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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 10:40

 

Une même grève, un (presque) même mot d’ordre mais… trois intersyndicales !

Les agents des crèches de la Ville de Paris étaient appelés à la grève le jeudi 11 septembre. Un appel fait par tous les syndicats sauf que ceux-ci étaient en ordre (très) dispersé puisque ce n’est pas une, ni deux… mais trois intersyndicales différentes qui étaient à la manœuvre ! Une situation assez rocambolesque. Décryptage

Tout a commencé fin août quand les syndicats CFDT, UNSA et UCP ont lancé un appel à la grève pour le 11 septembre. Pour ces « trois syndicats réformistes et constructifs » selon leur propre terme, c’était une manière sans doute de lancer la pierre à la CGT qui avait déjà lancé un mouvement dans les crèches de la capitale avant l’été. Notons toutefois que bien que « réformiste » l’intersyndicale réunie autour de la CFDT en appelait néanmoins « à une grève reconductible », un vocabulaire utilisé d’habitude par des forces plus révolutionnaires.

De son côté, le syndicat CGT, surpris par cet appel, a réagit aussi sec : « Pas question de prendre le risque d’affaiblir la mobilisation, en faisant (comme d’autres syndicats l’ont déjà fait) un appel à la grève un autre jour » a annoncé le syndicat majoritaire à la direction de la petite enfance de la Ville de Paris dans un communiqué. Il déplore « le choix de trois autres syndicats de faire bande à part, sans même venir discuter ». Il appelle à son tour à faire grève le même jour que la première intersyndicale mais…. sous la bannière d’une seconde intersyndicale avec la FSU et FO en renfort !

Oui mais voilà, pour rajouter un peu d’absurde à la situation, la CFTC, qui ne figurait donc ni dans l’une ni dans l’autre intersyndicale … se lançait  elle aussi dans un appel à la grève pour le 11 septembre, formant en quelque sorte une troisième intersyndicale avec elle-même. Du pur mergitur.

 

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Trois intersyndicales certes, mais peu ou prou le même mot d’ordre. « Les revendications des organisations syndicales portent essentiellement sur des demandes d’effectif supplémentaire et les modalités de remplacement des absences » constate ainsi la Mairie de Paris.

Mais trois intersyndicales, c’est aussi trois délégations et… trois réunions !  Un vrai vaudeville à l'Hôtel de Ville et de quoi occuper les négociateurs de la DRH pendant plusieurs heures. La municipalité devrait toutefois tirer parti de la situation en gonflant fluctuat la rubrique « dialogue » de son prochain bilan social. Certains expliquent cette « stratégie » syndicale par l’imminence des prochaines élections professionnelles prévues pour décembre. Pas sûr que cela soit efficace.

Car malgré la pléthore d’appels à la mobilisation, les personnels eux n’ont semble-t-il guère gouté la mascarade car la grève a été un véritable bide. « Sur les 463 crèches municipales que compte la capitale seuls 16 établissements sont restés fermés et 37 ont ouvert avec des effectifs réduits » a annoncé le journal Métro d’après les chiffres fournis par la ville. C’est beaucoup moins que le précédent mouvement de juin où là, ce sont toutes les crèches qui avait été touchées dont 140 établissements contraint de fermer. Les chiffres sont parfois cruels.

Néanmoins malgré l’échec de la mobilisation, la mairie de Paris serait « disposée à faire des propositions d'effectif supplémentaire pour renforcer le volant de remplacement » d’après un communiqué de l’intersyndicale réunie autour de la CGT qui a décidé de mettre fin au mouvement et précise qu’ « une réunion de travail est prévue jeudi 18 septembre ».

Une « réunion de travail » qui sera ….boycottée par les syndicats « réformistes et constructifs ». En effet l’intersyndicale réunie autour de la CFDT annonce au quotidien Le Parisien vouloir « boycotter la réunion de jeudi prochain, comme tous les autres prochains rendez-vous programmés d’ci la fin de l’année ». Ses représentants sont sortis « écœurés » de la réunion de négociation et appellent à une grève illimitée avec de nouveaux rassemblements vendredi puis lundi matin devant l’Hôtel de Ville. Les repères syndicaux ne sont plus ce qu’ils étaient. De son côté la CFTC n’a pas encore fait connaitre sa position...

Publié également sur Miroir Social

 

                                       le-grand-bazar-affiche hd

 

 

 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 08:46

 

« Il faudrait plutôt contrôler l’activité réelle de Monsieur Rebsamen, recruté en avril dernier pour s’occuper de l’emploi » déclare un soutien du candidat Hollande.

 

« En visant à renforcer le contrôle des demandeurs d’emploi, le gouvernement confirme que pour lui, la lutte contre le chômage est d’abord une lutte contre les chômeurs » cette déclaration du Parti Socialiste pourrait sembler d'actualité.... sauf qu'elle date de 2005 ! Pourtant dix ans après, le ministre du travail socialiste, François Rebsamen,demande de « renforcer les contrôles » pour vérifier que les chômeurs « cherchent bien un emploi », estimant qu'une « sanction » est nécessaire dans le cas contraire.

 

Si à droite on applaudit, il est peu de dire que les déclarations du ministre du Gouvernement Hollande ont troublé du côté de Solférino : « Dépasser les 35 heures, supprimer les seuils sociaux, autoriser le travail du dimanche, ça commence à faire très loin du discours du Bourget » déclare, au « Parisien », le secrétaire national du PS chargé de l'emploi, François Kalfon. « On envoie des signaux à tout le monde sauf au peuple de gauche qui nous a sanctionné aux dernières élections municipales » ajoute pour sa part un élu socialiste.

 

Jérome Guedj, député de l'Essonne, regrette lui dans le journal « Sud Ouest » que l'on jette ainsi « l'opprobre sur l'ensemble des chômeurs ». Il ajoute : « C'est Auchan qui encaisse 120 millions d'euros de CICE et qui va quand même supprimer 300 emplois, c'est Adecco, dans le travail temporaire, qui doit encaisser 110 millions d'euros de CICE et qui va aussi supprimer plusieurs centaines de postes. »



                                                               François Hollande loin du Bourget

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                                                            - Sortez moi de là !


 

Côté syndicat, on observe que la sortie de Rebsamen renforce l'unité entre la CGT, la CFDT et Force Ouvrière dont les déclarations alternent entre « Atterré », « scandaleux », ou « abasourdi ».                       

 

« Il faudrait contrôler l’activité réelle de Monsieur Rebsamen François, recruté en avril dernier pour s’occuper de l’emploi », a pour sa part réagi le PCF dans un communiqué de son porte-parole Olivier Dartigolles, parti qui a été un soutien de François Hollande à la présidentielle. « François Rebsamen, ce ministre du Travail qui ne commente plus les chiffres du chômage tant ils sont catastrophiques et contredisent, mois après mois, les prophéties présidentielles, vient de trouver les responsables de cet échec : les chômeurs eux-mêmes.[...] En 2012, alors que Nicolas Sarkozy parlait comme le fait aujourd’hui François Rebsamen, François Hollande répondait qu’il ne fallait pas "s’en prendre aux plus fragiles". Mais c’était avant. [...] Le gouvernement et le patronat doivent aujourd’hui rendre des comptes.»

 

Le coup de grâce est finalement venu du premier secrétaire socialiste du PS, « Les annonces faites sur le contrôle des chômeurs brouillent le message présidentiel, et nous le regrettons. Ces annonces ne sont pas pertinentes » a déclaré pour sa part Christophe Cambadélis. Nous laisserons le mot de la fin au Gorafi qui liste six astuces « pour éviter de se faire stigmatiser par François Rebsamen  »  et c'est on ne peut plus mergitur (lire ici).

 

Publié également sur  Miroir Social 



 

                                                   Le ministre du travail brouille le message présidentiel

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                                       -  Quel changement, maintenant on voit plus rien !

 

 

 

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 08:55

 

« Le mauvais coup de l'été » selon la CGT

 

Le Gouvernement arrivera-t-il enfin à supprimer les élections prud’homales ? Le projet semblait enterré mais pourrait renaître si l'on en croit le quotidien l'Humanité

 

« A la veille de la fin de la session parlementaire, alors que le ministre du travail avait annoncé le report du projet de loi sur la fin de l’élection prud’homale, le gouvernement vient de déposer, en toute discrétion, un projet de loi au Sénat devant la Commission Sociale  pour supprimer l’élection prud’homale au suffrage universel. » révèle ainsi le journal fondé par Jean Jaurès (lire ici).

 

Le Gouvernement Hollande, pour justifier la suppression de cette élection, brandit l'argument le plus fluctuat qui soit, sa faible participation, et voudrait que les conseillers du collège salarié ne soient plus élus, mais désignés sur la base des résultats de 2013 qui a mesuré l’audience des organisations syndicales représentatives  (lire ici). Un calcul contesté par la CGT pour qui plusieurs « millions de salariés ne pourraient pas faire entendre leur voix en 2015 car n’ayant pas été pris en compte dans la mesure de la représentativité actuelle »

 

« Élus tous les cinq ans au suffrage universel, les conseillers Prud’hommes sont une force inestimable pour les salariés qui veulent obtenir réparation d’un préjudice subi de la part de leur employeur » rappelle le syndicat. Une force qui ne semble apparemment pas du goût du Médef pour qui « les sanctions aux prud’hommes sont un obstacle au développement économique des entreprises, donc à l’emploi ». Un vision on ne peut plus mergitur.

 

En tout cas pour la CGT ce projet de loi déposé en plein mois de juillet est « un mauvais coup de l'été du Gouvernement ». Elle lance une pétition pour demander le maintien des élections prud’homales en 2015.

 

Publié également sur Miroir Social



                                                        L'été, c'est la saison des mauvais coups

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                               - Moi Président, je supprimerais les élections Prud'homales !

 


 

 

 

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 08:53

 

Le personnel demande à la mairie de Paris de porter plainte face à ces comportements agressifs

 

Insultes, réflexions malveillantes, agressions : c’est le quotidien dans les files d’attente pour l’exposition Paris 1900 devant le Petit Palais. La gestion des flux est difficile entre les réservations « coupe-file » et ceux qui attendent pour aller au guichet. Résultat, les visiteurs n’ont pas un comportement très « belle époque»

 

Il faut dire que l’exposition Paris 1900 qui a ouvert ses portes début avril et se termine le 17 août, connait un gros succès. Les visiteurs sont très nombreux et les files d’attente s’allongent surtout à partir de 15h00. Des visiteurs qui ont parfois du mal à contenir leur impatience et se laissent aller parfois jusqu’à lancer des noms d’oiseaux aux agents. D’autres plus agressifs vont jusqu’à gifler ou bousculer les personnels du musée.

 

Car pour espérer entrer au Petit Palais et découvrir l’exposition qui raconte le Paris de la Belle époque, ceux qui n’ont pas réservé doivent souvent attendre près de deux heures. Pire, même ceux qui ont déjà acheté leur billet sont parfois obligés d’attendre parce qu’à l’intérieur du musée le nombre de visiteurs maximum est atteint.



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Il faut dire que la direction du Petit Palais a eu visiblement du mal à anticiper. « En fait les visiteurs restent d’avantage dans l’exposition peut-être qu’on ne s’y attendait » explique Chritophe Leribault, directeur du Petit Palais à la radio France Bleue alors que ces pratiques sont pourtant prévisibles.

 

En effet, les insultes et agressions sont provoquées par des files d’attente générées par le système de quota de réservation de Paris-Musées, l’établissement public chargé des musées municipaux parisiens. Des réservations au nombre trop élevées par rapport à la capacité d’accueil du musée qui crée le même phénomène de surbooking, cette pratique régulièrement utilisée par les compagnies aériennes pour le plus grand malheur des passagers.

 

En tout cas le personnel commence à exprimer un véritable ras-le-bol face au comportement agressif des visiteurs. La CGT a demandé à la Mairie de Paris de porter plainte systématiquement après chaque agression. Le syndicat a d’ailleurs saisi en ce sens Bruno Julliard, l’adjoint au maire chargé de la Culture (lire ici).

 

Publié également sur Miroir Social.  Pour écouter le reportage de France Bleu, cliquez là.


 

  

                                   Agressions au Petit Palais: Christophe Leribault tombe des nues

 

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                                   Le thème de ma prochaine expo ? Le ravi de la crèche !

 

 

 

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 08:27

 

L’ASPP, la structure en charge de la restauration collective, accuserait un déficit de 845 000 euros

 

La Mairie de Paris compte-elle bientôt fermer des cantines destinées à son  personnel pour pouvoir se renflouer ? C’est en tout cas la question que se pose la CGT, laquelle a lancé une pétition « pour que tous les personnels qui travaillent au service la collectivité parisienne, quelques soient les horaires de travail ou les fonctions de chacun puissent avoir accès à une restauration collective digne de ce nom »

 

Il faut dire que la période est on ne peut plus délicate pour l’ASPP, la structure entièrement financée et contrôlée par la mairie de Paris, chargée de gérer les services de restauration collective pour les agents municipaux qui accuse un trou béant après les premières révélations du syndicat UNSA. « Fin mai, le compte bancaire de l’association est débiteur de 407 000 €. Si rien n’est fait, l’ASPP risque ainsi d’être en cessation de paiement courant novembre 2014 avec un solde débiteur de l’ordre de 800 000 € » affirme le syndicat sur son site.

 

De son côté la CGT, qui confirme les pertes de l’association, va plus loin puisque selon elle « on annonce d’ores et déjà un déficit de 845 000 euros pour 2014 «  un chiffre encore supérieur aux estimations de l’UNSA.


 

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                                      Paris: Les comptes de l'ASPP sont dans le rouge

 


Les comptes de l’ASPP risquent d’ailleurs de ne guère s’améliorer car la subvention municipale est calculée, semble-t-il, sur le nombre d’agents qui vont déjeuner dans les cantines municipales. Or la fréquentation est en baisse régulière. Une situation qui pour la CGT s’explique : « depuis 2009, les fermetures de restaurants de proximité, qui accueillaient notamment les personnels les plus modestes, n’ont pas été compensées. Pire encore, aucune ouverture de restaurants dans les arrondissements populaires à forte présence d'agents n’a été envisagée. Au contraire, certains prédisent d’autres fermetures de cantines. »

 

Le problème est que si la fréquentation baisse, les coûts fixes ont plutôt tendance à augmenter mettant inexorablement les comptes de l’ASPP dans le rouge. La participation de la Mairie de Paris dans les œuvres sociales (ASPP + AGOSPAP) est riquiqui puisque elle ne représente que 0,5 % de la masse salariale de la Ville quand dans le secteur privé, la participation d’une société en faveur de son comité d’entreprise représente généralement 1 % ou plus de sa masse salariale. C’est pourquoi les syndicats demandent que la Mairie porte sa subvention globale à 0,7 %

 

Pour le moment, l’équipe dirigée par Anne Hidalgo se trouve dans une position assez mergitur car elle n’a pas démenti les accusations des syndicats, alors qu’elle n’hésite généralement pas à envoyer des communiqués sur les messageries internes à tout bout de champ, preuve d’un certain embarras. Voire d’un embarras certain ?

 

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        hidalgo

                                                     - Hein ? Quoi ? Vous êtes sûr ?

 

 

 

 

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 08:14

 

Pour y remédier, elle envisagerait de fermer la quasi-totalité des cantines réservées aux personnels municipaux

L'Association d'Action Sociale en faveur des Personnels de la Ville de Paris et du Département de Paris (ASPP) dont la mission est de gérer les services de restauration pour les 46 000 agents de la Mairie de Paris va-t-elle mettre la clé sous la porte d’ici la fin de l’année ?

En tout cas l’institution « est en crise » d’après le syndicat UNSA des attachés d’administration qui a révélé un trou dans les comptes, une mauvaise habitude décidément à la Mairie de Paris ces derniers temps (lire ici).  « Fin mai, le compte bancaire de l’association est débiteur de 407 000 €. Si rien n’est fait, l’ASPP risque ainsi d’être en cessation de paiement courant novembre 2014 avec un solde débiteur de l’ordre de 800 000 € » affirme le syndicat sur son site.

Pour réduire le déficit, l’association, entièrement contrôlée par la Mairie de Paris qui lui octroie une subvention annuelle à hauteur de douze millions d’euros, a du déjà commencer à renoncer à sa vocation sociale puisqu’elle vient de supprimer les formules à prix réduits. Pas très fluctuat. 

 

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                                        - Désolé madame, les caisses sont vides !

 

Prochaine étape : La suppression de la majorité des cantines réservées aux agents municipaux. Sur les dix sept actuellement existantes, l’ASPP n’en garderait… plus que six* ! C’est donc onze restaurants administratifs qui vont passer à la trappe**. Un chiffre auquel il faut ajouter celui des cantines déjà fermées cette année comme l’annonçait la CGT l’année dernière (lire ici). Les personnels vont bientôt apporter leur gamelle au bureau. Du pur mergitur.

Ces fermetures seraient même évoquées, d’après l’UNSA, au prochain conseil d’administration de l’association prévu à la rentrée. Une réunion à laquelle participera Annick Olivier, présidente de l’ASPP, Conseillère de Paris élue du XIIIe arrondissement, Éric Robine, directeur de l’association, et (entre autres) les représentants des personnels.

L’ASPP avait été crée en 1981 suite à la dissolution judiciaire du Comité de gestion des œuvres sociales de la Préfecture de Paris et de l’Assistance publique de Paris (CGOSPPAP). A l’époque, cette décision avait été prise pour faire face au nouveau statut juridique de la Ville de Paris, à nouveau doté d’un maire en 1977 après un siècle de gestion par un préfet nommé par l’Etat. Toutefois, moins de vingt ans plus tard, en 1999, de nouveaux statuts ont du être mis en place suite à un audit de l’inspection générale de la Ville de Paris qui en dénonçait la gestion (lire ici). Désormais, c’est dans sa forme actuelle que l’ASPP semble condamnée, dépôt de bilan ou pas.

 

Publié également sur Miroir Social


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                      A la mairie de Paris, les personnels vont bientôt apporter leur gamelle au bureau             

 

 

 

* Les six restaurants qui seraient suffisamment rentables sont: Hôtel de Ville, Morland, Poissonniers, avenue de France, Square Lesage et Audubon. 

** Les onze restaurants qui devraient fermer seraient donc : Boulogne, Italie, Ivry, Jean Bart, Jean Rey, Lecourbe, Mairie du IXe, Mairie du XVIIe, Mazas, Rungis, Schoelcher

 

                   

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 09:42

 

Seule la CFDT s’est prononcée pour….

Cinq syndicats sur les sept organisations représentatives à la Ville de Paris ont voté contre le projet de réorganisation d’une partie des services municipaux présenté par la Maire de Paris, a annoncé le syndicat UNSA des attachés des administrations sur son blog. Ce projet de réorganisation voulu par la nouvelle maire de Paris, Anne Hidalgo, consiste essentiellement à fusionner (fissionner ?) des services et des directions (lire ici).

« Lors d’un vote global sur ce projet de réforme émis lors la réunion du Comité technique paritaire de la Ville et du Département de Paris (dit « CTP Central »), la CFTC, la CGT, FO, le SUPAP-FSU et l’UCP ont en effet rendu un avis négatif sur le projet ». Alors que pour sa part elle ne participait pas au vote, l'UNSA précise que « seule la CFDT s’est prononcée en faveur de la réorganisation ». certains dirait comme toujours ?

Alors que d’après l’UNSA, « les syndicats  leur faisaient part de la lassitude des personnels en ce qui concerne les réorganisations incessantes de la Mairie depuis 2008 et de leurs vives inquiétudes face à une nouvelle réforme aboutissant selon eux à une réduction des effectifs et des moyens » le nouvel adjoint au maire chargé des personnels, Emmanuel Grégoire aurait  de nouveau assuré « qu’aucune baisse du nombre d’agents n’était envisagée, que les conditions de travail ne seraient pas dégradées et qu’aucun plan secret ne se cachait derrière la première étape de la réforme » Mais malgré ce plaidoyer pro domo, « Ils n’ont guère été entendus » précise le syndicat des attachés.

Les représentants des personnels sont d’autant moins enclins à croire la municipalité que le climat social est dégradé que ce soit dans les crèches, les bibliothèques, les mairies, les musées et surtout les équipements sportifs en grève depuis six mois. Un climat qui n’est pas prêt de s’apaiser puisque au moment où la mairie de Paris avoue un trou de 400 millions d’euros (minimum) dans son budget, elle n’hésite pas dans le même temps à recruter de manière très mergitur d’anciens élus à la recherche de nouveaux revenus (lire ici).

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                                           Dialogue social: Anne Hidalgo seule au monde ?

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                                                   - Bah, on peut  toujours compter sur la CFDT !

 

 

 

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 07:38

 

Le mouvement dure depuis février et touche 75% des équipements sportifs

 

Le torchon brûle entre la Mairie de Paris et les agents de la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) .  Depuis près de six mois, une majorité des équipements sportifs municipaux  (piscines, stades…), normalement ouverts le dimanche, reste fermée en raison d’un mouvement social.

 

L'intersyndicale CGT - Supap - SUD et FO a déposé un préavis de grève pour tous les dimanches  jusqu'au 7 septembre. En ligne de mire, une revalorisation de la prime dominicale à 180 euros (contre 47 euros actuellement) pour tout les agents, adjoints techniques des gymnases, stades, bain-douches et maîtres-nageurs, travaillant le dimanche.

 

Si la mairie évoque 20% des stades et 50% des piscines touchés par le mouvement, un chiffre déjà considérable (lire ici), pour les syndicats il faut plutôt parler de 75% pour une grande partie des arrondissements de la capitale, lesquels affirment que « les Vème, VIIème, IXème, Xème, XIème, XIIIème, XIVème, XVIIIème et XIXème étaient en grève à plus de 75%. » en détaillant au passage la liste des équipements fermés (lire ici).

 

Une réunion est prévue mardi 8 juillet avec Jean-François Martin, un transfuge du Modem rallié pendant la campagne à Anne Hidalgo et devenu adjoint chargé des sports. Il est peu probable toutefois que cette réunion porte ses fruits tant la volonté de la Mairie de Paris de sortir du conflit semble faible puisque elle a renvoyé les discussions sur la rémunération du travail du dimanche à …l’année prochaine !



                                            Jean François Martins (à gauche ) un transfuge rallié à Anne Hidalgo

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                                   - On lui demande un vélo et il nous refile une bouée !

 


En effet, la Mairie de Paris est tellement embêtée par la question de l’ouverture des équipements municipaux le dimanche (et la prime qui va avec) à cause de ses promesses inconsidérées pendant la campagne électorale qu’elle propose seulement « de ne faire un groupe de travail qu’après les élections professionnelles ». Toutefois celles-ci n’auront lieu… que le 4 décembre 2014.

Le problème pour l’équipe d’Anne Hidalgo, c’est que l’on ne voit pas bien l’intérêt d’attendre le verdict des urnes puisque l’ensemble des syndicats… est sur la même position ! Ainsi la CFDT et l’UNSA qui ne font pourtant pas partie de l’intersyndicale réclament elles aussi une prime de 180 euros mais pour tout les agents de la ville cette fois (lire ici). La mairie de Paris est donc dans une impasse !

En tout cas, le conflit social dans les équipements sportifs, malgré sa longueur, ne marque aucun signe d’essoufflement et comme le dit si bien la mairie de Paris de manière plutôt mergitur sur son site « les agents grévistes ne sont pas soumis à une obligation de prévenance, il n’est pas possible de prévoir à l’avance les fermetures ».

 

Et la municipalité de rajouter ce conseil on ne peut plus fluctuat « il est préférable pour le public de s'assurer de son ouverture en contactant l’agent d’accueil par téléphone ». Enfin, à condition que ce dernier ne soit pas en grève !  « Le plus dur est derrière nous », espérait Jean-François Martins début juin dans une déclaration au « Parisien ». Il va plutôt devoir regarder devant.

 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 17:08

 

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a indiqué qu'elle devait trouver 400 millions d'euros pour équilibrer le budget parisien.

 

Une équation de plus en plus difficile pour Anne Hidalgo. La maire de Paris s'était engagée comme candidate à ne pas augmenter les impôts. Confrontée aujourd'hui à la baisse annoncée des dotations de l'Etat pour l'année 2014, elle doit donc trouver cette année de nouvelles recettes miracles pour boucler son budget.

 

Reconnaissant elle-même que cette équation est « compliquée », Anne Hidalgo a indiqué lundi, en marge du Conseil de Paris, qu'il faudrait « trouver 400 millions d'euros pour équilibrer le budget 2014 ». Selon l'édile socialiste, les comptes de la Ville de Paris subissent une baisse des dotations de l'Etat d'un montant équivalent à 200 millions d'euros. Ça n’explique qu’en partie le trou car il y a encore les deux cents autres millions manquant.

 

Pour renflouer ses comptes la municipalité chercherait à dégager des économies substantielles en rationalisant le fonctionnement de son administration. Parmi les réformes à venir, la fusion entre la Ville de Paris et le département de Paris, ce dernier regroupant 5.000 agents. Une autre piste : La suppression du nombre d’agents municipaux à l’issue de la mandature, un millier selon la CGT pour un gain de 30 millions (lire ici), mais ça risque de ne pas suffire.

 

Anne Hidalgo a beau marteler sur tous les toits qu’elle veut étendre les horaires des équipements municipaux comme les mairies ou les bibliothèques, mais pour tenir sa « promesse » elle devra augmenter fortement les impôts.

 

Toutefois, la nouvelle maire de Paris répète à l’envie qu'il est hors de question d'envisager une hausse supplémentaire de la fiscalité. Mais si elle ne revoit pas ses ambitions (à la baisse), la mandature pourrait alors vite tourner mergitur, notamment sur plan social. 

 

Publié également sur Miroir Social


 

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                                         Anne Hidalgo s'apprête à revoir ses ambitions

 

 

 

 

 

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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 09:28

 

Non seulement de nombreux établissements étaient fermés mais les bibliothécaires ont également envahi le séminaire des cadres qui se tenait à la médiathèque Duras.

 

Ils l’avaient promis, ils l’ont fait ! Les responsables des bibliothèques parisiennes ont majoritairement boycotté, ce vendredi 13 juin le séminaire des cadres organisé à la médiathèque Marguerite Duras (XXe) et présidé par Noël Corbin, le nouveau directeur des affaires culturelles arrivé il y a tout juste dix jour ! 


Alors qu’une majorité des chefs d’établissement étaient dehors participant à la manifestation appelée par l’intersyndicale* avec les personnels de toutes les bibliothèques de la capitale, d’autres ne sont tout simplement pas venus. Quand au séminaire proprement dit, une chose est sûre, il ne s’est pas déroulé selon l’ordre du jour prévu. « Une vraie fronde » d'après les syndicats (lire ici).

 

Ce fut vraiment une journée particulière car ce séminaire des cadres a non seulement commencé très en retard devant une salle vide, mais il a été ensuite envahi par les nombreux grévistes pour finalement se transformer en une AG improvisée où les bibliothécaires présents ont interpellé directement le directeur pendant plus d’une heure et demie. Pas de doute pour la direction des affaires culturelles on était bien un Vendredi 13 ! Une journée particulièrement mergitur qui, sans doute, restera dans les mémoires de l'administration.


 

 

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                      Vendredi 13: une journée particulière pour la direction des affaires culturelles


 

Parmi les thèmes abordés, citons pêle-mêle la baisse du nombre d’agents, une cinquantaine de postes supprimés au cours des cinq dernières années, la fermeture de plusieurs sections discothèques, la perspective de suppression des pôles pour les personnes malentendantes et la réduction de l’activité du Service du document et des échanges qui remplit différentes missions mutualisées pour l’ensemble du réseau, sans compter des méthodes de management brutales. Un climat alourdi par la perspective des ouvertures dominicales. N’en jetez plus !

 

Preuve du succès de cette mobilisation, la Mairie de Paris n’a pas, contrairement à son habitude, rendu public le taux de grévistes. Il est vrai que, selon de nombreuses sources, celui-ci était très élevé, ceci explique sans doute cela. Par ailleurs, presque la moitié des établissements a fermé totalement ou partiellement.

 

« J’entends votre inquiétude et je prends acte de son importance », a répondu aux manifestants Noël Corbin. « Je souhaite organiser avec les cadres des séances de travail en petits groupes afin de parler de la manière dont ils perçoivent l’administration. Il n’est pas possible que la majorité des directeurs se sentent pris dans une logique de management pyramidale ». 

 

Signe de l’urgence, le directeur a également prévu d’avancer les réunions programmées en bilatérale avec chacune des organisations syndicales représentatives à la direction des affaires culturelles avant de faire ses premières propositions, sans doute à la rentrée. D’autres sont attendues pour la fin de l’année.

 

Publié également sur Miroir Social


 

                               arton965

 


 

* Une intersyndicale composée par la CFDT, CFTC, CGT, FO, SUPAP, UCP et l’UNSA

 


 

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