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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 08:31

 

Des  agents enchainaient  les contrats précaires, parfois depuis… trente cinq ans !

Pour Anne Hidalgo, la nouvelle Maire de Paris, la mandature ne pouvait plus mal commencer. A peine élue voilà que de nouvelles plaintes s’abattent sur l’Hôtel de Ville. Elles portent toutes sur des questions de droit du travail.

Tout est partie d’une plainte de la CGT dénonçant le cas d’un agent qui enchainait les contrats précaires…  depuis trente cinq ans ! « A la Mairie de Paris on fait encore plus fort qu’à La Poste, condamnée après avoir fait enchainer les CDD à une postière pendant 23 ans. Dans la capitale, ce record est désormais pulvérisé par un professeur des cours municipaux pour adultes qui enchaine les contrats de vacataire …depuis 35 ans ! » écrit le syndicat dans son communiqué (lire ici).

Une plainte suivie de nombreuses autres, puisque le Tribunal Administratif de Paris va bientôt être saisi pour obtenir la requalification de pas moins de soixante dix contrats identiques. Les plaignants réclament une requalification de leurs contrats vacataires longs durée en Contrat à Durée Indéterminé (CDI).

Car ces quelques 800 professeurs recrutés par la mairie ont le même statut : ils sont vacataires. Une situation plus subie que choisie et ces longues années dans la précarité leurs donnent l’impression d’avoir beaucoup donné pour peu de reconnaissance de la part de la municipalité.

 

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                                                                         -  Ils sont jamais contents ...

 

En tout cas, ils semblent déterminés : « Peu importe le temps que cela prendra » estime l’agent aux 35 ans de contrats successifs dans une interview donnée au journal Le Parisien (lire ici). Surtout que l’issue pourrait leurs être favorable, car la Mairie de Paris ne semble pas être toujours d’équerre avec le droit du travail et depuis plus de deux ans on ne compte plus les condamnations faites par les tribunaux de toute sortes (prud’hommes, administratif, cour d’appel) avec au total plusieurs millions d’euros d’amende à la clé (lire ici).

Cette nouvelle affaire met de nouveau en lumière une situation sociale qui interpelle : « On a presque tous plusieurs emplois. Et  je sais qu’il me faudra travailler jusqu’à 70 ans » déclare une des plaignantes au quotidien du groupe Amaury. Et comme pour mieux enfoncer le clou, de rappeler une vérité guère reluisante pour la première commune de France « C’est pareil pour la plupart d’entre nous : on a peur de perdre ce travail, même si on ne sait jamais quel nombre d’heures on pourra avoir, qu’on est payé avec un mois de décalage et que c’est la croix et la bannière pour les droits au chômage ».  En bon français, on appelle cela la précarité.

  

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                                                                        -  C'est même écrit là ...

 

La Mairie de Paris, qui doit il est vrai assumer un héritage remontant parfois jusqu’aux années Chirac, affirme de son côté, toujours au Parisien que « la déprécarisation est une préoccupation constante ». Une déclaration qui agace visiblement Alain Derrien le responsable juridique de la CGT des cadres et techniciens de la Ville de Paris à l’origine du dossier : « On ne peut plus se contenter de belles promesses sur la résorption de cette précarité. Lorsque l’on s’attelle à reconstituer la carrière de ses agents, on se rend compte que la plupart a 15, 20 ans de vacations. ». Pas très fluctuat en effet.

Et le syndicaliste de rappeler mergitur que  « la moyenne des rémunérations de ces personnels n’excède pas 700 euros par mois. Cela concerne les profs, mais pas seulement : il y a près de 12 000 vacataires à la mairie ! ». Un véritable défi pour l’ancienne inspectrice du travail, désormais la première femme à diriger la Ville lumière.

Publié également sur Miroir Social

 

 

                              Précarité: La Mairie de Paris va-t-elle se retrancher derrière l'héritage ?

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                                                 - Tu vas voir que ça va être encore de notre faute...

 

 

 

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 07:11

 

Il est vrai que la nouvelle directrice de cabinet de Manuel Valls avait dirigé d'une main de fer l'administration de l'hôtel de Ville de Paris

C'est la nouvelle directrice de cabinet de Manuel Valls, le nouveau Premier Ministre. Mais avant d'intégrer Matignon, Véronique Bédague-Hamilius a été la femme clé de l'administration de la capitale durant des années. Secrétaire générale de la Ville et du département de Paris depuis 2008 - une administration de 50.000 fonctionnaires -, elle occupait entre 2002 et 2008, le poste de directrice des finances… Elle a donc suivi les deux mandats du maire PS sortant Bertrand Delanoë.

Véronique Bédague-Hamilius avait ensuite quitté la Ville de Paris il y a quelques semaines, remplacée par Philippe Chotard, pour fusionner Ubifrance et l'Agence française pour les investissements internationaux. Un départ salué alors comme il se doit par les syndicats parisiens qui, visiblement, ne la regretterons pas.

Il faut dire que certains n’y sont pas allés de main morte, notamment le syndicat UNSA des attachés d’administrations qui dénonce « une vision technocratique du monde ». Pour ce syndicat, « la SG de la Mairie de Paris est surtout renommée pour avoir introduit dans l’ensemble de l’administration parisienne les indicateurs, tableaux de bord et autres mesures de reporting à haute dose. ». Valls n’a qu’à bien se tenir.

 

                                     La nouvelle DirCab de Matignon sous l'oeil de l'ancien maire de Paris

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                                     - Hmm, avec une telle main de fer, même les micros doivent se soumettre

 

Autre reproche fait à Bédague Hamilius son jeunisme à tout va, car selon le syndicat « elle avait la réputation de considérer que toute personne née avant 1964 n’était plus bonne à grand-chose au niveau des postes de responsabilités » Une démarche qui, il est vrai, collait à merveille avec la politique municipale parisienne qui dessine de même le profil du « nouveau parisien » (lire ici). 

Mais c’est surtout « une conception féodale du pouvoir » que dénonce ce syndicat représentant un certain nombre de cadres des administrations parisiennes. Une pratique qui consisterait à « rejeter un certain nombre de collaborateurs et collaboratrices qui pourraient être utilement retenus d’un strict point de vue de la compétence » mais plus encore à   « constituer une garde rapprochée qui se transforme rapidement en un cercle de courtisans. » Bigre !

 

                                    La nouvelle DirCab de Matignon habillée pour le printemps

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                                                                   - Merci pour ce cadeau de départ ! 

 

Mais le syndicat n’en reste pas là car il rajoute : « À cette vision des choses assimilables à une forme de monarchie absolue (« On ne dit pas “Non” à la Secrétaire Générale ! » s’est vu encore dernièrement répondre un collègue attaché) s’est ajoutée une brutalité affirmée dans la façon de traiter plusieurs Directeurs et Directrices de la Ville. » voilà la nouvelle DirCab de Matignon habillée pour le printemps (lire ici).

En tout cas, la charge de l’UNSA n’a pas vraiment plus à la Mairie de Paris. L’article a provoqué de tels remous que l’administration, comme souvent en pareil cas, s’est empressée d’aller engueuler quelques représentants du syndicat.

De son côté le syndicat CGT n’avait pas aussi hésité à épingler Mme Bédague Hamilius en profitant de sa remise de la légion d’honneur par un Lionel Jospin sorti de sa retraite politique.

 

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                           - Avec cette épingle tu vas maintenant pouvoir accrocher Matignon !

 

« Nous ne savons pas vraiment en quel honneur cette décoration prestigieuse a été accordée car cette distinction récompense normalement « une conduite civile irréprochable et méritante, ou des faits de guerre exceptionnels… ». Pas vraiment  le cas de notre Secrétaire Générale dont le seul exploit, en plus d’être grassement payé (un des plus hauts salaires municipaux), est d’être gratifié, chaque année, de la célèbre prime départementale  à ………quarante mille euros ! » raille le syndicat

La CGT rajoute toutefois que « pour les grands projets, il y bien eu « la création de valeurs municipales », un épisode où la haute administration parisienne s’est surpassée dans la flagornerie (lire ici), sinon, la seule grande réforme qu’aura mené à bien la secrétaire générale est l’application « avec ténacité » de la….RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) cette pratique aveugle de réduction des effectifs. ».Un programme qui ne devrait pas déparer à Matignon.

Publié également sur Miroir Social

 

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                                                    - Fini de rigoler maintenant ...

 

 

 

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La Gauche conserve la capitale mais les socialistes perdent 20% des sièges au Conseil de Paris. 

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 08:34

 

La mandature risque d’être agitée entre Anne Hidalgo, les communistes et les écologistes !

 

Contrairement aux apparences la claque infligée au Gouvernement et à la Gauche a eu aussi des conséquences à Paris. Bien que les socialistes résistent à la vague bleue en conservant la capitale, la victoire d’Anne Hidalgo à la Mairie de Paris ne doit pas masquer une baisse certaine.

 

Ainsi par rapport à la précédente mandature, la gauche a perdu une mairie d’arrondissement, celle du IXe. Autre enseignement à l’issue de ce scrutin : le fort recul en nombre de siège d’élus socialistes au Conseil de Paris.

 

Si la Gauche reste largement majoritaire à Paris, les socialistes eux perdent pas moins de quinze sièges en passant de 77 à 62 élus, soit une baisse, quand même, de 20%. Un recul qui s’explique d’abord par la baisse du nombre de voix sur l’ensemble des arrondissements (dont la perte du IXe) mais aussi par les très bons accords négociés par les communistes et les écologistes qui leurs permettent désormais de pouvoir compter sur 29 conseillers de Paris.

 

Si l’on rajoute l’élection de Danielle Simonet, élue en autonome dans le XXe pour le Front de Gauche, c’est près d’un tiers de la majorité municipale qui pourrait donner des sueurs froides à la nouvelle Maire de Paris qui n’est plus majoritaire à elle seule. Une majorité qui pourrait tanguer sur un certain nombre de dossiers.


 

                     Danielle Simonet (Front de Gauche), Anne Hidalgo, Christophe Najdovski (EELV)

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                                                   - Ouch, je suis prise en tenaille

 

 

Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de la première mandature de Bertrand Delanoë en 2001 quand le groupe écologiste était charnière au Conseil de Paris sans qui aucune délibération ne pouvait être votée. Bis repetita ? Pour Anne Hidalgo que certains décrivent comme parfois cassante et autoritaire il faudra faire œuvre d’une diplomatie des plus fluctuat.

 

Autre mauvaise nouvelle pour les socialistes parisiens, la perte du Grand Paris après les résultats dans les communes de la petite couronne qui ont basculé à droite. La nouvelle agglomération pourrait être présidée par quelqu’un de plutôt inattendu du côté de l’UMP.

 

Car si l’on en croit Libération, « aucun des pontes de la droite, ni Patrick Devedjian, ni Roger Karoutchi, ni Valérie Pécresse ne sont élus municipaux, condition nécessaire pour siéger au conseil du Grand Paris. » Reste alors... Nathalie Kosciusko-Morizet qui pourrait ainsi être la chef de l’opposition parisienne comme présidente du Grand Paris » Du pur mergitur pour Anne Hidalgo.

 

 

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                                                                                  - A moi Paris !

                                                                           - A moi le Grand Paris.....

 

 

 

 

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Paris : Anne Hidalgo déplie le tapis rouge pour les écologistes…


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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 10:52

 

Les personnels demandent une meilleure rémunération pour travailler le dimanche.

 

Dimanche, jour du deuxième tour des élections municipales, les piscines parisiennes mais aussi bains-douches, stades et gymnases de la capitale seront de nouveau en grève. Certains bureaux de votes pourraient même êtres perturbés puisque plusieurs d’entre eux sont installés dans des gymnases.

 

Ce conflit, qui dure désormais depuis près de deux mois, est centré sur la revalorisation de la prime dominicale des agents des équipements sportifs municipaux. Ces personnels de la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) de la Ville de Paris qui travaillent en roulement, et sont appelés à travailler obligatoirement le dimanche, ne s’estiment pas rémunérés à la hauteur de cette contrainte.

 

« Dans d’autres directions, certains agents perçoivent une prime de 100 euros » déclare ainsi l’intersyndicale (CGT, FO, Supap et Solidaires) en faisant référence à une prime arrachée par les bibliothécaires parisiens en 2010 après un conflit de plusieurs semaines. Une différence de traitement avec les personnels de la direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) « qui ne perçoivent qu’une prime de 44,79 euros par dimanche travaillé » pointent les syndicats qui demandent à ce qu’ils soient, au moins, alignés sur leurs collègues de la culture.

 

Une chose est sûre, pour la nouvelle municipalité issue des urnes, ce sera, sur le front social, le premier chantier à traiter, le mouvement ne montrant pour le moment pas de signes d’essoufflements. Il pourrait même faire tache d'huile car les candidats à la Mairie de Paris se sont empressés (imprudemment?) d’inscrire dans leurs programmes l’ouverture….. de nouvelles bibliothèques le dimanche. Un nouveau conflit en perspective où la question de la prime dominicale sera indéniablement posée avec pour enjeu, une somme de plusieurs millions d'euros à sortir chaque année. A moins de remettre en cause la prime accordée aux bibliothécaires ?

 

Publié également sur Miroir Social


 

               

                                                      Travail dominical : Paris va devoir payer

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                    - Bon Anne, je te laisse ce chèque en blanc tu risques d'en avoir besoin ...

               - T'inquiètes Bertrand, je vais ramener la prime des bibliothèques à 44,79 euros

 

 

 

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Les établissements sportifs parisiens touchés par un mouvement de grève !

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 08:53

 

Les personnels demandent une meilleure rémunération pour travailler le dimanche.

 

Depuis plusieurs semaines les centres sportifs de la capitale sont perturbés le week-end par un mouvement de grève des agents municipaux travaillant le dimanche

 

Mais contrairement aux « bricoleurs du dimanche », ces salariés des enseignes de bricolage qui militaient pour le travail dominical sous l’œil complice de leur direction, les agents des stades et piscines de la Ville de Paris travaillent eux en roulement et sont appelés à travailler obligatoirement le dimanche et visiblement ne s’estiment pas rémunérés à la hauteur de cette contrainte.

 

Les personnels de la direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) « ne perçoivent qu’une prime de 44,79 euros par dimanche travaillé » pointent ainsi les syndicats. Effectivement avec une telle somme pas de quoi aller bricoler.


 

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Seulement voilà, au sein de la municipalité parisienne tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. « Dans d’autres directions, certains agents perçoivent une prime de 100 euros » déclare l’intersyndicale (CGT, FO, Supap et Solidaires).

 

Effectivement il y a près de quatre ans les personnels des bibliothèques ouvrant le dimanche ont obtenu cette prime après toutefois douze semaines de conflit. Il est vrai qu’à l’époque le rapport de force était clairement en faveur des agents, la Ville de Paris voulant absolument ouvrir quelques bibliothèques le dimanche et ne s’attendant pas à un conflit aussi long avait du s’incliner (lire ici).

 

Seulement les syndicats des agents des établissements sportifs qui eux perçoivent moitié moins de poser la question qui fâche : « comment le maire de Paris peut-il expliquer cette inégalité de traitement ? ».

 

En tout cas, l’approche des élections municipales ne semble pas freiner le mouvement car les syndicats appellent les agents de la DJS à une nouvelle assemblée générale le 13 mars. Les piscines seront probablement fermées le jour du premier tour. Une manière peut être d’empêcher les abstentionnistes de piquer une tête et les forcer à aller voter ? 

 

Publié également sur " Miroir Social "


 

                   High+n+Dry+Def+Leppard

 

 

 

 

 

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Les syndicats appellent à une grève dans les bibliothèques parisiennes

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 11:34

 

Ils interpellent les candidats et vont diffuser un texte à l’adresse des parisiens

 

L’Association des bibliothécaires de France (ABF) se dit prête à aider les candidats aux élections municipales à Paris pour inscrire la bibliothèque dans leur programme politique. A Paris, les syndicats en profitent pour lancer un appel à la grève dans les bibliothèques les 13 et 15 mars prochain.

 

Un appel avait déjà été lancé à l’occasion des élections présidentielles et législatives mais à quelques semaines du premier tour des élections municipales, l’Association des bibliothécaires de France réaffirme la place que doivent avoir les bibliothèques et médiathèques dans les politiques publiques. : « À l’occasion des élections municipales, l’Association des bibliothécaires de France (ABF) vous rappelle que « la bibliothèque est une affaire publique ». C’est pourquoi l’ABF vous invite à intégrer la bibliothèque municipale ou intercommunale dans votre profession de foi et à en faire un élément de votre politique »

 

Pour l’ABF, le développement des bibliothèques passe par « l’élargissement des horaires d’ouverture, la pluralité de l’offre de ressources et de services en bibliothèque, l’accès au savoir ainsi que l’accessibilité physique et numérique de la bibliothèque, notamment pour les personnes souffrant de handicap ou empêchées pour diverses raisons de se rendre sur place » le tout bien entendu sans restrictions budgétaires.



                                               A Paris aussi les candidates sont interpellées par l'ABF

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                                     - Quoi, même pas avec une petite restriction budgétaire ?

                                                           - Allez, juste comme ça ?


 

En tout cas, cette lettre ouverte en date du 24 février 2014 vient d'être reprise par le syndicat CGT de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris. Un syndicat qui par le biais de son blog CGT Culture, fournit depuis des années en informations les Parisiens et les élus. En présentant l'article relayant la lettre ouverte de l'ABF, il annonce un mouvement de grève le jeudi 13 mars 2014, à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, UNSA, SUPAP, UCP, CFTC, pour mieux réclamer « les effectifs nécessaires au bon fonctionnement des établissements ». Un mouvement qui, selon la CGT Culture « ne peut que recueillir le soutien de l’Association des Bibliothécaire de France ».

 

Les bibliothèques municipales devraient être également perturbées le samedi 15 mars car les syndicats appellent aussi à la grève ce jour là, avec à la clé la distribution d’un texte à l’adresse des parisiens : « Il y a actuellement 80 postes vacants dont 50 vont être définitivement supprimés ce qui correspond à deux grosses bibliothèques ou quatre bibliothèques de taille moyenne. Plusieurs établissements ont dû réduire leurs horaires d’ouverture. Des bibliothèques ont déjà fermé, d’autres sont menacées » déclarent les bibliothécaires.

 

Les deux principales candidates aux élections municipales ont beau promettre la lune (lire ici) les syndicats de poser la seule question qui vaille : « Et dans votre quartier quel service sera restreint voire supprimé ? Quelle bibliothèque devra réduire ses horaires ou sera complètement fermée ? » concluent-ils dans leur lettre aux parisiens.

 

Les élus dans une position guère fluctuat apporterons peut être ces précisions dans leurs professions de foi. Sinon, il y a fort à parier qu’après les échéances électorales à Paris, la lecture publique se retrouve dans une situation des plus mergitur.

 

Publié également sur " Miroir Social "


 

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                                     -  Anne, t'as apporté des précision dans ta profession de foi ?

                                                         - Oups, là ça devient chaud !

 

 

 

 

 

 

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 10:18

 

Une pétition, relayée par Médiapart, demande à Jean Pierre Jouyet , patron de la Caisse des Dépôts, de tenir ses engagements

Si la tempête sévit depuis plusieurs semaine sur une partie de la France, il semble qu’il y ait carrément un ouragan du coté de la Caisse des Dépôts, le bras armé de l’Etat pour le financement de l’économie, après la publication d’un rapport de la Cour des Comptes accablant pour une de ses filiales, la Société Nationale Immobilière (SNI). Les sages de la rue Cambon y pointent notamment de fortes dérives affairistes du principal bailleur social du pays, la société est alors est gravement mise en cause (lire ici).

Mais les mauvaises nouvelles s’accumulent avec la révélation de la récente cooptation par le patron de la SNI, André Yché, du fils du ministre socialiste de la défense, Thomas Le Drian (lire ici).

L’idée s’est alors imposée à plusieurs syndicalistes de profiter de l’émotion suscitée dans le pays par cette cascade d’affaires pour prendre l’initiative de la réintégration au sein de la SNI de Marc Boucoiran, un responsable de la FSU licencié par ce même André Yché il y a deux ans.

Ce licenciement avait pourtant été refusé à l'époque par l’Inspection du Travail, mais le Gouvernement Sarkozy, par le biais de son ministre du Travail, Xavier Bertrand, avait passé outre et pris la décision très politique de contredire son administration. Un empressement curieux à quelques semaines seulement des élections présidentielles.

 

                                                                     Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand

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                                                           - Bon Xavier, tu m'écrase cette chienlit, compris ?

                                         - Oui Nicolas, mais pas avant d'avoir découvert les spécialités de la maison !

 

D’ailleurs après l’élection de François Hollande, le directeur général de la Caisse des dépôts (CDC), Jean-Pierre Jouyet, avait indiqué qu’il agirait pour la réintégration de Marc Boucoiran, décision actée par les ministres Michel Sapin (Travail) et Cécile Duflot (Logement). Mais à ce jour cette réintégration n’est toujours pas effective. Jean Pierre Jouyet est pourtant un camarade de l’ENA de l’actuel Président, issus tout deux de la désormais célèbre « Promotion Voltaire »

Signée par de nombreux syndicats, militants, organisations et politiques, une pétition relayée par Mediapart vient donc de voir le jour. Le texte  demande à Jean Pierre Jouyet de tenir ses engagements et de réintégrer le syndicaliste licencié. Le texte de la pétition est ici.

L’occasion  pour le Gouvernement d’appliquer son « pacte de responsabilité » en matière sociale, n'est ce pas ?

Publié également sur " Miroir Social

 

                             Jean Pierre Jouyet, le papa de Thomas Le Drian, le papa de Martine et le Président

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                                                                  -   Y a un avis de tempête, on dirait

                                                                 -  Je crois que c'est la faute à Voltaire !

 

 

 

 

 

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 08:19

 

Deux jours de fermeture pour une formation de l’ensemble de l’équipe à la gestion des personnalités difficiles après l’agression de la semaine dernière.


C’est un fait divers qui a marqué les esprits des bibliothécaires parisiens. La semaine dernière, trois agents de la bibliothèque Louise Michel (XXe) ont été agréssés par un usager entrainant la fermeture de l'établissement durant deux jours.


L'homme que les employés avaient déjà repéré alors qu'il rôdait dans les lieux, a tenté d'étrangler un bibliothécaire. Deux autres employés sont venus à la rescousse. Une bibliothécaire a reçu un coup de tête et l'autre agent a été molesté. Prévenus, les policiers ont interpellé le forcené et l'ont placé en garde à vue. 

 

Suite à cet evenement, la CGT a demandé une enquête du CHSCT (NDLR: Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) dans une lettre adressée à Bruno Julliard, adjoint au maire en charge de la Culture. Ce dernier a dénoncé au journal Le Parisien « une croissance des faits d'incivilité même si les agressions restent heureusement rares », et a confirmé l'enquête du CHSCT.  


L'adjoint de Bertrand Delanoë n'entend pas en rester là: « Nous allons lancer une enquête générale sur toutes les bibliothèques afin de faire l'état des lieux, avec des visites, questionnaires et auditions des syndicats ».


Toutefois, l’évenement a, semble-t-il, été pris suffisemment au sérieux par la municipalité pour fermer de nouveau la bibliothèque Louise Michel les mardi 4 et mercredi 5 février 2014 pour une formation de l’ensemble de l’équipe à l’accueil et à la gestion des personnalités difficiles. Une formation au close-combat ?


Pour les personnels de Louise Michel, cette formation devrait servir « à assurer au mieux l’accueil suite à cet événement »  ont-ils réaffirmé dans leur lettre d’information envoyée aux usagers.    

   

 

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Paris : trois agents de la bibliothèque Louise Michel (XXe) agressés par un usager

 

 

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 14:20

 

Une violence qui a surgi là où ne l’attendait pas

 

Les faits doivent être suffisamment graves pour arriver à cette extrémité. La bibliothèque Louise Michel implantée dans le quartier Réunion dans le XXème arrondissement de Paris a dû fermer en urgence après une agression envers le personnel.

 

La nouvelle est tombée ce mercredi vers 13 heures : « La bibliothèque Louise Michel sera fermée aujourd’hui et demain toute la journée suite à l’agression de trois collègues par un usager. » a-t-il été annoncé par la direction de la bibliothèque de ce quartier du nord-est parisien.

 

En tout cas la fermeture d’une bibliothèque suite à une agression est une première à Paris, au moins depuis quelques années.

 

Outre la violence, d’autres bibliothèques ferment parfois leurs portes pour des raisons indépendantes de leur volonté. Dernièrement c’était la médiathèque Jean-Pierre Melville (XIIIe) qui dû fermer pour cause de chauffage défaillant.

 

 

                                                             Paris: Violence dans une bibliothèque

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                               - Manuel, je compte sur toi pour m'envoyer des troupes !

                         

 

 

 

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La bibliothèque Fessart (XIXe) risque de perdre son pôle d'accueil des sourds.

Bibliothèques : Ouvrir plus ou ouvrir mieux ?

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:17

 

Ils sont même prêt accepter un départ à 65 ans !

 

Le syndicat Force Ouvrière ne donne pas vraiment l’exemple pour la défense de la retraite à 60 ans si l’on en croit le site Question(S) Sociales(S) animé par un journaliste du « Monde ».

 

En effet, son secrétaire général, Jean-Claude Mailly, qui vient justement d’atteindre l’âge fatidique et que beaucoup d'observateurs donnaient partant lors du prochain congrès de Force ouvrière à Tours en 2015, a manifesté clairement sa volonté de se représenter

 

Elu en 2004, le secrétaire général de FO a indiqué, mardi 26 novembre, lors du « grand rendez-vous » de l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS), qu'il avait l'intention de se représenter pour un quatrième mandat. « Je suis en pleine forme, a-t-il déclaré. Je n'exclus rien et je suis plutôt dans une logique de repiquer si mes camarades veulent encore de moi. ».

 

Si son « envie de repiquer » pour un nouveau mandat de trois ans en 2015 se réalise cela nous mènera donc à 2018. Jean-Claude Mailly aura alors atteint l’âge de 65 ans. L’heure des braves ? A moins que Force Ouvrière repousse encore plus loin l’âge de la retraite ?

 

En tout cas avec quatorze ans de mandat si il égale presque la durée de son prédécesseur à la tête de Force Ouvrière, Marc Blondel, il aura du mal à atteindre le record d’André Bergeron qui a tenu lui vingt six ans à la tête du syndicat.

 

Publié également sur " Miroir Social "




                            Jean-Claude Mailly prêt à descendre dans le rue pour défendre son emploi

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                                                             - Non aux retraités !

 

 

 

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