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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 16:18

 

La Gazette des Communes : Le 18 novembre 2014

 

Une mobilisation a minima pas pour autant vécue comme un échec par les organisateurs

 

Le mouvement, à l’appel de la CGT, FA-FP (Autonomes), FSU et Solidaires, intervient à moins d’un mois des prochaines élections professionnelles à laquelle sont appelés à participer les quelque 5 millions d’agents, le 4 décembre. Il visait principalement à dénoncer le gel de leurs salaires, le point d’indice qui sert à les calculer étant bloqué depuis 2010.

 

Mais le rassemblement parisien n’a pas drainé les foules. A 14 h, Baptiste Talbot, secrétaire général de la Fédération CGT des services publics, recensait « environ 500 » participants devant l’Assemblée qui devait voter l’ensemble du projet de budget 2015 dans l’après-midi. D’autres initiatives étaient prévues localement.

 

Interrogé sur la faiblesse de cette mobilisation, le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, venu brièvement se joindre au mouvement, a répondu : « C’est difficile de mobiliser dans la période, parce qu’il y a de la déception et on ne passe pas forcément de la déception à l’action ». Pour autant, « la CGT n’est pas affaiblie », a-t-il assuré, faisant valoir « des adhésions nouvelles – plus cette année que l’année précédente » – pour la première force syndicale du pays.

 

Pour le numéro un de la CGT, cette journée de mobilisation « vise à dénoncer la politique gouvernementale en matière de rémunération des fonctionnaires » qui « n’acceptent pas le gel du point d’indice », a-t-il ajouté. « Tout ceux qui ont voté à gauche pour un changement politique majeur dans ce pays sont aujourd’hui déçus. Ça se voit dans les urnes, et ça se verra aussi dans les rues », a-t-il prévenu.

 

« Nous serions en échec si nous avions dit que nous organisions une grande journée de grève et d’action dans la fonction publique » alors que là, « c’est une journée d’interpellation des élus sur tout le territoire », s’est défendue de son côté Bernadette Groison (FSU). « C’est un coup de semonce par rapport au gouvernement, puisque le débat parlementaire tourne autour du budget » et que la « politique budgétaire est totalement inacceptable », a souligné Denis Turbet-Delof (Solidaires), pour lequel « le personnel est de plus en plus écoeuré, inquiet, désabusé ».

 

Lire l'article de « La Gazette des Communes »



 

                        Il y avait plus de journalistes que de manifestants autour de Thierry Lepaon

 

            lepaonarchive.jpg

                    - Bah, C'etait juste une journée d’interpellation des élus sur tout le territoire

 


 

 

 


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