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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 16:20

 

Le Parisien : Le 17 juillet 2013

 

Au Forum des Halles, la Bibliothèque François Truffaut et la Médiathèque Musicale font l'objet d'un grand nettoyage !

 

La bibliothèque du cinéma François-Truffaut et la médiathèque musicale de Paris, situées au cœur du Forum des Halles (1er), se refont une beauté (lire ici). Un grand nettoyage (murs, parties hautes, ventilations, etc.) qui nécessite l’intervention d’un prestataire extérieur spécialisé.

 

Fermés depuis le mardi 16 juillet, les deux établissements culturels ne rouvriront leurs portes que le mardi 30 juillet.

 

Lire l’article du « Parisien »

 

 

                                        Les bibliothèques du Forum des Halles sont très très sales

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                                          15 jours pour tout nettoyer, ça risque de pas être suffisant !

 

 

 

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 10:24

 

Slate.fr : Le 2 juillet 2013

Oubliez Paris la ville-musée, la capitale sera une open-space city !

« Oubliez Paris la ville-musée. La capitale sera une open-space city agrémentée de circulations douces et d'espaces végétalisés et connectés, le vivre-ensemble en cadeau. Voilà l'avant-programme « soft socialiste » d’Anne Hidalgo, la candidate PS aux municipales ». C’est l’introduction de l’excellent (et très drôle) article signé Jean-Laurent Cassely publié sur le site Slate.fr. Il nous prédit une ville transformée en gigantesque open-space, une métropole-innovante-engagée-vers-les-défis-du-futur où le Soso (le soft socialisme) remplacera le Bobo. Morceaux choisis:

Avant d’être une doctrine, l’hidalgisme est d’abord un style et une certaine idée du plaisir collectif. Lors de son premier meeting de campagne, le 28 mai au Bataclan, la candidate municipale à Paris et ses soutiens ont à nouveau aligné les concepts d'intelligence collective, plateforme web, ville durable, followeurs, rencontres citoyennes, créativité collective, urbanisme joyeux, concertation, mobilité heureuse, etc.

« La ville 3.0 », « Inventer la gouvernance », « Retrouver du sens »: le livre-programme d’Anne Hidalgo, Mon combat pour Paris, est lui aussi truffé de ces phrases passe-partout et de ces slogans qui font le miel des présentations d’urbanisme sur des maquettes 3D, et dont raffole tout décideur politique en campagne.

Si tout ce jargon masquait une absence de projet, on pourrait à la limite s’en contenter. Or Anne Hidalgo rêve de transformer Paris en open-space city, le modèle urbain qu’elle a contribué à mettre en place comme première adjointe du maire sortant.

 

                                               Anne Hidalgo rêve de transformer Paris en open-space city

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                                                          " Du moment que l'on retrouve du sens ! "

 

Partout, de jeunes entrepreneurs créatifs, mobiles et innovants portant baskets manipuleront de l'information, créeront de la valeur immatérielle et symbolique à coup de start-ups, d’espaces de co-working écoresponsables, d’intégration de la science, de la technologie et des métiers de la création.

Ils n’auront pas d’employés mais plutôt des « talents » travaillant en mode projet, eux-mêmes créatifs, mobiles et innovants, déjeunant dans des food trucks et allant au boulot en trotinette ou en Vélib (on nous promet un triplement des pistes cyclables ainsi que des Vélib électriques pour la mandature 2014-2020: le véritable chaînon manquant entre Vélib et Autolib dans le plan de « circulations douces» de la ville).

Le Paris de demain d’Anne Hidalgo ne sera donc ni la ville-musée, ni la ville patrimoniale, mais bien une métropole-innovante-engagée-vers-les-défis-du-futur. Aujourd’hui, les responsables politiques sont acquis, au PS comme à l’UMP, au modèle métropolitain selon lequel la croissance ne pourra se développer sans l’intégration toujours plus intense de l’activité des grandes villes à l’économie globalisée

Le futur possible de Paris que dresse la candidate dans son livre, dans ses discours ou simplement par sa proximité avec de tels univers, est à vrai dire le parfait décalque du courant culturel des villes créatives développé par Richard Florida au début des années 2000 avec la notion de classe créative. Pour le chercheur chouchou des liberals branchés américains buveurs de late comme pour Hidalgo, « la nouvelle économie [parisienne en l’occurrence] naît de la rencontre entre artistes, chercheurs et entrepreneurs innovants et audacieux.»

Une vaste entreprise de « glamourisation » des villes est donc à l’œuvre un peu partout sur la planète pour s’attirer ces cerveaux à haut potentiel, puisqu’un environnement « cool et funky » est nécessaire pour séduire et retenir les investisseurs et travailleurs de cette économie de connaissance et d'innovation.

 

                             Paris, une métropole innovante engagée vers les défis du futur

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                                             Et y aura même une machine qui fournira du Soso !

 

Cette convergence entre économie « propre » (dans la mesure où les externalités négatives – transport, logistique, datacenter, etc.– sont repoussées loin de Paris) et projet de gauche municipale tombe plutôt bien, puisqu’un tel écosystème postindustriel, centré sur les activités du tertiaire supérieur, de culture et de recherche est particulièrement favorable à la gauche en général et au PS en particulier. Ebauché par les essayistes John B. Judis et Ruy Teixeira au début des années 2000, le concept d'ideopolis, traduit en français par idéopôle, désigne « les métropoles concentrant les activités et les groupes sociaux typiques de l’économie post-industrielle et de la mondialisation », comme l’écrivent les deux chercheurs français Fabien Escalona et Mathieu Vieira dans une note de la fondation Jean-Jaurès. La soft technology y est reine, et une forme de soft socialisme s’y love admirablement bien.

Dans cet environnement d'où l'idée même de conflictualité a disparu depuis longtemps, le responsable politique ne nous vend plus que du divertissement, de la qualité de vie et du vivre-ensemble. En témoignent, jusqu'à la caricature gênante, les propositions « likées » par la candidate lors de la remise des travaux de sa plateforme collaborative Oser Paris, dont le principe même nous rappelle les heures les plus sombres du ségolénisme interactif.

Il y était question de «speaker's corners», des lieux inspirés de Londres où chacun peut s'exprimer librement « bien sûr avec des règles de respect » (ouf) ou de « social clubs », qui d'après la description faite évoquent dangereusement un croisement entre un Starbucks et une néo-épicerie Chez Jean (« lieux intergénérationnels où chacun pourrait faire des rencontres, trouver des informations, un accès internet, lire la presse »). Sans oublier les « 24 heures du Périphérique » qui s'annoncent comme un gigantesque festival du vivre-ensemble entre Paris et sa banlieue.

 

                                     Paris sera un croisement entre un starbuck et une néo épicerie

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                                                 " Comme ça, je pourrais m'exprimer librement ! "

 

Les exemples récents de cette impulsion par la municipalité d’un écosystème favorable aux nouvelles classes aisées progressistes sont innombrables. Récemment, on pense évidemment à la rénovation du cinéma d’Arts et d’Essais le Louxor dans le quartier populaire de Barbès, avec sa programmation exigeante (sans pub et sans pop-corn) et une brasserie qui doit ouvrir en face, gérée par l’équipe la plus branchée de Paris (à l’origine du Mansart dans le SoPi —South of Pigalle— et de Chez Jeannette): une offre sur-mesure pour le gentrifieur.

Ah, j’oubliais, Anne Hidalgo a aussi  prévu de nous mettre le wi-fi haut-débit sur tous les trottoirs de la ville. Elle est pas belle notre open-space city?

Lire l’intégrale de l’article de Jean-Laurent Cassely en cliquant là.

 

                                        Pour Anne Hidalgo, Paris ne sera pas une Ville musée !

                    4-5

                                                                                      " Ouille ! "

 

 

Lire aussi

Avec près de vingt minutes pour allumer un ordinateur, Paris n’est pas prête de devenir « Ville numérique » !

Anne Hidalgo aimerait un maire-adjoint….. en charge de la nuit !

 

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 10:08

 

Livre Hebdo : Le 21 juin

 

Un mouvement très suivie, avec près de huit cents grévistes selon les syndicats

 

A l'appel de l'intersyndicale CGT-FSU-SUD, la Bibliothèque nationale de France subissait ce 21 juin un mouvement social.

 

Selon la BnF, la Bibliothèque de recherche du site François-Mitterrand restait ouverte, hormis les salles K, L et M. La communication des documents s'annonçait perturbée, « faute de personnels suffisants ». La Bibliothèque d'étude n'a fermé que les salles G et H. Sur le site Richelieu, la communication est perturbée dans la salle de lecture des départements des Manuscrits et des Arts du spectacle, qui fermera exceptionnellement à 17h.

 

Les personnels de la BnF présents à l'assemblée générale mardi 18 juin ont voté à une écrasante majorité l'appel à la grève. Un mouvement social très suivi avec près de huit cents grévistes selon des sources syndicales.

 

Selon le communiqué de l'intersyndicale, « les personnels en grève se sont réunis pour montrer leur refus des réductions tous azimuts menées par la Direction de l'établissement et les tutelles ».

 

Un tract et une pétition sont distribués aux usagers. L'intersyndicale interpelle notamment les lecteurs sur des coupes budgétaires qui remettent en cause les missions fondamentales de l'établissement, ayant pour conséquences directes la dégradation de l'accueil et des services, ainsi que l'aggravation des conditions de travail des agents.

 

Lire l’article de « Livre Hebdo »

 


                                                                  Social: Le temps est à l'orage à la BnF

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                                                              BnF: A l'Ouest aussi c'est pas l'Eden !

 

 

 

La pétition lancée par l'intersyndicale

Le tract distribué par l'intersyndicale

 

Lire aussi

Grève à la Bibliothèque Nationale-François Mitterrand contre l’austérité budgétaire !

Culture : L’appel du fondateur du festival « Poètes à Paris »

Grève à la bibliothèque de Mériadeck à Bordeaux

 

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 13:07

 

Le Parisien : Le 13 juin 2013

 

Pour les syndicats, c’est même « une grève historique » !

 

La grève, déclenchée à l’appel de sept syndicats (CFDT, CFTC, CGT, FO, Supap, UCP et Unsa), a été largement suivie hier dans les dix huit conservatoires parisiens. Les syndicats parlent même d’« une grève historique ».

 

L’intersyndicale réclame la création d’Une vingtaine de postes pour faire face au surcroit de travail qui résultera de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée. Bruno Julliard, adjoint (PS) à la culture, propose pour sa part l’ouverture de sept postes.

 

D’après la CGT, sept conservatoires sont restés fermés hier, dans les VIIIe, XIe, XIIe, XIVe, XVIe, XVIIe, et XIXe arrondissements.

 

Dans le VIIe, le taux de grévistes chez les administratifs à atteint 50%. Dans le IXe, l’ensemble des personnels administratifs et enseignants ont fait grève pendant une heure. Dans le XIIIe, c’est 57% des administratifs qui ont répondus à l’appel des syndicats.

 

Lire l’article du « Parisien »

 

 

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                                 -   " Bruno, c'est toute la liste des conservatoires fermés ?

                                       -    " Oui, monsieur le Maire, c'est historique ! "

 

 

 

 

Lire aussi

Grève dans les conservatoires municipaux parisiens


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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 15:55

 

Le Parisien : Le 12 juin 2013

 

Les syndicats réclament à la mairie la création d’une vingtaine de postes supplémentaires pour faire face à la réforme des rythmes scolaires.

 

Le fonctionnement des conservatoires municipaux pourrait être perturbé aujourd’hui en raison d’un appel à la grève lancé par l’intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FO, Supap, UCP et Unsa.

 

Ces organisations réclament à la mairie la création d’une vingtaine de postes supplémentaires « pour un fonctionnement normal des établissement ».

 

Les syndicats estiment que le retour, à la rentrée prochaine, de la semaine de quatre jours et demi sera « lourd de conséquences sur le fonctionnement des conservatoires parisiens »

 

Lire l’article du « Parisien »


 

                                                     Social: Coup de froid sur les conservatoires parisiens

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                                    " Si les conservatoires s'y mettent  aussi, faut que je sorte la doudoune ! "

 

 

 

 

Lire aussi

Paris : Grève très suivie dans les conservatoires municipaux

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 09:47

 

 

Le Figaro : Le 14 janvier 2013

Alors que s'ouvrent de grandes médiathèques, les petites structures peinent à se maintenir à Paris.

« En raison de problèmes d'effectifs, et en l'attente, la bibliothèque est actuellement fermée au public. Pendant la fermeture, vous pourrez rendre les documents que vous aviez empruntés à la bibliothèque Baudoyer, située à la mairie du IVe.» Voilà ce que les habitants de l'île Saint-Louis pouvaient lire encore ce lundi sur une affichette accrochée sur la porte de la petite bibliothèque jeunesse située au 21, rue Saint-Louis-en-l'Ile. L'établissement de 112 m2 avait dû fermer ses portes pendant toutes les vacances scolaires de Noël, faute de personnel disponible. Il n'a pas rouvert depuis.

 

                                                   La bibliothèque Saint-Louis rouvrira-t-elle un jour ?

               bureau bibliothecaires

                                                             "  En attendant, nous on bougeras pas .... ! "

 

« La bibliothèque, déjà sous tutelle de la responsable de la bibliothèque Baudoyer, ne fonctionnait qu'avec des vacataires et un seul titulaire », explique-t-on à la CGT, inquiets du devenir des plus petits établissements. D'autant plus que Baudoyer, établissement généraliste trois fois plus fréquenté que celui de l'île Saint-Louis, vient également de subir trois départs, non remplacés. De quoi s'interroger sur le devenir de la petite bibliothèque jeunesse.

Du côté de la Ville, on explique que l'établissement est très peu fréquenté, qu'il ne reçoit que 14 personnes en moyenne par jour (accueil de classes inclus) et qu'il est l'avant-dernier en termes de nombre de prêts sur tout le réseau lecture public parisien. L'exiguïté des locaux, qui nécessiteraient quelques travaux, et le peu d'activité de conseil expliqueraient le manque de candidats au sein des agents titulaires. Les précédents ayant préféré être affectés dans d'autres établissements.

 

                                 Un manque de candidat à la bibliothèque Isle Saint Louis ?

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                                                  " Oui, rester dans ces conditions ça pouvait plus durer ! "

 

« Si la bibliothèque n'est pas assez attractive, il faudrait peut-être réfléchir à créer un fonds particulier à même d'attirer davantage de Parisiens, suggère un membre de la CFDT. Le réseau des bibliothécaires de la Ville a sûrement des idées en la matière, mais bien sûr cela demande des budgets.» Principalement consacrés, selon les syndicats, aux établissements visibles tels que la médiathèque Marguerite-Yourcenar ou les futures médiathèques.

Trois verront en effet le jour d'ici à 2014: Saint-Lazare (Xe), porte Montmartre (XVIIIe) et Vaclav-Havel à Pajol (XVIIIe). Autant d'ouvertures qui pourraient menacer le maintien des petites structures de quartier, comme Château-d'Eau et Lancry, deux bibliothèques du Xe arrondissement, voire celles de Flandres et Benjamin-Rabier, situées à proximité de la future médiathèque Pajol.

« Le même effort est porté aux petits, moyens et grands établissements, affirme-t-on à la Mairie de Paris, qui compte, à l'heure actuelle, 58 bibliothèques municipales de prêt, dont 21 de moins de 500 m2. Depuis 2001, 7 nouvelles bibliothèques ont été ouvertes, 35 ont été rénovées et 16 ont bénéficié de travaux d'accessibilité pour les personnes en situation de handicap. Au total, entre 2002 et 2014, la Ville aura investi 116 millions d'euros dans la construction de nouveaux équipements ou la rénovation, telle celle d'une des plus petites bibliothèques du réseau: Mortier, dans le XXe.»


                            Un projet de bibliothèque de proximité selon la Mairie de Paris

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                                               " Quel progrès, ça marche même sans RFID ! "

 

Une politique qui a facilité l'accès des Parisiens à la lecture si l'on en croit l'augmentation de 15 % des prêts ces cinq dernières années. En 2012, quelque 13,8 millions d'ouvrages, CD ou magazines ont été empruntés. Quant aux effectifs, ils ont augmenté de 12,6 % sur la seule période 2008-2010 selon la municipalité.

Quant à la bibliothèque Baudoyer, la seule actuellement ouverte dans le IVe arrondissement, elle sera rénovée et modernisée cet été. Sur proposition de Christophe Girard, maire du IVe, elle pourrait changer de nom et adopter celui d'Arthur Rimbaud. À moins que, selon les vœux de Bertrand Delanoë en début d'année, un nom de femme illustre soit proposé afin d'appliquer aussi la parité dans le baptême des rues, places et établissements publics.

Lire l’article du « Figaro » 

 

                                                 Les bibliothècaires parisiens sont déboussolés !

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                        - " T'as vu, la bibliothèque Baudouer va aussi changer de nom ? "

                                            - " T'es bête, embrasse moi ! "

 

Lire aussi

Le Parisien : A Paris, l’avenir des bibliothèques de quartier en question ! 

Bibliothèque du futur : L’inquiétude des futurs usagers ! 

Paris : Ces bibliothèques contraintes de réduire leurs horaires faute de personnel.  

 

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:07

 

Le Parisien : Le 18 mai 2013

En froid depuis plusieurs mois, les patrons des deux syndicats se sont revus. Objectif : faire cause commune contre l’austérité.

L’opération déminage est lancée… Thierry Lepaon et Laurent Berger, respectivement numéros un de la CGT et de la CFDT, ont commencé à recoller les morceaux au cours d’un premier déjeuner en tête à tête. Sur le fond, les divergences demeurent entre l’approche réformiste de la CFDT et celle, contestataire, de la CGT, notamment sur la loi de sécurisation de l’emploi. Mais sur la forme, en revanche, il y a du mieux. Car, depuis plusieurs mois, les deux poids lourds du syndicalisme sont à couteaux tirés.

En mars, des militants cégétistes ont brûlé à Lille un drapeau CFDT lors d’une manifestation. Des sifflets et des huées ont également été adressés à la centrale de Laurent Berger par les militants lors du congrès de la CGT de Toulouse en mars dernier. Furieux, Laurent Berger avait d’ailleurs refusé la main tendue par Thierry Lepaon qui proposait au début du mois un 1er Mai unitaire. Au grand dam de la CGT, les deux centrales ont donc défilé en ordre dispersé le jour de la Fête du travail, contrairement aux cinq dernières années. Thierry Lepaon et Laurent Berger cherchent désormais une cause commune.

Avec la conférence sociale qui s’annonce en juin, les sujets de « convergence » ne manquent pas. Sur la priorité à donner à l’emploi et l’explosive question de la réforme des retraites, les deux syndicats ont décidé de travailler ensemble. Objectif : trouver une plate-forme commune, sans nier les différences. La CGT espère aussi une mobilisation générale contre l’austérité en juin à l’appel des syndicats européens. « On n’a jamais abandonné la stratégie du syndicalisme rassemblé », assure un lieutenant de Lepaon.

Du côté de la CFDT, ce réchauffement des relations avec la CGT tombe à point nommé. Depuis la signature de l’accord du 11 janvier sur la sécurisation du marché de l’emploi, le syndicat est jugé trop proche du gouvernement. Il doit aussi faire oublier à ses militants le recrutement de plusieurs de ses têtes au sein de l’exécutif (Nicole Notat, François Chérèque…). Ces dernières semaines, le ton de Laurent Berger a d’ailleurs été plus critique à l’égard de l’exécutif.

Ce rapprochement « est dans l’ordre des choses », assure Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du travail. Surtout à un moment où des candidats à la présidence du Medef, comme Pierre Gattaz, militent pour un patronat de « combat ». « Quand les syndicats n’arrivent plus à se serrer la main, ce sont les patrons qui se frottent les mains », rappelle Thierry Lepaon, reprenant la formule de Bernard Thibault, son prédécesseur.

Lire l’article du « Parisien » 

 

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                   Thierry Lepaon et Laurent Berger cherchent désormais une cause commune.

 

 

Lire aussi

La CGT en tête chez les personnels du Parti Socialiste et du Parti Communiste !

AFP : Désunion syndicale pour le 1er mai 2013

Les habitants du quartier des Halles réclament une bibliothèque pour les enfants !

Les travailleurs sociaux dénoncent des atteintes à la vie privée des parisiens

La Mairie de Paris va abroger le jour de carence pour ses agents dès septembre.

 



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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 16:34

 

ActuaLitté : Le 22 Mai 2013

« J'ai encore des amendes en attente, depuis près de 50 ans. Elles doivent être astronomiques maintenant », explique-t-il toutefois sans satisfaction 

Ce n'est pas tout à fait la chronique judiciaire habituelle que Keith Richards vient de défrayer, selon une information du Daily Mirror, et pourtant, le guitariste légendaire vient d'écoper d'une amende. Keith Richards vient d'être condamné à verser 3000 £ de dommages-intérêts... à une bibliothèque pour amendes impayées depuis 50 ans.

Non, la star ne s'est pas offert une séance de reniflage de livre intense, pas plus qu'il n'a versé dans la provocation. En fait, le guitariste vient simplement de recevoir l'addition pour des amendes impayées, remontant à 50 ans. Des documents que Keith avait empruntés dans un établissement, et qui viennent de le rattraper, à la hauteur de 3000 £.  

Le musicien confesse d'ailleurs qu'il n'a jamais pu revenir dans la bibliothèque de Dartfort, à Kent, qu'il fréquentait quand il était adolescent. Aujourd'hui, à 69 ans, il se souviendrait presque des ouvrages qu'il avait pris, et qu'il n'a toujours pas ramenés. « J'ai encore des amendes en attente, depuis près de 50 ans. Elles doivent être astronomiques maintenant », explique-t-il. 

 

                                                      Keef, vient encore de défrayer la chronique !

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                                                     " Ha, c'est encore moi qui vais porter le chapeau ! "

 

Le montant astronomique, voilà qui est tout à fait relatif, attendu que sa fortune personnelle est estimée à 175 millions £, et le règlement des amendes cumulées ne devrait pas grever son pouvoir d'achat.  

Or, les bibliothèques, ainsi qu'il l'expliquait dans sa biographie, sortie en 2010, c'étaient les endroits dans lesquels il se sentait particulièrement bien. « Quand vous grandissez, deux lieux institutionnels vous affectent le plus : l'église parce qu'elle appartient à dieu et la bibliothèque publique, parce qu'elle vous appartient. La bibliothèque publique, c'est un bon moyen de compenser », précisait-il alors. 

Et parmi ses lectures favorites, des ouvrages sur l'histoire du rock aux États-Unis, mais également sur la Seconde Guerre mondiale. Un amour pour la lecture qu'il a développé au sortir de cette époque, justement, dans la banlieue de Londres où il a vécu. Juste avant de découvrir la musique. (voir notre actualitté

 

                                        Une perte sèche de pouvoir d'achat pour Keef ?

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                                                               "   Dépêchons, avant que je sois à sec ! "

 

Tout cela, au point qu'il avait eu pour vocation première de devenir bibliothécaire. « Pour moi, c'était un endroit [NdR : la bibliothèque] où vous pouviez soupçonner ce qui peut être nommé ‘civilisation'. C'était le seul endroit où je me serais volontiers plié aux lois, comme celle de faire silence. Un endroit où je pouvais trouver des choses qui m'intéressaient », ajoute le guitariste, actuellement en tournée mondiale avec son groupe. 

À la bibliothèque de Dartford, on se demande encore comment le montant total des indemnités à verser va pouvoir être calculé. « Pour des amendes qui datent de 50 ans, il va être difficile de déterminer exactement combien il nous doit. Nous aurions dû contrôler les archives. Habituellement, les plus importantes amendes que nous émettons tournent autour de 100 £. »

Selon les premières estimations, la douloureuse - mais encore une fois, tout est relatif - serait estimée à près de 20.000 £. 

Lire l’article de « ActuaLitté »

 

                                                                         Keef, présente sa douloureuse !

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                                                              Quoi ? C'est maintenant 9 millions pour l'amende ? "

 

 

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A Virgin, des soldes qui se changent en apocalypse !

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 09:00

 

Miroir Social : le 21 mai 2013

 

Par contre chez les salariés de l’UMP, la CGT semble avoir du mal à s’implanter !

 

À quoi ressemble la représentation syndicale chez les permanents des partis politiques ? La base de données « MARS » ouverte par le Ministère du Travail permet d’y répondre.

 

Du côté de la Place du Colonel Fabien, c’est  toujours sans partage que continue de « régner » la CGT au Parti Communiste, qui n’affiche plus que 39 salariés dont 32 votants (82 % de taux de participation).

 

Au PS, qui déclare 119 salariés, 107 ont voté lors des élections professionnelles (89 % de taux de participation) alors que 57 % des voix se sont portées sur la liste de la CGT, contre 26 % sur celle du syndicat maison alias le SPPS (Syndicat du personnel du Parti socialiste) et 13 % sur celle de la CFDT qui n'obtient aucun siège.

 

Par contre, côté UMP, c’est le syndicat maison baptisé « Unis et mobilités » qui a le monopole de la représentation des 114 salariés déclarés, dont 70 % ont voté (FO a bien tenté de présenter une liste, mais sans succès). Remarquons que la CGT n’a donc pas encore réussi à s’implanter chez les militants du parti dirigé par Jean François Copé. Une prochaine fois peut être.

 

Que ce soit au PS et à l’UMP, c’est la délégation unique du personnel qui a été choisie pour organiser la représentation.

 

Lire l’article de « Miroir Social »

 

 

                                        Comme Fillon, la CGT n'a pas réussi à s'implanter à l'UMP

                  20071121Thibaultelysee

                                                       " Ah, ça Bernard, on t'avait pourtant prévenu ! "

 

 

 

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Les prochaines élections professionnelles dans la fonction publique auront lieu en 2014

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 16:36

 

ActuaLitté : Le 17 mai 213

 

Chez Virgin, pendant les soldes, le primate n'est jamais loin...

 

C'est probablement l'article à découvrir, tout en consternation. Texte violent, témoignages apocalyptiques : ce 13 mai, au Virgin Mégastore des Champs-Élysées était proposée une campagne de solde, avec des 50 % sur quasi tout le magasin. Et à l'ouverture, à 10h, des clients fous se sont emparés de la boutique, atteste Rue89.

 

Originellement publié sur le site Les rétrogaleries de Mister Gutsy, l'article fait état d'un comportement désastreux, d'attitudes scandaleuses... En vidéo, c'est encore plus frappant : Rien ne sera épargné aux employés, y compris des réactions les plus primitives.

 

Même aux livres, rare rayon sur lequel les soldes n'ont pas lieu (Loi oblige), les gens remplissent des paniers en prenant - là encore - tout ce qui leur passe sous la main. Lorsque les employés leur précisent que les livres ne bénéficient pas de réductions : "Non mais vous auriez pas pu le dire? " - et reposent tout tel quel, n'importe où, avant de partir bon train vers des rayons plus juteux.

 

En parallèle, ce 16 mai, trois jours après la calamité, la CGT Virgin fait état d'une réunion qui s'est déroulée au ministère du Travail, avec des représentants du ministère, Maître Philippot, administrateur de Virgin, Maitre Levy, mandataire financière, la direction de Virgin et les représentants syndicaux. Mais les actionnaires, Butler et Lagardère, étaient pour leur part absents. 

 

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                                 Les actionnaires, Butler et Lagardère, étaient pour leur part absents.

 

 

Toutefois, l'actionnaire majoritaire, Butler, indique qu'il versera 1 million € dans le cadre du Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE), dont une partie servira à verser une indemnité supra-légale. Lagardère, pour sa part, se serait engagé à faire des offres de reclassement, en regard du profil des employés, mais refuserait de participer au financement du PSE.

 

La CGT note : " Par ailleurs, le ministère du Travail propose que le Contrat de Sécurisation Professionel (CSP) soit piloté par les services du Pôle Emploi et non par un cabinet de reclassement (économie au bas mot de 1, 3 millions d'euros au moins) et finance sur ces fonds propres une cellule d'appui, qui se met en mouvement avant même l'entrée des salariés en CSP, qui pourra fournir toutes les informations nécessaires, mais qui intégrera aussi une composante d'aide « psychologique ». 

 

  

                                              Le premier logo de Virgin par Roger Dean

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                                              "  A Virgin, les soldes et le reste, c'est vraiment l'apocalypse ! "

         

 

Aujourd'hui, le budget du PSE – qui était de 2 millions d'euros il y a quelques semaines ! - est d'environ 5 millions d'euros : les deux millions initiaux + le million de Butler + 500 000 euros d'ores et déjà provisionnés pour la portabilité de la mutuelle pendant neuf mois + 1, 5 million d'euros.

 

Ce 17 mai doit avoir lieu un Comité d'Entreprise, avant une manifestation le 23 mai. Il reste en effet deux points à régler : les offres fermes de reprise doivent intervenir avant aujourd'hui, à midi.

 

« Pour la trésorerie, Syndex réalise un audit avec les éléments qu'est en train de lui livrer la direction financière de Virgin. Christine Mondollot estime qu'à fin juin il y aura 3 millions d'euros en caisse. Elle s'est refusé à destiner l'ensemble de la somme au financement du PSE, renvoyant à l'appréciation de la mandataire financière. Cette dernière semble encore une fois prioriser le remboursement de l'avance de salaires faite par l'AGS », ajoute la CGT.

 

Lire l’article de « ActuaLitté »

 


                                     A l'ouverture de Virgin, des clients fous se sont emparés de la boutique

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                                                                             " Dois-je intervenir ? "

 

 

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