Les médiathèques Françoise-Sagan (Xe), Hélène-Berr (XIIe), Jean-Pierre-Melville (XIIIe), Marguerite-Yourcenar (XVe), Jacqueline-de-Romilly (XVIIIe) et Marguerite-Duras (XXe) seront les premières à rouvrir début juin à Paris. Selon le protocole présenté le 6 mai au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de la direction des affaires culturelles de la Ville, le réseau des soixante bibliothèques parisiennes se prépare à une réouverture très progressive (lire ici).

 

C'est seulement fin juin qu'une vingtaine d'établissements devraient reprendre le service à leur tour. « Pour tous les autres, ce serait mi-juillet ou début août, voire septembre », annonce Bertrand Pieri, délégué CGT des bibliothèques de la Ville de Paris. « Il s'agit de rouvrir dans les meilleures conditions possibles en mettant en place le bon usage pour protéger le personnel et les usagers », explique Karen Taïeb (PS), adjointe au patrimoine de la maire de Paris et présidente du CHSCT de la DAC. Crise sanitaire et principe de précaution obligent, les lecteurs, qui devront porter un masque et se passer les mains au gel hydroalcoolique à l'entrée, ne pourront plus accéder directement aux étagères, ni feuilleter journaux et magazines, ni travailler sur les postes informatiques.

 

« Il faudra réserver à l'avance ses livres par Internet ou par téléphone pour pouvoir les retirer. La jauge (nombre de personnes accueillies) sera très diminuée pour respecter la distanciation physique. Les espaces accessibles seront réduits par des marquages au sol. Il ne sera pas possible de consulter sur place », prévient Karen Taïeb. Chacun devra aussi déposer les ouvrages, CD, DVD qu'il restitue dans une caisse qui sera mise en quarantaine pendant trois jours. Les couvertures des livres et les boîtes des CD, DVD seront ensuite nettoyées avec un spray virucide.

 

Plus question d'ouverture le dimanche, les bibliothèques fonctionneront du mardi au samedi « en horaires décalés afin que le personnel n'ait pas à utiliser les transports en commun aux heures de pointe », prévoit Karen Taïeb. La Ville fournira des masques aux 1 300 agents travaillant dans ces établissements dont les bornes d'accueil seront équipées de protections en plexiglas. Depuis la mi-mars, chaque salarié continue à percevoir son traitement et bénéficie d'une autorisation spéciale d'absence en vigueur jusqu'à la réouverture du site où il travaille.

 

Lire l'article du Parisien

 

 

 

 

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24 juillet 2019 3 24 /07 /juillet /2019 16:01

 

Les personnels et le public étant intoxiqués par le mélange provenant des émanations d'urine et de javel, la mairie de Paris a décidé de fermer sine die une partie de l'établissement.

 

Certes, ça ne s'écrit pas pareil mais chez Truffaut, ça ne sent pas toujours la rose si l'on en croit la lettre ouverte adressée à la mairie de Paris par le syndicat SUD et diffusée à l'ensemble des bibliothécaires de la capitale. C'est que d'après les agents eux même, la bibliothèque François Truffaut, spécialisée dans le cinéma et située dans le Forum des Halles à Paris, est devenue une véritable pissotière permanente et désormais infestée depuis plusieurs semaine d'une odeur franchement nauséabonde provoquée par un mélange d'urine et d'eau de javel !

 

« Début juillet, les collègues de la bibliothèque François Truffaut ont alerté sur les odeurs de javel et d’urine qui envahissent leur lieu de travail, provoquant maux de tête, irritations des yeux et des voies respiratoires » dénonce le syndicat SUD. C'est que le mélange en question, d'urine et de javel, peut s’avérer en effet extrêmement toxique car produisant une substance extrêmement irritante connue sous le nom de trichlorure d’azote ou trichloramine. D’ailleurs, selon les spécialistes de la santé au travail, les symptômes chroniques découlant d’une exposition à cette substance sont reconnus comme maladie professionnelle depuis 2003 et inscrits au tableau 66 des maladies professionnelles du régime général.

 

Et le syndicat SUD de marteler : « On peut tout à fait parler d’exposition chronique à Truffaut, preuves à l’appui : les collègues ont eu la bonne idée de remplir le cahier d’hygiène et sécurité et de décrire les symptômes : sècheresse oculaire, conjonctivite, orgelets …. régulièrement depuis des années. En 2018, un conservateur en chef y notait que ces nuisances affectaient une bonne partie de l’équipe […] depuis 2016 ! On ne pouvait pas dire qu’on ne savait pas. D’autant que les émanations sont également ressenties dans l’espace public ». Interpellé, Unibail, le gestionnaire du Forum des Halles, semble lui se retenir car selon les dernières informations, on attendrait toujours les résultats d’analyses définitifs concernant les composés chlorés présents dans l’air que lui aurait demandé la mairie

 

Mise sous pression, la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris a décidé à la suite d'un alerte de « danger graves et imminents  en provenance cette fois des élus CGT et FSU du CHSCT de condamner sine die une partie de la bibliothèque François Truffaut à la fois aux agents et au public. Avec toutefois un petit problème et pas des des moindres. Un de ces endroit qui sert de pissotière permanente n'est autre qu’une sortie de secours ! Embêtant en cas d'évacuation, c'est rien de le dire... Pas très fluctiat. Et même carrément mergitur !

 

 

 

 

             Paris : la bibliothèque François Truffaut transformée en pissotière, c'est pas du cinéma !

          - Eh ben dans cette bibliothèque, il y en a qui font vraiment les 400 couilles....

 

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