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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 10:32

 

Grève levée dans trois bibliothèques parisiennes après douze semaines de lutte   

 

PARIS, 10 déc 2010 (AFP) –

 

Le mouvement de grève qui paralysait tous les dimanches depuis douze semaines trois bibliothèques de la ville de Paris a été levé vendredi, après un accord portant sur une prime de 100 euros brut pour les personnels travaillant ce jour-là, ont annoncé les syndicats.


Ces bibliothèques parisiennes (François Truffaut dans le Ier arrondissement, Marguerite Yourcenar dans le XVe et Marguerite Duras dans le XXe) étaient fermées les dimanche depuis la rentrée de septembre, les personnels réclamant une prime de 100 euros nets, alors que la ville proposait la somme de 75 euro en brut.

Elles ont finalement "accepté les dernières propositions de la Ville de Paris. Le mouvement de grève qui durait depuis maintenant 12 semaines est donc suspendu", a-t-il été annoncé dans un communiqué.

Ce mouvement soutenu par six syndicats (CGT, CFTC, FO, UCP, UNSA et Supap-FSU) "a malheureusement été entaché par le départ de la CFDT qui a quitté brusquement l'intersyndicale et a appelé à la reprise du travail sans attendre le vote des personnels grévistes".

"Bien que la revendication initiale était de 100 euros net, les personnels ont voté la reprise du travail, la somme accordée ayant néanmoins valeur de symbole", a ajouté l'intersyndicale.

Les trois bibliothèques devraient normalement êtres ouvertes les dimanches 12 et 19 décembre avant de refermer à l'occasion des fêtes de fin d'année, a-t-on ajouté.

                      PHOTOS-BATIMENTS 0703

 

Lire aussi

 AFP: 8ème semaine de grève dans les bibliothèques 

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 18:51

 

Livre Hebdo : Le 18 novembre 2010

 

Déçus par les propositions faites par la mairie de Paris, les personnels des trois établissements concernés par l'ouverture dominicale ont décidé de continuer la grève

 

Mardi 16 novembre, les personnels, très remontés, des trois bibliothèques parisiennes censées ouvrir le dimanche (François-Truffaut, Marguerite-Yourcenar et Marguerite-Duras) ont décidé à l'unanimité de poursuivre la grève dominicale entamée le 5 septembre pour obtenir l'augmentation de la prime actuelle de 75 euros nets à 100 euros.

 

La cause de leur déception : les propositions faites le 10 novembre par la mairie de Paris à l'intersyndicale. Les représentants de la mairie ont proposé le passage de 8 à 10 dimanches travaillés par an, tandis que la prime de 75 euros serait augmentée d'un montant différent en fonction du grade des salariés, allant de 5 euros pour les catégories C à 51 euros pour les conservateurs. « Attendre 10 semaines pour nous faire une telle proposition, c'est de la provocation, commente une salariée. Le seul effet aura été de nous rendre encore plus déterminés. »

 

Autre sujet de mécontentement, la mairie de Paris fait du règlement de la question du dimanche un préalable aux négociations sur la revalorisation des salaires des personnels des bibliothèques parisiennes, actuellement inférieurs à ceux de la fonction publique d'Etat et de nombre de collectivités territoriales. « La direction cherche à nous diviser et à monter le reste des personnels contre les trois bibliothèques grévistes », estime un syndicaliste.

 

De son côté, la mairie de Paris souligne que ses propositions sont basées sur ce qui se pratique dans les musées municipaux.

 

Lire l’article de « Livre Hebdo »


 

        bibmdurasparisgreve.jpg

 

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 01:14

 

8e semaine de grève les dimanches dans trois bibliothèques parisiennes

 

PARIS, 21 oct 2010 (AFP) - 

 

Trois bibliothèques de la ville de Paris ouvrant le dimanche sont en grève ces jours-là depuis la rentrée de septembre, soit depuis 8 semaines, afin de réclamer une prime de 100 euros net pour les personnels travaillant le dimanche, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

 

Selon les syndicats , le mot d'ordre de grève n'a pas été levé car les salariés des bibliothèques François Truffaut (Ier), Marguerite Yourcenar (XVe) et de la toute nouvelle médiathèque Marguerite Duras (XXe) se sont vus proposer 75 euros nets au lieu des 100 euros demandés depuis le début. " On rencontre la direction des affaires culturelles (DAC) toutes les semaines dans le cadre des préavis, mais tout est bloqué ", nous a expliqué un porte parole de l'intersyndicale.

 

Contacté par l'AFP Christophe Girard, adjoint PS à la culture a déclaré que la ville leur avait proposé de doubler leur prime dominicale, c'est à dire de leur proposer 84 euros brut chaque dimanche.

"La proposition de doubler le salaire pour un travail de 6 heures le dimanche me paraît être une proposition respectueuse. C'est injuste pour les usagers de ces bibliothèques", a dit M. Girard.

 

Les syndicats ont de leur côté dès le départ ironisé sur le "double discours" du maire PS de Paris Bertrand Delanoë. Celui-ci avait demandé au printemps le classement des zones touristiques de Paris en "Périmètres d'usage de consommation exceptionnel" (Puce), plus avantageuses pour les salariés travaillant le dimanche. Les syndicats déplorent qu'il laisse ainsi subsister "un vrai problème chez les salariés de la ville travaillant ce jour-là".


 

                                  afp 2

 

                              

 

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 17:37

 

Le Parisien : Samedi 16 Octobre 2010

 Carnavalet se met en grève pour la prime du dimanche

Dimanche, pour le huitième week-end de suite, les bibliothèques Truffaut, Yourcenar et Duras seront fermées. Les musées de la Ville de Paris se lancent à leur tour dans la grève pour réclamer une meilleure prime du dimanche. Ce sera le cas demain du musée Carnavalet, musée de l'Histoire de la ville de Paris (Ille) où la grève a été votée à l'unanimité.

« Notre prime est de 91 € pour les dix premiers dimanches travaillés et elle tombe à 43 € pour les suivants.

Or, tous les dimanches devraient avoir la même valeur », estime hier Bernard Aland, représentant du syndicat Supap FSU. Chez les bibliothécaires, qui travaillent en moyenne huit dimanches par an, Ia prime est de 87 €. Désormais, les bibliothécaires et les agents des musées réclament une même prime de 100 €. « Le système est complexe, reconnaît Maïté Errecart, adjointe au maire de Paris chargée des ressources humaines. Et l'on ne peut pas faire table rase de tout ce qui existe actuellement », souligne-t-elle. Des discussions sont en cours. Les employés des musées prévoient d'étendre leur mouvement au Petit Palais ou au musée d'Art moderne.

E.L.M.


 

                                    carnavalet

 


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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 01:14

 

Le Parisien : Lundi 11 Octobre 2010  

 

Le travail du dimanche : à chacun sa prime

 

Caissières, bibliothécaires, gardiens de gymnase ou bien de musée ...Ils travaillent tous le dimanche. Mais leurs compensations salariales sont inégales. Les bibliothécaires poursuivent leur grève entamée à la rentrée.

 

Les Parisiens sont de plus en plus nombreux à travailler le dimanche. Dans le privé, comme dans le public.

 

Votée en 2009, la loi sur le travail dominical autorise les magasins des sept grandes zones dites touristiques (butte Montmartre, rue des Francs- Bourgeois, Champs-Élysées, Rivoli, Arcole, pont des Arts et boulevard Saint-Germain) à ouvrir le dimanche (sans pour autant payer double leurs salariés). Et il suffit de se promener sur les Champs ou dans le Marais en fin de semaine pour voir que les commerces ne s'en privent pas! De même, bon nombre de grandes surfaces sont autorisées à ouvrir le dimanche matin.

 

De son côté, la mairie essaye aussi d'offrir de nouveaux services aux Parisiens en repos. Trois des 59 bibliothèques, François- Truffaut (1er), Marguerite-Yourcenar (XVe), et Marguerite-Duras (XXe) sont normalement ouvertes en fin de semaine. « Sur les 50000 agents de la Ville de Paris, 8500 travaillent régulièrement le dimanche », explique Maïté Errecart, adjointe au maire de Paris chargée des ressources humaines. Et d'ajouter : « Nous reconnaissons la spécificité du travail du dimanche. Et nous essayons d'offrir une rémunération double à nos agents ces jours-là. »

 

Problème depuis quelques semaines, des salariés de la mairie réclament une revalorisation de leur prime du dimanche. Ainsi, les bibliothécaires concernés sont en grève depuis la rentrée. Fixée aujourd'hui à 75 € net, ils souhaitent voir leur prime passer à 100 € net par dimanche travaillé. Leurs revendications font des émules.

 

Selon nos informations, les gardiens du musée Carnavalet ont déposé un préavis de grève pour samedi prochain. « Ils vont profiter des premiers jours de l'exposition Louis Vuitton pour réclamer, eux aussi, le passage de leur prime à 100 € », souligne Bertrand Pieri, du syndicat Supap-FSU. Car, le mode de rémunération des gardiens de musée est pour le moins original. Leur prime tourne autour des 91 € pour les dix premiers dimanches travaillés. Elle tombe à 43 € du Il e au 18e dimanche et remonte à 50 € pour les suivants! « Lorsqu'ils sont à 40 €, les gardiens de musée ne sont pas payés double », constate Bertrand Pieri.

 

Pourquoi cette poussée revendicative arrive-t-elle maintenant? « C'est le contexte qui joue, commente Bertrand Pieri. Le maire de Paris a d'abord demandé aux entreprises de mieux rémunérer leurs salariés le dimanche, sans en faire autant avec ses agents. Et puis, il y a eu divers événements comme les révélations sur les hauts salaires de nos directeurs ... » Les' conflits risquent de se multiplier dans les semaines à venir. Car les syndicalistes ont de grandes ambitions. « A terme, l'idéal serait que tout le monde touche la même prime. Avec un alignement par le haut, bien sûr », suggère le représentant syndical. « Il faut une juste rémunération », tempère Maïté Errecart, l'adjointe au maire. En clair, pas question d'offrir la même chose à tout le monde.

 

Un simple bonus de 43 € à 75 €  Agent d'accueil et de surveillance au Petit Palais (VIlle), Latifa Hammami travaille un dimanche sur deux. Le musée étant fermé le lundi, elle prend un jour de récupération le mardi. « Travailler le dimanche est un sacrifice pour ma vie de famille. Et encore, mes trois garçons sont grands. Mais pensez à mes colIègues qui ont des enfants en bas âge », explique-t -elIe.  

Après quinze ans d'ancienneté, cette Parisienne du XIXe arrondissement gagne environ 1300 € net par mois, prime du dimanche inclus. « Le problème, souligne-t-elle, c'est que cette prime est de 75 € les dix premiers dimanches de l'année.

Ensuite, elIe tombe à 43 €! Comme si un dimanche de septembre n'avait pas la même valeur qu'un dimanche de janvier! » Au musée Carnavalet, les surveillants seront en grève samedi pour réclamer une prime de 100 € par dimanche tout au long de l'année. « Nous sommes à fond avec eux », déclare Latifa, qui n'exclut pas que le mouvement s'étende au Petit Palais.

 

« Nous sommes payés 44 € de plus»  Jean-Louis Aliaga n'apprécie pas forcément de travailler le dimanche.

Cet employé de la Ville de Paris instaIle les équipements (agrès, etc.) pour les clubs qui fréquentent le gymnase de la cour des Lions (XIe).

 En semaine, je travaille souvent le soir, en horaires décalés. Le week-end, c'est l'occasion de passer du temps avec la familIe, de voir mes trois enfants », explique-t-iI. Du coup, la « vie de famille souffre» de son dimanche travaillé par mois.

Malgré tout, il savait où il mettait les pieds : « Lorsque je suis entré à la Ville de Paris, les choses étaient claires. On nous a dit qu'il faudrait travailler le soir et certains week-ends.

» Certes, mais le sacrifice de la famille, un dimanche par mois, vaut-il le petit plus sur la fiche de paye? « Nous sommes payés 44 € de plus par dimanche travaillé. Ce n'est franchement pas lourd. Les gens qui travaillent dans le privé sont mieux

 

Il réclame une réévaluation à 100 €. Bibliothécaire de la Ville de Paris depuis un an et demi, Jean-Claude Peralba, ancien professeur de français, a observé hier son deuxième dimanche de grève. « Nous demandons une réévaluation à 100 € de notre prime du dimanche, qui est actuellement de 75 € », témoigne cet homme de 52 ans, qui est de permanence un dimanche sur cinq (de 12 h 45 à 18 h 15) à la bibliothèque Marguerite-Yourcenar (XVe). « Quand on travaille le dimanche, la vie de famille en prend un coup », observe ce quinquagénaire, divorcé et père d'une fille de 6 ans. « En plus, ce jour-là, nous sommes en flux tendus, car nous avons beaucoup de monde, des familles, des gens qui viennent pour la première fois. C'est plus fatigant », constate Jean-Claude, qui gagne 1400 € net par mois. Et de conclure: « J'aime mon métier, mais il m'est arrivé de renoncer à aller voir mes parents dans le Lot-et- Garonne, le week-end, à cause de mon travail. »  


 

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 18:44

 

Livre Hebdo : Le 5 octobre 2010

 

La grève pour une juste rémunération des dimanches dans trois bibliothèques de Paris entre dans sa sixième semaine.

 

Les personnels des trois bibliothèques qui ouvrent le dimanche ont reconduit la grève à l'unanimité lors d'une Assemblée Générale qui s'est tenue mardi 5 octobre.

Les personnels des bibliothèques François-Truffaut (1er), Marguerite-Yourcenar (15e) et Marguerite-Duras (20e) demandent toujours une prime de 100 euros net par dimanche travaillé au lieu des 75 euros proposés.

« Le Conseil de Paris a pourtant voté, il y a quelques jours, un voeu qui demande “que le dialogue et les négociations soient poursuivis avec les représentants des personnels des bibliothèques concernés et qu'un accord soit trouvé, satisfaisant pour les personnels et le public parisien" », indique le communiqué syndical.

« Les personnels restent extrêmement déterminés à poursuivre le mouvement, poursuit le communiqué. Ils sont soutenus en cela par la grande majorité des usagers qui ne comprend pas l'attitude de la Mairie de Paris qui refuse de sortir d'un conflit durant désormais depuis six semaines. »

 

Lire l’article de « Livre Hebdo »


 

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 01:14

 

Le Parisien : Lundi 20 Septembre 2010

 

 La mairie condamnée à mieux payer une caissière le dimanche

 

Nouvel épisode dans la bataille du travail du dimanche à Paris. L'équipe Delanoë mène depuis plusieurs mois un bras de fer avec l'Etat pour que les nouvelles ouvertures de magasins le dimanche s'accompagnent de primes et se fassent sur la base du volontariat pour les salariés.

 

Aujourd'hui, pourtant, c'est la Ville elle-même qui est condamnée pour ne pas suffisamment payer les caissières des piscines municipales ouvertes le septième jour. Dans le courant de l'été, le Conseil d'Etat a rendu un jugement confirmant l'avis rendu par le tribunal administratif un an plus tôt.

 

En 2009, une caissière de piscine municipale avait décidé d'attaquer la mairie de Paris. Alors qu'elle touche une prime de 7,50 € par dimanche travaillé, ses homologues des musées municipaux, eux, ont droit à une prime de 90 €. Au nom de l'égalité de traitement, la caissière soutenue par le syndicat Supap-FSU avait décidé de saisir la direction des ressources humaines. Sans réponse de la Ville, elle avait finalement engagé une procédure auprès du tribunal administratif. En juillet 2009, la mairie de Paris avait été condamnée à payer les rappels de salaire sur quatre ans. La Ville avait décidé de contester ce jugement et fait appel auprès du Conseil d'Etat.

 

Peine perdue. Le Conseil d'Etat a finalement confirmé le jugement du tribunal administratif. Seule consolation pour l'Hôtel de Ville: les indemnités demandées par la caissière ont été revues à la baisse. « Mais, sur le fond, la Ville est condamnée. La justice a tranché : la Ville doit verser la même prime dominicale à toutes les caissières ».

 

La plaignante sera donc indemnisée et touchera sa nouvelle prime de 90 €. Mais pas question d'étendre cette décision à tous les caissiers. La Ville refuse de s'avouer vaincue. « La prime des caissiers des musées municipaux est alignée sur celles des caissiers des musées nationaux. C'est le principe de parité entre agents de la Ville et agents de l'Etat. Un principe qui ne peut pas être appliqué pour le personnel des piscines. Nous n'avions pas fait valoir cet argument lors du premier procès. Nous le défendrons dans les prochains », annonce-t-on au cabinet de l'adjointe au maire.

 

Cinquante-cinq autres caissiers des piscines ont en effet attaqué la Ville au tribunal administratif. Et 140 agents municipaux chargés de la surveillance des bâtiments parisiens ont aussi lancé une procédure. « Tous ces procès risquent d'être coûteux pour la Ville. Pour éviter tous ces frais à la mairie de Paris, nous sommes prêts à conclure avec Bertrand Delanoë un accord comme celui qu'il a signé avec l'UMP sur le dossier Chirac des emplois fictifs », lâche, non sans provocation, Bertrand Pieri, délégué du Supap-FSU.

 

Marie-Anne Gairaud

 

 

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 01:13

 

Le Parisien: Vendredi 17 Septembre 2010


 La Ville épinglée sur ses dépenses de personnel

   

Voilà un rapport qui va ébranler l'Hôtel de Ville. La chambre régionale des comptes (CRe) a enquêté sur la gestion des ressources humaines de la mairie de Paris.


Le document de 62 pages est particulièrement critique. Il est fait état « d'irrégularités ».

 

Les magistrats pointent notamment des primes versées dans des conditions « critiquables ». Ces 62 pages, que tous les élus n'ont pas encore entre les mains, devraient être présentées au prochain Conseil de Paris. La droite ne va sans doute pas manquer d'attaquer le maire de Paris et d'exiger de sa part plus de transparence.

 

Le cabinet du maire dans la ligne de mire. Depuis une délibération votée en 2001 pour limiter le nombre de collaborateurs du maire de Paris, les proches conseillers de Bertrand Delanoë sont limités à quarante. « Rien ne nous y obligeait », insiste-t-on dans l'entourage du maire.

   

La chambre régionale des comptes, elle, ne pointe pas l'effectif mais plutôt les rémunérations de ces personnes. Plutôt que d'être embauchés en tant que « collaborateurs » classiques, certains cadres ont été recrutés sur des emplois permanents de la fonction publique. La CRC reproche ainsi à ces conseillers de toucher des rémunérations plus élevées que ne l'aurait permis un simple poste de collaborateur.

 

L'explosion du nombre de chargés de mission; Ces personnes sont embauchées pour mener des études ponctuelles. Ils viennent s'ajouter aux effectifs de l'administration parisienne pour des missions spécifiques.

 

Le rapport souligne que « 177 emplois de chargés de mission sont déclarés pourvus, alors que leur création n'a pas été autorisée par le Conseil de Paris ».

 

Une envolée des hauts salaires ? Selon la CRC, de hauts salaires sont attribués de façon abusive. « Il n'existe pas de direction générale, mais seulement des directions (;;.)' Il ne devrait donc pas y avoir d'emploi de directeur général mais seulement des emplois de directeurs », note ainsi un magistrat.

 

La chambre régionale des comptes chiffre à 1, 8 M€ le coût de cette anomalie. De même, des délégués ou délégués généraux sont détachés sur des emplois de directeur (aux rémunérations plus élevées) « alors qu'ils n'en remplissent aucunement les fonctions ».

 

« Les conclusions de ce rapport sont extrêmement troublantes » note David Alphand, élu UMP du XVIe.

 

Depuis plusieurs mois, nous dénonçons l'explosion des dépenses de personnel à la mairie de Paris. Ce rapport semble abonder dans notre sens », note ce conseiller de Paris.

 

MARIE-ANNE GAIRAUD


 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 01:12

 

Préavis de grève dans 3 bibliothèques parisiennes ouvertes le dimanche

 

AFP : Le 26/08/2010


Un préavis de grève a été déposé jeudi par sept syndicats pour les trois bibliothèques de la ville de Paris ouvrant le dimanche, afin de réclamer une prime de 100 euros net pour les personnels travaillant ce jour-là, a-t-on appris jeudi dans un texte intersyndical.

"Les personnels des bibliothèques municipales parisiennes qui doivent ouvrir à partir du dimanche 5 septembre, ont voté la grève pour tous les dimanches à venir, à l'issue d'une assemblée générale qui s'est tenue jeudi matin", annonce un communiqué signé de la CFDT, CFTC, CGT, FO, UCP, UNSA et Supap-FSU.

Les salariés des bibliothèques François Truffaut (Ier), Marguerite Yourcenar (XVe) et ceux de la toute nouvelle médiathèque Marguerite Duras (XXe) "demandent une prime de 100 euros net par dimanche travaillé", ajoute le communiqué.

La mairie de Paris a précisé jeudi avoir bien reçu le préavis de grève et annoncé qu'une délégation syndicale serait reçue "la semaine prochaine" à la Direction des affaires culturelles (DAC).

Les syndicats estiment que "la dernière proposition de la Ville de Paris était de 75 euros de prime dominicale, proposition qui a été rejetée par les bibliothécaires".

"Cette actualité sociale fait écho à la lutte entre la Ville de Paris et le préfet sur le travail du dimanche. Le préfet de Paris a rejeté les demandes de Bertrand Delanoë du classement des zones touristiques en Périmètres d'usage de consommation exceptionnelle (ou Puce), qui permettaient de rémunérer plus les employés", ironisent-ils.

 

AFP

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 11:50

 

La CFTC: 14 décembre 2010

T'a pas cent balles ? 

Monsieur le Maire possède entre autres qualités, l’acuité du lynx, l’intelligence du renard et une mémoire d’éléphant (appellation attribuée aux anciens du PS). En effet, il se souvient parfaitement du Bercy 2010 qui fut le théâtre de huées, sifflets et quolibets à son encontre, le touchant d’ailleurs profondément car dans sa sincérité, il pensait avoir bien fait.

Aussi, son œil de lynx lui laissant entrevoir, (suite aux derniers conflits orchestrés par des camarades), un bis repetita, il use de son intelligence de renard  pour un début d’engagement de propositions, il espère ainsi nous maintenir autour d’une table de discussion plutôt que de nous laisser utiliser à loisirs nos Vuvuzelas au POPB.

Monsieur le Maire n’est pas l’unique renard en ces lieux,  et sans nous laisser transformer en corbeaux, nous dressons une oreille attentive aux propositions résumées ainsi :

La DRH annonce que le gel des salaires et du point d’indice doit nous entraîner vers un effort sur la perte du pouvoir d’achat des revenus les plus modestes. Le seul levier dont elle dispose après consultation des règlementations serait dans l’IAT1, l’augmentation d’1 heure des anciennes 13h afin de compenser le gel du point d’indice. Cette augmentation équivaudrait environ à + 0.58% du traitement.

Autre levier possible, le relèvement de l’APS mensuelle de 18 € à 20 € avec élargissement de son assiette (aujourd’hui bloquée à l’indice 323) à négocier.

Enfin, dernier levier, augmentation de l’APS annuelle d’environ 8% sachant que les mutuelles vont augmenter leurs tarifs.

Voici donc les propositions de la DRH. C’est un peu court mais la DRH est dans son rôle et fait de la proposition à Minima, logique !

  

Notre titre soixante-huitard est devenu ridicule, l’inflation est passée par là, il serait plus juste de le modifier en demandant :  T'a pas mille balles ?

 

 

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