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7 février 2020 5 07 /02 /février /2020 19:23

 

France Bleu Paris : le 7 février 2020

 

Les bibliothécaires parisiens qui travaillent le dimanche pourraient bien être à nouveau en grève. Une intersyndicale a déposé un préavis pour le 9 février 2020. Les salariés réclament plus de moyens et une revalorisation de leur prime du dimanche.

 

Des bibliothèques municipales vont-elle à nouveau être fermées ce dimanche à Paris ? Cela fait plusieurs dimanches que des salariés de ces bibliothèques se mettent en grève et l'intersyndicale (CGT-FO-SUPAP-FSU-UCP) a déposé un nouveau préavis pour le 9 février 2020.

 

Dimanche dernier, « les trois-quart des bibliothèques municipales de la capitale qui travaillent le dimanche étaient fermées au public pour cause de grève », indique la CGT culture, dans un communiqué. « Cela pourrait bien être le cas encore ce dimanche », affirme le syndicat joint par France Bleu Paris. Melville (13e), Canopée (1er), Sagan (10e), Yourcenar (15e), Rostand (17e), Duras (20e) pourraient donc ne pas ouvrir leurs portes le 9 février. 

Courier New

Les salariés réclament plus de moyens et de meilleures conditions de travail. Ils demandent aussi l'augmentation de la prime qui compense le travail du dimanche. Cela fait dix ans, souligne la CGT que cette prime n'a pas été réévaluée. Elle est actuellement de 100 euros brut, les salariés souhaitent qu'elle passe à 150 euros net. 

 

Lire l'article de France Bleu Paris

 

 

 

Ouverture des bibliothèques le dimancheChristophe Girard, adjoint à la Culture de Paris encore dans le tapioca

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8 janvier 2020 3 08 /01 /janvier /2020 15:24

 

Le texte publié sur Avaaz.org, déjà signé par des centaines de personnes, n’est pas tendre avec l’ancienne inspectrice du travail qui brigue un nouveau mandat à l’Hôtel de Ville

 

C’est une initiative assez inédite selon les observateurs de l’actualité sociale à la Ville de Paris. C’est qu’elle émane des plus précaires d’entre-deux : les vacataires de Paris-Musées, l’établissement public qui chapeaute les quatorze  musées municipaux de la capitale, lesquels ont décidé d’interpeller directement Anne Hidalgo, la première édile, sur le site Avaaz.org. Et l’introduction n’est pas tendre avec l’ancienne inspectrice du travail qui brigue un nouveau mandat à l’Hôtel de Ville.

 

« Malgré son appartenance au parti socialiste, la mairie de Mme Hidalgo et son équipe multiplient les contrats précaires dans tous les domaines. Cette situation se ressent au sein de Paris Musée qui a recours à des contrats vacataires sous prétexte d’expositions exceptionnelles, alors qu’elles font partie du fonctionnement et sont planifiées plus d’un an à l’avance… Cette pratique est contraire au Droit public » dénoncent ainsi les initiateurs du texte. Un constat pas très fluctuat pour Anne Hidalgo. Voire même carrément mergitur.

 

Et les vacataires de Paris-Musées de préciser : « En effet, celui-ci limite les contrats vacataires dans la fonction publique à des situations exceptionnelles. Or, la plupart des postes occupés actuellement par les vacataires embauchés par Paris Musées sont des postes pérennes. Pourquoi un établissement public majeur comme Paris Musées ne pourrait-il pas ouvrir des postes contractuels pour ses expositions culturelles ? » Bonne question très fluctuat pour le coup.

 

C’est pourquoi dans leur manifeste déjà signé par plusieurs centaines de personnes, ces soutiers de la culture réclament quatre mesures pour un mieux disant social dans les musées de la Ville de Paris comme « le paiement du premier salaire dès la fin du premier mois et non du deuxième » ne serait-ce que pour faire face aux obligations du quotidien, « l’extension de la durée des vacations » à six mois minimum pour pouvoir bénéficier en particulier de l’assurance-chômage, « la fin des carences pour ceux qui peuvent bénéficier d’un nouveau contrat » ou encore « le recrutement en CDD pour tou.te.s avec possibilité de titularisation après une mission réussie » (lire ici).

 

Et les vacataires de Paris-Musées de conclure : « Réformons les pratiques pour une politique sociale digne de ce nom à la mairie de Paris ! ». Un message qui tombe à pic en cette période électorale pour les prochaines municipales, programmées en mars, auquel la future candidate, Anne Hidalgo, mais aussi Christophe Girard, le président du Conseil d’administration de Paris-Musées (et lui aussi candidat dans le XVIIIe arrondissement) devraient immanquablement répondre si l’on en croit leurs différentes prises de position, notamment sur les réseaux sociaux.

 

Publié également sur Miroir Social

 

 

 

        Les vacataires des musées de la Ville de Paris interpellent Anne Hidalgo pour dénoncer leurs conditions de travail !

                                           - Pfff, ils auraient pu attendre au moins la fin mars

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7 janvier 2020 2 07 /01 /janvier /2020 11:13

 

Livres-Hebdo : le 6 janvier 2020

 

Les salariés de la médiathèque Jean-Pierre Melville et de la bibliothèque Robert Sabatier souhaitent alerter sur le manque de personnel et leurs conditions de travail

 

L'intersyndicale CGT-FO-SUPAP-UCP des bibliothèques de Paris a déposé un préavis de grève reconductible à partir du 19 janvier concernant tous les établissements de la capitale qui ouvrent le dimanche. Les syndicats souhaitent alerter sur les conditions d'ouvertures dominicales des bibliothèques Jean-Pierre Melville à Tolbiac-Olympiades (XIIIe arrondissement) et Robert Sabatier dans le XVIIIe arrondissement. Ils dénoncent un manque d'effectif et reprochent à la mairie de Paris de refuser l'ouverture de négociations.

« Visiblement la mairie de Paris a décidé de passer en force et d’ouvrir le dimanche la médiathèque Melville dès la mi-janvier dans des conditions inacceptables, écrit la CGT sur
son site. La municipalité ne propose rien moins que de fonctionner avec moins d’agents titulaires qu’il y a encore cinq ans! Les personnels de ces deux établissements ne demandaient pas la lune. Juste de bonnes conditions de travail et des moyens corrects pour ouvrir un jour supplémentaire notamment en termes d’effectif ».

L'intersyndicale demande également une augmentation de la prime dominicale, gelée depuis 10 ans « malgré le coût de la vie dans ce qui est une des capitales les plus chères du monde » Actuellement de 100 euros bruts, les grévistes réclament une revalorisation à 150 euros nets. La grève sera reconduite chaque dimanche « si [la maire de Paris, ndlr] Anne Hidalgo et [son adjoint à la Culture, ndlr] Christophe Girard ne proposent aucune solution, notamment la création de cinq postes supplémentaires d’agents titulaires (dont au moins deux de cadre A) pour les bibliothèques Melville et Sabatier » ainsi que la revalorisation des primes dominicales. Contactée, la mai
rie de Paris n'a pas donné suite à nos demandes.

 

Lire l’article de Livres-Hebdo

 

 

 

                   Contactés, la mairie de Paris et Christophe Girard n'ont pas donné suite aux demandes de Livres-Hebdo  

                                       - Faut dire que sur cette question, on est carrément  dans le sauve qui peut

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18 décembre 2019 3 18 /12 /décembre /2019 10:36

 

Fermetures ou horaires réduits, fréquentation en baisse, le mouvement national de grève entamé le 5 décembre perturbe très fortement le fonctionnement des bibliothèques municipales de la capitale. Avant peut être un mouvement d'ampleur à la mi-janvier

 

Mardi 17 décembre, treizième jour de la mobilisation nationale et interprofessionnelle contre le projet de réforme des retraites, et alors que des manifestations étaient organisées partout en France à l’appel des syndicats, plus de la moitié des bibliothèques municipales de Paris ont gardé portes closes hier selon un décompte publié par Livres-Hebdo.

 

En dehors des dates de mobilisation nationale le fonctionnement des bibliothèques parisiennes restent néanmoins très perturbées avec la grève des transports puisque les deux tiers des agents habitent dans la petite ou la grande couronne de la région Ile-de-France. Si bien que les établissements ont été obligées d'adopter des horaires plus que réduits puisque n'ouvrant qu'à partir de 13 heures et fermant pour la plupart à 17 heures au lieu de 19 heures habituellement.

 

Il est toutefois à noter que lors de l'appel des confédération, la grève nationale est assez fortement suivi chez les agents des bibliothèques la ville de Paris, le taux de grévistes atteignant ainsi près de 50 %, le premier jour de la mobilisation, le 5 décembre selon les chiffres internes de la mairie. Un taux qui restera d'ailleurs élevé par la suite puisque il ira jusqu'à envron 30% lors des deux autres journées de forte mobilisation selon ces mêmes sources.

 

Ces chiffres conséquents semblent donc indiquer le signe d'un malaise social évident chez les bibliothécaires de la capitale. Pour preuve, ces derniers donnent d'ailleurs rendez-vous à Anne Hidalgo à la mi-janvier pour ce qui pourrait être un très long mouvement social en pleine campagne pour sa réélection (voir ici).

 

Publié également sur Miroir Social

 

 

Grève nationale : les bibliothèques parisiennes très fortement impactées. Et cela pourrait bien continuer en janvier
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2 août 2019 5 02 /08 /août /2019 14:06

 

Une antenne de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) de la ville de Paris a été victime d’un cambriolage dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 juillet. Plusieurs milliers d’euros de matériels ont été dérobés par les malfaiteurs

 

Un immeuble où se situe une antenne de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) de la ville de Paris, dans le XVe arrondissement de la capitale, a été cambriolé dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 juillet. Ce service compte plus de 3 200 agents dédiés à la lutte contre les incivilités, rapporte Le Parisien .

 

Les malfaiteurs ont volé quinze radios « Sepura STP9000 Tetra » ainsi que des lampes de modèle « maglight » d'une valeur de plusieurs milliers d'euros. Les voleurs sont aussi repartis avec des effets privés du personnel en s'attaquant aux vestiaires des salariés. Néanmoins beaucoup d'entre eux, toujours en vacances, n'ont pas encore pu déclarer leur préjudice.

 

Le forfait a été découvert à l’ouverture des bureaux dans la matinée. D’après le quotidien francilien, le cambriolage a « suscité beaucoup de colère chez les salariés de la DPSP ». On le serait à moins. Une plainte a, évidemment, été déposée au commissariat du XVe arrondissement et une enquête ouverte. Celle-ci ne pourra toutefois pas s’appuyer sur la vidéosurveillance car le système..... n'avait pas été configuré pour l’enregistrement des images! Pas très fluctuat. Et même carrément mergitur...

 

 

 

              Paris : la police municipale, cambriolée, avait oublié de mettre en marche les caméras de surveillance

                                                      - Ah ben bravo, les gars !!!

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25 juillet 2019 4 25 /07 /juillet /2019 17:45

 

« La maire de Paris est irresponsable envers ses agents » affirme le premier syndicat de la capitale

 

Ils ne passeront pas Paris-Plage ensemble visiblement. C'est qu'entre la CGT de la Ville de Paris et Anne Hidalgo le sujet de la canicule échauffe visiblement les esprits si l'en en croit le communiqué officiel du syndicat mis en ligne sur sa page FaceBook.

 

« Le nouvel épisode caniculaire, pourtant plus intense que celui de fin juin ne donne lieu à aucune mesure sérieuse de protection de la santé des agents de la Ville de Paris » déclare ainsi tout de go la CGT qui pointe une situation préoccupante dans la première ville de France puisque « ce jeudi 25 juillet, pour la quatrième journée consécutive, des milliers d’agents vont travailler dans des établissements surchauffés, souvent mal ou pas ventilés ».

 

« Alors que les alertes concernant les épisodes de canicule et les demandes des syndicats (au moins une pièce rafraîchie par établissement) ne datent pas de cette année, la ville se retranche derrière son plan climat et la nécessaire réduction des dépenses énergétiques » dénonce encore la CGT qui constate que « c’est au prix de leur santé, de congés imposés ou d’une grande flexibilité horaire que les agents doivent payer l’incapacité de la ville à garantir des températures décentes dans les services-publics ! ».

 

Pour le syndicat dans ces conditions « la ville maltraite des agents qui subissent déjà les conséquences de la canicule dans leur lieu de travail, d’habitation ou les transports en commun » alors que les épisodes de canicule plus longs et plus intenses vont se multiplier. Et la CGT de rappeler que « tout employeur est soumis à une obligation de résultat quant aux mesures de protection de ses agents. Sur le plan pénal, une réponse insuffisante peut même constituer une faute inexcusable » et réclame pour cela de fermer les établissements non climatisés ou surchauffés et d' accorder un congé exceptionnel aux agents de la collectivité parisienne (voir ici).

 

Publié également sur Miroir Social

 

 

 

                   Pendant la canicule, Anne Hidalgo se contente d'aller à Paris-Plage

   - M'en fout de la Cégte, comme dirait mon prédécesseur, ça m'en touche une une sans faire bouger l'autre

          - Attention madame la maire, là vous venez seulement de dégommer le cochonnet...

 

 

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11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 20:23

 

Le  syndicat de Philippe Martinez sauve les meubles en récoltant 29,45%, soit seulement un point de moins par rapport au dernier scrutin

Les urnes ont donc rendu leur verdict à la Ville de Paris à l’occasion des élections pour désigner les représentants des personnels et ainsi savoir quel serait le nouveau poids de chaque syndicat. Un rendez-vous qui était crucial pour la CGT, laquelle  traverse depuis deux ans la plus grave crise interne de son histoire (lire ici). Finalement le syndicat de Philippe Martinez sauve les meubles en récoltant 29,45% des suffrages, soit une perte d’un point seulement par rapport au dernier scrutin (30,49%), et garde donc sa première place dans la capitale.

D’ailleurs, les lignes  syndicales n’auront guère bougé à la mairie de Paris puisque le trio de tête est identique à celui d’il y a quatre ans. On retrouve donc à la seconde place l’UNSA qui récolte 22,11% (en légère hausse par rapport à son précédent score de 21,30%) et en troisième la CFDT qui se maintient, malgré une baisse significative de deux points (10,86% contre 12,46% auparavant). Mais les troupes de Laurent Berger ont quand même eu très très chaud puisque que le syndicat arrivé quatrième, l’UCP (syndicat des cadres parisiens) leur a vraiment soufflé sur leurs nuques en faisant 10, 39% soit un retard d’à peine un demie point !

Les trois dernières organisations à décrocher un siège au Comité Technique Centrale de la collectivité parisiennes sont également les mêmes qu’en 2014, à savoir le SUPAP-FSU (10,32%), FO (7,59%) et la CFTC (6,28%). Un résultat qui leur permet par conséquent de continuer à discuter avec Anne Hidalgo  De son côté, le syndicat SUD, qui se présentait pour la seconde fois, récolte un très maigre 2,59%, un score quasiment divisé par deux par rapport à sa précédente tentative. Du pur mergitur ! Cette organisation ne sera donc toujours pas représentative à Paris. 

Il faut toutefois noter que ces élections n’ont pas mobilisée les foules puisque seuls 35% des 61 006 électeurs inscrits ont participé à ce scrutin, soit une baisse de près de quatre points par rapport à 2014. Une particularité parisienne puique la participation dans le reste de la fonction publique est largement supérieure. Pas très fluctuat !

Publié également sur Miroir Social

 

          Paris : Le tiers du tiers des électeurs ont encore donné la première place à la CGT

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17 septembre 2018 1 17 /09 /septembre /2018 15:04

 

Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris, a démissionné lundi matin de ses fonctions en raison de « vifs désaccords » avec Anne Hidalgo, annonce-t-il dans une interview au Monde

 

Des critiques en privé à la démission publique. Le premier adjoint à la mairie de Paris Bruno Julliard a annoncé lundi sa démission de son poste de premier adjoint à la mairie de Paris. « C’est un choix douloureux, pris en conscience. Depuis plusieurs mois, de vifs désaccords d’orientation et de méthodes de gouvernance nous ont éloignés », explique-t-il dans une interview au Monde. Dans cet entretien, il raconte également avoir refusé de prendre la direction de la campagne d'Anne Hidalgo pour 2020.

 

L'ancien adjoint à la mairie de Paris estime ainsi que « les péripéties juridiques en cours » concernant la piétonisation de la rive droite de la Seine « auraient pu être évitées si nous n’avions pas fait preuve de précipitation dans le calendrier initial, ce qui a fragilisé l’étude d’impact et l’ensemble de la procédure ». « Faute d’avoir pu mener ce combat avec le professionnalisme nécessaire, nous avons perdu du temps et des soutiens qui auraient été utiles pour faire plus, notamment dans les quartiers populaires qui souffrent eux aussi de la pollution », remarque-t-il.

 

Sur le sujet de Velib' et d'Autolib, Bruno Julliard incrimine également Anne Hidalgo : « Lorsqu’un service public majeur est compromis dans de telles proportions, c’est qu’il y a incontestablement eu des erreurs et un manque de vigilance. Etre maire, c’est être comptable des décisions qui sont prises, qu’elles conduisent à des réussites ou à des échecs » Bruno Julliard se montre très critique à l'égard de la méthode d'Anne Hidalgo dans cet entretien : « Je crois en la pertinence du projet sur lequel nous avons été élus en 2014, et je suis persuadé qu’il est aujourd’hui encore soutenu par une majorité de Parisiens. Mais si l’orientation générale est la bonne, l’exécution est défaillante. Les Parisiens déplorent un déficit d’efficacité », cingle-t-il. 

 

Le responsable socialiste pointe aussi « une certaine inconstance et une manière de gouverner à l’instinct » de la maire de Paris. « Le rétablissement de la gratuité du passe Navigo pour les seniors, pourtant supprimée en début de mandature, ou le revirement sur l’ouverture des commerces le dimanche en sont une illustration. Après s’être opposée frontalement à cette mesure, Anne Hidalgo a récemment demandé au gouvernement d’autoriser l’ouverture des commerces dans des quartiers assez peu touristiques. Aucune de ces deux postures excessives n’a laissé d’espace à une solution de régulation raisonnée, quartier par quartier », note-t-il.

 

Lors d'une rencontre en mars 2018 avec des journalistes, Bruno Julliard avait déjà fait part de ses doutes sur la méthode d'Anne Hidalgo. Il reconnaissait l'existence d'une « crise majeure » à la mairie de Paris et s'inquiétait du discours sur la « mauvaise gestion » de la ville alors que c'était un des atouts de Bertrand Delanoë. « Il faudrait qu'il y ait un avant et un après premier trimestre 2018 », remarquait-il. La rupture est aujourd'hui consommée entre Bruno Julliard et Anne Hidalgo. Lundi la maire de Paris a dit prendre « acte » de la démission de Julliard et a nommé Emmanuel Grégoire comme nouveau premier adjoint. 

 

 

 

                                      Mairie de Paris : Bruno Julliard flingue à tout va !

                                      - Non mais maman, allo quoi , t'as vu ton entourage ?

- Mais qu'est ce qui t'arrive fiston, c'est donc à 30 ans que tu as décidé de faire ta crise d'adolescence ?

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5 juillet 2018 4 05 /07 /juillet /2018 11:19

 

Après avoir tenté d'étouffer les faits, la fédération CGT des territoriaux finit par reconnaître les faits. « Nous n’avons pas communiqué là-dessus. Mais nous reconnaissons le contexte : un syndicat majoritairement masculin avec des comportements sexistes après avoir absorbé de l'alcool » déclare ainsi sa porte parole après avoir été interrogée par Médiapart

 

Est-ce que cela pourrait être aussi grave que l'affaire Lepaon pour la centrale Montreuil ? Possible à la lecture des informations du site Médiapart. C'est que dans l’article titré « Violences et agissements sexistes: l’affaire que la CGT a étouffée », fruit d'une enquête de plusieurs semaines, les journalistes révèlent qu'un responsable CGT du syndicat du nettoiement de la ville de Paris est accusé de sexisme et de violences depuis plusieurs mois par des militantes qui affirment que la confédération CGT n'a rien fait pour régler la situation. « Attouchements en manifestation, remarques sexistes, slogans équivoques, et même un affrontement physique : plusieurs femmes militantes de la CGT se plaignent depuis de très longs mois d'un climat sexiste toléré au sein de la CGT Ville de Paris, et des agissements d'un des responsables syndicaux les plus en vue de cette union syndicale (...) » écrit Médiapart dans une enquête de huit pages (voir ici). Les agissements décrits sont d'ailleurs tellement graves que les auteurs de l'article pour parer à toute tentative de « théorie du complot » prennent bien soin de préciser qu'ils sont eux-mêmes adhérents et délégués CGT au sein de leur rédaction.

 

Les faits qui remontent à 2016 ont perduré jusque début 2017. Une dizaine de militantes a même créée un « collectif Femmes mixité » à la CGT - Ville de Paris, fin 2017 pour dénoncer les faits et huit d'entre elles ont écrit une lettre destinée au secrétaire général du syndicat, Philippe Martinez, dénonçant des « agressions verbales, à caractère sexuel et à caractère sexiste », des agissements, selon elles, « répétés et conscients », mais également un cas de violence physique. Dans ce courrier, les militantes disent regretter que les responsables mis en cause « continuent d'exercer leurs mandats de responsables syndicaux sans aucune difficulté » et espèrent que la CGT saura répondre, « au vu de son travail conséquent en termes de compréhension, de prévention et de lutte contre les violences ». La lettre de ces huit femmes décrit plusieurs épisodes problématiques mettant en scène des hommes du syndicat du nettoiement, y compris son secrétaire général, Régis Vieceli, lesquels s’en prenaient à des militantes souvent issues de la CGT petite enfance. « Ces incidents varient en gravité, allant des remarques lourdes à des altercations violentes  » précisent de leur côté les journalistes de Médiapart.

 

Ce courrier n'a malheureusement pas reçu de réponse car il fallait étouffer cette affaire coûte que coûte. Il est vrai que « les responsables mis en cause » dont le secrétaire général du nettoiement, Régis Vieceli, s'activent pour êtres désignés tête de liste dans la capitale pour les futures élections professionnelles programmées en décembre dans la fonction publique. Choix appuyé par de hauts responsables de la fédération CGT des territoriaux sans que cela ne les questionne le moins du monde. Pourtant interrogée par Médiapart, la fédération des territoriaux finit par reconnaître les faits : « Nous n’avons pas communiqué là-dessus car Régis Vieceli dit avoir présenté ses excuses » explique aujourd’hui Natacha Pommet, membre de la Commission exécutive de la fédération. « Il a regretté avoir tenu ces propos, après avoir absorbé de l’alcool. Mais nous reconnaissons le contexte : un syndicat majoritairement masculin, des comportements sexistes auxquels malheureusement la CGT, comme le reste de la société, n’échappe pas ». Bref pour la fédé, les mecs étaient juste un peu bourrés ce qui justifiait donc de ne pas donner suite à cette salle affaire.

 

 

 

       Violences sexistes : la com de la fédé CGT des territoriaux en laisse plus d'un perplexe

 

 

 

Seulement, il n'y a pas eu que des « comportements sexistes » puisque, plus graves, des attouchements ont eu lieux également, cette fois en pleine manifestation, toujours dans le cortège CGT du nettoiement. « Ces attouchements ont effectivement eu lieu dans le cortège parisien, dans celui du syndicat de Régis Vieceli, c’est condamné et condamnable » reconnaît là aussi Natacha Pommet dans l'article de Médiapart. « Mais il a été impossible pour les femmes qui ont parlé d’identifier leurs agresseurs et de savoir s’ils faisaient oui ou non partie de ce syndicat. On sait comment se passent ces manifestations, surtout l’été, avec des distributions de boissons en tout genre, c’est très compliqué. La chaleur, l'alcool »...Eh oui, la chaleur et l'alcool. Une ligne de défense un peu légère toutefois et qui fait que là aussi on préfère étouffer cette affaire. D'ailleurs toujours dans Médiapart, la même Natacha Pommet avoue : « Il y a eu une réaction de la fédération sur un certain nombre de faits malheureux, on suit cette union syndicale de très près, et donc on trouve détestable que ce genre de choses puissent sortir quand même, alors que des élections professionnelles arrivent. La dernière fois, souvenez-vous, nous avions déjà eu l’affaire Lepaon, qui ne nous avait pas été très favorable... ». Bien vue Natacha.

 

C'est pour briser cette « omerta » que le collectif Femmes-mixité a été reçue, à sa demande, par des responsables confédéraux, l’échelon le plus élevé de la maison cégétiste. C’était le 9 mars 2018, plus d’un an après les faits. « Nous étions présent.e.s pour dire qu’en aucun cas, la CGT ne pouvait accepter un environnement sexiste ou des violences physiques sur une femme » précise le dirigeant confédéral Boris Plazzi. « Il fallait lever toute ambiguïté, car les camarades peuvent avoir le sentiment qu'on ne se préoccupe pas de ce qui leur arrive. Nous avons mis du temps, car il fallait convaincre les uns et les autres de se mettre autour de la table ». Malheureusement la table est restée vide. Pour cause de fin de service ?

 

En fait, une seule instance a pris fait et causes pour les militantes agressées, celle de l'union départementale de Paris (UD75), qui regroupe les syndicats du publics et du privé de la Capitale, laquelle a pris fermement position sur l’affaire auprès de la fédération, de la confédération et dans deux publications de la CGT, pour son plus grand malheur. « Je suis très exposé depuis » déclare  Benoit Martin, le secrétaire de l'UD75. « On me reproche de parler de ces questions qui seraient seulement des disputes internes. Je crois que perdure dans mon organisation syndicale une solidarité machiste, manifestement. Mais ce n’est peut-être pas l’essentiel : il y a clairement des enjeux autour de la préservation de l’organisation. Et préserver c’est se taire, même là où il faudrait écouter, réparer, prévenir et sanctionner ». Sauf que depuis les révélations de Médiapart, le retentissement national de l'affaire avec plusieurs dépêches de l'AFP relayant ces informations, un article de l'Obs mais surtout une tribune de personnalités féministes, dont des élus communistes, dans Libération pour dénoncer ce climat de violences sexistes à la CGT, cette omerta n'est plus tenable et la position de la fédération des territoriaux commence désormais à s'ébrécher sérieusement

 

C'est que la fédé n'avait jusqu'à maintenant comme politique que de s'attaquer aux adversaires du syndicat du nettoiement en les mettant sous tutelle ! Puis, pratiquant celle de la terre brulée, en demandant..... leur expulsion de leur bureau à la Bourse du Travail de Paris ! Incroyable mais vrai (lire ici), Mais au vu des dernières révélations, il semble qu'aux yeux des observateurs de la maison cégétiste, la fédé des territoriaux va devoir bientôt faire marche arrière. D'autant que du côté du siège de la Confédération à Montreuil, on commence à interroger Philipe Martinez sur cette affaire. Un Martinez qui pour le moment sort le parapluie puisque que si dans un premier temps, il a déclaré « inacceptable que des exactions de ce type se produisent dans notre organisation », il a ensuite affirmé « avoir passé le relais aux fédérations qui ont le pouvoir de sanctionner ». Un parapluie pour mieux mouiller Baptiste Talbot ? Pas très fluctuat. Et même carrément mergitur.

 

Publié également sur Miroir Social

 

 

 

 

 

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19 juin 2018 2 19 /06 /juin /2018 10:35

 

« Oui, si ça continue comme ça » alertent des syndiqués de la mairie de Paris

 

Ce serait alors un véritable coup de tonnerre dans le paysage syndical. La CGT va-t-elle également perdre sa place de premier syndicat dans la fonction publique lors des prochaines élections professionnelles prévues à la fin de l'année ? C’est la question que pose désormais l’Union Syndicale CGT de la Ville Paris dans un communiqué officiel publié à la fois sur son site internet, sa page Facebook et Twitter.

 

C'est que cette dernière, qui est toujours pour le moment la première organisation de la première collectivité de France, traverse une crise sans précédent depuis bientôt deux ans. « Tout commence quand le syndicat du nettoiement échoue à garder le contrôle de notre organisation lors d'un congrès en février 2017 » précise le communiqué. Faut dire que le syndicat des éboueurs, qui avait pris la mauvaise habitude de bourrer les urnes lors de chaque congrès, s'était cette fois heurté à un contrôle des porteurs de mandat comme nous l’apprend la CGT de la Ville de la Paris : « mis en minorité (après avoir échoué à faire voter 82 personnes au lieu des 71 prévues pour son organisation), le syndicat du nettoiement décide de scissionner ». Onze voix qui d’habitude suffisait semble-t-il à l’emporter. Sauf que cette fois la manœuvre a fini par tourner mergitur.

 

Mais là où ça se complique c’est que cette scission s’est faite avec le soutien actif de Baptiste Talbot qui n’est autre…. que le patron de la fédération CGT des territoriaux ! Pas dans les habitudes de la maison pourtant que d’encourager le fractionnisme. En tout cas sans doute une première du côté de la centrale de Montreuil. C’est alors que Baptiste Talbot décide de sortir l’artillerie pour mettre au pas les « insoumis » de la Ville de Paris qui osaient encore défier son autoritarisme puisque l’on apprend que « dans les semaines et les mois qui suivent, le patron de la fédération va crescendo dans les menaces et intimidations à l'égard de nos syndicats : interdiction de tenir nos congrès, injonction à Anne Hidalgo, la maire de Paris, de ne plus nous reconnaître et ne plus inviter nos délégués élus par les personnels, tentative de mise sous tutelle des syndicats, tentative de saisine de leur compte bancaire ». Sans nul doute une marque de franche camaraderie.

 

Toutes ces tentatives de contrôle ayant, évidemment échouées, est donc venu le temps de chasser des « camarades » de leur bureau de la Bourse du Travail pour les empêcher d'exercer toutes activités syndicales. « Pas seulement de leurs bureaux, non, Baptiste Talbot voudrait aussi leur interdire de réserver des salles pour réunir les personnels !  » précise même le communiqué. Une méthode tellement hallucinante que le secrétaire général de l'Union Départemental (UD) de Paris, qui regroupe tous les syndicats CGT de la Capitale, publics comme privés, a dû faire un courrier cinglant en retour pour dénoncer ces atteintes « au fédéralisme et au principe d'autonomie des organisations ». Pas très fluctuat.

 

Un épisode tellement too much que cette fois les cégétistes parisiens ont décidé de rendre la chose publique et ainsi interpeller la CGT nationale : « l’Union Syndicale et ses syndicats en appellent maintenant à la Confédération et à Philippe Martinez pour mettre fin immédiatement à cette stratégie mortifère, sous peine d'affaiblir durablement, voir de faire disparaître, la CGT du paysage syndical à Paris ». Avec à la clé la perte probable pour la centrale de Montreuil de sa place de première organisation syndicale dans le secteur public lors des élections de décembre vue le poids de la Mairie de Paris dans les effectifs des collectivités territoriales.

 

Ce serait alors sans doute la claque de trop pour la CGT après avoir perdu sa première place dans le secteur privé ces derniers mois au profit de la CFDT. Et le début sans doute des règlements de compte dans une organisation toujours traumatisée par « l’affaire Lepaon » et dans laquelle son actuel secrétaire général, Philippe Martinez a été rappelons le plus mal élu de toute son histoire.

 

Publié également sur Miroir Social

 

La CGT va-t-elle également perdre sa place de premier syndicat dans la fonction publique lors des prochaines élections professionnelles ?
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