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26 novembre 2020 4 26 /11 /novembre /2020 13:21

 

Le personnel de la bibliothèque de la Goutte-d’Or (Paris XVIIIe) a décidé de faire jouer son droit de retrait, en raison de l’insécurité subie au quotidien. Il demande que des solutions pérennes soient trouvées

 

Le 17 novembre dernier, la bibliothèque de la Goutte d'Or a fermé ses portes. Pas en raison de la crise du Covid... Mais parce que le personnel a fait jouer son droit de retrait. Des agressions à répétition, un groupe d'une quarantaine de dealers à leurs portes, et un carreau cassé qui a mis le feu aux poudres. C'est en raison de cette « menace permanente », disent les salariés, qu'ils ont décidé de mettre en veilleuse le lieu de culture du quartier, qui poursuivait ses activités pendant le confinement avec un service de click and collect.

 

« Il y a des dizaines de dealers, peut-être quarante, qui nous guettent. C'est une horreur.Comment faire ? » relatent la vingtaine de salariés de la bibliothèque de la Goutte-d'Or. « Quotidiennement, nous sommes témoins d'actes de violence », écrivent-ils dans une lettre ouverte adressée à la maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo, et au maire (PS) du XVIIIe arrondissement, Eric Lejoindre. Bagarres, coups de couteau, vols à l'arraché, pétard dans la bibliothèque, dégradations de l'espace public (détritus disséminés tout autour du site), bruits incessants, jusqu'à cette balle perdue logée dans le montant de la vitrine...« En juillet 2020, rappellent les salariés, un homme est mort de ses blessures à l'entrée de la bibliothèque. Le 17 novembre, nous découvrons à notre arrivée sur notre lieu de travail que les vitres de la façade de notre bâtiment ont été fracassées pendant le week-end ».

 

En conséquence, annoncent les salariés, « il n'y aura pas de reprise du travail tant que des solutions pérennes et réelles ne seront pas mises en œuvre ». « Parce que nous nous sentons en perpétuelle insécurité physique et psychologique, parce que nous ne pouvons accueillir nos usagers dans ces conditions, parce que les voies hiérarchiques que nous avons scrupuleusement respectées jusqu'ici ont été inopérantes ». « On a vu l'environnement changer complètement, signale un riverain. Le quartier, qui était plutôt sympa il y a quelques années, est devenu pénible,dangereux, difficile à vivre ». « J'ai vu une cliente de la bibliothèque, mère de famille, se faire injurier, poursuit un autre. Elle sortait avec des livres, et des jeunes l'ont prise à partie. Elle a essayé de résister, mais c'est mort d'avance, avec eux ! »

 

Face à cette situation dramatique, la Ville se veut rassurante : en attendant la création effective de la police municipale, les services de sécurité sont bien présents, et les rondes de police nationale sont effectuées. « Moi, je pense que nous sommes dans un abandon total du quartier, souligne Rudolph Granier, conseiller LR de Paris et élu dans le XVIIIe arrondissement. C'est tout simplement un territoire abandonné de la République. La situation est très grave ». « On a vraiment franchi un cap, soutient un habitant du quartier. Non seulement on n'arrive plus à sortir de chez nous, tellement l'insécurité est présente à tous les instants, mais en plus, on ne peut même plus avoir accès aux biens culturels ».

 

La CGT, qui s'est emparée de la situation des bibliothécaires de la Goutte-d'Or réaffirme, de son côté, que « l'administration, via la Direction des affaires culturelles (DAC) de la Ville de Paris, a été alertée à de multiples reprises de cette situation gravissime qui dure depuis des mois mais sans aucune réponse jusque-là ». « La balle est donc désormais dans le camp de l'équipe municipale ». La Ville, de son côté, affirme au contraire avoir renforcé les moyens dont elle a la compétence : présence accrue de médiateurs et d'agents de prévention, mais elle renvoie l’État à ses compétences, en matière de lutte contre le trafic de drogue notamment.

 

Lire l'article du Parisien

 

 

 

Dealers, violences, dégradations, balles perdues... le ras-le-bol des agents d'une bibliothèque parisienne !
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21 novembre 2020 6 21 /11 /novembre /2020 17:19

 

Ce mardi 17 novembre, les agents de la bibliothèque située à la Goutte d'Or dans le XVIIIème arrondissement de Paris ont exercé leur droit de retrait face à l'insécurité qui règne devant leur établissement

 

Depuis mardi 17 novembre 2020, les agents de la bibliothèque Goutte d’Or à Paris, située dans le 18ème arrondissement, exercent leur droit de retrait. En cause, les violences quotidiennes dont ils sont témoins et la désertion des usagers à cause du climat délétère.  Dans un courrier adressé à la mairie de Paris publié sur le site de la CGT Culture de la Ville de Paris, la vingtaine d’agents de la bibliothèque Goutte d’Or a annoncé la fermeture sine die de l’établissement :

 

« Parce que nous nous sentons en perpétuelle insécurité physique et psychologique, parce nous ne pouvons accueillir nos usagers dans ces conditions (...) les membres présents de l’équipe prennent aujourd’hui la décision de ne pas ouvrir l’établissement jusqu’à ce que des solutions pérennes et réelles soient mises en œuvre » annoncent les bibliothécaires de la Goutte d'Or dans leur lettre ouverte.

 

En cause, « une montée de la délinquance » et une dégradation de la situation depuis le mois de juin et le déconfinement. « Quotidiennement, nous sommes témoins d’actes de violence (…). En juillet 2020, un homme est mort de ses blessures à l’entrée de la bibliothèque », rappellent-il dans leur missive. Une inquiétude des équipes, partagée chez les usagers « qui (leur) font part de leur peur, des vols et agressions qu’ils ont subis et de leur décision de ne plus fréquenter (leur) établissement ».

 

C’est la découverte de deux impacts au niveau de leurs baies vitrées, mardi 17 novembre, que les agents ont décidé d’exercer leur droit de retrait. « Impossible de travailler dans ces conditions », confie à actu Paris l’un d’entre eux.  « Ce qu’on demande, c’est une voiture de police aux abords de la bibliothèque pour nous protéger et protéger les usagers mais pour le moment, nous n’avons eu aucun retour de la mairie, c’est bien dommage », conclut-il. 

 

Lire l'article d'Actu Paris

 

 

Insécurité : les agents de la bibliothèque Goutte d'Or exercent leur droit de retrait
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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 14:39

 

« Pourtant malgré toutes vos multiples annonces, la bibliothèque est fermée et les agents ont envoyé une lettre ouverte, qu’allez-vous leur répondre ? » a-t-elle demandé à Kévin Havet, adjoint au maire du XVIIIe en charge de la sécurité

 

Bien que ce fût son moment « wharolien », il a toute de même passé un mauvais quart d’heure. Illustre inconnu de la vie politique parisienne, Kévin Havet, adjoint au maire du XVIIIe arrondissement en charge de la sécurité s’est retrouvé pour la première fois sur le devant de la scène, bien que ce soit seulement sur une chaine locale, BFM Paris.

 

C’était pour s’expliquer sur la fermeture de la bibliothèque Goutte d’Or, située dans son arrondissement après que les agents ont exercé leur droit de retrait pour dénoncer le climat de violence qui les entourent et envoyé une lettre ouverte à Anne Hidalgo (lire ici).

 

Après avoir mis en cause la CGT, laquelle n’avait pourtant fait que relayer le cri d’alarme des personnels, il a égrené une liste à la Prévert pour justifier « que non, il faisait beaucoup de choses » et prenait le problème à bras le corps. « Pourtant malgré toutes vos multiples annonces, la bibliothèque est fermée et les agents ont envoyé une lettre ouverte, qu’allez-vous leur répondre ? » lui a alors rétorqué la journaliste laissant l’élu dans une grande  solitude. Ce moment croquignolet est à voir ici.

 

 

 

                                                        Sale quart d'heure Wharolien

 

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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 13:06

 

En raison de la présence continuelle de dealeurs, les agents de la bibliothèque de la Goutte d’or, située dans le XVIIIe arrondissement de Paris, ont fermé les portes de l’établissement.

 

Depuis le 17 novembre, la bibliothèque de la Goutte d’Or, située dans le XVIIIe arrondissement de Paris, a fermé ses portes, en raison de la montée de la délinquance et de la violence autour de l’établissement. Face à cette insécurité, les agents de l’établissement culturel ont exercé leur droit de retrait. 

 

Quotidiennement, les professionnels de la bibliothèque sont « témoins d’actes de violence : bagarres, coups de couteau, vols à l’arraché, balle perdue fichée dans le montant de la vitrine, pétard ayant atterri dans la bibliothèque » déclarent les agents. Pour répondre à cette incivilité, l'ensemble du personnel de la bibliothèque de Goutte d’Or a décidé d’envoyer une lettre ouverte à la maire de Paris, Anne Hidalgo et au maire socialiste de l’arrondissement, Eric Lejoindre. A l'heure où nous écrivons, aucun élu n'a encore réagit.

 

Dans cet appel au secours, les bibliothécaires signalent leur inquiétude dans ce quartier « devenu un point de deal de drogues en tout genre ». En moyenne, une quarantaine de dealers opèrent devant les portes de l’établissement. Depuis de nombreuses années, le nombre de policiers est en sous-effectifs malgré les promesses des gouvernements successifs. dans ce quartier à la fois densément peuplé et touristique. La situation sécuritaire dans le secteur s'est très fortement dégradée depuis le déconfinement malgré quelques opérations policières.

Selon les agents, nombreux sont les usagers qui préfèrent ne plus fréquenter l’établissement dans ce climat « d’insécurité physique et psychologique ». La fermeture est prévue jusqu’à « jusqu’à ce que des solutions pérennes et réelles soient mises en œuvre », précise le communiqué. « Les retraits de documents commandés et les retours de documents empruntés sont suspendus » ajoute-t-il. 

 

Lire l’article de Livres-Hebdo

 

 

Touchée par l'insécurité, une bibliothèque parisienne ferme ses portes
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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 12:54

 

Voici quelques jours, la mairie de Paris recevait des personnels de la bibliothèque Goutte d’or (XVIIIe) un courrier d’alerte. Ces derniers faisaient état de conditions de travail inimaginables, alors qu’une vague de criminalité a littéralement pris possession du territoire. Pour l’heure, la mairie semble plus préoccupée par la réouverture des librairies… 

 

« Quotidiennement, nous sommes témoins d’actes de violence : bagarres, coups de couteau, vols à l’arraché, balle perdue fichée dans le montant de la vitrine, pétard ayant atterri dans la bibliothèque », peut-on lire dans le courrier, amplement rendu public à travers les réseauxL’établissement, qui a vu le jour en 1999, se présente comme une « bibliothèque familiale, située dans un quartier populaire ». Et jusqu’à présent, les personnels avaient plaisir à venir y travailler. Mais au fil des années, ils constatent, impuissants, « une montée de la délinquance et de la violence liée aux nombreux trafics qui se sont installés avec le temps ».  Le déconfinement n’a fait qu’exacerber l’état de fait, ajoutent-ils, car « la bibliothèque se situe au centre d’un point de deal de drogues en tout genre. Une moyenne de quarante dealers opère devant nos portes, faisant usage de produits, installés, voire même allongés sur les marches ». 

 

En juillet 2020, un homme « est mort de ses blessures à l’entrée de la bibliothèque », reprennent-ils. Et ce mardi 17 novembre, les vitres de la façade ont été « fracassées durant le week-end ». À cela s’ajoute le contexte sanitaire, délicat, et des personnels qui tentent « de se frayer un chemin parmi les dealers et les drogués, qui ne portent pas de masque, mettant notre santé et celle de nos usagers en péril ». Lesquels usagers font régulièrement état de vols ou d’agressions, qui les poussent à ne plus fréquenter l’établissement.  « Parce que nous nous sentons en perpétuelle insécurité physique et psychologique, parce nous ne pouvons accueillir nos usagers dans ces conditions, parce que les voies hiérarchiques que nous avons scrupuleusement respectées jusqu’ici ont été inopérantes, les membres présents de l’équipe prennent aujourd’hui la décision de ne pas ouvrir rétablissement jusqu’à ce que des solutions pérennes et réelles soient mises en œuvre », concluent-ils.



Le maire du XVIIIe arrondissement, Éric Lejoindre, n’a pas encore apporté de réponses, pas plus qu’Anne Hidalgo. Seul le fondateur de France Terre d’Asile, Pierre Henry, a manifesté sa solidarité avec les équipes, redoutant une issue terrible pour la bibliothèque : Selon la CGT, la Direction des affaires culturelles, amplement alertée de la situation, n’a pas non plus apporté de réponse. En attendant, donc, l’équipe a décidé « de ne pas rouvrir l’établissement jusqu’à ce que des solutions pérennes et réelles soient mises en œuvre ». Et sur Facebook, d'ajouter simplement : « En raison de l’insécurité environnante et sa façade de verre ayant été fracassée dernièrement, la bibliothèque reste fermée au public jusqu’à nouvel ordre. Nous espérons qu'il sera remédié rapidement à cette situation afin de pouvoir rouvrir et vous retrouver le plus vite possible ».



Le blog de l’Action Barbès, association de quartier, demande « avec eux qu’il leur soit assuré de toute urgence des conditions de travail et d’accueil du public sécurisées et sereines. Pour cela, il devient urgent que la Préfecture de Police et l’Hôtel de ville cessent de se renvoyer la balle sur les responsabilités en matière de sécurité, et travaillent activement ensemble, avec les moyens nécessaires, pour assurer la sécurité dans un quartier trop longtemps délaissé par les autorités, cela depuis des années pour ne pas dire depuis des décennies ». Et de conclure : « Et il ne s’agit pas de faire quelques opérations spectaculaires — on en a trop vu sans résultats tangibles —, mais enfin d’assurer au quotidien un droit à la sécurité pour les habitants et travailleurs du quartier comme sur tout le territoire national ».

 

Lire l’article d’ActuaLitté

 

 

 

 

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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 11:54

 

Située au cœur de Belleville, la bibliothèque Couronnes vient s’ajouter à la liste grandissante des établissements victimes de la Covid. Aucune information officielle sur les réseaux, mais une note interne qui donne le ton

 

De Belleville à Ménilmontant, impossible de ne pas passer devant la bibliothèque Couronnes (Paris, XXe). Et de s’apercevoir, en ce 23 octobre, qu’elle demeure fermée. Depuis ces dernières semaines, pas moins de six autres établissements ont dû fermer leurs portes, temporairement pour certains, isolant des parties entières pour d’autres.

 

Pour Couronnes, la sanction semble moindre : « [E]n raison d’un cas de COVID, la bibliothèque Couronnes sera fermée aujourd’hui vendredi 23 octobre. Elle ouvrira à 14h samedi 24 octobre, mais la section jeunesse restera fermée », apprend-on par la CGT. La communication ayant circulé sur la messagerie interne du réseau des bibliothèques de la Ville de Paris. Pour autant, pas plus d’éléments communiqués par le réseau. 

 

On pourra cependant, non sans une certaine ironie, retrouver l’intervention de Guy Gorochov, immunologiste et chercheur au Centre de recherche d’immunologie et des maladies infectieuses (Cimi-Paris – unité Inserm 1135/CNRS/Sorbonne Université). Dans une interview réalisée à l’occasion d’une intervention à la bibliothèque de la Goutte d’or, il expliquait les inégalités devant le virus (voir ici).

 

Lire l'article d'ActuaLitté

 

 

                               

                                                La bibliothèque Couronnes (XXe)

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22 octobre 2020 4 22 /10 /octobre /2020 17:43

 

Le succès des expositions consacrées à la peinture danoise au Petit Palais (VIIIe) et à Coco Chanel au palais Galliera (XVIe) est tel que ces deux institutions – dont la jauge est limitée à deux cent personnes — imposent désormais la réservation en ligne

 

« Comment se fait-il que mon mari et moi ayons dû patienter pendant 1h50 pour accéder à l'exposition sur la peinture danoise au Petit Palais alors que nous avions réservé un billet horodaté sur Internet ? » Silvia Manzoni ne comprend pas qu'avec un ticket affichant « 15h15, dimanche 11 octobre », ils aient été obligés de « faire la queue 1h50, 40 minutes dehors et plus d'une heure à l'intérieur, collés les uns aux autres » avant de pouvoir entrer dans l'exposition à… 17h05 ! « Il devrait être possible d'évaluer le contingent de personnes admises selon les capacités du musée », estime cette professionnelle de la communication.

 

Directeur du Petit Palais, Christophe Leribault plaide coupable. « On s'est laissé déborder le week-end des 10 et 11 octobre. Depuis, nous en avons tiré les leçons et tout s'est bien passé le week-end dernier », affirme le directeur. Et d'expliquer : « Nous avions mal paramétré le temps de visite, initialement évalué à une heure. Or, le 11 octobre, la durée de visite de l'expo qui varie selon les jours et les heures, a atteint une heure et demie. D'où la saturation ». Aux prévoyants qui avaient réservé en ligne, s'est ajouté ce jour-là un afflux de visiteurs sans réservation achetant leur billet sur place, sans compter les abonnés titulaires de la carte Paris-musées qui entrent gratuitement.

 

Victime du succès de l'exposition consacrée à la peinture danoise (dont la jauge, en raison des consignes sanitaires, est limitée à 200 personnes), le Petit Palais qui a accueilli 2 967 visiteurs (à l'expo et dans les salles des collections permanentes) le 11 octobre, n'a fermé ses portes ce soir-là qu'à 19 heures au lieu de 18 heures. « Si nous avons un nombre d'agents volontaires suffisant, nous ouvrions jusqu'à 19 heures les samedi et dimanche, peut-être dès ce week-end », annonce Christophe Leribault.

 

Outre « une modulation du nombre de billets vendus dans chaque créneau horaire qui varie selon le moment de la journée », le directeur du Petit Palais a décidé de « passer dès vendredi 23 octobre, à la réservation obligatoire en ligne pour l'exposition car le nombre de billets que nous pouvons vendre sur place est beaucoup trop limité ». L'accès aux collections permanentes continuera à se faire sans réservation et gratuitement. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le palais Galliera (qui ne dispose pas pour l'heure, de collections permanentes) a imposé dès l'ouverture le 1er octobre de l'exposition « Gabrielle Chanel : manifeste de mode » (jauge limitée à 200 personnes), la réservation en ligne. Rançon du succès, en quelque sorte…

 

A la CGT Culture qui accuse la Ville de Paris de « s'asseoir sur les normes sanitaires édictées par le ministère de la Culture » et de « calculer un temps de présence des visiteurs au strict minimum pour vendre plus de billets » (lire ici), on répond à la direction de Paris-musées : « C'est complètement faux. Nous respectons très strictement les jauges et la règle des 5 m2 par personne ». Au Petit Palais, Christophe Leribault ajoute : « Un employé de la sécurité fait régulièrement des rondes dans les salles pour compter le nombre de personnes ». Une information aussitôt contredite par la CGT Culture dans son nouveau post (voir ici).

 

Lire l’article du Parisien

 

 

 

 

 

                                                  Paris-Musées : en montant, attention au pas !

 

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3 octobre 2020 6 03 /10 /octobre /2020 16:24

 

Cette fois, les faits se seraient déroulés au sein même de l'Hôtel de Ville !

 

Quand ça ne veut pas. Alors que la mairie de Paris a vécu récemment deux démissions d’élus, celle de Christophe Girard puis de Pierre Aidenbaum, sur fond de scandale sexuel, voilà qu’une troisième affaire surgit comme vient de le révéler le journal Le Point. Mais cette histoire est peut être encore plus gênante pour l'équipe d'Anne Hidalgo puisque cela s’est déroulé directement dans le sein des seins du pouvoir municipal, à savoir l’Hôtel de Ville.

 

Si cette fois ce n’est pas un élu qui est mis en cause il s'agit tout de même d'un très proche de l’exécutif, en l’occurrence un collaborateur d’Anne Souyris, l'adjointe EELV d’Anne Hidalgo en charge des questions sanitaires, qui fait l’objet d’une plainte pour viol, déposée par une jeune intermittente du spectacle le 1er octobre.

 

Selon la plaignante, les faits se seraient déroulés le 23 septembre, dans le bureau de ce responsable situé au sein même de l’Hôtel de Ville. Dans sa plainte, cette militante écolo indique que ce « jeune collaborateur » a pris l’initiative de lui masser la nuque et le haut du dos pendant qu’elle patientait dans son bureau. Des faits qui l’auraient alors « tétanisée ».

 

« Enhardi par ce qu’il croit être une absence de réaction, l’homme l’aurait ensuite violée », poursuit l’hebdomadaire, précisant que la plainte a été transmise au parquet, lequel a décidé par la suite d’ouvrir d’une enquête. Ce que confirme France Bleu, précisant que celle-ci a été confiée à la direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris. 

 

L’entourage d’Anne Souyris n’a pas répondu aux sollicitations des médias ce qui n'est pas très fluctuat. De son côté, la mairie de Paris explique que le collaborateur en question a été écarté le temps de l’enquête. « Un arrêté de suspension administrative a été pris dès que la ville a eu connaissance des faits commis », indiquent mergitur les services de l’Hôtel de Ville. 

 

 

 

 

      Nouveau scandale sexuel à la mairie de Paris  : Anne Souyris n’a pas répondu aux sollicitations des médias

                                                          - Heu, mais c'est seulement à cause du masque, hein .....

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26 septembre 2020 6 26 /09 /septembre /2020 16:52

 

Les agents de la bibliothèque Colette Vivier ont fait valoir un droit de retrait ce 22 septembre, après une montée en puissance des agressions verbales, devenues menaces physiques. Pourtant, ces 24 et 25 septembre, les tags comminatoires ont repris, rendant la situation des plus déstabilisantes

 

« Nous avons des rapports corrects, voire amicaux avec notre public, aussi est-ce déroutant de découvrir ces messages, dont on ignore d’où ils viennent », indique-t-on à ActuaLitté. Au sein de l’établissement, on redoute avant tout d’avoir à faire à une personne atteinte de troubles psychiatriques, « l’hypothèse la plus probable ». Depuis plusieurs mois, des messages agressifs, voire haineux, sont parvenus aux personnels. D’abord des petits papiers, puis des messages dans la boite à lettres, et enfin sur le répondeur de l’établissement. Mais quand les attaques ont basculé sur le panneau d’affichage et les murs, avec des insultes caractérisées, le personnel a compris que l’on était monté d’un cran.

 

L’inconnu à l’origine de ces mots a par ailleurs accéléré ses interventions, à des intervalles de plus en plus courts. « Durant très longtemps, ce ne furent que des injures, mais désormais nous avons affaire à des menaces physiques », précise-t-on.  La Direction des Affaires Culturelles a octroyé un vigile pour garantir la sécurité des agents durant la journée. Mais de toute évidence, les interventions se font de nuit, ce qui rend compliquée la surveillance de la bibliothèque. La police nationale et municipale assurent d’ailleurs de leur bonne volonté, mais manquent de moyens pour intervenir sur un individu frappant au hasard, la nuit. « D’autant », nous explique-t-on, « que les effectifs manquent pour traiter des affaires plus brutales — et on le croit volontiers. » 

Selon la CGT, le maire du XVIIe arrondissement, Goeffroy Boulard, a interpellé la mairie de Paris et souligné que « le problème n’est toujours pas résolu. La DPSP (qui doit protéger le personnel de la Ville) et le commissariat de police peuvent-ils rapidement mettre en place un dispositif coordonné, discret et efficace pour confondre cet individu » ? Colette Vivier ne serait toutefois pas le seul établissement concerné : Edmond Rostand et la Bibliothèque-Discothèque des Batignolles, toutes deux dans le XVIIe, ont également été prises pour cible. Sauf que les inscriptions sont apparues sans récidive. « Et chez nous, il semble évident que les femmes sont particulièrement ciblées ». De fait, la directrice avait été traitée de ”sale pute”, et d’autres messages du même acabit suivaient.

Le directeur de la police municipale de Paris et ancien commissaire Michel Felgay a assuré au maire d’arrondissement que les patrouilles circulent tous les jours.  « Mes effectifs de nuit ont eu également la consigne de passer. Une plainte a été déposée au commissariat. C’est sans doute un usager de la bibliothèque qui agit après 18h, heure de fermeture et avant l’ouverture le lendemain. L’homme a appelé la bibliothèque le 23 juillet et a proféré des insultes ; j’espère que l’identification permettra d’aboutir. J’ai saisi le directeur territorial de la Préfecture de Police qui m’a dit qu’il suivait l’affaire », indique-t-il. On attend désormais une réaction de la Mairie de Paris, que ce soit Anne Hidalgo ou Carine Rolland, l’adjointe à la Culture. 

Lire l'article d'ActuaLitté

 

Bibliothèque Colette Vivier (Paris XVIIe) : malgré un vigile en journée, les injures ont repris
Bibliothèque Colette Vivier (Paris XVIIe) : malgré un vigile en journée, les injures ont repris
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23 septembre 2020 3 23 /09 /septembre /2020 11:08

 

Cela aura commencé avant le confinement, mais se « cantonnait » à « des injures sexistes à répétition ». Pour les personnels de l’établissement Colette Vivier, dans le XVIIe (Paris), la situation s’est envenimée. Désormais, les insultes sont « devenues des menaces physiques »

 

Le message est agacé, sur Facebook, mais clair : « Nous décidons ce jour, mardi 22 septembre, d’exercer notre droit de retrait et de ne pas ouvrir la bibliothèque. » L’établissement situé dans le quartier des Batignolles a vécu la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Sur les quelques photos que diffuse la CGT Culture, les messages ne laissent pas vraiment place à l’interprétation. « Je vous vois, je vous casse la gueule, directrice ??? sale pute ». 

 

Injoignable, car fermée, la mairie du XVIIe n’a pas pu nous apporter de précisions. Seul le réseau Bibliothèques de Paris, qui réunit les 68 établissements de la ville, indique : « Suite à un problème de sécurité, la bibliothèque Colette Vivier restera fermée ce jour. Nous vous remercions de votre compréhension ».

En revanche, l’adjointe d’Anne Hidalgo, en charge du patrimoine, Karen Taiëb, s’est saisie du dossier. Cette dernière préside par ailleurs le Comité Hygiène et Sécurité de la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris. L’administration devrait se rapprocher de la Direction de la protection et de la sécurité, service en charge, notamment, des bâtiments municipaux.

 

« La bibliothèque Colette Vivier est spécialisée dans la littérature jeunesse. C’est un lieu d’accueil pour chacun dans un espace agréable et convivial », indique pourtant l’établissement. Mais certains n’ont pas dû lire…

 

 

 

« Directrice sale pute » : après des mois d'injures répétées, une bibliothèque parisienne ferme
« Directrice sale pute » : après des mois d'injures répétées, une bibliothèque parisienne ferme
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