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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 08:33

 

Bien que le plombier ne soit pas polonais, il fallait quand même savoir parler anglais !

 

« Un recrutement dans l’extravagance ! ». C’est ainsi que le syndicat UCP (Union des Cadres Parisiens) dénonce la manière dont a été recruté le DRH de l’Ecole de Physique- Chimie de la Ville de Paris (ESPCI).

Cet établissement qui dépend directement de la mairie de Paris a, il est vrai, des pratiques assez inédites dans l’art de faire passer un entretien d’embauche. Pour le syndicat des cadres ce recrutement est même placé « sous le signe de la déraison et de la bizarrerie » (lire ici). Un langage auquel le syndicat n’est pourtant guère coutumier.

Il faut dire que pour recruter son nouveau Directeur des Ressources Humaines, l’école municipale s’est d’abord affranchie de la loi Toubon. Pas très sympa pour un ministre pourtant ancien élu de la capitale. En effet, si l’on en croit l’UCP « certains candidats on eu des entretiens en anglais, alors que l’usage de la langue française est une obligation pour tout fonctionnaire ».  Surtout pour un DRH indeed !

Mais là où le syndicat manque de s’étrangler, c’est que certains candidats à ce poste de direction « auraient eu un entretien avec un plombier » Après tout pourquoi pas, les questions statutairse à la Ville de Paris ne sont pas très éloignées des problèmes de tuyauteries.

Mais surprise dans la clé de douze, le plombier en question ne serait pas que plombier, il serait aussi « qui plus est syndicaliste », selon l’UCP qui en perd aussi son latin. En tout cas, c’est un bel exemple de co-gestion municipale, bien que l’on ignore l’organisation à laquelle appartient notre plombier-recruteur.

Le syndicat UCP qui « condamne ces méthodes insensé » souhaite néanmoins dans un esprit des plus fluctuat bon courage au futur DRH « qui n’y est pour rien et qui va devoir appliquer la réglementation en matière de ressources humaines dans un tel environnement ». Toutefois, même dans un tel environnement, il devrait savoir quoi faire en cas de fuite d’eau et ça, c’est on ne peut plus mergitur !

Publié également sur " Miroir Social "

 

 

                             Paris:  A l'école de physique-chimie, le plombier doit-il aussi parler anglais ?

                     52230

                 -  Yes indeed, and especially with ze manager director at the school of chemistry of capitale

 

 

 

 

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:38

 

Ils demandent à Anne Hidalgo, la présidente de Paris-Musée, « d’y mettre un terme ».

 

Les agents du musée Carnavalet (IIIe) situé dans le quartier du marais à Paris seront en grève le jeudi 5 décembre avec le soutien unanime de tous les syndicats* de Paris-Musée, l’établissement public qui chapeaute désormais les musées municipaux de la capitale. Vu l’ensemble des revendications et le mauvais climat social au sein de l’établissement, le musée Carnavalet sera fermé d’après des sources municipales.

   

« La politique menée par l’Etablissement Public et notamment par le Musée Carnavalet est toxique envers les agents ce qui génère des absences au travail » dénoncent ainsi les syndicats dans un communiqué. Ils estiment qu’Anne Hidalgo « a les moyens d’y mettre un terme» non seulement en tant qu’ancienne Inspectrice du travail mais surtout en tant qu’actuelle présidente de Paris-Musées. » Pas faux.

 

« Encadrement défaillant, maltraitance institutionnelle.. », les personnels de Carnavalet dénoncent donc une véritable souffrance au travail. Un symptôme qui ne toucherait d’ailleurs pas seulement les agents de surveillance d’après l’intersyndicale mais bien l'ensemble des services du musée Carnavalet. « des conservateurs à l'encadrement intermédiaire, du service d'action culturelle jusqu'aux personnels ouvriers, rien ne va plus... » (lire ici). Pour les personnels la situation n’est effectivement pas très fluctuat !

 

La balle est donc dans les mains d’Anne Hidalgo « ancienne inspectrice du travail » comme le rappellent finement les syndicats, mais aussi candidate déclarée pour le poste de Maire de Paris. Elle devrait d’autant plus se pencher sur la question que la Ville de Paris a fait des risques psycho-sociaux dans le cadre du travail « une de ses priorités ». Sinon dans le cas contraire ce serait du pur mergitur !

 

Publié également sur " Miroir Social "




                   Malaise social au Musée Carnavalet:  Anne Hidalgo sera-t-elle fluctuat ou mergitur ?

      anne2-35005

                   -  Alors Bruno, c'est tout que t'as trouvé comme solution pour Carnavalet ?

                     - Ben quoi, notre slogan de campagne, c'est bien Osons Paris non ?

                                 

 


 

* CFDT, CFTC, CG, FO, FSU, UNSA

 

 

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 13:18

 

Malheureusement, Jean-Claude Mailly ne pourra être présent pour Force Ouvrière car il « n’aura pas le temps d’aller chez le coiffeur »

Les dirigeants de la CFDT, Laurent Berger, et de la CGT, Thierry Lepaon, ont appelé l'ensemble des syndicats à se réunir le 25 novembre face « à la gravité de la situation » dans le pays, dans un courrier commun rendu public jeudi 21 novembre. 

« La situation politique, économique et sociale que connaît notre pays provoque des difficultés et une inquiétude grandissante chez les salariés (...) La société en proie au désarroi peut se laisser entraîner par l'expression des pires populismes », écrivent les deux secrétaires généraux dans cette lettre adressée à leurs homologues FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, Solidaires et FSU.

« La gravité de la situation interpelle tous les acteurs, parmi lesquels les organisations syndicales. Nous souhaitons organiser une rencontre des secrétaires généraux et présidents de nos organisations afin de partager nos analyses et d'échanger sur les moyens d'y remédier », poursuivent-il dans ce courrier daté de mardi.

Les deux leaders proposent aux représentants des organisations syndicales de se réunir le « 25 novembre à 18h30 » au siège de la CFDT, à Paris.

 

                     Syndicats: le couple Berger-Lepaon essaye de reconstituer l'entente cordiale

                             entente-cordiale-20101102

                                    - Allez, on se refait un petit Thibault-Chérèque ?

 

Sollicitées par l'AFP, trois des six organisations invitées (la CFTC, Solidaires et l'Unsa) ont déclaré qu'elles rendraient à cette réunion…. Mais ils risquent de ne pas y croiser FO !

Car de son côté, le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, a refusé l'appel de la CFDT et de la CGT de constituer un front syndical uni, qui aurait constitué une première depuis l'élection de François Hollande. « J'aime pas répondre aux convocations et je ne crois pas aux choses artificielles » a déclaré Jean-Claude Mailly sur RTL .  « Je ne veux pas faire semblant d'être d'accord » avec la CGT et la CFDT, poursuit-il.

Le leader de FO ne croit pas au syndicalisme rassemblé, soulignant qu'il existe « des désaccords entre organisations », notamment sur le front de l'emploi, ou encore des retraites. Et de conclure : « Si c'est pour faire une photo où l'on est là tous ensemble, et bien je suis désolé, je n'ai pas le temps d'aller chez le coiffeur pour être beau sur la photo d'ici lundi ».

 

                      Jean Claude Mailly ne sait pas encore si il aura le temps d'aller chez le coiffeur

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                                    - Pourtant, j'aurais bien besoin d'un petit balayage !

 

 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 11:03

 

AFP: Le 21 novembre 2013

Le mouvement s’annonce très suivi

Un mouvement de grève à l'appel de la CGT-Petite enfance devrait perturber vendredi 22 novembre le fonctionnement des crèches de la Ville de Paris.

« Avec l'ouverture de nouveaux établissements sans recrutement de personnel en nombre suffisant, de nouveau, les conditions de travail des personnels se dégradent », a indiqué le syndicat dans un communiqué, rappelant la dernière mobilisation du printemps 2011 pour davantage de moyens.

L'organisation, premier syndicat de la petite enfance à Paris, réclame « la création d'un poste supplémentaire par établissement, la revalorisation immédiate des primes, un meilleur déroulement de carrière ».

Quelques 450 établissements municipaux sont concernés: crèches collectives, familiales, halte-garderie, jardins d'enfant du bailleur social Paris-Habitat.

Par manque d'auxiliaires de puériculture et d'éducateurs « les ratios d'encadrement des enfants sont très limites », a déclaré à l'AFP Emmanuelle Lavandier, de la CGT Petite Enfance. « A partir de 66 enfants, il doit y avoir une adjointe et il n'y en pas toujours », selon elle.

La responsable syndicale n'a pas donné de prévision sur le suivi de l'appel à la grève, expliquant que « le personnel des crèches n'est pas tenu de se déclarer gréviste à l'avance », mais de nombreux établissements seront sans doute fermés.

 

                   Pub-20Creche-20Fina.jpg

                                                     Dans les crèches parisiennes c'est pas toujours Noël !

 

 

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Rythmes scolaires : Les écoles parisiennes seront en grève le 5 novembre

 

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 10:55

 

Délit d’entrave, indemnités grassement attribuées, réunions bloquées… il manquerait plus que la justice annule les élections


A peine un an après la mise en place de Paris-Musées, l’établissement public en charge de la gestion des musées municipaux de la capitale, le torchon brule entre la direction et les organisations syndicales. 


Alors que les élections professionnelles ont eu lieu avant l’été, les syndicats n’ont toujours aucun moyen, ni locaux pour exercer leur mandat. Pourtant Paris-Musées pourrait assumer sans difficulté cette charge car, bien qu’établissement public, celui-ci dépends totalement de la Ville de Paris, la première collectivité, et surtout la plus riche de France.


Une situation qui commence à échauffer tellement les oreilles du syndicat Force Ouvrière, sorti premier des urnes, que celui-ci menace d’aller en justice pour « délit d’entrave ».


 

            jouir-sans-entrave

                            Paris-Musées: Force Ouvrière dénonce le délit d'entrave



« Par la présente, notre organisation syndicale m’a mandaté pour vous signifier que votre attitude constitue une réelle entrave au bon exercice de nos droits syndicaux dans l’établissement dont vous êtes la Directrice. » dénonce le secrétaire général de FO dans une lettre envoyée à Delphine Levy, la directrice des musées municipaux.


« A deux reprises, lors de la tenue des Conseils d’Administration du dit Etablissement, nos délégués ont fait des déclarations publiques: depuis les élections professionnelles nous en sommes toujours à attendre que votre administration nous donne les moyens, notamment, en terme de locaux, afin d’effectuer correctement le mandat confié par nos collègues » précise le syndicat (lire ici).


La direction de Paris-Musées rétorque pour sa part être en recherche des dits locaux mais le résultat ne serait pour le moment « pas totalement satisfaisant ». Elle s’engage toutefois à trouver une solution pour le mois de mars prochain « au plus tard ». Soit neuf mois tout de même après la tenue des élections professionnelles.


Force Ouvrière ne s’en laisse pas compter car elle remarque « que vous n’avez même pas fourni de pièces écrites prouvant la réalité de vos démarches pour nous accorder des locaux syndicaux. Par contre, poursuit son secrétaire général, je dois noter votre célérité pour vous faire voter un régime indemnitaire conséquent à la hauteur de votre ambition et ce, dès la première réunion du C.A. ». Un régime indemnitaire qu’on imagine assez fluctuat !



                                                     La directrice de Paris-Musée a touché le gros lot

                  golden-boy-01-g.jpg

                              - Vous avez vu, elle a eu les six bons numéros dès le premier tirage !

                                                 


Mais les critiques ne viennent pas seulement du syndicat cher à Jean Claude Mailly, car la CGT (troisième organisation) n’est pas en reste dans les critiques faites à la directrice de Paris-Musées.


« Force est de constater que les relations sociales sont très (très) tendues écrit la CGT Culture sur son blog. « Il est vrai que la direction s’assoit carrément sur toutes les propositions des organisations syndicales visant à améliorer la santé au travail. D’ailleurs le premier Comité Technique de l'établissement public a été boycotté par la plupart des membres élus (lire ici) ».


Pour la CGT, le climat est devenu tellement détestable que « les réunions entre la direction et les organisations syndicales finissent désormais toutes en eau de boudin.»


                  

               Musee-1194-690x459.jpg

                 -  Regardez monsieur le Maire, ce tableau décrit les relations sociales dans vos musées !

                                           - Vous êtes sûre ?  Car je ne vois là que de l'eau de boudin !

             

 

Un climat si détestable d’ailleurs que la CFDT, la CFTC ou encore l’UNSA ont, à des degrés divers, exprimé elles aussi leur désaccords sur la façon dont le dialogue social était mené au sein des musées parisiens.


Enfin, dernier signe que les rapports sociaux ne sont pas à la détente, le Comité Hygiène et Sécurité du 14 novembre a été reporté, le siège de Paris-Musées étant occupé et les accès bloqués, obligeant la direction à demander l’intervention de la police. A ce rythme le quartier va finir par être classé en Zone de Sécurité Prioritaire. 


Il manquerait plus que le syndicat SUD s’en mêle lui aussi (lire ici).  Mais dans ce cas, la situation deviendrait carrément mergitur !

 

Publié également sur " Miroir Social "



 

                           Le siège de Paris-Musées bientôt classé en Zone de Sécurité Prioritaire ?

                             963619-1140787

                                                                                - A mon avis, tout ça va mal finir !


 

 

 

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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 08:43

 

Mais la Ville de Paris fait du Audiard. Elle n’a pas été « condamnée » mais seulement soumise à « une décision » !

Depuis plusieurs mois la municipalité parisienne est régulièrement condamnée par les Prud’hommes  pour abus d’emplois précaires suite à des plaintes initiées par la CGT. Verdict de la justice : Certains contrats de travail  ont été requalifiés en CDI et les amendes tombent comme à Gravelotte. Le total doit maintenant atteindre plusieurs millions d’euros. Et ce n’est pas fini car d’autres procédures sont toujours en cours à l’initiative du syndicat (lire ici)

Mais l’exécutif parisien a beau faire le dos rond et être d’une discrétion pour le moins inhabituelle venant de sa part, voila que ces affaires judiciaires s’invitent désormais au Conseil de Paris. Et c’est au sein même de sa majorité que viennent les interrogations avec les élus écologistes qui demandent à ce qu’un bilan soit fait de l’usage des contrats aidés à la Ville.

Dans un vœu soumis au vote des Conseillers des Paris, les élus Europe Ecologie-Les Verts (EELV) demandent ainsi au Maire de Paris combien cela a-t-il couté précisément et combien de dossier sont encore en cours. Des questions il est vrai on ne peut plus fluctuat.

Le vœu ayant été adopté on devrait donc connaitre prochainement le résultat. À moins que la Ville de Paris ne fasse trainer jusqu’aux municipale de mars 2014 en comptant sur le renouvellement du Conseil de Paris pour se faire oublier ?

Une idée pas si absurde quand on sait que l’équipe de Bertrand Delanoë est on ne peut plus gênée aux entournures sur ce sujet. Pour preuve cette perle que l’on retrouve sur le vœu adopté mais néanmoins un peu remanié puisque la mairie a tenue à remplacer le terme de « condamnations » par celui de « décisions des Prud’hommes » comme on peut le lire ici. Du pur mergitur !

Pour paraphraser le slogan de campagne d’Anne Hidalgo, favorite à la succession de Bertrand Delanoë, fallait oser ! Mais comme le disait aussi Michel Audiard « c’est même à ça qu’on les reconnaît » !

Publié également sur " Miroir Social "

 

         970106-1147850

                                                      - Alors là chapeau, fallait vraiment oser !

 

 

 

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 08:32

 

Les agents des maternelles, du primaire et les gardiennes d’école ne veulent plus être « les oubliés de la communauté éducative ».

Décidément le passage à la semaine des quatre jours et demi n’arrête pas de faire des turbulences dans la capitale et cela pourrait gâcher la fin de mandat de l’exécutif municipal. Pas sûr qu’il garde le rythme

Après les enseignants, les animateurs des activités périscolaires, voire d’une partie des parents d’élèves, c’est au tour des agents spécialiés des maternelles, des agents techniques du primaire et des gardiennes des écoles parisiennes de manifester leur mécontentement le 5 novembre à l’appel de la CGT. Le fonctionnement des écoles devrait être fortement perturbé car le syndicat est majoritaire dans le secteur.

Au-delà de la dégradation des conditions de travail, les gardiens et agents des écoles parisiennes dénoncent le « manque de considération de la part de la communauté éducative ».

Le conflit est particulièrement aigu dans les écoles maternelles pour les personnels non enseignant qui participent à la vie de la classe, car ces derniers, pourtant titulaires d’un diplôme spécialisé de la petite enfance, s'estiment trop souvent considérés comme des subordonnés par les professeurs et directeurs d’école.

Une forme de mépris de classe assez ancien mais rendu encore plus criante par la réforme puisque désormais les agents spécialiés (ASEM) organisent des activités avec les enfants dont elles ont la charge. Ce que n’acceptent pas trop ni les enseignants ni les animateurs. Une attitude que dénonce la CGT des affaires scolaires : « les mentalités sont apparemment dures à changer ! » note-t-elle dans son communiqué (lire ici).

 

                                Paris:  Le 5 novembre, les agents des écoles maternelles seront en grève ...

       4368966-le-retour-de-la-morale-a-l-ecole-pour-ou-contre

                                                                     ... pour (aussi) plus de fraternité !

 

Autre conséquence de la réforme, les agents techniques (ATE) affectés dans les écoles élémentaires se voient attribuer des tâches autrefois dévolues à leurs collègues des maternelles lorsque que les deux etablissements sont dans le même groupe scolaire. Résultat selon la CGT, une surcharge de travail avec des horaires pas toujours respectés.

Mais le problème porte aussi sur l’activité des gardiens et gardiennes d’école. Le syndicat pointe leur difficulté à assurer « La sécurité à la sortie de 15h ». Difficile en effet de savoir qui peut entrer dans les établissements « avec la multiplication des intervenants pendant le temps périscolaire et extra scolaire ». Ces derniers n'étant pas toujours identifiés.

C’est donc pour ne pas être les « oubliés de la communauté scolaire, » que les personnels demandent « la reconnaissance d’une égalité professionnelle dans leur mission éducative » et le « respect de leur mission » . Une reconnaissance qui passe pour la CGT par « des embauches supplémentaires, la fin de la précarité et la revalorisation des primes ». Pour espérer se faire entendre du Maire de Paris, le syndicat appelle à une manifestation devant l'Hôtel de Ville.

Publié également sur Miroir Social

 

                                           Les écoles parisiennes fortement perturbées le 5 novembre

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                                    Il sera dificille d'assurer la sécurité à la sortie de l'école (matin, midi et soir)

 

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 09:30

 

Les agents du musée Carnavalet ne s’attendaient pas à devenir fossoyeurs


C’est une particularité parisienne. Les Catacombes qui accueillent depuis trois siècles les dépouilles de six millions de Parisiens, évacuées des cimetières pour des raisons de salubrité publique, dépendent …des musées de la Ville de Paris (et plus particulièrement du musée Carnavalet). Mais, cette situation ne doit pas permettre la confusion entre ossements humains et œuvres d’arts.


Depuis la création de Paris-Musées, l’établissement public qui chapeaute désormais les musées municipaux, les attributions professionnelles des agents semblent enterrées, dénonce la CFTC dans un communiqué envoyé aux personnels.


Le syndicat nous apprend que des agents en charge de l’entretien du musée Carnavalet ont dernièrement été convoqués dès potron-minet au célèbre ossuaire de la place Denfert-Rochereau. « Ils furent reçus par deux personnes chargées de leur expliquer comment faire de la « conservation préventive » sur les ossements (nettoyer, remplacer les crânes qui s’affaissent…) » écrit la CFTC.


On comprend la surprise de ces agents qui interviennent généralement uniquement pour des problèmes de serrureries, d’électricité ou d'instalations d'oeuvres plutôt que de nettoyage funéraire. La CFTC souligne urbi et orbi « qu’auparavant, les agents n’ont jamais été sollicités pour le nettoyage des ossements des Catacombes. ». L'administration du musée Carnavalet est toutefois tombé sur un os car les agents n’ayant pas voulu troubler leur repos éternel, les crânes sont restés sur leurs positions laissant ainsi la direction dans une situation pas très fluctuat.


Et le syndicat de questionner la présidente de Paris-Musées, Anne Hidalgo : « Mais alors, est-ce tout ce que les ouvriers professionnels vont gagner du passage à l’Etablissement Public : l’attribution de fonction de fossoyeur ? ». Ce serait alors pour l’ancienne inspectrice un enterrement mergitur du statut de la fonction public parisienne. Y aura plus qu’à envoyer le squelette aux Catacombes.

 

Publié également sur " Miroir Social "


 


                      Les agents de Carnavalet ne veulent pas confondre oeuvres d'art et ossements humains

             (JamieF-DE) Catacombs(1)

                                                   - Vade rétro satanas !

 

 

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 09:53

 

Quand la Mairie de Paris bricole, c'est le bazar à l’Hôtel de Ville 

Est-ce vraiment une surprise ? En tout cas,si l’on en croit la CFTC, le passage à la semaine de quatre jours et demi pour les écoliers parisiens a bien du mal à passer auprès des personnels municipaux en charge d’appliquer la réforme des rythmes éducatifs dans la capitale. Il fait dire que, comme annoncée, l’organisation semble des plus chaotiques. Pour le syndicat c’est même « le bazar de la rentrée scolaire » d'après leur communiqué

Pour la CFTC qui a visité plusieurs écoles « le climat de travail ne semble pas à la fête ! A partir de 15h règne une agitation anxieuse. D’une école à une autre, on assiste à un encombrement et à des flux désorganisés d’enfants. Commence alors le « tri » entre ceux qui sortent et ceux qui doivent attendre, dans un couloir, sous le préau ou dans la cour, l’arrivée des référents pour l’animation (adjoint d’animation, ASEM ou intervenant extérieur). Sauf que les animateurs ne sont pas toujours en nombre suffisant ! ». Bref, c'est pas très fluctuat


                              bvh

                                                       Rythmes scolaires: La Mairie de Paris bricole

 

Mais la suite ne s’annonce guère mieux si l’on en croit le syndicat. «  Les animateurs arrivant à 15h prennent le relais des enseignants et doivent alors re-acheminer les petits dans les salles de classe, et parfois gérer un surnombre d’enfants au-delà du taux - 1 adulte pour 14 en maternelle / 1 pour 18 en élémentaire - quand il manque des animateurs… » On se croirait au rayon bricolage du célèbre magasin installé sous les fenêtres du Maire de Paris.                                                    

Car comme au BHV,  c’est parfois l’heure de pointe dans les cours de récréation parisiennes d’après la CFTC  car « ce trafic bruyant prenant bien 30 minutes, ne reste qu’une petite heure pour l’atelier, et ensuite rebelote, il faut que les équipes re-trient les enfants  entre ceux qui sortent à 16h30 et ceux qui restent à l’étude ou à une activité du soir… » Une scène  digne d’un embouteillage rue de Rivoli.

Le syndicat tire donc la sonnette d’alarme et « s’inquiète de cette pagaille qui n’augure rien de bon tant pour les enfants que pour les personnels, et dénonce urbi et orbi, le bazar de la rentrée scolaire ». Pour cette mise en place plutôt mergitur de la réforme des rythmes éducatifs, on peut même parler de Bazar de l’Hôtel de Ville pour la Municipalité parisienne.

Publié également sur " Miroir Social "


                                 A l'Hôtel de Ville de Paris, le bazar le plus vaste du monde

                           bhv1

                                     -  " Et ben, c'est encore l'empbouteillage rue de Rivoli ! "

                              - Oui, on se croierait à 15h30 dans une cour d'école parisienne ! "

 

 

 

 

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 09:12

 

La justice renvoie l’affaire vers le Tribunal Administratif, infligeant au passage une amende de mille euros au syndicat

Le syndicat SUD avait porté plainte contre l’établissement public Paris-Musées car contestant la légalité des élections professionnelles qui se sont tenues en juin dans les musées parisiens (lire ici).

Le syndicat avait décidé de porter le litige devant le Tribunal d’Instance et non devant le Tribunal Administratif. Pour la partie adverse évidemment, le tribunal d’instance ne pouvait être qu’incompétent car ces élections relèveraient, selon elle, exclusivement du droit public. L’audience préliminaire du 5 septembre dernier avait donc pour but de savoir quelle serait la juridiction idoine pour trancher le conflit.

La justice vient donc de donner une première réponse et a décidé que c’était au Tribunal Administratif de statuer sur la légalité des élections professionnelle dans les musées parisiens : « Ainsi le tribunal d'instance n'a qu'une compétence d'attribution et il n'est compétent pour statuer sur un litige que lorsqu'un texte le prévoit. En l'absence de toute disposition législative ou réglementaire expresse, le tribunal d'instance doit se déclarer incompétent. » déclare le tribunal dans son ordonnance de renvoi qui ajoute « qu’aucun texte ne prévoit expressément la compétence du tribunal d'instance pour statuer sur les litiges concernant ces élections

Pour la juge, madame Zylberberg « Il en résulte que c'est la juridiction administrative qui est compétente pour statuer sur la contestation de la régularité des élections au comité technique. » Elle renvoie le syndicat SUD « et les parties à mieux se pourvoir » selon le langage toujours très fleuri de la justice.

                         

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                                        La justice renvoie Paris-Musée et le syndicat SUD à mieux se pourvoir !

 

Vue la rapidité de la justice administrative, le feuilleton ne devrait pas trouver d’épilogue avant la fin de l’année prochaine ce qui devrait tomber pile-poil avec la tenue en décembre 2014, des prochaines élections professionnelles pour toute la fonction publique, y compris pour les musées parisiens qui devront voter à nouveau.

Evidemment, la direction de Paris-Musées l’avait mauvaise de se retrouver assignée au tribunal, bien qu’ayant été d’une légèreté qui frisait le régime allégé dans le processus électoral, c’est pourquoi, dénonçant une procédure abusive, elle demandait trois mille euros de dommages et intérêts. « La justice n’est pas un jeu » déclarait d‘ailleurs son avocat dans un bel effet de manche durant l’audience, régalant ainsi beaucoup l’assistance.

La demande aura été suivi mais partiellement, puisque le tribunal « condamne solidairement M. Gaël Legrand et le syndicat SUD - Collectivité territoriales, Ville de Paris à payer à l'établissement Public Paris Musées, la somme de 1 000€ en application des dispositions de l'article 700 du code de procédure civile » une amende pas très fluctuat pour le syndicat mais qui aurait pu être plus mergitur.

Toutefois, magnanime, le tribunal rappelle dans ses attendus « la gratuité de la procédure, à l'exception du timbre de 35 euros dont le syndicat SUD Collectivité territoriales, Ville de Paris gardera la charge. ». Ce qui fera donc mille trente cinq euros tout rond !

Publié également sur " Miroir Social "

 

                                                   La justice a rendu son ordonnance au syndicat SUD

                                3E0

                                     " Bon, ça nous fera 1 000 euros et je ne fais pas le tiers-payant "

 

 

 

 

 

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