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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 11:50

 

La CFTC: 14 décembre 2010

T'a pas cent balles ? 

Monsieur le Maire possède entre autres qualités, l’acuité du lynx, l’intelligence du renard et une mémoire d’éléphant (appellation attribuée aux anciens du PS). En effet, il se souvient parfaitement du Bercy 2010 qui fut le théâtre de huées, sifflets et quolibets à son encontre, le touchant d’ailleurs profondément car dans sa sincérité, il pensait avoir bien fait.

Aussi, son œil de lynx lui laissant entrevoir, (suite aux derniers conflits orchestrés par des camarades), un bis repetita, il use de son intelligence de renard  pour un début d’engagement de propositions, il espère ainsi nous maintenir autour d’une table de discussion plutôt que de nous laisser utiliser à loisirs nos Vuvuzelas au POPB.

Monsieur le Maire n’est pas l’unique renard en ces lieux,  et sans nous laisser transformer en corbeaux, nous dressons une oreille attentive aux propositions résumées ainsi :

La DRH annonce que le gel des salaires et du point d’indice doit nous entraîner vers un effort sur la perte du pouvoir d’achat des revenus les plus modestes. Le seul levier dont elle dispose après consultation des règlementations serait dans l’IAT1, l’augmentation d’1 heure des anciennes 13h afin de compenser le gel du point d’indice. Cette augmentation équivaudrait environ à + 0.58% du traitement.

Autre levier possible, le relèvement de l’APS mensuelle de 18 € à 20 € avec élargissement de son assiette (aujourd’hui bloquée à l’indice 323) à négocier.

Enfin, dernier levier, augmentation de l’APS annuelle d’environ 8% sachant que les mutuelles vont augmenter leurs tarifs.

Voici donc les propositions de la DRH. C’est un peu court mais la DRH est dans son rôle et fait de la proposition à Minima, logique !

  

Notre titre soixante-huitard est devenu ridicule, l’inflation est passée par là, il serait plus juste de le modifier en demandant :  T'a pas mille balles ?

 

 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 17:35

 

Nouvelles règles de représentativité pour les syndicats de fonctionnaires

Par Cécile AZZARO

PARIS, 23 juin 2010 (AFP) –

La loi sur la rénovation du dialogue social dans la Fonction publique, que devait adopter mercredi le Parlement, va changer à partir de 2013 les règles de représentativité des syndicats de fonctionnaires, basées sur les résultats des élections professionnelles, comme dans le privé.

 

Cette loi, qui transpose un accord signé à Bercy en juin 2008 par six syndicats (CGT, CFDT, CFE-CGC, FSU, Unsa, Solidaires) sur huit, s'inscrit dans la logique de la loi du 20 août 2008, qui a déjà réformé la représentativité syndicale des entreprises privées.

 

Ainsi tout syndicat de fonctionnaires "légalement constitué depuis au moins deux ans et qui satisfait aux critères de respects des valeurs républicaines et d'indépendance" pourra se présenter aux élections professionnelles de la Fonction publique, notamment celles des deux principales instances de concertation, les comités techniques, qui seront désormais élus directement par les agents, et les commissions administratives paritaires.


Mais la question du seuil à partir duquel un syndicat sera considéré comme représentatif reste posée. Dans le privé, un syndicat devra recueillir au moins 10% des voix pour participer aux négociations dans une entreprise.
Dans la Fonction publique, c'est le nombre de sièges dans les instances de concertation, réparti proportionnellement au nombre de voix obtenues, qui détermine la présence ou l'exclusion de telle ou telle organisation syndicale.


Un décret devra préciser le nombre de sièges de chaque comité technique paritaire. Ce nombre est directement corrélé avec les effectifs des directions ou services représentés.


 Plus il sera élevé, plus les petits syndicats pourront être présents. "Nous serons extrêmement vigilants", assure Jean-Michel Nathanson (Solidaires). D'autant que c'est à partir des résultats agrégés des comités techniques paritaires que seront composés les Conseils supérieurs des trois fonctions publiques (Etat, territoriales, hospitalières)


 Le secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique Georges Tron a assuré en avril qu'il serait "prudent sur ce point" car "on touche ici à un équilibre interne et historique des syndicats qu'il convient de ne pas trop bouleverser".


Déjà, dans le Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale, la CGC a perdu son siège, après avoir obtenu 0,8% aux élections des Comité techniques en novembre 2008, en vertu d'une application anticipée de la loi.


La nouvelle loi élargit aussi le champ des négociations, qui ne seront plus limitées aux sujets salariaux, et pourront traiter des conditions de travail, des déroulement de carrière, de la formation, etc.
Elle change également les règles de validité des accords : dès 2013, un accord sera valide seulement s'il est signé par des syndicats représentant plus de 50% des voix.


Il diffère du privé, où un accord n'est valable que s'il est signé par des syndicats représentant au moins 30% des voix, et si des syndicats représentant 50% du personnel ne s'y opposent pas.
Mais dans la Fonction publique, "l'accord majoritaire est jusqu'à présent une exception", souligne Anne Baltazar (FO). Le dernier est celui sur la santé et la sécurité au travail, signé en décembre 2009 par sept syndicats sur huit.


Certains syndicats y voient une tentative d'imposer un alignement des revendications des salariés sur le plus petit dénominateur commun, pour obtenir 50% de voix.
Cependant, en l'absence d'accord majoritaire, l'Etat, en tant qu'employeur, gardera la possibilité de passer outre et de faire appliquer des mesures unilatérales. "Si c'est pour avoir des décisions unilatérales en permanence, c'est pas vraiment du dialogue social", remarque Bernard Sagez (CFTC).

 

 

                                                   afp 5

 

 

 

 

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 01:10

 

Le Parisien : Mardi 22 Juin 2010

                                             

Ce sont les bêtes noires de Delanoë

 

Blogueur, syndicaliste ou dirigeant d’association, ils mènent la vie dure au maire de Paris en matièred’urbanisme ou de politique sociale. Enquête sur des opposants très actifs.

 

Responsables d'associations de quartier, délégué syndical ou blogueur, ils apparaissent comme autant de cailloux dans la chaussure du maire de Paris, Bertrand Delanoë, cherchant par leurs actions à entraver son action. Dernier exemple en date, le 12 mai. A la suite d'un recours déposé par l'association Accomplir, le tribunal administratif suspend le permis de démolir du jardin des Halles. La Ville à beau dire qu'il s'agit d'un arbitrage de «pure forme », la mobilisation de quelques riverains très actifs a donné un coup d'arrêt au gigantesque chantier de réaménagement du ventre de Paris.

 

En remportant haut la main les municipales de 2008, le maire de Paris a certes réussi à étouffer l'opposition de droite et à marginaliser ses alliés verts.

 

Mais, si ses adversaires d'aujourd'hui ne siègent pas au Conseil de Paris, ils n'en sont pas moins efficaces. Leurs armes: les recours en justice, les réunions publiques, les manifestations, le tout relayé par Internet.

Projet de rénovation de la place de la République, wi-fi dans les bibliothèques, construction d'immeubles de grande hauteur dans la capitale ... chacun a ses combats, mais ces empêcheurs de gouverner en rond peuvent s'allier ponctuellement comme sur l'emblématique dossier des Halles.

 

De Fabrice Piault, qui lutte contre les tours, à Elisabeth Bourguinat, la pasionaria des Halles, en passant par le blog acerbe de Serge Federbusch, revue de troupe des bêtes noires de Delanoë.

 

MARIE-ANNE GAIRAUD ET JULIEN SOLONEL

 

 

                                                   Delanoe-ne-veut-pas-d-une-alliance-avec-Royal1.jpg

 

 

Elle fait trembler les Halles . C'est un moulin à paroles difficile à arrêter dès qu'on ouvre le dossier des Halles. Elisabeth Bourguinat mène une bataille acharnée contre le projet de rénovation du quartier avec son association Accomplir. Elle a même réussi à faire suspendre le chantier en contestant le permis de démolir. A l'Hôtel de Ville, cette pasionaria agace. «Conservatrice », «butée », « tyrannique »... font partie de la longue liste de critiques formulées à son encontre. «Accomplir soutenait au départ le projet Mangin qu'ils fustigent aujourd'hui », aime à rappeler Bertrand Delanoë.

 

«Mangin, nous le soutenions parce que c'était le seul à ne pas construire dans le jardin. Aujourd'hui, le jardin, il le défigure! » lâche du tac au tac cette tête brûlée à la tignasse grise.

«Elisabeth aime bien vivre dans le conflit », soupire un élu socialiste qui l'a côtoyée. « Je suis énervante, ça ,je le conçois », admet cette rédactrice free-lance. Elle épluche le moindre document pour trouver «la» faille Ne laissant jamais rien passer, elle épluche le moindre document qui passe sous ses yeux pour trouver « la » faille. «J'ai passé huit ans de ma vie à écrire une thèse sur le persiflage au XVIIIe siècle, je suis un peu tordue », sourit-elle. A 44 ans, cette mère de deux filles de 17 et 20 ans a conservé la spontanéité et l'emportement d'une adolescente.

 

Mais c'est sans doute aussi cette vitalité qui l'a aidée à ouvrir la bagagerie pour SDF au Forum. « Ça, c'est le combat de ma vie. Les Halles à côté, c'est rien. »

M.-A ..G.

 

Un énarque gonflé à blog ; Toutes proportions gardées, Serge Federbusch, énarque, est un peu le Eric Besson parisien. Ancien conseiller en urbanisme de Delanoë, il est remercié de la tête de la SEM Paris Centre, en 2004, après un clash autour du réaménagement des Halles.

 

Dans la foulée, ce magistrat de formation quitte le PS où il militait depuis 1977 pour la Gauche moderne avant de se faire élire conseiller du Xe sur une liste UMP lors des municipales de 2008.

 

Très critique contre le projet de rénovation de la place de la République, « qui va créer des embouteillages monstres jusqu'aux portes de Paris », l'élu porte surtout le fer sur Internet. Son blog* vise à «démonter la machine à esbroufe qu'est la mairie de Paris ». Les Halles, le cinéma le Louxor, le stade Jean-Bouin, la réduction de la circulation, les finances ... : ses billets, qui alternent révélations et mauvaise foi, s'attaquent à «des projets conçus dans une optique de communication. Cette politique à court terme laissera une ville endettée et exsangue », prophétise-til.

 

Une manière de régler des comptes personnels avec son ancien patron? « Je ne suis pas anti-Delanoë, veut-il faire croire. Je me bats simplement parce que j'aime Paris. » La preuve: il a appelé sa fille aînée Lutèce ...  

 

                                     delanoe hollande

 

Ce syndicaliste aime la com . Avec son dos un peu voûté, ses lunettes rondes et sa sacoche en bandoulière, il a la dégaine du héros du dessinateur Cabu, le Grand Duduche. Mais sous son attitude un peu débonnaire, Bertrand Pieri, 44 ans, est un vrai stratège. Au sein du Syndicat unitaire des personnels des administrations parisiennes (Supap-FSU), ce bibliothécaire passe son temps à titiller le maire de Paris.

 

Le wi-fi dans les bibliothèques qui incommode certains bibliothécaires, un fichier espion du personnel des parcs et jardins, les déclarations du maire lors du vol des tableaux au musée d'Art moderne ... sont autant de dossiers que ce syndicat, apparu en 2005, dénonce avec des méthodes assez inhabitue1les. «J'aime bien défendre les personnes» Au placard les tracts.

 

Oublié les manifestations. Le Supap-FSU préfère dégainer les communiqués de presse. « Les opérations de communication, les mails au personnel, ils savent très bien s'en servir chez Delanoë. Pourquoi, on s'en priverait ? » lâche Bertrand Pieri. Ces dernières années, sa voix s'est de plus en plus fait entendre. « Les élus de gauche en font tellement des tonnes sur la défense des salariés, le maintien des effectifs, les conditions de travail qu'on aime bien les prendre au mot », explique-t-il C'est presque par hasard qu'il a fait ses premiers pas dans la lutte syndicale.

 

« J'ai reçu par erreur une convocation à une réunion.» Il a vite pris le goût.  « J'aime bien défendre les personnes », susurre-t-il. M.-A.G.

 

Il se bat contre les tours. Vingt ans qu'il organise des forums, fait des propositions ou dépose des recours devant les tribunaux pour qu'on prenne en compte les habitants dans les projets d'aménagement de la capitale. ZAC Paris-Rive-Gauche, ou concertation sur les Halles: à la tête de l'association Tam-Tam, Fabrice Piault s'est surtout fait connaître pour sa guérilla contre l'implantation du tribunal de grande instance sur le site de Tolbiac (XIIIe). Allié à la mairie de Paris dans ce combat, ce journaliste de 50 ans constate aujourd'hui « le retour en arrière de Bertrand Delanoë ».  Sur la question des tours notamment.

 

«La Ville a décidé de construire en hauteur avant même de dialoguer et de voir si la hauteur était la bonne réponse. C'est le fait du prince, alors que les sondages montrent que deux tiers des Parisiens sont contre les tours », critique Fabrice Piault. A coups de réunions publiques ou à travers les cahiers de doléances de l'enquête publique, Tam-Tam se mobilise contre les totems de la seconde mandature Delanoë. En mars, Fabrice Piault a aussi participé à la manifestation Concertation à Paris, un temps de retard.

 

« Dans son premier mandat, Bertrand Delanoë avait instauré de nouvelles relations avec les citoyens. Mais, depuis 2008, on a l'impression qu'il ne s'intéresse plus à ce qui se passe à Paris. »  J. S.

 

 

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 01:11

Les "vuvuzelas" de l'art contemporain agacent aussi parfois

PARIS — Des employés du Musée d'art moderne de la Ville de Paris protestent contre le bruit généré par des oeuvres sonores exposées dans le cadre d'une exposition temporaire et qualifiées de "vuvuzelas de l'art contemporain" par le syndicat Supap-FSU.

 

Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris "subit une fronde des employés qui se plaignent du bruit assourdissant" généré par certaines oeuvres exposées dans le cadre de la nouvelle exposition "Dynasty", a déclaré vendredi le Supap-FSU dans un communiqué.

 

Interrogée par l'AFP, la direction du musée a indiqué avoir "pris immédiatement des mesures pour diminuer le volume sonore" des oeuvres concernées. "Tout a été recalibré", a-t-elle assuré.

 

Deux oeuvres sonores, situées à l'entrée du musée, génèrent "des sons désagréables et aigus qui gênent les caissiers et les agents de surveillance", a déclaré le Supap (Syndicat unitaire du personnel des administrations parisiennes)-FSU.

 

Celle de Robin Meier et Ali Momeni joue sur les ondes électromagnétiques et entend créer pour le visiteur "un environnement enveloppant et immersif", selon le dossier de presse de l'exposition ouverte depuis le 11 juin.

 

L'oeuvre de Fabien Giraud et Raphaël Siboni est composée d'un ordinateur calculant "une équation de zéro dont le résultat ne peut être que zéro", selon le dossier de cette manifestation consacrée aux jeunes créateurs, qui se déroule simultanément au Palais de Tokyo jusqu'au 5 septembre.

 

 

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                                                                    " Hein ? Qu'est ce que vous dites ? "

 

 

 

 

 

 

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 16:17

 

Le Parisien : Lundi 29 Mars 2010

Les agents de surveillance vont attaquer le maire

Un million d'euros d'Impayés aux agents de surveillance spécialisée de la mairie de Paris. Voilà l'ardoise que compte présenter à la justice le syndicat Supap-FSU de l'Hôtel de Ville en portant plainte aujourd'hui contre le maire de Paris.

Le syndicat, minoritaire chez les agents municipaux, estime que la mairie n'a pas versé une« prime de sujétions» depuis 2004 à 137 de ses agents, affectés (en général) à la surveillance des mairies d'arrondissement.

Une prime dont le montant varie entre 45 € et 50 € par mois, attribuée en cas de travail le dimanche ou pour des missions difficiles.

Une version vivement contredite par la mairie de Paris: «Cette prime a été créée en 1989 pour les agents travaillant dans les jardins et les musées, pas pour les agents de surveillance spécialisée, qui n'existaient pas alors.

Nous avons quand même décidé de l'élargir à ces agents à compter de 2009. Mais il n'est pas question de dispositif rétroactif jusqu'en 2004 ! Si le syndicat veut aller en justice, nous attendrons le jugement. »

 

 

                        blog--Delanoe-defait.jpg



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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 17:32

 

Tableaux volés : un syndicat accuse Delanoë de se défausser sur les agents

PARIS, 26 mai 2010 (AFP) –

Le syndicat d'employés municipaux Supap-FSU a accusé mercredi le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), de se "défausser sur ses employés" après le vol spectaculaire de cinq chefs d'oeuvres au Musée d'art moderne de la Ville de Paris.

 

"A la suite de l'important vol de cinq tableaux au Musée d'Art Moderne dans la nuit du mercredi au jeudi 20 mai (butin estimé à 100 millions d'euros) la Ville de Paris s'est empressée de communiquer (...) Cette communication visait clairement les trois agents de surveillance présents cette nuit-là", a déploré le Supap-FSU dans un communiqué.

 

Christophe Girard, maire adjoint chargé de la culture, avait jugé vendredi sur France Info que le "plus grave, c'est que malgré la présence de trois gardiens pendant la nuit, une intrusion puisse se faire et qu'on puisse déjouer la vidéosurveillance et que l'écran (de surveillance vidéo), à un moment donné, devienne tout à fait opaque".


L'adjoint avait aussi rappelé que le maire de Paris avait demandé "une enquête administrative supplémentaire sur le fonctionnement technique et humain du système de surveillance" du musée.

 

Les personnels et le Supap-FSU (majoritaire aux affaires culturelles et dans les musées parisiens) "contestent cette version du maire de Paris" car "l'intrusion, le démontage de la vitre et le cisaillement du cadenas n'étaient pas filmés, il n'y a pas de caméra à cet endroit".


"Il n'y avait pas d'alarme anti-intrusion fonctionnant en cas de bris de porte ou de fenêtre au Musée d'Art Moderne. L'alarme volumétrique qui signale des déplacements suspects était en panne depuis 2 mois", ont-ils ajouté.


Ils soulignent encore qu'"il y a plus de 30 caméras pour 4 écrans de visionnage" et que "les images ne sont donc pas diffusées en direct".


"Les personnels de surveillance des musées de la Ville de Paris et du musée d'Art Moderne ne peuvent être tenus pour responsables des carences des musées parisiens et de la ville de Paris", a ajouté le Supap-FSU.


Selon lui, "l'inspection générale de la Ville de Paris avait pointé ces carences lors d'un audit de sécurité en 2007" et "a été justement saisie pour enquêter sur ce vol".

  

Voir aussi sur: link

 

 

                                                    bertrand_delanoe.jpg



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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 15:44

 

Panne internet dans les bibliothèques parisiennes depuis cinq semaines

PARIS, 17 mars 2010 (AFP) –

Les 55 bibliothèques municipales de Paris sont privées d'accès public à internet depuis cinq semaines, a dénoncé mercredi le syndicat Supap-FSU (syndicat unitaire des personnels des administrations parisiennes), la mairie démentant partiellement cette information.

 

Dans un communiqué mercredi, le Supap-FSU, majoritaire dans les bibliothèques et musées de Paris, écrit que "depuis le 10 février, presque tous les postes publics d'accès à internet dans les bibliothèques parisiennes sont hors service et ceci sans réelle explication". 


Une affichette apposée sur les postes signale que "le système multimédia des bibliothèques de la ville de Paris est interrompu dans toutes les bibliothèques jusqu'à nouvel ordre".


Le logiciel de prêt fonctionne, a cependant souligné à l'AFP Bertrand Pieri, syndicaliste au Supap-FSU, qui travaille dans une bibliothèque. Ces accès multimédia permettent en temps normal d'accéder à internet et à des sites spécialisés de périodiques, a-t-il précisé.


"Les personnels qui ne peuvent donner de réponses officielles doivent subir le mécontentement de certains usagers", a aussi déploré le Supap-FSU.

 

La mairie de Paris a reconnu mercredi que l'accès multimédia ne marchait pas, mais seulement sur les postes accessibles par réservation (pour 30 minutes à 2 heures), tandis que les accès internet sur les postes en station debout fonctionnent.


"On continue donc d'avoir accès à internet", a souligné la municipalité qui "travaille à une résolution du problème".

Voir aussi sur: link

 

 

                                          DSTI 1

 

 

 

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 15:42

 

Les archives photos historiques de France-Soir seraient "oubliées" dans des cartons

PARIS, 16 mars 2010 (AFP) –

Les archives photo de France-Soir, trésor de mémoire contenant des images comme le 1er jour de la rafle du Vel'd'Hiv, sont "oubliées" dans des cartons à la bibliothèque historique de la ville de Paris, a accusé mardi un syndicat d'employés municipaux.

 

Le syndicat majoritaire des bibliothèques et musées parisiens, le Supap-FSU, emboîtant le pas à un article du journal Le Monde sur le sujet, accuse la bibliothèque historique de la ville de Paris (BHVP) de "laisse(r) à l'abandon" ces archives "pourtant d'une valeur historique considérable".

 

Il demande au maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), de "prendre toutes les mesures pour sauver ce fonds inestimable et le valoriser pour sa diffusion au plus grand nombre".


Dans ce fonds (500.000 photos, 300.000 négatifs) on trouve des milliers de photographies prises sous l'Occupation, des images de grands photographes comme Brassaï, Robert Capa. Figure aussi, comme le rappelle le syndicat, la seule photo du premier jour de la rafle du Vel'd'Hiv, le 16 juillet 1942.

 

                    bourvil paul meurisse la grosse caisse film 1965


Contactée par l'AFP, l'adjointe PS chargée du patrimoine, Danièle Pourtaud, a expliqué que "ce fonds est pour l'instant en dépôt à la BHVP". Selon différentes sources, ces archives avaient été données à la bibliothèque en 1986, au moment du déménagement de France-Soir.


"Ce fonds devait être jeté et il a été sauvé par la bibliothèque", a souligné Danièle Pourtaud. Elle a aussi expliqué qu'il "y a besoin de clarifier la situation juridique de ces archives avec France-Soir" et d'éclaircir la propriété de ce fonds, car il n'y a pas de trace juridique de don à la bibliothèque de la ville.


En attendant cette clarification, "la BHVP étudie un projet pour stocker ces photos de manière à les préserver dans les meilleures conditions", assure Mme Pourtaud. Il s'agirait d'envoyer ces cartons vers Chartres, un centre où sont déjà stockées des photos de la société d'économie mixte (SAEM) "la Parisienne de Photographie", un fonds d'archives photographiques du patrimoine de Paris.

 

 

                                                  presse 6

 

 

 

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 00:00

 

Le Monde : Le 15 mars 2010

La directrice de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, Emmanuelle Toulet ne masque pas son embarras.

En 1990, la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP) présentait une exposition qui était aussi un sauvetage. Ce lieu municipal exposait 414 photographies tirées du fonds France-Soir, que le quotidien - qui ne savait qu'en faire au risque de le voir disparaître - lui avait donné en 1988. Aujourd'hui, c'est la BHVP qui ne sait plus quoi faire de ce fonds.

Depuis une quinzaine de jours, quelque 200 gros cartons de déménagement et 400 classeurs noirs, comprenant des photos, ont quitté les rayonnages pour être entassés les uns sur les autres, liés par des rubans adhésifs, dans un coin de la bibliothèque. La vision est sinistre. Et l'avenir du fonds incertain.

Triste affaire, d'autant que cet ensemble est crucial. Il servait à alimenter en photos les quotidiens Paris-Soir et France-Soir et l'hebdomadaire d'avant-guerre Match, titres qui appartenaient au groupe de l'industriel Jean Prouvost. Il comprend plus de 300 000 négatifs et 400 000 épreuves, qui vont de 1929 à 1980 : des événements d'actualité, des scènes de la vie quotidienne et des portraits de personnalités - Cocteau, Picasso, Dali, Audrey Hepburn, et autres.

                    491119 philipe-delon-mitchum-grant

                                          Quand Robert Mitchum dévorait les pages "santé" de France-Soir

 

Les images proviennent d'agences disparues ou de photographes qui avaient confié à ces journaux des épreuves. Parmi ces derniers, des grands noms comme Brassaï, Eugene Smith, Alfred Eisenstaedt, André Ostier, Germaine Krull, Maurice Tabard, Pierre Verger, Ilse Bing, Werner Bischof. Il y a aussi plus d'une centaine de photos de Robert Capa. Quatre-vingt-dix d'entre elles, pour beaucoup inédites, étaient le joyau de la rétrospective "Capa connu et inconnu", en 2004, à la Bibliothèque nationale de France.


Le fonds a aussi une grande valeur historique avec 13 000 photographies prises sous l'Occupation. Dont un document unique que Serge Klarsfeld, le "chasseur de nazis", a déniché en 1990 : la seule photo du premier jour de la rafle du Vél'd'Hiv, le 16 juillet 1942. "Un document terriblement important, dit Serge Klarsfeld, de l'arrestation de ces hommes, femmes et enfants, jusqu'à leur mort dans les camps. Il n'y a aucune autre image."

Le patron de la BHVP à l'époque du don, Jean Dérens, qualifiait le fonds "d'exceptionnel". L'historien Thomas Michael Gunther, qui avait travaillé sur l'exposition de 1990, le juge aujourd'hui "essentiel pour l'histoire de la presse et de la photo de presse". Il ajoute : "Ce fonds doit garder son intégrité et rester consultable."

Directrice de la BHVP depuis décembre 2008, Emmanuelle Toulet ne masque pas son embarras. Elle avance qu'"une petite partie du fonds est classée", donc l'ensemble serait peu exploitable. Pourtant, en 1990, la bibliothécaire Liza Daum publiait un inventaire de 200 pages, après avoir répertorié des milliers d'épreuves parmi les plus intéressantes. Ce travail a permis, pendant dix ans, à nombre d'éditeurs et de journaux, notamment Le Monde, de les publier.

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                                   Comme la directrice de la BHVP, ce vendeur ne cache pas son embarras

 

La Ville de Paris dit aussi avoir stoppé l'exploitation du fonds par crainte de conflits de propriété : aucun acte écrit ne certifierait le don de France-Soir à la BHVP - ce qui peut étonner -, et de nombreuses photographies, celles de Capa en tête, étaient en fait des dépôts. Les propriétaires du quotidien, qui ne sont plus ceux de 1988, et des héritiers pourraient revendiquer leur part du fonds.


L'argument surprend. La bibliothèque a exposé et diffusé des milliers de photos sans problème pendant dix ans. Encore en 2006, le livre Paris-Soir, France-Soir : la photo à la une, de Didier Pourquery et Philippe Labarde, a été publié sans problème. Nous n'avons eu aucune réaction officielle de France-Soir. Mais on imagine mal des ayants droit s'opposer à une bibliothèque qui a sauvé des photographies de la poubelle et les a protégées pendant vingt ans. Surtout, un hypothétique problème de propriété ne justifie en rien de fermer la porte aux chercheurs.

Les vraies raisons de "geler" le fonds semblent plus terre à terre : manque de place, de personnels, d'argent pour traiter des centaines de milliers de documents. "Nous avons d'autres priorités", ajoute Emmanuelle Toulet, qui envisage trois scénarios. Le premier est de trouver "une place correcte" pour ce fonds à la BHVP. Le deuxième est de l'envoyer "un temps" dans un entrepôt privé - un lieu, à Chartres, est à l'étude. Le troisième est de le confier à une autre institution publique.

"Nous sommes au début de la réflexion", dit Mme Toulet. On craint plutôt la régression, tant ce fonds, si justement vanté et choyé, est aujourd'hui promis à l'hibernation.

Lire l’article du « Monde »

                      Lisez France Soir

 

Lire aussi

Bibliothèque Historique de la Ville de Paris : La Tribune de l’Art dénonce un nouveau scandale !

Patrimoine : Pour «France-Soir», c’est le mystère de la chambre noire.

 

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 13:56

 

La Tribune de L’Art : Le 15 mars 2010  

La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris veut se débarrasser du fonds photographique de « France-Soir »  

On se rappelle le débat qu’avait occasionné notre article sur le « désherbage » à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (BHVP). Les réactions d’indignation furent nombreuses mais quelques rares voix s’étaient élevées pour défendre la directrice de la BHVP, prétendant que tout cela n’était que bonne gestion de son établissement.   

Les principaux arguments, on s’en souvient, pouvaient se résumer par : 1) Les revues jetées ne concernent pas Paris, 2) Il s’agit de multiples, et des collections identiques sont conservées dans d’autres bibliothèques de la ville.   

Que va-t-on objecter devant le nouveau scandale qui menace la BHVP, mené une nouvelle fois par sa directrice Emmanuelle Toulet, sous l’œil indifférent de la Ville de Paris, trop heureuse de voir un fonctionnaire se charger sans état d’âme de faire le ménage dans cet établissement ? La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris est à la dérive, privée d’espaces et de moyens. Il faut donc se débarrasser de fonds historiques qui l’encombrent.

C’est ainsi que la totalité des archives photographiques de France-Soir, un ensemble comprenant pas moins de 500 000 épreuves et 150 000 négatifs, provenant des journaux Paris-Soir, Match et France-Soir, qui s’échelonnent entre les années 1930 et les années 1970, vient d’être entreposé sur place, avant de partir prochainement pour un dépôt où il pourra être oublié.  

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                                                  Fonds France-Soir: Sous l'oeil indifférend de la Ville de Paris ?

 

Ce fonds avait été offert à la BHVP en 1986 par le journal France-Soir qui déménageait de la rue Réaumur. Ce fut un véritable sauvetage que mena alors la bibliothèque, car sans cette intervention ces photographies auraient probablement disparu. En 1990 fut présentée une exposition intitulée 50 ans de photographie de presse qui montrait quelques-uns des clichés les plus importants appartenant à cet ensemble et qui connut un grand succès.  

En 1990 paraissait également le tome I (les suivants ne furent pas publiés) de l’inventaire, répertoriant environ 102 000 clichés. Dans son avant-propos, Bernard Billaud, président délégué de la commission des travaux historiques, écrivait : « Il suffit de feuilleter [cet inventaire] pour découvrir le prodigieux intérêt historique de ce fonds. » Il ne s’agit plus ici de revues dont d’autres exemplaires existeraient ailleurs. Nous sommes bien en présence d’œuvres d’art, de tirages photographiques originaux, pour certains uniques, qui constituent également une documentation exceptionnelle sur Paris et son histoire.  

Pour ne citer qu’un exemple, d’actualité avec le sortie du film sur la rafle du Vel’ d’Hiv’, on y trouve notamment la seule photographie de cet événement tragique, découverte par Serge Klarsfeld et reproduite régulièrement un peu partout. Elle comporte d’ailleurs de nombreuses photographies datant de l’Occupation. Qui plus est, les œuvres sont en très bon état et conservées dans des conditions satisfaisantes : les tirages relatifs à Paris et ses environs (correspondant à l’inventaire publié en 1990) ont été, depuis quelque temps déjà, mis sous pochettes neutres, elles-mêmes placées dans des classeurs, tandis que les très nombreux portraits ont également été classés par ordre alphabétique de modèles, conservés dans les pochettes d’origine et stockés dans des cartons. L’ensemble est désormais empilé sans ordre dans un bureau.                           

Nous avons rencontré Emmanuelle Toulet, qui était accompagnée d’Hélène Strag tout récemment nommée chef du Bureau des bibliothèques de la Ville de Paris et de Jean-Claude Utard, adjoint à ce même Bureau des bibliothèques. Nous avons voulu savoir pourquoi ce fonds était actuellement invisible. Celle-ci nous a affirmé que le fonds n’était pas communicable depuis plusieurs années, avant même qu’elle n’arrive à la tête de la bibliothèque, pour des raisons de droits. Selon elle et Jean-Claude Utard, il y aurait en effet un risque juridique lié à ce fonds, à la fois du côté de France-Soir, car il n’y a aucune trace officielle d’une donation, et de celui des agences de presse et des ayant-droits des photographes.  

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                                                      " Le Fonds n'est pas communicable j'te dis ! "

 

Cette explication sur l’incommunicabilité ne tient pas une seconde. Tout d’abord parce que le don de France-Soir est incontestable. Il s’agit d’un don manuel, public : l’exposition de 1990, qui expliquait l’origine du fonds en remerciant le journal suffit à prouver que ce don est réel. La BHVP n’est pas allée voler les photos dans la cave de France-Soir. S’il est en outre exact que, par le passé, certains photographes ont tenté, parfois avec succès, de récupérer des photographies conservées dans d’autres institutions, ce n’est en aucun cas une raison d’empêcher la communication des documents aux chercheurs. Ajoutons enfin que de très nombreuses photos sont anonymes et ne peuvent donc être réclamées par leurs auteurs.  

Cette affaire est d’ailleurs particulièrement floue : Emmanuelle Toulet nous a d’abord affirmé que le service juridique de la Ville, avec qui elle aurait eu des réunions, lui avait demandé de ne pas reprendre la communication des documents car la ville serait en train de « mener des négociations » pour chercher à « passer une convention ». Lorsque nous avons voulu savoir avec qui, aucun de nos trois interlocuteurs n’a pu répondre.

Mieux, ils n’ont pas pu nous donner un seul nom de quelqu’un travaillant au service juridique en charge de ce dossier et qui pourrait répondre à nos questions. Alors que nous répétions inlassablement cette simple question : qui est en charge des négociations, et avec qui, Emmanuelle Toulet nous avoua alors qu’il fallait faire un inventaire juridique des problèmes posés par le fonds et qu’elle devait à cet effet saisir le service juridique. Bref, on ne pouvait nous opposer que des arguments qui se contredisaient les uns les autres.  

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                                                 Pour le fonds France-Soir, la Tribune de l'Art enquête !

 

 

La vérité est plus simple : aucune négociation n’a lieu actuellement car rien ne les impose pour l’instant. Si en 1990 la veuve de Brassaï et l’agence Magnum (pour les photos de Robert Capa) avaient bien émis le souhait de récupérer des tirages de photographies qu’ils ne possédaient pas, la bibliothèque avait pu les conserver en leur en donnant en échange des contretypes. Que l’insécurité juridique soit réelle ou non, ce fonds devrait bien entendu être communicable aux chercheurs. Remarquons d’ailleurs qu’à la fin de l’année 2006, Paris Musées éditait un ouvrage intitulé Paris Soir France Soir – La Photo à la Une. Ses auteurs avaient eu toute latitude de consulter le fonds, et d’en publier une partie.  

Emmanuelle Toulet nous a également dit que seule une petite partie du fonds avait été inventoriée. Ce qui est faux, objectivement, puisqu’on peut lire sous la plume de Bernard Billaud, dans le volume publié en 1990, que 200 000 images (sur 500 000 tirages, plus les négatifs) avaient été inventoriés. 200 000 photos ne sont pas une quantité négligeable, surtout si l’on ajoute qu’il s’agit de la partie concernant Paris, et donc de celle intéressant au premier chef la BHVP. Le guide du visiteur, à l’usage des bibliothécaires de la BHVP, va même plus loin, dans sa mise à jour de janvier 2010 : on y apprend en effet que le fonds France-Soir n’est « ni coté, ni catalogué » !

Quant au départ de cet ensemble, la directrice nous a affirmé qu’il ne s’agissait que d’une hypothèse de travail et que c’était la raison pour laquelle elle n’avait pas, jusque là, prévenu sa hiérarchie. Nous avons demandé à plusieurs reprises, lors de notre entretien, à aller voir ce fonds et la manière dont il était conditionné et conservé, cela nous a été refusé.  

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                      Comme pour Elvis, la fin du fonds France-Soir n'est "qu'une hypothèse de travail "

 

La préparation de notre article a obligé la directrice de la BHVP à prévenir Hélène Strag de ses « hypothèses ». La vérité, c’est que ce départ, selon des sources internes à la mairie de Paris, est bien loin d’être une hypothèse et qu’il était normalement prévu à très court terme. Comme d’habitude, tout cela aurait dû se dérouler dans le secret le plus complet.  


Le démantèlement de la BHVP ne va probablement pas s’arrêter là. A la suite de nos articles, la solution des bennes, trop voyante, n’a pas été gardée. En revanche, selon nos informations, des revues continuent à être jetées, mais plus discrètement. Pourtant, lorsque nous avons demandé, à la fin de notre entrevue, si la BHVP continuait à se débarrasser des périodiques, Emmanuelle Toulet a pris un air indigné en affirmant que non et Jean-Claude Utard a cru bon de nous dire que nous « dépassions les bornes » et que nous avions un « ton inquisiteur ». Quant à Hélène Strag, elle s’est contentée de répéter l’antienne bien connue : « ce sont des pratiques normales, il s’agit de désherbage ».     

 

                                     Pour Jean Claude Utard, la Tribune de l'Art a un " ton inquisiteur "

                                            France Soir  

                                                      " Et même que ça dépasse les bornes ! "

   

Cette solidarité prouve clairement qu’Emmanuelle Toulet ne doit pas être tenue comme l’unique responsable de ces actions, et qu’il y a bien une volonté de l’administration de la Ville de Paris de les couvrir ou de les encourager. Une seule question doit donc être posée : quand les politiques se décideront-ils à agir, à arrêter cette mise au rebut des collections de la BHVP et, surtout, à donner à cette institution les moyens de son fonctionnement et une direction digne de ce nom ?


Remarquons pour conclure que cette page du site Internet de la Ville de Paris n’est pas à jour. Non seulement elle célèbre l’entrée dans ses collections du fonds France-Soir dont rien n’indique qu’il n’est plus consultable, mais on peut y lire : « Sauvegarder, enrichir et faire découvrir au public la mémoire historique de Paris à travers l’écrit - ouvrages imprimés manuscrits, plans, dessins, cartes postales ou photographies -, telle est l’ambition de la bibliothèque historique de la Ville de Paris »  

Il conviendrait de l’actualiser, la mémoire historique de la Ville de Paris ne semblant plus être la préoccupation actuelle de cette institution.  

Lire l’article de Didier Ryckner dans « La Tribune de l’Art » 

                 PE France-Soir 1

                                         " Ah, non à la Mairie de Paris on fait pas comme tout le monde "

   

 

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