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7 juin 2023 3 07 /06 /juin /2023 10:24

 

La médiathèque du quartier Pissevin à Nîmes (Gard) a été fermée le 6 juin 2023 et jusqu’à nouvel ordre, après une décision du maire de la ville. L’élu déplore une insécurité en hausse dans le quartier en raison de la présence de dealers qui menacent régulièrement les employés. Les trafiquants se seraient également introduits à l’intérieur de la médiathèque

Le maire de Nîmes (Gard), Jean-Paul Fournier, a pris la décision de fermer la médiathèque du quartier Pissevin, à partir de ce mardi 6 juin 2023. Une décision liée à la hausse de l’insécurité pour les habitants et les employés municipaux, et à l’intrusion récente de dealers à l’intérieur de l’établissement, rapporte France 3 Occitanie . L’édile a notamment évoqué « un risque d’atteinte grave à la sécurité des agents ».

Cette fermeture est effective jusqu’à nouvel ordre, selon un communiqué de la municipalité. « Une terrible décision mais le sentiment de ne plus avoir le choix », a reconnu le maire cité par l’antenne régionale. Cette médiathèque se situe au cœur d’un quartier en proie aux trafics de stupéfiants, et les employés municipaux seraient régulièrement pris à partie.

 

 « La situation, connue de tous, vient de prendre une tournure qui m’interpelle et me choque », a ajouté l’élu. Malgré la présence de la police, les trafiquants auraient menacé et fouillé les agents municipaux, mis au point des barricades ainsi que des checkpoints et se seraient également introduits dans la médiathèque pour en faire une tour de guet, relaie la chaîne d’information. Face à cette situation, le personnel de la médiathèque a fait valoir son droit de retrait. Une action qui a donc contraint la municipalité nîmoise à prendre ses responsabilités en fermant l'établissement.

 

 

 

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31 mars 2023 5 31 /03 /mars /2023 16:03

 

Contre toute attente, Sophie Binet a été élue secrétaire générale de la CGT, après une nuit de tractations houleuses, où ont été écartées les deux favorites à la succession de Philippe Martinez. Une mission très compliquée l'attends désormais

C'est un coup de théâtre inattendu dans le monde syndical: Sophie Binet est désormais à la tête de la CGT, prenant la suite de Philippe Martinez. La quadragénaire, jusqu'alors responsable de la Fédération des cadres (Ugict), a été élue vendredi secrétaire générale contre toute attente. Son nom a émergé à l'issue de tractations houleuses lors du 53ème congrès de la CGT, émergeant comme une solution de compromis au milieu du duo des favorites – Marie Buisson, dauphine du sortant Philippe Martinez, et sa chalengeuse Céline Verzeletti.

 

Philippe Martinez soutenait depuis plusieurs mois la candidature de Marie Buisson à sa succession, candidature approuvée par la direction nationale de la CGT. Responsable de la petite Fédération de l’éducation, de la recherche et de la culture (Ferc), Marie Buisson a néanmoins vu sa  « candidature désignée », comme le veut la tradition cégétiste, être fragilisée par sa relative discrétion et ses prises de position écologistes, qui lui ont valu la méfiance de certaines branches industrielles et énergétiques. 

 

De quoi laisser affleurer ces dernières semaines le nom de Céline Verzeletti comme alternative non-officielle. Plusieurs puissantes fédérations de la CGT, dont celle des Mines-Énergie, mènent une fronde contre la direction sortante en soutenant la candidature de la co-secrétaire général de l'Union fédérale des syndicats de l'Etat (UFSE), l'estimant plus à même de rassembler l'organisation que Marie Buisson, et surtout plus proche des opposants de Philippe Martinez au sein de la direction de la CGT. Sans oublier Olivier Mateu, secrétaire général départemental des Bouches-du-Rhône connu pour son positionnement radical, qui se porte candidat en son nom. 

 

Grevé par les désaccords, le congrès de la CGT s'est ouvert lundi dans une atmosphère très tendue, avec une succession de prises de parole hostiles à la direction sortante. Événement sans précédent dans l'histoire cégétiste, le rapport d'activité de cette dernière à été rejeté à 50,32% par les congressistes, un désaveu pour Philippe Martinez et une faille supplémentaire dans la candidature de Marie Buisson. Un vote allant dans le sens de la sortie de la CGT du collectif écologiste « Plus jamais ça » a été un autre feu rouge deux jours plus tard – Marie Buisson ayant représenté la CGT lors de la fondation de ce collectif en mars 2020.

 

Étape préalable, la liste de la soixantaine de membres de la Commission exécutive confédérale (CEC) de la CGT est approuvée jeudi par le Comité confédéral national, le « parlement » de l'organisation réunissant les secrétaires généraux des 29 fédérations et des 96 unions départementales. Pour intégrer la liste, il faut obtenir plus de 50% des voix, ce qui n'a pas été le cas d'Olivier Mateu, lui barrant la route pour le secrétariat général. Marie Buisson, elle, a obtenu un faible soutien de 57,23%, rapportent Les Échos

 

Tout s'est véritablement joué en une douzaine d'heures dans la nuit de jeudi à vendredi, lorsque la nouvelle CEC a commencé ses travaux. Marie Buisson a mis sur la table une équipe dirigeante, avec elle-même au poste de secrétaire général, mais la proposition est rejeté par le CCN à deux voix près semble-t-il. Les membres de la CEC se sont donc réunis à nouveau, envisageant cette fois-ci une solution autour de Céline Verzeletti mais ne parviennent pas à se mettre d'accord, les partisans de Marie Buisson y étant farouchement opposés. Marie Buisson a alors proposé une nouvelle équipe autour d'elle, sans y parvenir. L'impasse....

 

C'est dans ce contexte de difficiles tractations qu'une troisième voie s'est tracée. Le nom de Sophie Binet avait été évoqué à quelques reprises ces derniers mois, sans toutefois apparaître comme une option solide ou ne susciter d'élan partisan mais face à l'inflexion des pro-Buisson et des pro-Verzeletti, la CEC propose alors une direction articulée autour de Sophie Binet au secrétariat général, y voyant un bon compromis entre les différentes lignes qui fracturent la CGT. Un pari gagnant puisque Sophie Binet est rapidement élue par le CCN après sa désignation.

 

Candidate « par défaut » selon certains, elle aura par conséquent la lourde tâche de recoller les morceaux d'une CGT profondément divisée. Une mission qui risque d’être très compliquée. D’autant qu’elle représente l’aile « réformatrice » du syndicat  dont certains thèmes comme le rapprochement avec la FSU et Solidaire ou encore la participation au collectif écolo « Plus jamais ça » ont été balayé par le congrès.

Or le nouveau bureau confédéral qui fait un peu office de « gouvernement » ne va sûrement pas partager cette option « réformatrice » ou « sociétale » puisque composé de plusieurs membres de « l’aile dure » dont Laurent Brun, patron des cheminots, désigné comme le « numéro deux » de l’organisation, Céline Verzelletti ou encore Sébastien Menesplier, de la fédé de l’énergie, tous farouchement opposé lors du congrès à la « ligne Martinez ». Bref les réunions risquent d'êtres assez animées. En toute camaraderie bien sûr.

 

 

 

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4 janvier 2023 3 04 /01 /janvier /2023 09:29

 

                                                                  Le Canard Enchainé du mercredi 4 janvier 2023

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14 décembre 2022 3 14 /12 /décembre /2022 11:14

 

La plus ancienne bibliothèque de proximité de la capitale, serait menacée à terme de fermeture

 

Elle vient de fêter son centenaire mais elle risque de ne pas faire de vieux os si l’on en croit les déclarations de personnalités du monde littéraire, d’associations, de syndicats ou encore de parents d’élèves qui dénoncent la disparition programmée à terme de la bibliothèque Fessart située vers le métro Jourdain à proximité de la rue de Belleville, de la rue des Pyrénées et des Buttes Chaumont dans le XIXe arrondissement de Paris. Une inquiétude également partagée par…le maire de l’arrondissement, François Dagnaud, pourtant membre de la majorité municipale !

 

Il faut dire que la volonté de fermer cette bibliothèque de quartier de la part de la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris remonte à loin, tant il s’agissait depuis longtemps de récupérer la totalité des effectifs afin de les affecter à la future bibliothèque qui sera implantée Place de Fêtes courant 2024, et ainsi faire des économies en terme de postes budgétaires. Sauf que déjà à l’époque la mairie du XIXème arrondissement avait mis le holà.

 

Mais l’administration n’a pas désarmé pour autant, puisqu’elle a proposé dernièrement de réduire l’équipe de neuf à six agents ! Ce qui n’est guère du goût des syndicats et des associations de quartier qui dans un communiqué commun dénoncent que « réduire l’équipe à six agents asphyxierait l’activité actuelle de la bibliothèque et aboutirait à fermer l’espace actuellement consacré à la jeunesse, à tout regrouper dans un seul espace peu viable, à supprimer près de la moitié des collections et à réduire drastiquement les accueils de groupe, les animations…».

 

Une critique qui rejoint celle de nombreuses auteures et éditrices qui, dans une lettre ouverte, déclarent : « En 2023, la bibliothèque Fessart, un des hauts lieux de mémoire du XIXe arrondissement, prendra le nom de Jacqueline Dreyfus-Weill, bibliothécaire passionnée morte en déportation en 1943 qui, de 1934 à 1937, a marqué l’histoire culturelle du quartier en y créant « l’heure du conte. Depuis son passage, la bibliothèque Fessart – fondée en 1922 grâce au Comité Américain pour les régions dévastées – n’a cessé de tenir une place importante dans la vie de ce quartier de Belleville, créant du lien social, amenant les enfants à la lecture et les adultes vers des activités culturelles gratuites grâce aux nombreux événements organisés par les bibliothécaires, rencontres, lectures publiques, ateliers d’écriture en partenariat avec les écoles du quartier avec des autrices et des auteurs, conférences...»  Et la lettre de conclure « qu’aujourd’hui c’est plus qu’un lieu de mémoire, c’est un lieu de vie. Aujourd’hui, l’activité de cette bibliothèque est menacée ».

 

Cette lutte pour maintenir l’ouverture de la bibliothèque Fessart dans des conditions viables, c’est-à-dire en réaffectant les trois postes supprimés, s’invite désormais au niveau politique puisque François Dagneau, le maire de l’arrondissement a apporté son soutien dans un tweet. Une position affirmée également par un de ses adjoints, Hadrien Bortot qui dans un communiqué donne aussi son « soutien aux équipes en lutte, contre la suppression de postes de bibliothécaires et pour des bibliothèques de proximité ». De son côté, la députée de Paris élue sous l’étiquette de la France Insoumise, Danielle Obono, par ailleurs ancienne bibliothécaire, a appelé à signer la pétition mise en ligne pour la défense de la bibliothèque via les réseaux sociaux. Un texte qui a déjà recueilli plus d’un millier de signataires à l'heure où nous écrivons ces lignes (voir ici).

 

Ironie de l’histoire, cet épisode est en train de mettre à mal l’actuelle adjointe en charge de la Culture, Carine Rolland qui dans son portefeuille, a également la charge de promouvoir le concept de la Ville du quart d’heure dont la bibliothèque Fessart est pourtant le parfait symbole. L’attitude de l’administration parisienne n’est donc pas très fluctuat pour Carine Rolland. Et même carrément mergitur !

 

 

 

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9 décembre 2022 5 09 /12 /décembre /2022 14:13

 

A ce rythme, la centrale de Montreuil pourrait même, la prochaine fois, se retrouver KO !

 

Ce furent des élections syndicales inédites à la Ville de Paris puisque les modalités de vote ont été bouleversées avec la mise en place, pour la première fois, d’un vote uniquement électronique et les urnes viennent de rendre leur verdict. Un rendez-vous crucial pour la CGT parisienne qui traverse depuis quatre ans une grave crise interne à l’origine du départ de centaines d’adhérents et de cadres syndicaux. C’est peu dire que cela a eu de lourdes conséquences.

 

Car si le syndicat dirigé par Philippe Martinez garde encore la première place, c’est au prix d’une baisse considérable des suffrages avec pratiquement cinq points en moins par rapport aux élections de 2018 (25,21% cette année contre 29,45% en 2018). Pas très fluctuat. La CGT perd plus de onze points en un quinzaine d'années et à ce rythme devrait passer sous la barre des 20% à brève échéance et perdre ainsi, pour la première fois de son histoire, la place de tête à la Ville de Paris.

 

Car derrière, ça souffle avec l’UNSA qui reste toujours le deuxième syndicat de la capitale avec un score 19,49 % des suffrages exprimés, bien qu’il ait perdu en route quasiment trois points par rapport aux dernières élections de 2018.

 

Toutefois tout le monde n’est pas perdant dans cette histoire car si surprise il y a, c’est bien la troisième place décrochée par le Supap-FSU qui en quatre ans progresse de six points passant de 10,32 à 16,26 %. Un score spectaculaire qui s’explique sans doute par le renfort d’ex-cégétistes dont des secteurs entiers à la Ville qui ont décidé de rejoindre la FSU.

 

Pour le reste des organisations syndicales, c’est la stabilité ou la stagnation, c’est selon, qui l’emporte avec dans l’ordre : la CFDT (10,19%), l’UCP (9,71%), Force Ouvrière (7,97%), et CFTC (6,94%). Un résultat qui leur permet de continuer à discuter avec Anne Hidalgo puisque tous décrochent au moins un siège dans le nouveau Comité Social et Territorial de la Ville de Paris. Le syndicat SUD avait aussi tenté sa chance, pour la troisième fois depuis 2014, mais son échec a été, de nouveau, patent avec un maigre 1,79%. Du pur mergitur là aussi car SUD qui avait fait environ 4% lors de sa première tentative voit son score divisé par quatre en huit ans.

 

Il faut toutefois noter que ces élections n’ont pas mobilisé les foules puisque seuls 32% des 59 526 électeurs inscrits ont participé à ce scrutin, soit une baisse de près de deux points par rapport au dernier scrutin qui lui-même était en baisse de quatre points par rapport au précédent de 2014. Certains pourraient pointer les nouvelles modalités de vote mais cette baisse tendancielle montre que cela ne peut en être la cause unique.

 

 

                              Élections syndicales à la Ville de Paris : la CGT se prend un uppercut !

 

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15 juin 2022 3 15 /06 /juin /2022 14:12

 

Si bien que les centres aérés qui accueillent tout l’été des milliers de petits parisiens risquent de ne pas ouvrir faute de personnels vacataires couverts par un contrat de travail !

 

La crise doit être vraiment profonde à la mairie de Paris, car voilà que des agents jusqu’alors très discrets ont décidé d’exprimer leur ras-le-bol et, au de vu leurs fonctions vitales pour faire marcher la machine de l’administration parisienne, pourraient tout simplement faire exploser cette dernière dans les jours qui viennent !

C’est que ces personnels municipaux, appelés UGD, ont un rôle plus que stratégique car c’est eux qui établissent les fiches de paye des soixante mille agents municipaux de la capitale. Mais eux aussi qui établissent les contrats de recrutement des vacataires d’été indispensables pour ouvrir les centaines de centres aérés parisiens. C’est peu dire que le climat déjà explosif pourrait tourner à la catastrophe pour l’équipe dirigée par Anne Hidalgo.

C’est que la menace est réelle car la fronde vient justement de la Direction des Affaires Scolaires de la Ville de Paris (DASCO) en charge justement de ces centres, qui accueillent tous les jours pendant l'été, des milliers de petits parisiens et qui risquent donc de fermer faute de personnels vacataires couverts par un contrat de travail comme ils l’expliquent dans une lettre ouverte à leur hiérarchie (lire ici).

Une fronde qui pourrait très vite faire tâche d’huile car la colère gronde très fortement également chez les UGD des autres directions de la ville, comme celle de la petite enfance, en charge des crèches, celle en charge des agents du nettoiement ou encore celle en charge des agents de toutes les mairies d’arrondissements. D’ailleurs, une nouvelle assemblée générale est prévue ce jeudi 16 juin qui devrait sans doute durcir le mouvement ou non en fonction des réponses de l’exécutif municipal.

 

 

                                                            La mairie de Paris bloquée cet été ?

 

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20 avril 2022 3 20 /04 /avril /2022 16:08

 

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13 avril 2022 3 13 /04 /avril /2022 16:07

 

Agissements homophobes ou misogynes, harcèlement moral et sexiste, agressions… Quelques mois après une lettre des intérimaires du Musée d’art moderne de la Ville de Paris dénonçant un climat anxiogène, le journal Libération a enquêté et constaté des agissements similaires dans six autres musées gérés par la municipalité parisienne

 

À l’été 2021, au Musée d’art moderne de la Ville de Paris (MAMVP) s’est constitué un collectif d’intérimaires, révoltés par le sexisme de l’environnement ambiant dont eux-mêmes et les visiteurs seraient les cibles. Dans une lettre envoyée à la direction de leur établissement et à Paris Musées, l’établissement public en charge des musées de la capitale depuis 2013, le collectif dénonçait alors« des cas de misogynie, de sexisme, de racisme, d’homophobie et de harcèlement sexuel » qui ont lieu « au quotidien, et même devant le public ».

 

D'après cette lettre, six fonctionnaires s’y distingueraient et les actes évoqués sont décrits avec précision – comme cette fellation mimée par un agent à une vacataire. Mais ni cette lettre, ni les multiples entretiens avec leurs supérieurs, ni même l’intervention d’Alice Coffin, conseillère de Paris (EELV) et membre du conseil d’administration de Paris Musées, auprès de la directrice générale Anne-Sophie de Gasquet, arrivée en mars 2021, n’auraient été suivies d’actions spécifiques. Suite à cette affaire, le journal Libération a décidé d'enquêter et aurait aussi constaté des agissements similaires dans six autres musées gérés par la municipalité parisienne dans un article publié le 11 avril (lire ici).

 

 

 

 

 

 

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20 janvier 2022 4 20 /01 /janvier /2022 15:30

 

De son côté la Ville de Paris a saisi le Préfet de Police pour « qu'il dépose plainte auprès du procureur de la République »

 

« Collabo » : c’est le qualificatif fleuri qui orne les dizaines d’affichettes collées à la sauvage dans neuf bibliothèques municipales de la capitale :Marguerite Audoux (IIIe), Lancry (Xe), Parmentier (XIe), Violette Leduc (XIe), Hergé, (XIXe, Levi-Strauss (XIXe), Benjamin Rabier (XIXe), Oscar Wilde (XXe) et Marguerite Duras (XXe). Des affichettes probablement posées par des « antivax » ou, au minimum, d’opposants à la mise en place du passe sanitaire. Une mesure bientôt durcie avec le « passe vaccinal » qui doit entrer en vigueur dans les prochains jours s'il n'est pas censuré par le Conseil Constitutionnel.

 

Une offensive qui ne se limiterait pas à des affiches si l'on en croit les syndicats qui précisent « qu’ailleurs ce sont des tags qui ont été faits dans des WC pour traiter de fous celles et ceux qui portent le masque ». De son côté, la ville de Paris a annoncé avoir déposé plainte pour « pour diffamation et dégradations de biens publics ». « Le Préfet  de Police a de son côté déposé plainte auprès du procureur de la République à notre demande » déclare par ailleurs l’administration.

 

Pour enfoncer le clou, la directrice des affaires culturelles, Irène Basilis, a écrit dans un communiqué envoyé aux représentants du Comité Hygiène et Sécurité (CHSCT) « qu’il Il a été clairement indiqué dans le contenu de cette plainte que les agents des bibliothèques visées par cet affichage pouvaient également déposer une plainte pour injures à titre personnel s’ils souhaitaient se joindre à l’action de la Ville ». Pour la haute fonctionnaire municipale, un seul mot d'ordre : faut pas se laisser emmerder !

 

 

 

Affiche collée sur la devanture de la bibliothèque Marguerite Duras (XXe)

 

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13 décembre 2021 1 13 /12 /décembre /2021 13:46

 

Vu ce qui vient d’être posté sur le site officiel de la municipalité parisienne la question ne se pose plus…

 

La ville de Paris a-t-elle été victime d’un détournement ? C'est ce que se sont forcément demandés de nombreux observateurs à la lecture d’un communiqué de presse annonçant sa dernière initiative : organiser une votation citoyenne….. pour décider de la date de la Nuit Blanche !  Au départ tout le monde a même cru à une initiative du site parodique Le Gorafi. Et puis, finalement, non puisque ce texte est vraiment disponible sur le site officiel de la Ville de Paris !

 

Maintenant plus de doute, l’équipe d’Anne Hidalgo a bien été infiltrée par des militants dadaïstes dignes de ceux qui officiaient  jadis dans la troupe d’Action Discrète ou de ceux qui sévissent actuellement au Gorafi. Et leur opération a été au-delà de leurs espérances puisque environ deux mille gogos sont tombés dans le panneau selon le dernier comptage  des services municipaux.

 

Ces derniers se sont d’ailleurs donnés un prochain défi. Et de taille ! Faire croire à Anne Hidalgo et son entourage qu’en levant les bras pendant une journée entière, elle pourrait décoller des 3% dont elle est actuellement créditée dans les sondages. Si cette nouvelle tentative de canular arrive à atteindre son but, ce serait pour la candidate socialiste non seulement  pas très fluctuat. Mais même carrément mergitur !

 

 

                - Pff, maintenant je me retrouve à 2%,  j'espère que j’ai pas été victime d'un canular.....

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