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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 09:02

 

Finalement, à la Ville de Paris on attendra… 2014 !


 La Mairie de Paris a annoncé aux personnels que les prochaines élections syndicales auraient lieu en 2014 au lieu de 2012 comme cela était prévu.


 Elle s’appuie sur le fait qu’elle sera obligée d’organiser des élections en 2014 en même temps que toute la fonction publique, alors que Paris bénéficiait jusque là d’un statut particulier, étant en même temps une ville et un département, cas unique en France. Dans son communiqué, la Ville déclare en effet que « cette décision est faite en application de la nouvelle loi sur le dialogue social qui prévoit des nouvelles modalités d’élection, de représentation, l’harmonisation de la durée des mandats et des dates d’élection ».


 En matière de « dialogue social », la Mairie, qui ne voulait de toute façon pas organiser d’élection en 2012, prend prétexte de la division syndicale ! « Après consultation, les organisations syndicales n’ont pas exprimé de position commune sur ce sujet » affirme t’elle pour se justifier.


 Dans ce cas de figure, il semblerait que seuls la CGT qui parle de «perte de triple A démocratique» et Force Ouvrière étaient pour des élections en 2012. L’UNSA, la CFDT et la CFTC militaient pour un report en 2012.


 Curieusement, quand les syndicats municipaux parisiens étaient unanimes dans un mouvement qui était une première historique en décembre 2009, Bertrand Delanoë n’était guère à leur écoute. Humm, passons !


 Ces élections qui devront désigner les nouveaux « Comités Techniques » de chaque direction (sport, culture, petite enfance, nettoiement….) seront au scrutin de liste à la proportionnelle à un tour, élus pour quatre ans. Le caractère paritaire de ces comités disparaît, puisque l’administration n’aura qu’un siège et pas de droit de vote. Pas de panique cependant, ces comités ne seront que purement consultatifs ! La Mairie pourra donc, comme à son habitude, s’asseoir dessus !


 Ces élections seront toutefois cruciales pour les syndicats, car ceux qui n’auront pas recueilli 10% des voix, seront déclarés « non représentatifs » selon les nouvelles règles. N’oublions pas que les moyens matériels accordés dépendent également du score électoral.


 Actuellement, la CGT est la première organisation syndicale à la Ville de Paris avec 36,49% des voix, suivie de l’UNSA avec 21,86 %. Viennent ensuite la CFDT (10,23%), Force Ouvrière (9,01%) et l'UCP, le syndicat des cadres (8,60%). La CFTC (6,67%) et le Supap FSU (5,81%) ferment la marche. Le syndicat SUD interdit en 2009 pourra lui se présenter librement lors des prochaines élections.


 Il devrait y avoir, avec le nouveau mode de scrutin, une véritable recomposition syndicale à la Mairie de Paris en 2014.


 Comme il y a quelques semaines où à la surprise générale….. Force Ouvrière a pris la première place dans la fonction publique de l’Etat !

 

Publié également sur "Miroir Social"


 

                                                 hv 1

                                              Syndicats : Quel visage aura l'Hôtel de Ville en 2014 ?

 

 

 

 

 

Lire aussi: Bertrand Delanoë, le triple A et les syndicats : Le best of !

 

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 10:04

                                           

Le Parisien: 8 décembre 2011

 

L'humidificateur fait ruisseler l'eau au musée Carnavalet

 

«Ce n'est pas grave », assure Jean-Marc Leri, directeur du musée Carnavalet (4ème). Mais ici tout le monde a eu bien peur.

 

Alors que la mise en place d'un nouveau système d'humidificateur de salles d'exposition temporaire vient d'être achevé, un premier test dans la nuit de lundi à mardi a rendu fou la climatisation.

  

Résultat, l’eau a ruisselé sur certains murs. En urgence, le personnel de ce musée consacré à l'histoire de Paris a décroché les œuvres de l’exposition «le Peuple de Paris au XIX siècle».

 

Aucune n'a été endommagée. Mais l’exposition doit fermer quinze jours pour tout remettre en état.

 

                                                                          le parisien 7

 

 

 

 

Sur le même sujet:   La mort évitée de justesse au musée Carnavalet

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 11:44

 

Le Parisien : le 7 décembre 2011

  

Effraction au Musée du Petit Palais

 

Des cambrioleurs ont-ils été interrompus par des promeneurs? Ou s'agit-il d'un simple bris de glace? Dans la nuit de lundi à mardi, un agent de sécurité du Petit Palais (XVIe) a découvert qu'une petite vitre du musée avait été brisée.

  

L'homme a immédiatement averti les services de police. Depuis le vol de cinq tableaux au musée d'Art moderne en mai 2010, les services de sécurité des musées de la Ville de Paris sont sous pression et signalent la moindre effraction. Sur place, les policiers ont constaté qu'il n'y avait eu aucune intrusion, ni aucun vol.

 

Une enquête a quand même été ouverte.

                                                          

                                                                                        le parisien 11

 

 

 

 

Sur le même sujet:  France-Soir : Le retour de "l'araignée" au Musée d'Art Moderne

 

                                     JDD: Vol au Musée d'Art Moderne, le récit d'un casse

                                                       

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 09:39

 

La RFID à Paris, une mauvaise idée ? Retour d'expérience à la médiathèque Marguerite Yourcenar (XVè)

 

En 2008, un système qui utilise des puces émettant des radiofréquences, la RFID, était installé dans trois bibliothèques parisiennes. Un article : « La RFID, une mauvaise idée pour Paris » avait alors mis en garde contre l’installation aveugle de cette technologie, aussi bien en terme de fonctionnalités, d’efficacité budgétaire, des éventuels effets sur la santé ou de son impact en matière d’environnement. Trois ans après, où en est on ? Voici un premier bilan                                               

La RFID s’est imposée cette dernière décennie dans les bibliothèques du monde entier. A de rares exceptions près, toutes les nouvelles constructions de médiathèques se font avec cette technologie, en France (Rennes, Paris, Calais, Lyon, Bordeaux, Strasbourg…) mais aussi à l’étranger (parmi les exemples les plus marquants : Singapour, Lund, Cologne…  

Ce nouveau système d’identification est présenté comme très différent du système à code-barres qui prévaut dans les bibliothèques. Il permet notamment l’automatisation du prêt et du retour, le tri sur des tapis de rangement, des inventaires à la volée, la possibilité de stocker d’autres données dans la puce. 

 

 

                                   DSCF9579

 

 

C’est dans ce contexte technologique enthousiasmant que la Ville de Paris décide de se lancer dans l’aventure avec un trio de bibliothèques en construction. Il s’agit de la bibliothèque spécialisée en cinéma François Truffaut (1er arrondissement), la bibliothèque Chaptal (9ème) et la médiathèque Marguerite Yourcenar (15ème) tête de proue des 60 bibliothèques du réseau qui toutes trois ouvriront leurs portes en 2008.

 

Depuis trois ans, d’autres bibliothèques ont ouvert ou réouvert avec ce nouvel équipement (Rostand, Clignancourt, Melville, Louise Michel et Marguerite Duras en 2010 qui devient à son tour le plus grand établissement de Paris).

Au bout de 3 ans et demi, le temps est venu d’un premier bilan, à l’heure où Paris a décidé de stopper le rééquipement des bibliothèques. Quelles promesses la RFID a-t-elle tenues ? Quels usages en font les lecteurs, les agents ? Quelles perspectives peut-on envisager par la suite ?  

Malgré un contexte propre aux bibliothèques parisiennes (SIGB en fin de vie, grandeur du réseau, manque de concertation en amont et en aval sur le choix de cette technologie), il est possible de dégager quelques grandes lignes générales sur l’usage et le développement de la RFID en bibliothèque.

 

Tour d’abord, la RFID n’a pas répondu aux attentes des professionnels. Les promesses non tenues sont les suivantes :

- L’étiquette RFID couple le code-barres à l’antivol. Malheureusement, nous avons des puces blanches, sans inscription. Nous devons donc quand même coller un code-barres.

Les étiquettes sont plus volumineuses que les antivols magnétiques. Ce sont surtout les documents jeunesse qui en pâtissent.

- Le contrôle de la complétude (vérification qu’un document multiple est bien complet : 1 disque + 1 livret ; un double DVD …) ne fonctionne pas ou si mal qu’il vaut mieux s’en passer pour éviter les erreurs de transaction.

- L’intégration au SIGB est nulle : la RFID n’étant pas du tout supportée par Vsmart, nous sommes obligés d’utiliser d’autres logiciels, de piètre qualité, qui sont totalement déconnectés du SIGB. Ce bricolage est source d’erreurs et empêche toute évolution vers une utilisation avancée de la RFID.

- L’inventaire à la volée, sans toucher les documents, est inefficace. Il n’est d’ailleurs plus question d’en faire.

- Les étagères intelligentes, capables de détecter les livres (mais pas de les ranger !) présents, ne sont même plus évoquées, tant leur prix est élevé et leur intérêt faible.

 

 

                                       rfid-tag

 

 

D’autre part, l’automatisation des transactions, si souvent avancée comme argument massue pour imposer la RFID, n’est pas une raison suffisante, notamment parce que la réalité du système impose des contraintes supplémentaires auxquelles la RFID ne répond pas.  

- Le passage au prêt automatisé exige une simplification de l’équipement pour fluidifier les transactions surtout lorsqu’elles sont, comme à Yourcenar, très importantes (plus de 850 000 prêts / retours prévus pour 2011). En effet, le multi équipement (plusieurs puces par document) est difficilement reconnu par les automates.

Enfin, il est nécessaire de prévoir un ou plusieurs agents chargés de montrer le fonctionnement des machines, de gérer les conflits, les problèmes (amendes, documents non empruntables etc.).

Il existe par ailleurs des automates de prêt qui utilisent la reconnaissance optique et la démagnétisation. 

 

En outre, il n’est pas évident que la RFID soit un modèle de vertu économique en cette période de crise  car sa mise en place implique de nombreux investissements :  

- Le coût financier de l’équipement d’abord, est colossal : il ne suffit plus d’acheter des consommables, un portique et un magnétiseur, il faut également installer un logiciel, acheter des platines et souscrire à un contrat de maintenance pour le tout…

- Ensuite, si l’on prend la chaîne du livre depuis son acquisition jusqu’au désherbage on se rend compte que la RFID ne fait qu’ajouter une ou plusieurs opérations là où elle nous est présentée comme la possibilité de dégager du temps pour renseigner les lecteurs.

- Contrairement aux code-barre qui sont quasiment inusables, les puces sont très fragiles : au moindre pli, le signal est rompu. Les puces pour CD et DVD ont durée de vie très faible, de l’ordre de 3 à 5 ans maximum.

- Enfin, le recyclage de ces éléments métallique et toxique (présence d’un circuit intégré) n’a jamais été pensé mais il est évident qu’une puce est beaucoup plus nocive qu’un simple autocollant imprimé.

 

La RFID a suscité de grands espoirs parmi les membres de la profession. Les tutelles, séduites par le discours rassurant et résolument moderne des vendeurs de puces, ont succombé à ces charmes, pensant ainsi être à la pointe de la bibliothéconomie. Dans la réalité, il est à regretter principalement deux choses :  

- Que la RFID ait essentiellement été un argument pour réduire le nombre d’agents titulaires dans les bibliothèques en introduisant l’automatisation des prêts ; et en oubliant totalement l’aspect relationnel de notre métier

- Que l’investissement dans cette technologie inaboutie ait réduit l’intérêt des professionnels pour ce qui aurait dû véritablement être au cœur de nos préoccupations : l’amélioration du SIGB et des portail documentaires.

 

 

 

                                     DSCF9553

                                                          Un automate de prêt

 

 

 

Sur le même sujet:

La RFID dans les bibliothèques : Une technologie qui pose des questions d'ordre sanitaire, éthique et écologique.

La RFID, une mauvaise idée à la Ville de Paris

Lire également: Un article sur la RFID par le site "ActuaLitté"

 

Dernière minute: Ironie du sort, l'inventeur de la RFID vient de décéder. Lire sur

 

 

 

 

 

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 08:47

 

Le Monde: 29 novembre 2011

 

Fonction Publique: Force Ouvrière remporte les élections professionnelles.

 

 Un revers pour le gouvernement. Force ouvrière (FO) est désormais le premier syndicat dans la fonction publique d'Etat. L'organisation de Jean-Claude Mailly devance de peu la FSU. Or, FO se veut le syndicat le plus hostile à la révision générale des politiques publiques (RGPP), conçue par Nicolas Sarkozy comme un grand plan de modernisation de l'Etat.

 

Ce bouleversement découle des élections professionnelles qui se sont déroulées entre le 13 et le 20 octobre dans la plupart des ministères, des administrations et des opérateurs de l'Etat – puis le 22 novembre à France Télécom et au ministère de la justice. Selon les données communiquées par plusieurs syndicats mais non encore validées par le ministère de la fonction publique, FO arrive en tête avec 17,8 % des voix, suivi de la FSU (17,1 %), la CGT (16,4 %), l'UNSA (15 %) et la CFDT (14,5 %).

  

Largement majoritaire à l'éducation nationale qui regroupe près de la moitié des fonctionnaires de l'Etat, la FSU rétrograde surtout à cause d'une participation plus faible que d'habitude des agents de ce ministère (40,4 %, contre 62 % en 2008). Une part importante du personnel n'a pas pu prendre part au vote électronique du fait de dysfonctionnements techniques. La FSU a dénoncé "les conditions désastreuses" du scrutin.

  

Pourtant, indépendamment du recul de la FSU, FO a le vent en poupe. Par rapport aux scrutins précédents de 2008 à 2010, cette organisation enregistre une forte progression (+ 2,41 %). Elle progresse au ministère de l'éducation nationale et à celui de l'écologie. Elle recule en revanche à l'agriculture et à la culture. Mais elle conserve la première place à la défense.

  

FO est désormais pour l'Etat le premier interlocuteur syndical. Or contrairement à la FSU, "nous sommes présents partout, affirme Pascal Pavageau, secrétaire confédéral du syndicat. Nous opposons un front plus large face au gouvernement".

  

Dans un"livre noir" sur la RGPP réactualisé en octobre, FO calcule que 500 000 postes d'agents auront été supprimés entre 2007 et 2013 contre 150 000 selon le gouvernement. "Les résultats des élections montrent qu'une forte proportion de fonctionnaires se reconnaît dans nos critiques", se félicite M. Pavageau.

  

De son côté, la CGT reste troisième mais améliore son score de 1,2 %. La CFDT gagne 3,2 %. Cette dernière bénéficie toutefois des résultats des élections dans l'enseignement privé sous contrat qui votait pour la première fois en même temps que les agents de l'enseignement public. Hors secteur privé, la CFDT gagne globalement 1,8 %. Ce syndicat réformiste marque des points. A France Télécom, il est en seconde position avec 21,8 % des voix. Un résultat stable mais qui lui permet de devancer SUD, qui recule, et la CGT, qui reste première mais régresse.

 

Les 2,1 millions de fonctionnaires inscrits sur les listes électorales étaient appelés pour la première fois à élire directement leurs représentants aux comités techniques – équivalents des comités d'entreprise dans le privé – et non pas seulement les membres des commissions administratives paritaires qui examinent les situations individuelles.

 

FO était hostile à cette réforme qui "nuit au pluralisme syndical" en édictant des critères plus exigeants de représentativité des syndicats habilités à négocier. Opposé à cette réforme, FO en est paradoxalement aujourdhui le principal bénéficiaire dans les urnes.

 

 

 Lire l'article du "Monde"          

 

                                         le monde 2[1]

 

 

 

 

 

Lire également sur le même sujet, l'article de "France Soir"

 

NdR: Les résultats officiels et définitifs donnent finalement: 1- Force Ouvrière (16,6 %), 2- FSU (15,84 %), 3- CGT (15,82 %), 4- CFDT (14,56 %), 5- UNSA  (13,98 %), 6- Solidaires (8,62 %), 7- CGC (5,20 %), 8- CFTC (3,87 %)

 

 


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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 09:08

 

Les précaires de la Mairie de Paris se donnent rendez vous à l'Hotel de Ville.

 

Le Collectif-CGT des non titulaires de la Ville de Paris appelle les précaires parisiens à manifester aujourd'hui devant l'Hôtel de Ville (4ème) a t'on appris dans un communiqué.

 

La Mairie de Paris va être prochainement contrainte d'appliquer la loi sur les non titulaires de la fonction publique qui  fait suite aux conclusions d'un protocole d'accord signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux.

 

"Bertrand Delanoë doit l'appliquer dans son intégralité" demande le collectif. Ce que, visiblement, il n'a guère l'intention de faire "car il est prêt à exclure de son dispositif 95% des ses personnels non titulaires au nombre pourtant considérable de 23 400".

 

"C'est une véritable Génération Précaires qui se met en place dans la municipalité parisienne" remarque l'organisation syndicale.

 

"Paris doit montrer l'exemple et Bertrand Delanoë dont les positions pour un vrai progrès social sont désormais célèbres ne peut qu'aller à le rencontre de ses personnels" conclue la CGT avec accuité.

 

Une affirmation qui, nul doute, n'échappera pas à l'ensemble des observateurs politiques.

 

Publié également sur "Miroir Social"

 

 

                                                                     pecaires.jpg

                                                                                          "Génération Précaires"

 

 

 

Sur le même sujet:   Bertrand Delanoë, le triple A et les syndicats : Le best of !

 

 

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 17:24

 

Le Monde- Question(s) sociales(s): 25 novembre 2011

 

Syndicats: L’UNSA ne s’attend pas à être représentative en 2013


Alors qu'on attend toujours les résultats définitifs officiels des élections du 20 octobre dans la fonction publique d'Etat - Force ouvrière crie victoire en indiquant que, avec près de 18% des suffrages, elle est devenue la première organisation syndicale -, les syndicats sont plus que jamais engagées dans la bataille de la représentativité.


C'est en fonction des nouveaux critères définis par la loi du 20 août 2008, qui accordent de fait une place prééminente à leur audience électorale dans les enteprises et dans les branches professionnelles, que le verdict sera rendu à l'été 2013. Le Haut comité du dialogue social déterminera alors la liste des confédérations syndicales représentatives au niveau national interprofessionnel.

 

Le 17 novembre, devant le club "Réalités du dialogue social", Luc Bérille, secrétaire général de l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA), a confié que "le plus probable est que nous ne franchirons pas le cap de la représentativité interprofessionnelle".  


L'aveu prend tout son sens quand on se souvient que c'est cette organisation, qui n'est pas une confédération, qui est à l'origine du changement des règles de la représentativité qui étaient restées immuables depuis 1950. Créée en 1993, par un regroupement de plusieurs syndicats autonomes autour de la Fédération de l'éducation nationale (FEN), alors en voie d'implosion, l'UNSA a cherché depuis à s'implanter dans le secteur privé. Le 16 janvier 2003, alors dirigée par Alain Olive, elle avait demandé au ministère des affaires sociales de reconnaître sa représentativité. Revendiquant 307 000 adhérents, dont 93 670 dans le secteur privée, l'UNSA, implantée surtout dans la fonction publique, et notamment dans l'éducation nationale, mettait en avant le fait que sa représentativité avait été "établie dans vingt-quatre branches d'activité".


Le ministre n'avait pas répondu à cette requête mais pour justifier "le refus implicitement opposé", il avait fait valoir que "les effectifs et l'audience de cette organisation ne sont pas suffisamment importants dans le secteur privé, notamment dans l'industrie et le commerce". L'UNSA avait alors introduit un recours devant le Conseil d'Etat, qui l'avait rejeté, le 5 novembre 2004. Tout en reconnaissant "la forte progression" de ce syndicat aux élections professionnelles et son "dynamisme", le commissaire du gouvernement, Jacques-Henri Stahl, qui avait instruit le dossier, avait jugé que l'implantation de l'UNSA dans le secteur privé était trop "hétérogène" et trop "sectorielle" pour être convaincante. Il avait toutefois observé que les critères de 1950 avaient tendance à "figer le paysage, plutôt qu'à favoriser son renouvellement". "On peut être tenté, ajoutait-il, d'inciter à des évolutions novatrices. Mais de telles prises de position, éminemment politiques en ce qu'elles affectent des éléments structurants de la vie du pays, relèvent avant tout de l'autorité politique".


C'est pourtant cette "jurisprudence UNSA" qui a fait bouger les lignes et conduit, aprés un débat au Conseil économique, social et environnemental et l'adoption d'une "position commune" entre la CGT et la CFDT d'une part, le Medef et la CGPME d'autre part, à la réforme de 2008. Tout porte à croire, à entendre les propos de Luc Bérille, que l'UNSA, qui a d'abord critiqué la réforme avant de la soutenir, ne bénéficiera pas en 2013 des fruits qu'elle a produit. Malgré sa progression, depuis 2004, dans le secteur privé, l'UNSA ne sera pas en mesure d'atteindre le seuil de 8% de voix aux élections professionnelles au niveau national interprofessionnel.

 

La conséquence est qu'elle ne peut pas participer aux négociations nationales avec le Medef et qu'elle n'est pas reconnue comme interlocuteur officiel par le gouvernement. Le 17 novembre, deux heures aprés avoir tenu ces propos pessimistes, Luc Bérille était toutefois reçu par Nicolas Sarkozy. Le lendemain, Ségolène Royal se rendait à Poitiers devant le congrés de la CFTC, pour l'encourager à se battre pour sa représentativité, en jugant que la centrale chrétienne "occupe une place irremplaçable dans le paysage syndical". La bataille syndicale est aussi une bataille politique.

 

Lire l'article sur: Le Monde.fr- Question(s) Sociale(s)


                            

                                                  le monde 3[1]

 


 

 

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 16:48

 

AFP : 24 novembre 2011


Deux bibliothèques parisiennes couronnées par les Prix Livres Hebdo


La bibliothèque Louise-Michel, dans le 20e arrondissement de Paris, a reçu jeudi le Grand Prix Livres Hebdo des Bibliothèques, créé en 2010, qui vise à couronner les initiatives les plus originales susceptibles de renforcer la fréquentation de ces établissements.


La bibliothèque Marguerite Duras, dans le même quartier, a été récompensée par le Prix de l'Espace intérieur. Il s'agit de la plus spacieuse des bibliothèques parisiennes (4.250 m2), ouverte il y a un an rue de Bagnolet. Elle a déjà réalisé plus d'un million de prêts en un an.


Quant à la bibliothèque Louise-Michel, le jury, présidé par Zep, lui a décerné le Grand Prix "car elle est un exemple remarquable de ce que devrait être une bibliothèque du XXIe siècle", explique l'un des jurés, Sergio Dogliani, de Idea Stores, à Londres. "C'est un lieu de rassemblement de tous les publics à une époque où la cohésion sociale est une priorité et un facteur de succès pour un établissement culturel", a-t-il ajouté. 

Inaugurée au printemps 2011, la bibliothèque de 600 m2 est ouverte 35 heures par semaine au cœur d'un quartier populaire.


Le Prix de l'animation est revenu à la médiathèque Roger-Gouhier à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), pour son jeu de listes en tous genres.


Le Prix de l'accueil a été attribué à la médiathèque L'Atelier de Condé-sur-Noireau (Calvados). Ses 1.350 m2 et ses multiples services publics en font un lieu de vie central dans cette ville de 6.000 habitants, souligne le magazine spécialisé Livres Hebdo.


Enfin, le Prix de l'innovation couronne la Bibliothèque Universitaire Saint-Serge à Angers (Maine-et-Loire), qui s'était offert une cure de jouvence et un agrandissement avant sa réouverture l'an dernier. 

Les prix, sponsorisés par 3 Ailes et Dublich, seront remis le 1er décembre à Paris, à la Bibliothèque de l'Hôtel de Ville.


Le jury avait reçu cette année 64 dossiers. Outre le père de Titeuf, il était notamment composé de Françoise Nyssen (PDG des éditions Actes Sud), Evelyne Didier (directrice de la médiathèque André Malraux à Béziers, Grand Prix 2010), Patrick Bazin (directeur de la BPI) ou encore Christine Ferrand (rédactrice en chef de Livres Hebdo).

 


                                                  afp

 

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 08:43

 

Le Parisien : 22 novembre 2011


La bataille se poursuit aux Archives


Le bras de fer continue entre le ministère de la Culture et les syndicats des personnels des Archives, en lutte contre le projet voulu par Nicolas Sarkozy d'installation de la Maison de l'histoire de France (MHF) dans les bâtiments des Archives, rue des Francs-Bourgeois (Ille).

 

Dernier épisode en date : alors que trois délégués syndicaux (une conservatrice en chef du patrimoine CFDT qui vient de partir en retraite, une conservatrice générale CFTC et un adjoint de surveillance CGT) sont depuis septembre sous le coup d'une menace de sanction pour avoir organisé une conférence de presse le 17 mai dans la cour de l'hôtel de Soubise (siège des Archives), les sections culture de ces trois syndicats ont reçu le 15 novembre un courrier du ministère de la Culture qui a remis le feu aux poudres.


La lettre du ministère qui fâche les syndicats. Dans cette missive, Elodie Perthuisot, directrice de cabinet du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, écrit : « Le ministère serait prêt à ne pas prononcer les sanctions prévues si aucune nouvelle manifestation publique non autorisée ne se tient au sein des Archives nationales et si je reçois l'assurance qu'aucun affichage ne sera désormais effectué, à l'entrée ou au sein du site »

 

Au nom de l'intersyndicale CFDTCFTC- CGT -Archives, Wladimir Susanj (CGT), adjoint de surveillance, crie au «chantage » et s'indigne «En clair, si les organisations syndicales des Archives nationales se taisaient enfin, si elles cessaient d'exister, alors en remerciement les sanctions seraient abandonnées! Pourquoi ne pas nous demander de prononcer notre autodissolution? »

 

Pour l'heure, l'intersyndicale a décidé de continuer à déployer, du lundi au vendredi, sa banderole « Non à la Maison de l'histoire de France» devant l'entrée du 60, rue des Francs-Bourgeois, calicot assorti d'un panneau couvert d'articles de presse. D'après la CGT, la pétition contre la Maison de l'histoire de France a recueilli plus de 25000 signatures.


Philippe Baverel

                                                       le parisien 12

 

 

 

Voir aussi la liste de soutien aux syndicalistes des archives

 

Sur le même sujet:: Des sénateurs soutiennent les syndicalistes des Archives Nationales

 

                                    Le Parisien: Les Archives Nationales veulent sanctionner des syndicalistes


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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 15:27

 

Arrêt Sur Image : 19 novembre 2011

 

Le journal « Libération » aime Paris, et son Maire.

 

Concomitance troublante: après la publication, hier, d'un supplément de quatre pages financé partiellement par la Mairie de Paris (comme @si le révélait), "Libération" consacre ce samedi deux pages à...une interview du Maire de Paris.

 

"Libé" aime la Ville de Paris, et son maire, Bertrand Delanoë. Et vice-versa.

 

Hier un supplément rédigé par les journalistes de "Libération" portait sur la recherche, à l'occasion d'un colloque organisé par la mairie, dont Libération était partenaire. Comme le révélait @si, la Ville avait financé l'impression des 2000 exemplaires du supplément, tirés à part pour l'occasion, et rémunéré une journaliste de Libé pour l'animation d'un colloque. Coût total pour la Ville: 30 000 euros pour cette opération.

 

Aujourd'hui "Libération" revient sur la polémique de la semaine, l'annonce de la candidature de la Verte Cécile Duflot à Paris pour les législatives 2012, un "parachutage" qui déplaît fortement au maire de Paris. Il s'en explique en détail dans une longue interview.

 

Les (très) mauvais esprits noteront qu'une pleine page est également consacrée au patrimoine immobilier de l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, locataire en litige avec la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP). Chevènement est locataire d'un logement social, alors qu'il est par ailleurs (apprend-on) propriétaire de deux appartements dans la banlieue parisienne, qu'il donne en location.

 

La Ville souhaite (sans succès jusqu'ici) qu'il quitte son appartement.

 

 Lire l'article  de "Arrêt Sur Image"              

                                                                       libé 16

 

 

 

 

 

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