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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 08:45

 

Le Point : Le 16 novembre 2013

Une étude belge montre que sur les dix livres les plus empruntés à la bibliothèque municipale, la totalité des ouvrages contient des traces de cocaïne.

On connaissait le « baiser contaminé », on découvre aujourd'hui la « lecture dopante ». Si le Français Richard Gasquet était parvenu à expliquer la présence dans son corps de traces de cocaïne en raison de baisers un peu trop poussés avec une belle amatrice de poudre blanche, les autres joueurs de tennis vont désormais pouvoir échapper aux contrôles antidopage en dévoilant leur passion pour les gros bouquins.

Une étude on ne peut plus sérieuse de deux chercheurs belges fondée sur l'analyse bactériologique et toxicologique des dix livres les plus empruntés à la bibliothèque d'Anvers a révélé que la totalité des ouvrages contenait des traces de cocaïne. Les dosages décelés ne vous permettraient pas, en tournant quelques pages, de danser toute la nuit sans éprouver la moindre fatigue, mais ils vous feraient sans aucun doute rater un contrôle antidopage.

 

                          Bibliothèque: Une enquêtrice de la Brigade des Stups fait une descente

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            -  Je comprends pourquoi les bibliothécaires avaient l'air un peu speed ces derniers temps

 

« Les tests sont aujourd'hui si sensibles que les doses (de stupéfiants) contenues dans les livres contaminés pourraient être trouvées dans vos cheveux, votre sang et votre urine », expliquait à Flandersnews.be Jan Tytgat, le professeur de l'Université catholique de Louvain qui a participé à cette étude. Sur le roman préféré des mères de famille à la recherche de leur libido perdue, Cinquante nuances de Grey, les scientifiques ont également décelé des traces d'herpès. Après les livres à dévorer, voici les ouvrages à embrasser...

Alors si l'agence mondiale antidopage vous accuse de vouloir pédaler plus vite en utilisant des substances prohibées ou si votre épouse vous soupçonne d'aller batifoler à droite ou à gauche après le travail, jurez la main sur le coeur que vous allez cesser d'emprunter des livres à la bibliothèque municipale. La lecture peut en effet être incompatible avec le sport de haut niveau. Franck Ribéry semble l'avoir compris avant tout le monde...

Lire l’article du « Point »

 

                                                                 Francky goes to Hollywood ?

                                             franck-ribery

                                                                      - Oups, ça plane pour moi ....

 

 

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 08:45

 

Miroir Social : Le 8 octobre 2013

C’est mieux que les dix commandements

Travail le dimanche ? Financement des organisations syndicales ? Les syndicats sont actuellement la proie de nombreuses critiques, souvent sans nuance. Il est temps de mobiliser les apports des chercheurs, économistes et sociologues qui démontrent l’utilité des syndicats.

1. La faiblesse du taux de syndicalisation en France (8 %) reflète davantage les principes historiques des relations sociales dans notre pays qu’un soi-disant manque de représentativité. Même si les Français ont des critiques à émettre envers des syndicats, ils leurs délèguent la fonction de représenter leurs intérêts collectifs.

2. Les adhérents des grandes centrales syndicales sont largement plus nombreux que ceux des grands partis politiques, à qui on ne conteste pas leur légitimité démocratique. Quel parti politique pourrait se targuer de collecter annuellement (en dehors des contributions des élus) des montants de cotisation de ses adhérents de 15 millions d’euros (comme le fait la CFDT), 13 millions (CGT) ou 7 millions (FO) ?

3. La participation des salariés aux élections de CE–DP se situe à un niveau de 68 %, supérieur à la participation dans bien des scrutins politiques. Cela dément le fait qu’ils n’auraient pas confiance dans les syndicats, qui présentent l’essentiel des candidatures.

 

                                         Les syndicats sont plus répresentatifs que les partis politiques

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                              - Ouais, fais pas le malin, au royaume des aveugles, les borgnes sont toujours rois !

 

4. Les études économiques montrent que la présence d’un syndicat dans une entreprise se traduit par une productivité du travail supérieure de 4 %, une réduction des inégalités et une diminution des discriminations (notamment celles au détriment des femmes).

5. La présence d’un CHSCT dans une entreprise multiplie par plus de deux la probabilité que les salariés reçoivent des informations et une formation sur la prévention des risques et qu’ils disposent de consignes de sécurité documentées. Le dialogue social sur la santé au travail permet d’éviter chaque année plusieurs milliers d’accidents du travail et accroît le respect de la réglementation.

6. 79 % des salariés déclarent que le comité d’entreprise participe à leur bien-être.

7. Dialogue social en panne ? Alors que dans la plupart des pays de l’Union européenne, la crise a entraîné une chute de l’activité de négociation sociale, celle-ci reste dynamique en France, où le nombre annuel d’accords signés dans les entreprises continue à progresser et s’établit à 48 000.                                            

8. Dans l’Union européenne, ce sont les pays qui accordent le plus de prérogatives aux représentants du personnel qui obtiennent les meilleurs résultats en matière de valorisation du « capital humain » (formation des salariés, santé…).

 

                                              En France le nombre d'accords reste dynamique

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                                                    -  Allez Bernard, on va boire un coup pour fêter ça !

 

9. Le facteur qui dégrade le plus la compétitivité de la France n’est pas le coût de la main d’œuvre mais la mauvaise qualité du dialogue social (137ème position sur 144), qui nous coûte 1,5 % de croissance chaque année.

10. Syndicats déconnectés de la base ? Les deux tiers des salariés pensent que les représentants du personnel traduisent bien leurs aspirations.

11. Syndicats irresponsables ? Six chefs d’entreprise sur dix considèrent que les représentants du personnel tiennent compte des possibilités économiques de l’entreprise.

12. Plus les syndicats sont présents, plus les appréciations des salariés et des chefs d’entreprise à leur égard sont positives.

 

                                   Plus les syndicats sont présents, plus ils sont appréciés

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                                                 - Allez on va boire un petit coup de flotte pour fêter ça !

                                                                               

13. Le syndicalisme n’est pas une protection pour ceux qui s’y engagent. Au contraire, les délégués syndicaux subissent une perte de revenu de 10 % par rapport à leurs collègues d’ancienneté et qualification équivalente. La protection légale vis-à-vis du licenciement n’est que théorique. La peur des représailles est toujours le deuxième frein à la syndicalisation, mis en avant par les salariés.

14. Si les syndicats n’existaient pas, les tensions sociales ne disparaîtraient pas pour autant. Elles emprunteraient des formes et des canaux d’expression violents.

Si vous souhaitez disposer des faits, des chiffres et de la source des documents qui établissent ces quatorze preuves, cliquez ici : « Oui, les syndicats sont utiles ! »

Lire l’article de « Miroir Social »

                       

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                                                                      -  Et oui, les syndicats sont utiles !

 

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 13:12

 

ActuaLitté : Le 5 novembre 2013


Mais pour cela, NKM va-t-elle embaucher ?


Quelques mois après sa rivale Anne Hidalgo, Nathalie Kosciusko-Morizet dévoile à son tour son programme pour la capitale, en vue des municipales de mars 2014. Du côté de la culture, NKM propose un jour de gratuité des musées pour les Parisiens, contre une extension des horaires. Même discours pour les bibliothèques, dont NKM déplore les réductions d'horaires.


Le moins que l'on puisse écrire, c'est que la candidate UMP doit redoubler d'efforts pour convaincre les Parisiens d'adhérer à son programme pour la capitale, face à la dauphine de Delanoë, Anne Hidalgo. D'abord, parce que les sondages ne sont pas spécialement positifs : dans le XIVe arrondissement, où NKM figure en tête de liste UMP, la candidate serait battue par son adversaire du PS Carine Petit, pourtant moins connue de la population, d'après un sondage de Libération

 

 

                                        NKM propose d'élargir les horaires des bibliothèques parisiennes

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                                            -  C'est vrai quoi, on trouve plus rien après 22 h dans cette ville !

                  


Mais si NKM n'est pas favorite, reste que pour la lecture publique la Mairie de Paris se trouve de plus en plus régulièrement en porte à faux avec les établissements de prêt. D'ailleurs le programme d'Anne Hidalgo n'évoquait même pas le réseau des bibliothèques (elle a sortie depuis la proposition d'ouvrir les bibliothèques le dimanche sans toutefois dire comment).

 

De son côté, NKM leur réserve un paragraphe en fin de document:   « Concernant les bibliothèques, la tendance actuelle est à la réduction des horaires : au contraire, une culture de proximité doit s'appuyer sur les bibliothèques et les passeurs de culture que sont les bibliothécaires. Il faut donc non seulement les conforter, mais également étendre les horaires d'ouverture des bibliothèques, en semaine et le week-end afin de rendre la culture plus accessible aux Parisiens. »

   

Reste à savoir si « les conforter » signifie un renforcement des effectifs en bibliothèques, ou bien une simple perspective de productivité améliorée. 

 

Une question qui taraude la CGT Culture, puisque le syndicat n’hésite pas à pointer que sur les bibliothèques, les deux candidates à la mairie de Paris ont l’air de s’engager dans « une course à l’échalote » qui les amènent « à dire n’importe quoi » (lire ici)


Lire l’article de « ActuaLitté » 

 

 

 

                                  Bibliothèques parisiennes: qui va gagner la course à l'échalote ?

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                                 -  Je crois ma chère Anne qu'on va les étonner par notre démagogie !

 

                                             

                                                          

 

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 15:33

 

 

Le Parisien : Le 24 octobre 2013

 

Un choix municipal ridiculisé à pleine vitesse


La Ville a décidé de rendre hommage à Françoise Sagan en donnant son nom à la médiathèque du Clos-Saint-Lazare (Xe).


Mais d’aucuns, à commencer par Serge Federbusch, un élu du Xe arrondissement, ont trouvé la délibération motivant ce choix surprenante. « Les œuvres de Françoise Sagan s’inspirent d’une vie faite d’excès, menée à grande vitesse… Elle aborde des sujets qui sont définitivement associés à son œuvre : la vie facile, les voitures rapides », mentionne le texte qui doit être présenté au Conseil de Paris.


« La mairie aurait pu rajouter l’alcool, les stupéfiants ou encore la fraude fiscale puisque eux aussi ont été définitivement associés à l’auteur de Bonjour tristesse », ironise de son côté le blog Social nec mergitur.


Lire l’article du « Parisien »

 

 

                            Bibliothèque: Le Maire de Paris a confondu vitesse et nomination

 

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                                                 - Ouch, j'espères que personne va se moquer !

 

 

 

 

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 10:32

 

Libération : Le 15 octobre 2013

Un mois et demi après la rentrée, florilège des imprévus de la semaine de quatre jours et demi (notamment à Paris) .

C’est entendu, la réforme des rythmes scolaires initiée à la rentrée change les emplois du temps des enfants, et sans doute celui des parents. Mais depuis sa mise en place dans 17% des communes françaises (dont Paris), ce changement a aussi mis au jour, par ricochet, des situations ou des problèmes plus inattendus. Et confirmé en creux les rapports passionnés qu’entretiennent enseignants, parents, personnels et enfants avec leur école. Alors que Libération a entrepris depuis septembre un suivi régulier de la réforme, sur son site et dans le journal, illustration en cinq exemples de ces impondérables.

 

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                                            Illustration en cinq exemples de ces impondérables.

 

La lutte des classes  Attention, sujet ultrasensible. Dans les écoles exiguës, les mairies ont dû «réquisitionner» les salles de classe pour faire place aux activités périscolaires. Un crève-cœur pour certains enseignants, si attachés à ce lieu qu’ils font parfois le lapsus et disent «ma chambre», en pensant «ma classe». « Dans la mienne, j’accroche aux murs les travaux des élèves. Comme un adolescent qui met des posters. C’est important de s’y sentir bien, pour que les enfants s’y sentent bien aussi et soient disposés à bien apprendre », témoigne Isabelle, vingt-quatre ans de métier.

Souvent, la salle sert aussi de bureau pour corriger après la classe les cahiers des élèves, trop encombrants pour les emporter à la maison. « Vous aimeriez, vous, que des gens s’installent à votre bureau ? Ce n’est jamais agréable. Mais on fait avec », soupire Anaïs, 26 ans. Ce qui l’inquiète surtout, c’est l’impact sur les élèves. « Ils associent le lieu à une discipline, certaines règles.» Là, d’un coup, tous ces repères sont chamboulés.

 

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                                       - Les enfants je vous préviens, tous mes repères sont chamboulés.

 

Le périscolaire bouffe à tous les ateliers  Surprise au rayon du périscolaire : voilà ainsi une élève de CM1 qui apprend à faire depuis la rentrée… des sons avec sa bouche. Soit une heure trente par semaine de beatbox. Dans la liste des ateliers offerts aux enfants, on trouve aussi du tricot, du manga, du jardinage, et même une initiation «droits de l’enfant» pour les maternelles. Bref, l’imagination semble sans limite, mais ne cloue pas le bec aux râleurs. « En lisant "activités culturelles et artistiques", les parents ont cru que leurs bambins allaient faire des trucs géniaux : de la peinture sur soie, du parachute », assure avec un brin de mauvaise foi Marie-Christine, enseignante en maternelle et opposée à la réforme.

La réalité est décevante. Par exemple, l’atelier percussions corporelles se résume à " tape des mains, tape des pieds " pendant une heure et demie…» Le pompon, dit-elle, ce sont «les tout-petits en maternelle réveillés tambour battant de la sieste» pour participer à l’activité de 15 heures intitulée « relaxation ». Sauf erreur, l’atelier « pour-ne-rien-faire » n’a pas encore été inventé. Il ne déplairait pas à Paul Raoult, le président de la Fédération des parents d’élèves (FCPE), défenseur de la réforme, qui rappelait dans nos colonnes : « Les enfants ont aussi besoin d’être au calme, de temps entre copains et parfois même de s’ennuyer.»

 

                                                          Ils animent un atelier percussions corporelles

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                                                  -  Allons tapez des mains et tapez des pieds !

 

Le bazar des cartables  Avant, c’était simple : durant toute la journée de cours, le cartable restait sagement dans la salle de classe et repartait avec l’écolier le soir venu. Avec les nouveaux rythmes, c’est le bazar. Qu’en faire à la sortie de la classe et pendant les ateliers ? « Le premier jour, on s’est retrouvés avec 250 cartables en vrac dans la cour », raconte une animatrice. Depuis, des solutions ingénieuses ont été trouvées. Comme la création du « parking à cartable » sous le préau, avec des panneaux de couleur, par classe. Vu aussi : les sacs accrochés aux portemanteaux dans le couloir, pour permettre aux agents de service de faire le ménage.

 

                                                                      Un parking à cartable ?

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                                                                  - Oui, c'est bien ici mais c'est complet !

 

Mais où est passée Émilie ?  Gérer les présents et les absents, c’est depuis toujours l’angoisse du directeur. La voilà maintenant aussi partagée par les animateurs. Les ateliers étant gratuits dans la plupart des villes, les parents ont tendance à les utiliser à la carte. « A 15 heures, quand le portail de l’école s’ouvre, je me prends des suées. Imaginez qu’un petit CP sorte alors qu’il est censé rester aux ateliers ! » stresse François, animateur à Paris. Ce jour-là, quand les portes se sont refermées, une Emilie manquait à l’appel. Elle était en fait partie au catéchisme sans prévenir… 

 

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                                                                             - T'as pas vu Emilie ?

 

Le caté ne se fait pas prier  Musique, sport ou culture : la réforme a eu des effets collatéraux sur les autres associations, amputées des horaires du mercredi matin et parfois privées d’équipements (piscines, salles…) réattribués aux scolaires. Certaines ont tenté de rebondir. Le catéchisme notamment. Des paroisses ont élaboré un plan B pour garder leurs ouailles, voire séduire des petits nouveaux. A Sanary-sur-Mer, dans le Var, les sœurs de la paroisse de Saint-Nazaire vont ainsi chercher les enfants à l’école à 15 h 30, leur donnent le goûter, les aident pour les devoirs avant le caté.

A Paris, on trouve aussi l’option « mercredi midi, avec ramassage à la sortie de l’école et pique-nique tiré du sac ». « On essaie de saisir l’occasion de cette réforme pour redonner un élan au caté », racontait le diocèse de Paris, qui a lancé une campagne « Nouveaux rythmes scolaires, le catéchisme s’adapte ».

Lire l’article de « Libération »

 

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                                     - Prends celui là, il sera mieux pour mettre le pique-nique !

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 09:04

 

ActuaLitté : Le 5 octobre 2013

 

Mais à en croire les questions, les bibliothécaires sont les coupables idéals

 

Afin d'en savoir un peu plus sur les problèmes rencontrés par les lecteurs, la Ville de Paris a fait appel à la société Sphinx Institute pour établir une enquête auprès des usagers des différentes bibliothèques parisiennes. Le seul problème, c'est que les questions posées sont très orientées sur le personnel et presque rien sur les locaux, rapporte le blog de la CGT Culture.

 

Or, les principaux problèmes rencontrés par les établissements parisiens ont justement trait à des locaux vieillissants et mal entretenus.

 

On ne compte plus les fuites et les salles qui, sans climatisation, deviennent insupportables en été. Un sous-investissement chronique qui agace de nombreux usagers avec des ordinateurs désuets ou encore l'absence de photocopieuses dans certaines bibliothèques.

 

Lire l’article de « ActuaLitté »

 

 

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                    Paris: Un questionnaire qui cible particulièrement les bibliothécaires

 

 

 

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 15:42

 

ActuaLitté : Le 1er octobre 2013

 

Pour mieux mettre au pas les personnels ?

 

Gilles Neviaski vient d'être nommé Directeur délégué aux ressources humaines de la Bibliothèque nationale de France, a-t-on appris du ministère de tutelle, en remplacement de Bertrand Wallon, récemment parti en retraite. Sa prise de fonction sera effective le 12 novembre prochain.

 

Gilles Neviaski occupait jusqu'à présent les fonctions d'administrateur civil au sein du Ministère de la culture et de la communication et de secrétaire général du Musée de la Marine, et a été en poste au service des ressources humaines du ministère de la Culture et de la Communication.

 

Il a également commencé sa carrière et servi en tant qu'officier dans l'armée de Terre, notamment en Côte d'Ivoire. Alors officier de la force Licorne, il avait attiré l'attention de l'inspection militaire sur la mort de Firmin Mahé, survenue dans d'atroces conditions et de la main de militaires français, en mai 2005.

 

Lire l’article de « ActuaLitté »

                                

                    

                                Les personnels de la BnF souhaitent la bienvenue au nouveau DRH

 

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                                        " Hmm, la gestion des effectifs va encore tourner au nanar ! "

 

 

 

 

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 08:26

 

Le Parisien : Le 25 septembre 2013


Le Clic-P mène un combat sans merci contre le travail de nuit et les ouvertures dominicales. Et la justice suit.


Leur ultime victoire contre le géant Sephora vient couronner trois années d’action contre la déréglementation sauvage des horaires dans le commerce parisien. Les irréductibles du Clic-P (Comité de liaison intersyndical du commerce de Paris) savourent, dans leur fief de Levallois (92), d’être parvenus à contraindre le parfumeur à fermer les portes de son magasin des Champs-Elysées à 21 heures. Contre minuit ou une heure du matin certains jours.


« Mieux, s’amuse Laurent Degousée, l’un des membres du Clic-P, c’est Sephora lui-même, en défendant le travail nocturne à grand renfort de pages de pub dans les journaux, qui a rendu l’affaire encore plus emblématique et permis une médiatisation importante de sa défaite devant les tribunaux. Les autres enseignes vont y regarder à deux fois avant de violer la loi… »

 

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                                                   Travail de nuit: Clic-P, le cauchemar de Séphora

 


Un comité unique en France  Cauchemar des enseignes de distribution parisiennes, le Clic-P, un comité unique en France, est né en 2010 autour de quelques syndicalistes, inquiets des effets de la loi Maillié qui rendait plus aisée l’ouverture dominicale des commerces. Une brèche déjà ouverte par Virgin, dès 1993. A ce premier cheval de bataille, les représentants de six organisations (CGT, CFDT, FO, Sud, CFE-CGC et le Seci) ont ajouté la lutte sans merci contre le travail de nuit.


« Notre force, c’est la collégialité, soulignent-ils, et notre structure, extérieure aux entreprises, nous protège des pressions qui sont énormes dans le commerce. La preuve : seuls 2% des salariés qui y travaillent sont syndiqués! ». Leur credo? « Paris n’a pas vocation à être un gigantesque supermarché ouvert jour et nuit où l’on contraint les salariés à se plier aux exigences toujours plus grandes ».


« Depuis des années, souligne Eric Scherrer, du Clic-P, c’est la course à l’échalote. A celui qui ouvrira plus tard que son concurrent, ou le dimanche parce que le voisin le fait sur le même trottoir. Jusqu’où irait cette surenchère si nous n’étions pas là? Discrètement, termine-t-il, des salariés de grandes enseignes nous contactent et nous décrivent des conditions de travail à faire dresser les cheveux sur la tête ».

 

 

                              Comme Dracula, les grandes enseignes en plein cauchemar

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                                                   " Ahhh, je peux plus faire la course à l'échalote "

 

 


Dès 2010, le rouleau compresseur Clic-P se met en marche, multipliant les procédures judiciaires. Avec d’abord un avocat, Me Vincent Lacourt, puis deux, « et bientôt trois », confient ses représentants.

Premières cibles : les supérettes qui ne respectent pas les horaires de fermeture dominicale : Monop, G20, Franprix, Spar, défilent devant le tribunal, et ressortent condamnés. Sommés de respecter la loi, sous peine d’avoir à régler de fortes amendes. « Malgré nos victoires, les dirigeants nous snobaient, sourit Laurent Degousée. Maintenant, les enseignes capitulent avant d’être traduites en justice, comme le BHV ou les Galeries Lafayette, qui ont renoncé aux ouvertures nocturnes. »

                                                   
Toutes condamnées  Jusqu’à présent, tous ceux qui ont été assignés en justice par le Clic-P ont perdu : des dizaines de supérettes parisiennes, mais aussi des emblèmes de la grande distribution. C’est le cas d’Apple Store d’Opéra, le magasin Uniqlo des grands boulevards, la boutique Sephora de Bercy-Village et, dernière en date, le vaisseau amiral du parfumeur, sur les Champs-Elysées.

« Le juge est formel dans son arrêt, souligne Laurent Degousée : Le recours au travail de nuit doit être justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou d’utilité sociale. Avec cette décision, Uniqlo et Apple qui ont fait appel n’ont aucune chance de gagner en justice… ».

Prochaines cibles du Clic-P qui fourbit ses armes et étoffe son dossier : Monoprix. « Cette fois, annoncent les délégués, nous irons au pénal… »


Lire l’article du « Parisien »

 

 

                                                   Le Clic-P assignera les grandes enseignes au pénal

                                       x-en-plein-cauchemar-jj

 

 

 

 

 

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 09:00

 

ActuaLitté : Le 27 septembre 2013

La Mairie de Paris invente un nouveau mode de calcul !

Un nouveau mode de calcul proposé par la Direction des Ressources Humaines de la Mairie de Paris pourrait, s'il est validé, conduire à de nouvelles réductions d'effectifs. Une proposition dénoncée par les syndicats et le personnel des bibliothèques parisiennes, déjà victimes de coupes de budget et d'horaires d'ouverture au public réduites. La Mairie de Paris évoque des ajustements, dans un souci de comptabilité synchronisée entre la Direction des Affaires Culturelles et celle des Ressources Humaines.

Ce nouveau mode de calcul, particulièrement redoutable, évalue les effectifs uniquement à la mesure des horaires d'ouverture au public : autant dire que les effectifs seraient considérablement réduits, malgré le fait qu'une fois la bibliothèque fermée, la journée de ses employés ne s'arrête pas. En effet, c'est tout le travail de fond des bibliothécaires qui serait remis en question : réunions d'acquisition, veille documentaire, commissions thématiques, rangement des collections, réception des commandes et livraisons de la réserve centrale... La liste est longue, sur le blog de la CGT Culture.  

 

                                          Effectif des bibliothèques: un nouveau mode de calcul redoutable

                                             TI-57 II

 

Comme nous le confirme une source proche du dossier, ce sont bien « toutes les réunions d'acquisition » qui seraient alors menacées, pour une « diminution d'effectifs qui conduiraient à de nouvelles fermetures d'établissements ».  

La proposition émane de la nouvelle Direction des Ressources Humaines centrale de la Mairie de Paris, et est d'autant plus surprenante que l'administration municipale elle-même reconnaissait implicitement le manque d'effectifs en réaménageant certains horaires d'ouverture des établissements de prêt. Jusqu'à présent, les syndicats pointaient le manque de personnels, quand la Mairie les estimait satisfaisants en regard du service public. 

Désormais, le ton a changé, et de nouvelles suppressions de postes pourraient avoir lieu. La Direction des Affaires Culturelles avait elle-même demandé un renforcement des effectifs, refusé en haut lieu...  

 

                                        Nouvelle image

                                   Comme la sundstrand, la DRH soustrait directement dans les bibliothèques

 

Effectif cible et effectif réel.  Contacté par ActuaLitté, le cabinet de Bruno Julliard, adjoint au Maire de Paris en charge de la culture précise que ce travail de comptabilisation a été lancé « conjointement par la Direction des Affaires Culturelles et la Direction des Ressources Humaines pour mettre à plat les effectifs dans chaque bibliothèque, à la demande des chefs d'établissement ».

En effet, avec le temps, « des décalages ont pu apparaître entre les postes budgétaires créés et les postes effectivement pourvus en bibliothèque ». Par exemple, au moment où la bibliothèque Vaugirard (15e) devait fermer ses portes, des postes budgétaires avaient été supprimés, et jamais recréés alors que la bibliothèque est toujours ouverte, et ses employés en poste. Du coup, la DAC et la DRH n'avaient plus les mêmes chiffres relatifs au personnel.

 

                                          calculette

                          La DAC et la DRH n'ont pas les mêmes chiffres pour les bibliothèques.

 

Un effectif cible sera déterminé pour chaque établissement : pour déterminer celui-ci, les activités spécifiques, les actions culturelles, les activités avec les élèves des alentours seront prises en compte, tout comme la taille de l'établissement. D'après le cabinet de Bruno Julliard, les activités hors horaires d'ouverture seront donc prises en compte, par le biais de critères comme la taille de l'établissement et de ses collections. Les activités pendant les horaires d'ouverture, elles, serviront de critères pour différencier les établissements. 

« Des ajustements seront possibles, progressivement, entre les établissements », explique-t-on encore, « comme dans le cas d'un établissement en sureffectif et d'un autre en sous-effectif, mais elles seront sans incidence sur les conditions de travail ». Si elle relève des petites affaires de comptabilité, on pourra arguer que cette mesure pourra tout de même influer sur les initiatives des établissements : une bibliothèque qui organise peu d'activités ne disposera pas d'un effectif cible élevé, ce qui ne l'aidera pas à diversifier ses activités avec de nouvelles arrivées de personnel...

Lire l’article de « ActuaLitté »

 

                                Bruno Julliard dans une bibliothèque à la recherche des effectifs cibles               

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                                 -  " Désolée monsieur, mais la DRH est déjà là-bas  pour tout calculer ! "

                           -  " Alors dépêchons nous, car ils vont prendre les bibliothécaires pour cible  ! "

 

 

 

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 14:41

 

Le Figaro : Le 23 septembre 2013

Un rapport de la Chambre Régionale des Comptes pointe les largesses de cet établissement public de la Ville de Paris.

La politique culturelle de la mairie de Paris ressemble parfois à un vaudeville. On se souvient du bide du Centquatre, centre culturel rénové pour 100 millions d'euros de travaux et inauguré en grande pompe en 2008 par Bertrand Delanoë. Ses directeurs ont été remerciés en 2010. Tout comme Patrick Gufflet, à la tête, lui, du Théâtre Paris-Villette depuis plus de vingt-cinq ans et déclaré mauvais gestionnaire en 2012 par Bruno Julliard, adjoint à la culture, qui justifiait ainsi sa décision: « Nous sommes redevables envers les Parisiens des deniers publics dépensés.»

Une éthique partagée par la chambre régionale des comptes d'Ile-de-France, si l'on en croit un rapport d'étape concernant une autre salle municipale, et non des moindres. « La gouvernance du Théâtre de la Ville n'est pas celle d'une grande institution culturelle », indique-t-il clairement. Le constat est accablant. Fruit d'une enquête diligentée par deux inspecteurs en 2012, ces « observations provisoires » sont datées de février 2013. Ce rapport d'étape a été, comme le veut la loi, soumis aux responsables de l'établissement contrôlé, le 24 juillet dernier. Il porte sur les exercices de 2006 et suivants, ceux de Gérard Violette, directeur de 1985 à 2008, et de son successeur, Emmanuel Demarcy-Mota.

 

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                               La direction du Théatre de la Ville tente d'échapper à la Cour des Comptes

 

La direction des affaires culturelles de la Ville de Paris, la direction du Théâtre de la Ville, le conseil d'administration de l'association, fourbissent actuellement les réponses aux analyses des sages. L'étude soulève, en effet, de nombreuses irrégularités. Bien que dépendant à 80 % des subventions de la Ville, à hauteur de 10 millions et demi d'euros, il semble que ce théâtre, qui accueille en deux sites (place du Châtelet et rue des Abbesses) 250.000 personnes par an, n'ait été longtemps régi que par l'autorité de son directeur. Une situation à l'origine de ces dérives ?

Ainsi, lors de son départ à la retraite, en plus des indemnités prévues par la convention collective, M. Violette aurait touché une gratification d'un montant de 98.056 euros. La chambre s'interroge aussi sur une autre prime exceptionnelle « décidée dans des conditions peu transparentes et calculée sur des bases parfaitement indéterminées de 75.000 euros bruts, versée sur 2007 et 2008 » et dont il fut bénéficiaire (ce qui fait donc un total de 173 000 euros pour cette retraite-chapeau). Un cadeau de la mairie de Paris ? Attribuée par Bertrand Delanoë, celle-ci est considérée par les experts de la chambre régionale des comptes comme une « libéralité qui ne respecte pas le cadre fixé pour les organismes à but non lucratif ».

 

                                                    173 000  euros pour la retraite, c'est mortel ! 

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                                                                    -  Manque plus que le chapeau !

 

À propos des primes d'ancienneté, ceux-ci notent que « par des décisions qualifiées d'exceptionnelles et pourtant reformulées chaque année », l'ancien directeur du Théâtre de la Ville en a autorisé le dépassement du plafond pour lui-même et certains de ses collaborateurs…

Les rapporteurs s'inquiètent des pleins pouvoirs qui seraient donnés au directeur, au détriment du président et des membres du conseil d'administration de l'association qui régente ce théâtre. Selon eux, ces derniers n'auraient d'ailleurs pas été consultés pour la nomination d'Emmanuel Demarcy-Mota: « Compte tenu de l'implication des directeurs dans la gestion, la chambre ne pouvait se désintéresser des modalités de ce choix. Elle aurait pu s'attendre à ce qu'il soit possible de consulter les projets concurrents, ou au moins de connaître le nom des candidats qui ont été sollicités ou se sont manifestés. Mais elle doit constater que la décision de choisir l'actuel directeur a largement échappé à l'association elle-même.»

 

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                                        Au Théatre de la Ville les primes de fin d'année étaient riches

 

Ce que conteste fermement Dominique Alduy, présidente du conseil d'administration. Elle rappelle que plusieurs candidats étaient en lice et que leurs projets avaient été longuement débattus. Emmanuel Demarcy-Mota, qui dirigeait le Centre dramatique de Reims, avait été préféré à Michel Orier, alors patron de la maison de la culture de Grenoble et aujourd'hui directeur de la création au ministère de la Culture, et José-Manuel Gonçalvès, alors directeur de la Ferme-du-Buisson et aujourd'hui à la tête du Cenquatre.

Le rapport signale encore une entorse au contrat du directeur. Celui-ci prévoit en effet que pendant toute la durée de son mandat, « M. Emmanuel Demarcy-Mota ne peut exercer des fonctions de même nature en France ou à l'étranger, exception faite de ses fonctions de metteur en scène.» Pourtant, trois ans plus tard, en 2011, il est nommé directeur du Festival d'automne.

Joint à Lisbonne, où était présenté l'un des spectacles français du Festival d'automne, il nous précise: « Un avenant à mon contrat stipule que je peux exercer une autre fonction culturelle, mais ne peux pas diriger une institution concurrente.» La Ville de Paris, contactée par nos soins, refuse de s'exprimer, arguant d'une procédure en cours. Et annonce des rectifications courant octobre, en attendant que l'on s'attaque enfin à un autre dossier brûlant: les travaux de rénovation du théâtre.

Lire l’article du « Figaro »

 

                                                 Au théatre de la Ville on sait alpaguer les primes

                             affiche alpagueur 2

                                                                 Normal, y a un avenant à mon contrat ! 

 

 

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