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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 16:43

 

Les syndicats FSU, Sud et CGT de la Bibliothèque Nationale de France dénoncent « un climat délétère ».

 

La Bibliothèque Nationale de France- François Mitterrand (Paris 13ème) a décidé de licencier un agent contractuel  âgé de 57 ans contre l’avis des syndicats CGT, Sud et FSU, a t-on apprit sur les sites bibliothèques en lutte et CGT-BnF. Pour les syndicats le licenciement après 21 ans de service de ce collègue est « particulièrement abusif ».

 

« Notre collègue ne retrouvera certainement jamais de travail et il lui manque sept ans pour pouvoir toucher une retraite à taux plein » affirment les trois organisations syndicales.

 

Pour protester contre ce licenciement « intolérable et qui équivaut à une mort sociale pour leur collègue » deux organisations syndicales au moins, FSU et CGT  ont décidé elles de boycotter toutes les instances de la (plus) très grande bibliothèque. Ils espèrent par cette action « que le licenciement ne soit plus effectif et voir leur collègue réintégré ».

 

Les syndicats craignent que ce climat social délétère ne «constitue le début de rapports musclés entre la direction et les personnels de la BnF». 

 

On savait qu’à la BnF c’était tout bénef avec les dérives mercantiles constatées ces derniers temps, pour le social doit on plutôt parler de pertes et profits ? A moins que la direction de la BnF décide de régler la question en engageant des procédures de licenciements à l'encontre des personnels qui consultent des ebooks porno ?

 

Publié également sur "Miroir Social"

 

                          

                                     bnf 3

                                            A la BnF, le climat social s'assombrit

 

 

 

Lire aussi

La BnF, c'est tout bénéf !

Tout chez moi l'habite: A la BnF on fournit même des ebooks porno !

BnF: Le Conseil Scientifique lance un appel sur Médiapart !

 

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 14:22

 

Social : Un syndicat annonce la gratuité des piscines parisiennes.

 

Ces derniers week-ends, l’événement a fait des heureux parmi les nageurs parisiens, car plusieurs piscines étaient ouvertes gratuitement au public d’après un communiqué du syndicat CFTC de la Mairie de Paris.  Bref, c’etait « Paris-Plages » avant l’heure.

 

Attention cependant, nul effet d'une bonté soudaine de la Ville de Paris, ni même d'un effet inattendu du passage à l’heure d’été mais tout simplement …..L’absence de caissiers qui n’étaient pas remplacés ces jours là faute d’effectifs suffisants selon la CFTC !  « Non seulement l’entrée était gratuite mais les cours d’aquagym étaient également offert » affirme le syndicat chrétien qui aurait pu rajouter qu'il il faisait aussi un temps magnifique. Au vu de la météo qui s'annonce radieuse le week-end prochain, les parisiens devraient donc continuer à booster la fréqentation des piscines municipales à peu de frais.

 

« Bel exemple de gestion comptable ! Il serait tout de même plus social et logique d’engager du personnel supplémentaire pour les remplacements et ainsi renflouer les caisses ! La Mairie de Paris ne perdrait pas d’argent et gagnerait même de quoi recruter ! » Conclut dans une logique comptable imparable la CFTC qui ne manque pas de souligner le mauvais état des piscines parisiennes qui iraient « à vau l’eau » selon elle. Donc si on comprend bien ce serait carrément fluctuat !

 

Un élu avait déclaré un jour dans un trait d’humour : « Autolib existe déjà, ça s’appelle des taxis ». Pour le  paraphraser on peut rajouter « Paris-Plage existe déjà, ça s’appelle des piscines » et là pour le Maire de Paris c’est complètement mergitur.

 

 

                                           La piscine Molitor  (Paris, 16ème arrondissement)

                                          molitor

                                              C'est poutant vrai qu'il n'y a plus de caissiers  !

 

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 09:20

 

D’abord dans les musées ce week end, puis le 22 mars à l’Hôtel de Ville .

 

Les précaires de la Mairie de Paris ne devraient pas êtres invisibles dans les jours qui viennent.


Dès ce week-end des actions sont prévues à l’appel du syndicat CFDT. D’abord au musée Victor Hugo (4è) et aux Catacombes (14è) ce samedi 17 mars. Le lendemain, dimanche 18, c’est le musée du Petit Palais (8è) qui devrait faire l’objet de toutes les attentions de la CFDT, d’après un communiqué rendu public hier auprès des personnels des Affaires Culturelles.

 

Le syndicat réclame la contractualisation vacataires des musées, un statut plus protégé, dans le futur Etablissement Public (EPA) qui doit absorber tous les musées parisiens le 1er janvier 2013. Le préavis de ce week-end serait « susceptible d’être reconduit » selon la CFDT.

 

                                             précaires 3

                                   Les Catacombes, le modèle de la politique sociale parisienne ?

 

La semaine prochaine, c’est les précaires de toute la Ville de Paris cette fois qui vont se manifester à l’appel de la CGT. Le premier syndicat parisien appelle les agents non titulaires à investir le parvis de l’Hôtel de Ville le 22 mars pour demander à Bertrand Delanoë d’appliquer la nouvelle loi sur la déprécarisation adoptée il y a quelques semaines. Dix huit milles d’entre eux en seraient exclus d’après la CGT.

 

Le 22 mars apparaît là comme un clin d’œil de l’histoire, puisque cette date est considérée par les historiens comme le début des événements de Mai 68 qui ont marqué la France il y a plus de quarante ans. Sachant qu’un des acteurs de cette époque, Alain Geismar, est désormais le président des œuvres sociales de la Mairie de Paris, il ne serait guère étonnant de le voir au milieu des manifestants et fêter comme il se doit cet anniversaire ?

 

Publié également dans "Miroir Social" 

  


                                        Alain Geismar (à droite) à jussieu en 1968 (pas loin de l'Hôtel de Ville)

                                        prédcaires 2

                                                      1968 -2012, même combat ?

 

 

Lire aussi:

ActuaLitté: A Paris, la « génération de précaires » veut son mouvement du 22 mars

Le Parisien : Alain Geismar reprend du service à l'Agospap

Musées de la Ville de Paris : Delanoë a tranché !


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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 16:46

 

ActuaLitté: le 8 mars 2012

 

Précaires de la Mairie de Paris : 1968-2012, même combat  !

 

Inspirés par le mouvement Génération Précaire, les syndiqués CGT de la Direction des Affaires Culturelles de la ville de Paris lancent un appel pour une manifestation contre la précarisation des non-titulaires, qui vont de CDD en périodes de chômage à durée variable. 

 

La référence est écrasante, mais elle est limpide : les participants à la manifestation du 22 mars prochain espèrent rappeler le bon souvenir de mai 68 en matière de mobilisation générale. Tous seront au rendez-vous devant l'Hôtel de Ville de Paris, à 11 heures 30, pour protester contre une politique de réduction des coûts devenue l'apanage de Bertrand Delanoë.

 

 Les non-titulaires sont de plus en plus nombreux dans les couloirs de la Mairie de Paris (ils seraient actuellement près de 20 000, dont une « très large majorité de femmes» note la CGT), ce qui provoque l'inquiétude du syndicat face à une précarisation galopante. Le secteur culturel (musées, conservatoires, bibliothèques….) n’est pas épargné, loin de là,  par le phénomène.

 

Entre les CDD non renouvelés et les CDI « sans certitude sur leur déroulement de carrière, leur salaire et leurs droits sociaux », les non-titulaires essuient les plâtres d'une administration au budget sur la corde raide.

 

« Malgré la mise en place au niveau national, d'une loi sur la déprécarisation, la Mairie de Paris va en exclure près de... 18 000, soit la quasi-totalité d'entre eux ! » explique la CGT sur son blog, qui appelle à une mobilisation « pour réclamer le maintien en emploi, la requalification des collègues, la conquête de droits nouveaux en salaire, santé... »

 

Lire l'article de ActuaLitté

 

                                                     mai 68

 

 

 

Lire aussi

Paris: Delanoë face à une véritable "Génération Précaire"


 

 

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 08:56

 

Management : Pour le syndicat UNSA, la Mairie de Paris entre désormais dans "le meilleur des mondes".

 

La Ville de Paris fait fort, très fort même. Après avoir lancé une « plateforme identitaire » (sic) censée promouvoir une « démarche Valeur » (re-sic) qui allait permettre à tous les cadres parisiens d’actionner des leviers (lesquels leviers à force d’être brandis,  les faisaient ressembler à des Shadocks, selon le syndicat UNSA), la municipalité parisienne récidive, et pas qu’un peu, en créant dans la foulée le poste de …"chef de grands chefs de service technique" (véridique). Après les Shadocks, la Mairie de Paris s'attache ainsi les services d'un.. Gibi. Elle décroche également, et haut la main, le concours Lépine de la créativité administrative.    

 

                                                                                          Un Gibi                 

                                                            gibis

                                                             Le chef de grands chefs de service technique 

 

 

La Mairie de Paris  a ainsi envoyé une nouvelle directive visant cette fois-ci l’organisation « de la communication managériale ». "En deux pages où s'étale un pseudo-rationalisme aussi exacerbé qu’amusant, on apprend que certains cadres vont se voir dotés d’un code, afin, entre autres, « d’apporter des éléments de doctrine » aux personnels municipaux. Après Trissotin, Le Meilleur des Mondes ?" s'interroge, perplexe, le syndicat UNSA des attachés de l’administration parisienne sur son site.

 

Dans cette note - la Secrétaire Générale « diffuse une information transverse » : Les cadres dirigeants des directions remettent « en perspective les grands projets de changement », ils sont chargés « d’un double travail de traduction et d’organisation de la communication managériale » (le travail de traduction concerne sans doute les écrits des cabinets d’audit), les encadrants « intermédiaires et de proximité » « contribuent à la mise en œuvre du dispositif de communication managériale arrêté au niveau de leur direction ». Bref, pour l’UNSA une conception « archaïque » et « étonnante à l’heure d’internet ». Bon, pour la municipalité parisienne qui se voulait "Ville numérique", c’est plus du tout fluctuat!   

 

 

                                                          "Citius,Altius,Fortius"                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     L'administration

                                        shadok 1[1]

                                     L'administration à la recherche des "élements de doctrine"


                                                                                                                                                                                                                                                  

Là où la Ville de Paris se surpasse (elle a certes raté les Jeux Olympiques de peu, mais elle applique à merveille la devise, plus haut, plus loin, plus fort ) c’est en décidant de rattacher chaque encadrant à un code. « L’encadrement dirigeant correspond au “code 1”.L’encadrement intermédiaire se décline en 2 “codes”. L’encadrement de proximité se décline en 4 “codes”. Les cadres A non encadrants constituent le dernier “code” possible » est il écrit dans la note de l’administration devenue soudainement très mergitur. Pour le syndicat UNSA « Voilà donc les Number One et autres correspondants codeurs de cadres de la communication managériale, personnages que n’aurait sans doute pas renié Aldous Huxley auteur de " Le Meilleur des Mondes ».

 

En fait, l'UNSA fait erreur. La Ville de Paris doit tout, en fait, à Pierre Dac, l'inventeur du célèbre Schmilblick, celui qui « ne sert absolument à rien et peut donc servir à tout. Il est donc rigoureusement intégral ! ». Gageons que le regretté Pierre Dac n’aurait pas renié non plus  la création de « chefs des grands chefs des service technique ». Avec le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, il s'est certainement trouvé un héritier. Et là, c'est toujours carrément mergitur !

 

Publié également dans "Miroir Social"

 

Pour lire la note de la Mairie de Paris 

Pour lire l'intégrale du texte de l'UNSA

 

 

                                                     shadok 2[1]

                                                                      "Stop ! J'ai enfin trouvé un héritier"

 

 

Paris : Bertrand Delanoë recrute des «Shadoks» pour promouvoir ses « valeurs » !  

Bertrand Delanoë se coupe le sifflet !

 

 

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 09:15

 

Le syndicat UNSA révèle le ridicule de la  Mairie de Paris.

 

La Ville de Paris en pleine révolution créatrice vient d’envoyer une note à tous ses directeurs pour la mise en place d’une « démarche Valeur » (sic). Une démarche qui frise le ridicule si l’on en croit les déclarations du syndicat UNSA publiées sur son site Internet. Ce syndicat des attachés d’administration de la collectivité parisienne (cadres de catégorie A), habituellement  peu habitué à ruer dans les brancards dénonce le « verbiage » d’une note « certes amusante » mais « rédigée de façon caricaturale » et qui surtout n’échappe pas au « style pompeux et creux qu’affectionne tant les cabinets d’audit ». Bing ! Dans les dents du Maire de Paris.

 

La dite note est effectivement du plus haut comique car il s’agirait  « de formaliser, d’une part, ce que nous souhaitons être (notre ambition collective) et, d’autre part, nos valeurs communes, qui sont autant de leviers nous permettant de mettre en œuvre pleinement nos missions et d’atteindre nos ambitions. Au-delà de se redire ce qui nous réunit, l’enjeu ultime sera l’appropriation par tous de ce référentiel et ce afin de faire évoluer notre culture et nos pratiques internes ». là, la Mairie de Paris fait fort ! D’ailleurs le syndicat pointe la difficulté « de se rendre compte de la clarté et de la simplicité » de cette absurdité. Comme on le comprend.

 

Mais attention ça se complique, car les pauvres directeurs (et directrices) municipaux « une fois armés de ces fameux leviers » voient apparaître un nouvel (et génial) instrument administratif : « une …Plateforme identitaire » ! Définie comme une « ambition collective par rapport aux mission ». (Véridique) . Pas très fluctuat tout ça !

 

A ce stade de leur analyse, les représentants des attachés de la Ville de Paris se moquent sans scrupules : « Les choses prennent à ce moment un tour délicat. Brandissant leurs leviers sur une plateforme en se redisant tout ce qui les réunit, nos Directrices et Directeurs ne vont-ils pas finir par ressembler aux Shadoks, surtout s’ils sont dotés de l’incubateur-propagateur de l’innovation lancé en octobre par la DRH ? »  Des Shadoks à la Ville de Paris? Bon, ça fait un moment qu’on s’en doutait, mais là, c'est carrément mergitur ! 

 

                                       shadock

 

La conclusion du projet est formulée de la manière suivante : « C’est alors que la phase d’appropriation interne de notre plateforme identitaire et de notre référentiel Valeurs débutera, il s’agira notamment de revisiter nos pratiques managériales et nos modes de fonctionnement de ces référentiels partagés ». "C’est effectivement évident. » poursuit le syndicat dont le A de UNSA signifie désormais acerbe et qui pointe le malaise qui règne désormais dans l'administration parisienne.

 

L’UNSA des attachés de la Ville de Paris, dans un élan théâtral, compare cette (hilarante) note au discours de Trissotin, célèbre personnage des femmes savantes de Molière. Dans ce cas précis ce serait plutôt les précieuses ridicules !

 

Il y avait à la Mairie de Paris un candidat déclaré au poste de ministre de la culture. Il est évident désormais que le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, va bientôt être appelé aux plus hautes fonctions. « Le ministère pour l’insertion des Shadoks, de la démarche Valeurs et de la plateforme identitaire » ne devrait plus pouvoir lui échapper. Et avec rang de ministre d’Etat, pas moins.

 

Voir l'excellente "note" de la Mairie de Paris en cliquant là

Lire l'intégrale du texte de l'UNSA

 

Publié également dans "Miroir Social"

 

                                          ville de paris 3

                                                        Ministre d'Etat, pas moins !

 

Lire aussi

Christophe Girard se positionne pour être Ministre de la Culture !

Bertrand Delanoë se coupe le sifflet !

Bertrand Delanoë, le triple A et les syndicats : Le best of !

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 08:43

 

Le tribunal donne raison à l’inspection du travail contre la Mairie de Paris !

 

Anne Hidalgo et la Ville de Paris ont été condamnés à 40 mille euros d’amende, en toute discrétion, pour infraction à la législation du travail selon le syndicat Force Ouvrière et l’hebdomadaire « Le Point » du 26 janvier. La Mairie de Paris a déclaré avoir fait appel.

 

Au mois de juillet 2011, l’inspection du travail avait déposé deux plaintes au tribunal de Police, l’une pour travail dissimulé, l’autre pour dépassement d’horaire répété à l’encontre de l’Atelier Urbanisme de la Ville de Paris (APUR). Cet organisme qui dépend de la Mairie de Paris est présidé par Anne Hidalgo, 1ère adjointe (PS) du Maire de Paris et candidate désignée à la succession de Bertrand Delanoë. « Un climat social lourd » selon des personnels qui parlent même de « souffrance au travail » voilà ce qu'était le quotidien de ce service municipal.

 

C’est le suicide d’une salariée qui a déclenché l’enquête de l’inspection du travail. Visiblement, le droit du travail n’était guère respecté à l’APUR puisque les plaintes ont finalement abouti et la Ville condamnée à une lourde amende. Certains se demandent qui va payer cette somme. Anne Hidalgo ou la Ville de Paris, au moment où cette dernière vient de perdre son triple A ?

 

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                                                                       Un verdict qui tombe mal !

 

 

Pour prendre les devants, la Mairie de Paris avait d’ailleurs provisionné 300 mille euros, pas moins, pour payer les dépassements d’horaire déjà effectués ! « Je n’ai pas le sentiment que les choses soient plus dramatiques qu’ailleurs » avait pourtant déclaré avec candeur, le directeur Francis Rol-Tanguy, qui devait être en résistance avec le Code du Travail. « En tant qu’ancienne inspectrice du travail, Anne Hidalgo aurait du être sensible au sujet » murmure pour sa part, le Conseiller de Paris (Nouveau Centre) Jérôme Dubus, élu au conseil d’administration.

 

Et dire que cette semaine la Mairie de Paris va présenter un projet d’accord cadre sur la Sécurité et Santé au Travail aux partenaires sociaux dans le cadre d'un Comité Hygiène et Sécurité (CHS) entièrement consacré au sujet. Une majorité de syndicats a déjà pointé le peu d’ambition de ce texte et surtout l’absence totale de moyens pour ne serait-ce que le faire appliquer. Il est vrai que les caisses municipales viennent d'êtres amputées de 340 000 euros avec cette sale histoire. 

 

Dans ces conditions, la plupart des organisations syndicales, ne devrait pas signer cet accord cadre. On comprend que dans ce contexte, cette condamnation tombe plutôt mal !

 

Publié également dans " Miroir Social "

 

 

                  740073 hidalgo

                                                                     "Je mets le chèque à l'ordre de qui ?"

 

 

 

 

 

Lire aussi:

L'inspection du travail porte plainte contre la Mairie de Paris

Paris : Le syndicat CFTC se fait "artistiquement" virer du musée Zadkine !

 

 

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 13:48

 

Pour la deuxième année de suite, le Maire de Paris n'a pas présenté ses vœux aux personnels municipaux.

 

C’était pourtant une tradition : depuis 2001, la Mairie de Paris réserve sur deux jours le  Palais Omnisport de Bercy pour un spectacle à destination des agents municipaux (une partie d’entre eux toutefois, car la capacité de Bercy ne permet pas à tout le monde de venir).

C’était alors l’occasion pour le Maire de Paris de souhaiter ses vœux de bonne année aux dix mille personnes présentes. Seulement, pour la deuxième année consécutive, celui-ci a déserté la scène. Explication.


(ou pas !)



A l’hiver 2009, tous les syndicats parisiens s’étaient lancés dans un mouvement social inédit depuis Etienne Marcel, pour protester contre les mauvaises conditions de travail et la politique salariale de Bertrand Delanoë. Conséquence, pour marquer leur mécontentement, les partenaires sociaux avaient préparé une petite surprise pour l’exécutif municipal. En effet, le 11 janvier 2010, premier jour de la cérémonie des voeux, en l'absence du  Maire de Paris, c’est Anne Hidalgo, sa première adjointe qui s’était présentée à la tribune pour s’adresser aux personnels. Celle-ci avait dù toutefois vite évacuer les lieux devant la bronca suscitée par sa présence, ainsi que l’avait rapporté le journal « Le Parisien ».

 

"Personne ne m’empêchera de parler". Le lendemain, 12 janvier, Bertrand Delanoë, averti de ce qui s’était passé la veille, avait mobilisé le ban et l’arrière ban des cadres parisiens pour parer à toute mauvaise surprise. « Rien, ni personne ne m’empêchera de vous souhaiter la bonne année » a-t-il lancé dans une sono poussée à fond. Bien que son discours dure habituellement une bonne dizaine de minutes, il ne put aller plus loin que… la minute trente, montre en main ! Une vidéo a d’ailleurs immortalisé l'instant. Les vœux du Maire de Paris se sont déroulés « sur fond de contexte social tendu » a même constaté la correspondante de l’AFP, ce que confirme un autre article du « Parisien ». Effectivement !

 

Depuis deux ans donc, pour s’éviter toute nouvelle déconvenue, et s'éviter de se voir de nouveau attribuer "le sifflet d'or", le Maire, ainsi que son entourage, se garde bien d’affronter le public toujours difficile de Bercy. Pas d’annonce sur scène, mais pas non plus de vœux enregistrés sur vidéo. Seul le spectacle a été maintenu pour perpétuer la tradition. Cette année, c’est l’humoriste Djamel, qui tenait l’affiche. Et Bercy est désormais réduit au silence. « Personne ne m’empêchera de parler » avait déclamé Bertrand Delanoë. Ben ! En fait, si.

 

Publié également sur "Miroir Social"


 

                                                       voeux demlanoe

                                                                                  Il s'est coupé le sifflet

 

 

 

 

Lire aussi:

Social: Du jamais vu à la Ville de Paris depuis Etienne Marcel ! 

Delanoë obtient le sifflet d'or 2010 

Grève historique à la Mairie de Paris !        

Anne Hidalgo sifflée par les agents de la Ville de Paris !                       

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 09:02

 

Finalement, à la Ville de Paris on attendra… 2014 !


 La Mairie de Paris a annoncé aux personnels que les prochaines élections syndicales auraient lieu en 2014 au lieu de 2012 comme cela était prévu.


 Elle s’appuie sur le fait qu’elle sera obligée d’organiser des élections en 2014 en même temps que toute la fonction publique, alors que Paris bénéficiait jusque là d’un statut particulier, étant en même temps une ville et un département, cas unique en France. Dans son communiqué, la Ville déclare en effet que « cette décision est faite en application de la nouvelle loi sur le dialogue social qui prévoit des nouvelles modalités d’élection, de représentation, l’harmonisation de la durée des mandats et des dates d’élection ».


 En matière de « dialogue social », la Mairie, qui ne voulait de toute façon pas organiser d’élection en 2012, prend prétexte de la division syndicale ! « Après consultation, les organisations syndicales n’ont pas exprimé de position commune sur ce sujet » affirme t’elle pour se justifier.


 Dans ce cas de figure, il semblerait que seuls la CGT qui parle de «perte de triple A démocratique» et Force Ouvrière étaient pour des élections en 2012. L’UNSA, la CFDT et la CFTC militaient pour un report en 2012.


 Curieusement, quand les syndicats municipaux parisiens étaient unanimes dans un mouvement qui était une première historique en décembre 2009, Bertrand Delanoë n’était guère à leur écoute. Humm, passons !


 Ces élections qui devront désigner les nouveaux « Comités Techniques » de chaque direction (sport, culture, petite enfance, nettoiement….) seront au scrutin de liste à la proportionnelle à un tour, élus pour quatre ans. Le caractère paritaire de ces comités disparaît, puisque l’administration n’aura qu’un siège et pas de droit de vote. Pas de panique cependant, ces comités ne seront que purement consultatifs ! La Mairie pourra donc, comme à son habitude, s’asseoir dessus !


 Ces élections seront toutefois cruciales pour les syndicats, car ceux qui n’auront pas recueilli 10% des voix, seront déclarés « non représentatifs » selon les nouvelles règles. N’oublions pas que les moyens matériels accordés dépendent également du score électoral.


 Actuellement, la CGT est la première organisation syndicale à la Ville de Paris avec 36,49% des voix, suivie de l’UNSA avec 21,86 %. Viennent ensuite la CFDT (10,23%), Force Ouvrière (9,01%) et l'UCP, le syndicat des cadres (8,60%). La CFTC (6,67%) et le Supap FSU (5,81%) ferment la marche. Le syndicat SUD interdit en 2009 pourra lui se présenter librement lors des prochaines élections.


 Il devrait y avoir, avec le nouveau mode de scrutin, une véritable recomposition syndicale à la Mairie de Paris en 2014.


 Comme il y a quelques semaines où à la surprise générale….. Force Ouvrière a pris la première place dans la fonction publique de l’Etat !

 

Publié également sur "Miroir Social"


 

                                                 hv 1

                                              Syndicats : Quel visage aura l'Hôtel de Ville en 2014 ?

 

 

 

 

 

Lire aussi: Bertrand Delanoë, le triple A et les syndicats : Le best of !

 

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 09:08

 

Les précaires de la Mairie de Paris se donnent rendez vous à l'Hotel de Ville.

 

Le Collectif-CGT des non titulaires de la Ville de Paris appelle les précaires parisiens à manifester aujourd'hui devant l'Hôtel de Ville (4ème) a t'on appris dans un communiqué.

 

La Mairie de Paris va être prochainement contrainte d'appliquer la loi sur les non titulaires de la fonction publique qui  fait suite aux conclusions d'un protocole d'accord signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux.

 

"Bertrand Delanoë doit l'appliquer dans son intégralité" demande le collectif. Ce que, visiblement, il n'a guère l'intention de faire "car il est prêt à exclure de son dispositif 95% des ses personnels non titulaires au nombre pourtant considérable de 23 400".

 

"C'est une véritable Génération Précaires qui se met en place dans la municipalité parisienne" remarque l'organisation syndicale.

 

"Paris doit montrer l'exemple et Bertrand Delanoë dont les positions pour un vrai progrès social sont désormais célèbres ne peut qu'aller à le rencontre de ses personnels" conclue la CGT avec accuité.

 

Une affirmation qui, nul doute, n'échappera pas à l'ensemble des observateurs politiques.

 

Publié également sur "Miroir Social"

 

 

                                                                     pecaires.jpg

                                                                                          "Génération Précaires"

 

 

 

Sur le même sujet:   Bertrand Delanoë, le triple A et les syndicats : Le best of !

 

 

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