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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 14:56

 

L’expansion : le 5 décembre 2014


Le maintien ou non de Thierry Lepaon à la tête de la CGT sera décidé, d'ici au 16 décembre, par les principaux responsables du syndicat. Explications. 


Gagner un tout petit peu de temps pour ne pas donner l'impression de céder à la pression médiatique. Après les révélations de l'Express sur les indemnités de départ qu'a touchées Thierry Lepaon en 2013, la CGT a décidé de se laisser quelques jours avant d'officialiser une décision sur le sort de son secrétaire général.  


Ce vendredi, le bureau du syndicat, composé de 10 personnes, s'est réuni jusqu'en milieu d'après-midi. Il n'a pas pris de décision, mais annoncé deux échéances déterminantes. Mardi prochain, le 9, la commission exécutive de 56 membres se penchera sur les suites des affaires des travaux dans l'appartement et dans le bureau de Thierry Lepaon dévoilés dans Le Canard enchaîné fin octobre. « Des propositions [y seront faites] pour améliorer les procédures financières dans la CGT ». 


Mais l'avenir de Thierry Lepaon se jouera quelques jours plus tard, lors d'une « réunion des secrétaires généraux des organisations » convoquée d'ici au 16 décembre. Cette instance, qui n'a pas d'existence statutaire, ne pourra pas destituer ou confirmer le secrétaire général. Seul le Comité confédéral national (CCN) le peut en vertu de l'article 30 des statuts de la CGT. Mais elle pourra servir à prendre le pouls de l'organisation et demander la convocation d'un CCN extraordinaire, le prochain n'étant prévu qu'en février. Une manière aussi de s'assurer que le choix retenu est largement partagé pour ne pas sombrer dans une guerre de tranchées dont personne n'a envie. 


D'ici à la mi-décembre, la CGT va devoir trouver la « moins pire » des solutions à une situation plus que complexe. Maintenir Thierry Lepaon à la tête du syndicat jusqu'au prochain congrès prévu en 2016, c'est prendre le risque de l'immobilisme. Extrêmement fragilisé, le secrétaire général n'est plus en mesure d'imposer une ligne claire alors même que les débats sont nombreux. Le remplacer en cours de mandat serait un séisme d'autant plus grand que la CGT ne dispose pas, pour l'instant, de figure incontestable capable de prendre le relais. 


Les rescapés de la guerre de 2013 sur la succession de Bernard Thibault - Eric Aubin, Agnès Naton et Nadine Prigent - semblent hors course. Les jeunes prometteurs ( Sophie Binet, de la fédération des cadres, ou Baptiste Talbot, de la fonction publique territoriale) sont sans doute encore un peu trop inexpérimentés pour ce tour-là. Restent des responsables de fédération, comme Philippe Martinez, de la métallurgie, qui défend la fin d'un « syndicalisme institutionnel », mais qui est loin de faire l'unanimité.  


Autre inconnue, l'attitude de Thierry Lepaon qui, selon Les Échos, tente de se maintenir à la tête de la CGT. Discret depuis le début de la semaine, il est apparu ce matin dans une courte vidéo pour se féliciter de la première place de la CGT aux élections dans la fonction publique. Vidéo qui avait un petit air de performance surréaliste... 


Lire l’article de « L’Expansion » 
 

                

                                             Le sort de Thierry Lepaon tranché avant Noël ?

    5169773

                                                     - Heu, tranché comme mon bureau ?

 


 

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