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6 février 2025 4 06 /02 /février /2025 15:48

 

« Depuis plus d’un an, on nous pompe l’air ! » déplorent les personnels

La bibliothèque Parmentier, située à un jet de pierre de la mairie du XIème arrondissement sera fermée ce jeudi 6 février jusqu'à samedi au moins. Les personnels avaient pourtant averti la Ville de Paris qu’ils étaient prêts à se mettre en grève si rien n’était fait pour améliorer leurs conditions de travail. Visiblement rien n'a été fait à leurs yeux

Tout commence début 2024 : des tests de qualité de l’air sont effectués par un laboratoire spécialisé. Les résultats sont tellement catastrophiques que le rapport n’est pas diffusé et il aura fallu l’intervention des représentants des personnels pour qu’il soit communiqué aux agents au bout de dix mois.

 « Globalement, bibliothécaires et usager.es respirent un air insuffisamment renouvelé dans tout l’établissement et par conséquent chargé anormalement en CO2. Cette situation est inacceptable aussi bien pour les agent.es que pour le public » avaient-t-ils pointés dans une lettre ouverte.

Les personnels avaient demandé à leur employeur des réductions d’horaires d’ouverture « pour permettre à l’équipe de se répartir dans l’espace public moins chargé en CO2, en l’absence des usagers pour travailler au lieu d’être tous dans nos bureaux ». Les bureaux sont effectivement saturés en CO2 puisque les seuils dépassent les 1000 ppm, avec des pointes au-dessus de 1500 ppm, selon les capteurs installés sur place. Des chiffres non conformes selon le Haut Conseil de la Santé Public (voir ici).

« Ces horaires, nous permettrons de travailler dans des conditions acceptables jusqu’au travaux » ajoutent les agents de Parmentier dans leurs revendications (voir le détail dans la rubrique commentaire). La mairie de Paris ne leur ayant pas répondu favorablement la bibliothèque est donc fermée ce jeudi jusqu’à samedi inclus. Pas très fluctuat. Et même carrément mergitur !

 

 

 

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3 février 2025 1 03 /02 /février /2025 14:32

 

« Depuis plus d’un an, on nous pompe l’air ! » s'énervent les personnels de la bibliothèque prêts désormais à se mettre en grève

Les agents de la bibliothèque Parmentier (XIe) commencent à perdre patience et ont averti la Ville de Paris qu’ils étaient prêts à se mettre en grève à partir du jeudi 6 février pour dénoncer leurs conditions de travail. Il est vrai que la situation dure depuis un sacré moment…Près d’un an !

Tout commence début 2024 : des tests de qualité de l’air sont effectués par un laboratoire spécialisé. Les résultats sont tellement catastrophiques que le rapport n’est pas diffusé et il aura fallu l’intervention des représentants des personnels pour qu’il soit communiqué aux agents au bout de dix mois. A lire les chiffres de ce rapport les collègues de Parmentier ont compris pourquoi

Maintenant la coupe est pleine. Et dans une lettre ouverte envoyée à la Direction des Affaires Culturelles ils dénoncent « une situation qui perdure depuis novembre 2024 et dont vous avez connaissance sans qu’aucune solution pérenne et concrète ne soit mise en place pour résoudre ce problème de renouvellement d’air ».

Et d’ajouter : « Globalement, bibliothécaires et usager.es respirent un air insuffisamment renouvelé dans tout l’établissement et par conséquent chargé anormalement en CO2 (selon un audit effectué fin 2023 et confirmé par des capteurs de CO2 mis en place depuis quelques mois) avec des pics inquiétants de CO2 relevés dans nos bureaux (..) cette situation est inacceptable aussi bien pour les agent.es que pour le public » 

Et les bibliothécaires de Parmentier de prévenir : « Pour toutes ces raisons l’équipe de la bibliothèque est prête à se mettre en grève pour faire valoir ses revendications et a sollicité un syndicat pour le dépôt d’un préavis à compter du jeudi 6 février ». Pas très fluctuat pour la mairie de Paris.

De fait, le réseau des bibliothèques municipales parisiennes a l'air mal en point en ce moment avec les fermetures successives des bibliothèques Sagan (Xe), Italie (XIIIe) ou encore Duras (XXe). En attendant maintenant Parmentier ? Ce serait alors du pur mergitur !

 

 

 

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27 décembre 2024 5 27 /12 /décembre /2024 15:54

 

Son inauguration date pourtant d’à peine dix ans !

Comme c’est joliment dit ! « En raison d'un problème technique, la médiathèque sera fermée les 27 et 28 décembre. Pour les jours suivants, merci de vous renseigner avant de vous déplacer. ». C’est l’annonce faite sur le site officiel de la médiathèque Françoise Sagan située du côté de la gare de l’Est dans le Xème arrondissement de Paris.

En réalité la fermeture pourrait durer bien plus longtemps car cette médiathèque, pourtant inaugurée il y a dix ans à peine, est dans un état de délabrement inquiétant si l’on en croit les agents et les usagers. Les avaries sont en effet pléthores : plus de chauffage, ascenseur public en panne, trois sorties de secours hors service, renouvellement de l’air insuffisant dans les espaces de travail du fonds patrimonial, problèmes électriques récurrents…. N’en jetez plus. C’est en tout cas ce qu’affirment les personnels dans un tract affiché devant la bibliothèque (voir ici).

Une information d'ailleurs confirmée en creux par la mairie de Paris. Car Si les agents se sont mis en grève le jeudi 26 décembre, la fermeture semble maintenant vraiment administrative selon le site de la bibliothèque qui parle désormais de « problèmes techniques ». Il est vrai que les conditions de sécurité n’étaient plus vraiment respectées. 

Une situation qui avait déjà interpellé des usagers il y a plusieurs jours de cela, donc avant cette fermeture inopinée, pour qui « ça sentait la fin » dans post publié sur le réseau X. avec quelques photos bien senties reproduites ici. Et les riverains d’ajouter vachards : On espère que 2025 verra l’entretien de cet équipement municipal au cœur du Quartier d’Accessibilité Augmentée inauguré à grand renfort de journalistes étrangers il y a 6 mois ». Pas très fluctuat et même carrément mergitur !

 

Paris : La médiathèque Françoise Sagan obligée de fermer ses portes au vu de son état déplorableParis : La médiathèque Françoise Sagan obligée de fermer ses portes au vu de son état déplorable
Paris : La médiathèque Françoise Sagan obligée de fermer ses portes au vu de son état déplorableParis : La médiathèque Françoise Sagan obligée de fermer ses portes au vu de son état déplorable
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26 décembre 2024 4 26 /12 /décembre /2024 15:36

 

« Nos collègues subissent au quotidien des intrusions dans les locaux et sont victimes de vols de matériels et contraints de s’enfermer dans l’atelier pour garantir leur sécurité » affirme le syndicat Supap-FSU dans un communiqué incendiaire

 

C’est la deuxième fois que le syndicat Supap-FSU tire la sonnette d’alarme. Tout d’abord le 18 décembre, puis de nouveau la veille de Noël. Ce dernier, pourtant classé très à gauche sur l’échiquier syndical parisien, vient de nouveau de dénoncer dans un communiqué « un fort climat d’insécurité pour les agents municipaux au contact des dealers et de la présence permanente des consommateurs, dans certains quartiers du XIXème arrondissement » situés dans le nord-est de la capitale.

Et le syndicat de décrire « des agents municipaux confrontés à des comportements agressifs et menaçant de la part des usagers et certains dealers qui pensent que leurs présences nuisent à leurs bizness » mais aussi « d’intrusions dans les locaux et de vols de matériels. Il affirme aussi que « les agents sont contraints de s’enfermer dans leurs locaux pour garantir leur sécurité » Pas très fluctuat ! Et même carrément mergitur !

La veille de Noël, constatant le silence de la mairie de Paris à sa première alerte, le Supap-FSU a décidé de solliciter un rendez-vous auprès du maire de l’arrondissement, François Dagnaud « pour aborder la question des problèmes d’insécurité majeurs rencontrés par les agents de la propreté, Ces incidents ne peuvent plus durer et doivent être pris en charge de manière urgente et concrète ». Et le syndicat de réclamer « une présence renforcée des forces de l'ordre (police nationale et municipale), notamment pendant les horaires de travail ». Un peu comme au temps des JO, finalement. Le Supap-FSU attend désormais la réponse de l'édile et de la municipalité !

 

 

Insécurité : le Supap-FSU se droitise  !

Insécurité : le Supap-FSU se droitise !

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7 octobre 2024 1 07 /10 /octobre /2024 16:08

 

C'est peu dire que la réponse de la Ville de Paris a surpris pour le moins, tous les professionnels du secteur. Pour dénoncer ce discours, les syndicats appellent à une mobilisation le jeudi 10 octobre.

 

Les bibliothécaires de la Ville de Paris avaient sonné l'alerte lors d'une réunion organisée par les syndicats : toutes les commandes sont bloquées depuis juillet. Pire, les factures auprès des fournisseurs ne seraient plus payées depuis plusieurs semaines. Information confirmée par l'administration parisienne dans le journal Le Parisien : « Les factures engagées depuis juillet et encore non honorées » doivent être réglées en priorité, pour « soulager les fournisseurs les plus fragiles et éviter des pénalités ». Ce qui signifie que ce n'était pas encore le cas au mois d'octobre.

 

Quant aux crédits gelés pour toutes les bibliothèques parisiennes, là encore cette nouvelle a été confirmée par la mairie de Paris à Livres-Hebdo et au Parisien : « Les bibliothèques font aujourd’hui face à « une insuffisance de crédits de paiement par rapport aux prévisions d’exécution de la direction des affaires culturelles (DAC), notamment pour l’achat des collections » déclarait ainsi un haut fonctionnaire de la Ville. Avec pour corollaire une absence de nouveautés pour au moins neuf mois (de juillet à mars date du prochain exercice budgétaire).

 

Pour expliquer cette « faillite » la Ville se retranche derrière la construction...d'un nouvel établissement pourtant programmée il y a dix ans.  La municipalité évoque notamment d’importantes dépenses pour les « nouveaux équipements de lecture publique, tels que la médiathèque James-Baldwin », dans le XIXe, ouverte cet été » peut-on lire dans Le Parisien.

 

Cette communication n'est évidemment pas du goût des agents du secteur culturel qui sont par ailleurs les parents pauvres de la municipalité parisienne avec les primes les plus basses de toute la collectivité. C'est pourquoi les syndicats Supap-FSU, CGT et Force Ouvrière appellent à une mobilisation pour interpeller l'administration parisienne, le jeudi 10 octobre devant la médiathèque Hélène-Berr (XIIe) où est organisé un grand symposium des directeurs des bibliothèques de la capitale (Iire ici).

 

Dernière minute : l'administration (face au risque?) a décidé d'annuler purement et simplement ce symposium. Les syndicats appellent pour le même jour, en lieu et place, à un rassemblement au siège de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris dans le quartier du Marais.

 

 

 

                                       Crise dans les bibliothèques : La Mairie de Paris connait ses classiques....

 

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2 octobre 2024 3 02 /10 /octobre /2024 10:53

 

Conséquence : plus de nouveautés pendant au moins neuf mois. Selon la marie de Paris, il manquerait cent millions d’euros dans les caisses…

 

L’information a été révélée par le syndicat Supap-FSU. La situation est tellement catastrophique au niveau des finances de la Ville de Paris que cette dernière a décidé de tailler dans les budgets des bibliothèques municipales de la capitale

« Toutes les commandes de livres adulte ou jeunesse, de DVD, de CD ou encore de partitions... sont bloquées. Au moins jusqu’au prochain exercice budgétaire en mars 2025. Et les factures des commandes déjà livrées n'auraient pas été réglées dans les délais (voire non réglées). » affirme le syndicat dans un communiqué diffusé aux agents.

Une situation qui risque de léser particulièrement les usagers qui payent un forfait annuel (de trente soixante euros) pour pouvoir emprunter des CD ou des DVD puisque aucune nouveauté ne sera disponible pendant, au moins, neuf mois (de juillet à mars Ndr). Pas très fluctuat !

Ce qui est désormais certain, c’est que depuis le début du mois de septembre, après une pause estivale auprès des fournisseurs, tous les crédits sont gelés et les commandes faites par chaque établissement n’ont pas reçu l’accord des services comptables selon de nombreux témoignages d’agents présents lors d’une assemblée générale de bibliothécaire organisée par le syndicat.

Une information confirmée par l’administration parisienne lors d’une audience avec les représentants syndicaux de la Direction des Affaires Culturelles (DAC) de la Ville de Paris. « L’administration nous a répondu que faute de recettes suffisantes, les caisses de la Ville étaient vides ! Une situation de contrainte budgétaire inédite, surtout avec de telles conséquences en plein cours de l'année. D'après l'administration, la situation impacterait également d'autres directions, pas uniquement la DAC » Carrément mergitur !

C’est qu’il manquerait cent millions d’euros dans les caisses de la Ville à cause d’une baisse des recettes prévisionnelles. Une information donnée officiellement lors du Conseil de Paris de juillet. Nouvelle passée il est vrai un peu inaperçu, mais pourtant rapportée par le quotidien Les Échos. Avec comme première cible pour combler ce trou : les bibliothèques municipales parisiennes.

 

 

 

 

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11 septembre 2024 3 11 /09 /septembre /2024 11:10

 

La mairie de Paris a décidé de mettre désormais ses agents au régime au moins deux fois par semaine

 

C’est une annonce qui a surpris les agents municipaux parisiens qui fréquentent les restaurants d’entreprise de la Ville en cette rentrée de septembre : la suppression de viande et de poisson deux fois par semaine sous couvert « d’une démarche responsable » selon l’ASPP, le gestionnaire de ces cantines (voir ici).

 

En fait de surprise, c’est plutôt d’incompréhension dont il est question et qui a fait beaucoup parler chez ces agents qui se voient imposer de « manger végétarien ». Les retours ont été tels que cela a obligé tous les syndicats de la Ville sans exception (CGT, CFDT, UNSA, FSU, Force ouvrière ou encore l’UCP-CGC) à dénoncer cette mesure « arbitraire et sans concertation aucune ». « Rien n’arrête la bien pensance dans ce qui s’apparente à de l’abus de pouvoir. Au nom de quel pouvoir notre employeur se permet-t-il du choix élémentaire de ce que l’on souhaite manger durant notre temps de pause méridienne » dénonce ainsi la CFTC dans son communiqué.

 

« Les menus végétariens sont déjà à la disposition des agents depuis longtemps pour ce qui en font le choix. Pourquoi vouloir l’imposer à tous ? » tempête de son côté Force Ouvrière qui « totalement opposée » à cette mesure pointe « un choix discriminant de la Ville ». Une position partagée par tous les représentants des personnels qui ont à tour de rôle envoyé chacun un communiqué sur les messageries internes pour exprimer leur opposition.

 

Une mesure qui selon les syndicats va immanquablement « faire baisser la fréquentation des restaurants administratifs ». « En 2023 entre 5 et 8% des agents sont passés dans une des cantines de la Ville selon les jours. Combien à partir de septembre 2024 » s’interroge ainsi la CGT. Une interrogation légitime car nombre d’agents ont déjà affirmé ne plus vouloir aller à la cantine les mercredi et vendredi, jours où les repas proposés seront « maigres ». Ce que pourrait confirmer le sondage lancé par l’UNSA et déjà constaté par de nombreux témoins ce mercredi 11 septembre avec une fréquentation que l'on pourrait qualifier pudiquement de clairsemée.

 

Une tendance lourde car déjà depuis un an les portions ont été réduites dans les restaurants administratifs de la Ville de Paris avec une astuce simple : la vaisselle a été entièrement remplacée et les assiettes…….. sont devenues plus petites d’un bon tiers ! Pas très fluctuat.  Résultat des courses « plusieurs centaines de milliers d’euros d’économie » selon certaines sources.

 

Peut être que la situation financière de l’ASPP n’est probablement pas au mieux car outre la réduction des portions, tous les usagers des cantines de la Ville n’ont pas manqué de remarquer ces derniers mois la suppression de personnels que ce soit aux caisses, fermées une fois sur deux, ou encore dans les stands où sont servie les repas qui ne sont ouvert, eux aussi, qu’à la moitié de leur capacité. Plutôt mergitur.

 

Une fragilité qui remonte à loin car il y a dix ans déjà Le Parisien avait publié un article qui avait fait grand bruit à l'époque et titré: « Paris : les comptes des cantines de la Ville dans le rouge » (lire ici). Et de nombreux agents municipaux parisiens de se demander, comme les syndicats, si avec sa dernière mesure l'objectif de la Ville n'est pas, à terme, de les fermer finalement ?

 

 

 

                          Comme J'aime. La mairie de Paris a décidé de mettre désormais ses agents au régime sec !

                                        - C'est pour mieux me préparer des bon petits repas....

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6 juillet 2024 6 06 /07 /juillet /2024 14:59

 

L'établissement devait ouvrir ce samedi après plusieurs reports. Un calendrier jugé intenable par l’équipe qui a décidé de se mettre en grève

 

« Nous avons promis une médiathèque et nous nous apprêtons à ouvrir un hangar » c’est en une phrase, rapportée par Télérama, la situation actuelle, selon les personnels de la médiathèque James Baldwin, située dans le quartier de la Place des Fêtes dans le XIXème arrondissement. Plusieurs fois reportée, ce qui a valu son poste au directeur de l’époque, son ouverture devait finalement avoir lieu ce samedi 6 juillet selon les souhaits de la mairie de Paris.

Ce qui finalement n’aura toujours pas été le cas, car l’équipe était en grève à l’appel des syndicats CGT, FO et FSU. De leur côté les élus, dont Aurélie Filippetti, directrice des affaires culturelles, étaient restés à l'intérieur d'un bâtiment vide selon les témoins. Quand ça veut pas...

« Des ouvriers sont encore présents sur place, parfois pour des travaux importants et bruyants. Ils font des raccords de peinture au-dessus des ordinateurs ou des collections », rapportait en début de semaine une membre de l’équipe de la médiathèque au magazine Télérama. Depuis plusieurs mois, aux côtés des syndicats, le personnel de James-Baldwin préconise plutôt une ouverture du lieu en septembre. Ce que refuse obstinément la Mairie de Paris et qui amène à ce conflit.

Les syndicats comme les équipes du lieu déplorent également un sous-dimensionnement des effectifs de la médiathèque. Ce que réfute l'administration. « Quarante-deux postes d’agents ont été créés par la Ville de Paris […] L’équipe compte aujourd’hui trente-sept personnes. Les derniers recrutements sont en cours et devraient arriver rapidement », soulignait ainsi la municipalité mi-juin dans un communiqué.

Ce que contestent les bibliothécaires de Baldwin : « Cet effectif ne tient pas compte de la configuration atypique de la structure, rétorque une employée. En outre, plusieurs agents qui connaissent le projet sont en arrêt maladie car notre état psychique se dégrade. Il n’y a pas une journée sans qu’un collègue ne parte en pleurs ». Un témoignage édifiant qui démontre qu’en l’état, les conditions de travail à la médiathèque Baldwin ne sont donc pas très fluctuat. Et même carrément mergitur !

                                 

 

Lire aussi : La médiathèque de la Place-des-Fetes sera en gréve le jour de son-inauguration par-anne-hidalgo

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24 juin 2024 1 24 /06 /juin /2024 13:43

 

La CFTC, syndicat habituellement modéré, fustige, de manière cinglante, la gestion de la direction de Paris-Musées...

 

« Départs précipités, arrêts pour dépression, y compris dans l’encadrement » c’est la description inquiétante que fait le syndicat CFTC sur la situation sociale à Paris-Musées, l’établissement public en charge des quatorze musées municipaux de la capitale

 

Et le syndicat, pourtant connu pour être des plus modérés, en remet une couche dans cette charge. « La maltraitance au travail est connue à Paris-Musées, le nombre de signalements pour harcèlement est, de plus, important mais rarement traités » précise-t-il dans son communiqué.

 

A ce climat inquiétant se rajoute une faillite de la direction dans la gestion administrative puisque le turn-over du service paye est tel que cela a désormais « une incidence sur les payes comme on a pu le voir dernièrement avec les primes de transport, les heures supplémentaires non payées ».

 

Une situation qui risque de perdurer selon la CFTC car « le recrutement des UGD (ceux en charge de la paye Ndr) est de plus en plus difficile et long, car la mauvaise réputation de Paris n’est plus à faire ».  Pas très fluctuat pour Anne Hidalgo, la maire de Paris car cette structure, présidée par Carine Rolland, son adjointe en charge de la culture, dépend directement de l’Hôtel de Ville.

 

D’autant que la CFTC n’est pas seule dans sa critique, puisque rejointe en cela par le syndicat Supap-FSU qui également dénonce des comportements vexatoires dans un article pointant entre autres des méthodes d’un autre âge comme le fait de ne plus fournir « de cartes de cantine aux vacataires du palais Galliera les empêchant ainsi de se rendre à la cantine et les privant de cet avantage auquel ils ont droit comme les titulaires ». Du pur mergitur !

 

 

 

 

 

 

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21 juin 2024 5 21 /06 /juin /2024 16:38

 

Les agents se sont mobilisés au sujet de la réforme d’organisation du temps de travail qui doit être votée sous peu

 

À l’appel de deux syndicats (CGT et Sud) de la Ville de Lyon, huit bibliothèques municipales sur seize (IIème, Duguesclin, Lacassagne, BML, VIème, Jean-Macé, Vaise et La Duchère), ont fermé toute la journée en raison d’un mouvement de grève ce mercredi 19 juin.

Les agents grévistes se mobilisent au sujet de la réforme d’organisation du temps de travail qui doit être votée sous peu par la municipalité lyonnaise. Ils n’approuvent ni la méthode, ni les moyens concernant les changements d’horaires et de cycles de travail.

 

Une mobilisation assez suivie, sachant que l’ensemble des bibliothèques municipales à Lyon rassemble 450 agents.

 

Lire l’article du Progrès de Lyon

 

 

 

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