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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 09:27

 

Question(s) sociales(s)- Le Monde : le 3 avril 2012

 

Le torchon brûle entre Nicolas Sarkozy et les syndicats

 

Pour qui aurait encore des illusions sur le sujet, le torchon brûle entre Nicolas Sarkozy et les syndicats. Lundi 2 avril, dans un entretien à l'Est républicain, le président-candidat, qui avait déjà ciblé la CGT durant ses meetings, s'en est pris à la CFDT, à propos de l'attitude de ses représentants sur le site sidérurgique d'ArcelorMittal à Florange : "Quant aux permanents de la CFDT, ils trahissent la confiance des salariés. Ils sont venus m'insulter et essayer de casser mon siège de campagne. Ne confondons pas les salariés d'ArcelorMittal, que je ne laisserai pas tomber, et des syndicalistes qui trompent leurs adhérents en faisant de la politique au lieu de défendre les intérêts des salariés." Quelques heures plus tard, à Nancy, Nicolas Sarkozy, qui, à la différence de François Hollande, n'a reçu aucune organisation syndicale en tant que candidat, récidivait : "C'est le cœur du problème français, les syndicalistes n'ont pas à faire de la politique.".

 

Sans appeler, comme le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, à un changement de président de la République, François Chérèque n'a pas ménagé le président-candidat, fustigeant les attaques de M. Sarkozy contre les corps intermédiaires, qui relèvent à ses yeux d'une "démocratie autoritaire" et d'une "démagogie populiste", et n'hésitant pas à qualifier son bilan de "globalement négatif". Le 2 avril, dans une déclaration de sa commission exécutive, la CFDT hausse encore le ton. Après avoir souligné que quatre candidats ont accepté de la recevoir – Eva Joly, François Bayrou, François Hollande et Jean-Luc Mélenchon –, elle martèle : "Seul le candidat de l'UMP n'a pas souhaité répondre. La CFDT ne le rencontrera donc pas car la campagne officielle va débuter et il n'est pas question pour la CFDT de se trouver en position d'être instrumentalisée par un candidat si près du scrutin." Notant que c'est "la première fois qu'un président de la République sortant refuse d'échanger avec la CFDT", la centrale ajoute : "Cette attitude de Nicolas Sarkozy est dans la ligne de ses attaques répétées depuis le début de sa campagne contre les corps intermédiaires, les partenaires sociaux, et en particulier les candidats".  

 

                                                         chereque

                                                                      " On le voit venir avec ses gros sabots "

 

 

La CFDT a également réagi aux critiques contre ses militants d'ArcelorMittal que M. Sarkozy cherche à "opposer aux ''vrais'' salariés": elle "déplore et condamne ces propos dangereux pour la démocratie en général et la démocratie sociale en particulier". Dans son interview au Monde du 3 avril, Bernard Thibault revient à la charge contre ce "président aux pleins pouvoirs, arbitre ou juge en toutes circonstances et sur tous les sujets" qui veut "piétiner les corps intermédiaires qui sont des obstacles à ses objectifs". Evoquant l'hypothèse, qu'il ne juge pas "la plus probable", d'une réélection de Nicolas Sarkozy, le secrétaire général de la CGT avertit : "Si l'élection reconduit Nicolas Sarkozy, on fera avec mais nous aurons notre mot à dire. Imagine-t-on alors ce que serait la situation en 2017 ? Que resterait-il du code du travail, des conventions collectives, de la Sécurité sociale si Nicolas Sarkozy faisait un deuxième mandat, à savoir le dernier ?  Il prétend prolonger son premier mandat. Avec un deuxième mandat, l'addition serait particulièrement lourde."

 

                                                            sarko 4

                                                             " Avec lui, quand on trinque,  l'addition arrive toujours "

                                                           

               

Sans se départir de sa neutralité – Force ouvrière refuse, comme à chaque élection de donner des consignes de vote, au nom de l'indépendance syndicale –, Jean-Claude Mailly, qui n'a rencontré que François Hollande et Jean-Luc Mélenchon, critique aussi les déclarations de Nicolas Sarkozy. "On n'a rien à gagner à pratiquer l'anathème dans ce genre de situation", a déclaré mardi 3 avril le secrétaire général de FO, qui est aussi membre du Parti socialiste. Et d'ajouter: "Le syndicat ne doit pas être muet sur ses positions et ses revendications."

 

De son côté, François Hollande, qui se fixe comme objectif de rénover la démocratie sociale, a saisi l'occasion de son intervention, lundi 2 avril, devant la CGPME, en délicatesse croissante avec le Medef, pour faire l'éloge des corps intermédiaires, jugeant "utile d'avoir des hommes et des femmes qui se consacrent à la défense de leurs intérêts qui sont aussi les nôtres. Parfois nous sommes en confrontation, en contradiction. Nous cherchons le compromis." Et le candidat socialiste, qui selon sa formule utilisée sur l'île de La Réunion veut désormais "taper" le président sortant, a enfoncé le clou: "Il n'est jamais bon de mettre en cause les organisations syndicales de salariés, de leur manquer de respect, d'avoir du mépris. Parce qu'en définitive, ce sont les salariés qui ont choisi leurs représentants." L'assemblée de petits patrons, qui n'a pas un amour immodéré pour les syndicats, n'a sans doute pas été conquise mais quand le torchon brûle entre Nicolas Sarkozy et les syndicats, François Hollande en fait son miel.

 

Lire l'article de Question(s) Sociale(s) - Le Monde

 

 

                                             le monde 4[1] 

 

 

 

Lire aussi

Question(s) sociale(s) : Avec les syndicats, Nicolas Sarkozy se trompe d’époque !

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 12:34

 

ActuaLitté : le 13 avril 2012

 

L'occasion de rappeler les enjeux du projet

 

L'inauguration de l'exposition Robert Crumb au Musée d'Art Moderne de Paris a donné lieu à la mobilisation d'une centaine de grévistes après un appel lancé par le syndicat Force Ouvrière. Ils sont venus protester contre le projet d'une gestion des Musées de la Ville de Paris par un Établissement Public Autonome (EPA) qui inquiète particulièrement le personnel vis-à-vis de ses futures conditions de travail.

 

Ils étaient une centaine d'employés des services culturels de la Ville de Paris, hier, à l'inauguration de l'exposition consacrée au dessinateur Robert Crumb. Malgré les suppliques de directeur du Musée d'Art Moderne, Fabrice Hergott, qui a assuré que « tout irait pour le mieux » et qu'il était « inutile de faire grève », les grévistes n'ont pas laché l'affaire, assurément de taille : le transfert de la gestion des musées de la ville de la Direction des Affaires Culturelles (DAC) et de Paris Musées à un Établissement Public Autonome.

 

D'après les déclarations officielles, le projet n'est pas si mal : il vise à simplifier le circuit administratif des Affaires Culturelles en la déchargeant des Musées de la Ville de Paris pour la laisser s'occuper des bibliothèques, conservatoires, théâtres et centre d'archives, dont elle assure déjà la gestion. La décision de confier les musées à un EPA a été prise à la suite d'un rapport remis par Delphine Lévy, une ancienne membre du cabinet du Maire.

 

                                                 crumb 4

                                              Musées:  L'EPA tente un passage en force

 

 

Au sein des établissements eux-mêmes, le changement de statut annoncé pour le 1er janvier 2013 est pourtant loin de satisfaire tout le monde : si l'on passera rapidement, par correction, sur la nomination de Delphine Lévy à la tête de la future structure (ou comment adapter préalablement son boulot), le projet alarme les employés par ses manquements aux droits sociaux les plus fondamentaux.

 

Les syndicats ont dénoncé le premier pas vers la « privatisation du bien public » que représente selon eux la « régie personnalisée » des Musées de la Ville de Paris. Si la refonte des horaires est évidemment un sujet d'inquiétude, la disparition pure et simple des représentants syndicaux du Conseil d'Administration de l'EPA à venir pendant au moins deux ans ne peut que soulever des interrogations vis-à-vis de la politique sociale de la Mairie parisienne.

 

À l'inverse, les futurs généreux donateurs bénéficieront d'une exonération fiscale, et les musées pourront être loués à des fins privées : on sait de quel côté penche la balance des avantages. Par ailleurs, les Comités Technique (CT) et Hygiène et Sécurité (CHS) risquent d'être écartés si des élections anticipées ne sont pas organisées avant 2014. Après les vols au Musée d'Art Moderne ou l'amiante du Musée Carnavalet, ils sont pourtant d'actualité.

 

« On connaît ceux qui vont tirer bénéfices de ce nouveau statut : la future directrice de l'établissement et quelques heureux chargé de mission, alors que le reste des personnels aura vocation à servir de variable d'ajustement » a expliqué le syndicat Force Ouvrière. Dans une lettre daté du 26 décembre dernier, Bertrand Delanoë a expliqué que le financement de cette « régie personnalisée » s'effectuerait « dans un cadre strict » et que le « surcoût éventuel sera assumé par le développement de ressources propres et par redéploiement ». Chez les employés, beaucoup craignent que « redéploiement » soit une pratique litote pour « réduction des effectifs », d'autant plus que le vice-président du groupe UMP au Conseil de Paris a salué la mesure.

 

Lire l'article de "ActuaLitté"

                                               robert crumb

 

 

 

Lire aussi:

Paris : Perturbation de l’exposition Crumb au Musée d’Art Moderne !

Grand Palais : L'exemple à suivre pour les musées de la Ville de Paris ?

Musées de la Ville de Paris : Delanoë a tranché !

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 16:08

 

ActuaLitté : le 4 avril 2012

 

Bibliothèques Parisiennes : Un peu à l'étroit dans l'infrastructure ?

 

Les bibliothécaires parisiens sont en colère : depuis plusieurs mois, les réseaux informatiques sont sujets à des pannes qui les obligent parfois à cesser le prêt des ouvrages pendant plusieurs heures. Si les sociétés fournissant les logiciels de catalogage ont d'abord été mises en cause, c'est finalement le réseau informatique de la Ville de Paris qui ne semble pas à la hauteur de ses ambitions.

 

Impatient de rétablir la vérité après la lecture d'un article « bourré d'erreurs », (voir notre actualitté) Jean-Claude Meunier, directeur de la DSTI (Direction des Services Informatiques), nous a contactés. 

 

Jean-Claude Meunier, le directeur de la DSTI de la Ville de Paris, nous a apporté des précisions sur les incidents techniques qui ont touché les infrastructures des bibliothèques publiques et spécialisées : ceux-ci auraient été causés par « une croissance considérable des demandes, avec une hausse de 30 à 40 %, pour atteindre 27 millions de prêts. Grâce au ciel, ou plutôt grâce à nous, cette architecture largement sollicitée est évolutive, pour répondre à la demande. »


Les problèmes du logiciel PortFolio sont visiblement « un cas exceptionnel, causé par des notices trop longues ». Utilisé dans les bibliothèques publiques, V-Smart, le logiciel de la société Infor, semble parfaitement opérationnel.

 

Quant au réseau Internet de la Ville de Paris, Jean-Claude Meunier précise que le « réseau fibre optique est en train d'être installé, avec un plan qui s'étend jusqu'à la mi-2013. » En attendant, il reconnaît que certaines zones, comme le 16e arrondissement, sont sujettes à des débits assez faibles. « Des usages l'emportent parfois sur les débits, comme le téléchargement » ajoute-t-il.

 

Lire l'article de "ActuaLitté"


 

 

                                                       dsti 3-copie-1

                                                          La Mairie de Paris à la recherche du réseau de fibre optique

                                                      

 

                                     

Sur le même sujet:

ActuaLitté: Catalogue des bibliothèques parisiennes, les réseaux de la colère

ActuaLitté: Pannes du réseau informatique des bibliothèques de la Ville de Paris, infor ou intox ?

Problèmes informatiques dans les bibliothèques parisiennes: Le droit de réponse de la société "Infor"

Bibliothèques de la Ville de Paris: "Infor", c'est plus fort que toi ! 

Les bibliothèques de la Ville de Paris tournent au ralenti !

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 16:54

 

Le Parisien: le 5 avril 2012

 

«Copy Party» : Pour copier et graver, rendez-vous... à la bibliothèque !

 

Plus besoin de se cacher pour prendre un livre en photo dans une bibliothèque. Il est désormais possible, sous certaines conditions, de copier, graver et photographier des œuvres mises à disposition par ces établissements. Une activité «100% légale» qui commence à inquiéter les auteurs.

Depuis l'adoption d'un amendement juridique en décembre dernier, la copie privée d'une œuvre est légale lorsque la source est dite «licite». «J'ai tout de suite pensé aux bibliothèques», se souvient Lionel Maurel, juriste et conservateur des bibliothèques, à l'origine du projet de «Copy Party». Avec d'autres bibliothécaires et universitaires, il décide d'organiser un événement pour sensibiliser les participants à leurs droits en matière de copie privée.  «Pour une fois, on parle de droits d'auteur pour faire quelque-chose de positif», se félicite-t-il.


Disque dur externe, appareil photo, ordinateur portable, téléphone portable, toute la technologie de reproduction personnelle est autorisée tant que la copie n'est pas destinée à une diffusion collective. «Vous payez indirectement pour avoir ce droit. Sur les clés USB, les graveurs, une partie est reversée aux auteurs», explique Olivier Ertzscheid, maitre de conférences à l'université de Nantes, un des fondateurs du projet.

 

                                                        hadopi

                                                    Vous devez renouveller votre abonnement à la bibliothèque !

 

 

Le cadre juridique d'une «Copy Party». Toute personne peut librement copier en partie ou totalement toutes les œuvres d'une bibliothèque (livres, revues, CD, DVD), excepté les logiciels et bases de données. Il faut pour cela utiliser son propre matériel (ordinateur portable, graveur, clé USB, appareil photo, téléphone portable etc.), pour un usage personnel. Il est donc interdit de diffuser une copie, et de casser les DRM (Digital Rights Management), qui empêchent ou limitent la copie de certaines œuvres. Avec la «Copy Party», les organisateurs expliquent vouloir également remettre la bibliothèque au centre de la question culturelle et du partage des connaissances.

 


«On a l'impression d'être des pirates alors qu'on a des droits».
Ils étaient 80 participants, dont une majorité d'étudiants, à la première «Copy Party» organisée dans la bibliothèque universitaire de la Roche-Sur-Yon (Vendée), le 7 mars dernier. «La plupart  des personnes n'était pas au courant et plutôt surpris d'apprendre que c'est légal», se souvient M. Ertzscheid. Le moment était convivial, riche en discussions. Les participants avaient même du «bonheur dans les yeux». «Imaginez, ils n'avaient plus besoin de se cacher», se réjouit-il. Les revues, ouvrages du domaine public et DVD ont connu un franc succès.

 

 
L'idée pourrait traverser les frontières. Julie Vanderkar n'a pas hésité à faire le déplacement de Bruxelles pour participer à «cette expérience visionnaire». «On avait peur de se lancer au début. Il faut dire que les mentalités changent moins vite que les usages ou les lois», explique la formatrice belge aux techniques du son et de l'image. «On a l'impression d'être des pirates alors qu'on a des droits», renchérit M. Ertzscheid. Une «Copy Party» pourrait voir le jour d'ici quelques semaines dans une médiathèque bruxelloise, « à condition que ce soit compatible avec le droit belge ». 

 

                                          hadopi 3

                                         Ils attendent fébrilement l'ouverture de la copy party !

 

«Plus ça va, plus il y a d'exceptions au droit d'auteur». Cinq autres projets sont en préparation dans l'Hexagone, dont un en région parisienne courant juin. «Ces pratiques-là doivent se banaliser, sans frein, sans tabou. A terme, il n'y aura plus besoin de «Copy Party», assure Olivier Ertzscheid. De quoi interroger les auteurs. Pour Emmanuel de Rengervé, délégué général du Syndicat National des Auteurs et Compositeurs (SNAC), «c'est une chose de pouvoir prêter une œuvre à un ami, une autre quand c'est une institution qui le fait. On sort complètement du cercle familial». Le responsable du SNAC dénonce «une interprétation la plus large possible de l'exception au droit d'auteur. C'est de la philosophie presque, même plus du droit».

A l'étonnement pourrait succéder l'inquiétude chez certains auteurs. «On se demande si ça ne va pas bouleverser l'équilibre. Plus ça va, plus il y a d'exceptions au droit d'auteur. Il faut une limite», argumente M. de Renvergé. «Aucun auteur n'est contre la diffusion de ses œuvres, mais ce sont les conditions qui posent question. La promotion c'est bien, mais ça ne paie pas les factures». Le syndicat dit rester attentif au phénomène. Et le délégué général du SNAC de conclure, «les organisateurs prennent beaucoup de précautions juridiques dans leurs annonces, c'est donc qu'il doit y avoir des zones d'ombre».

 

 

«La Copy Party, un effet secondaire totalement imprévu». C'est «avec beaucoup d'amusement» que Samuel Le Goff, collaborateur du député Lionel Tardy à l'origine de l'amendement sur la licéité de la source, observe le développement des «Copy Party» en France. «Ce n'était pas du tout prévu à la base», explique-t-il. «On voulait simplement préciser la taille de l'exception à la copie privée, et les copy-party dans les bibliothèques sont donc parfaitement légales».

«Le cahier des charges de la première édition était très strict. On sent que les organisateurs ont voulu rester dans les clous d'un point de vue juridique», observe M. Le Goff. «La SACEM et le monde de l'édition ne leur feront pas de cadeaux. Si ça prend de l'ampleur, ils vont vouloir contester juridiquement. On verra comment ils s'y prendront», prévoit-il. L'assistant parlementaire ne voit pas dans cette évolution juridique, de dommages pour les auteurs. «C'est le rêve pour le monde de la culture d'avoir des péages partout mais heureusement que l'accès aux œuvres ne se fait pas seulement par l'achat».

 

Lire l'article du "Parisien" 

 

                                          le parisien 13

 

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 17:31

 

AFP : Le 3 avril 2012

 

Non-remplacement de fonctionnaires : une "priorité pour Paris" selon l'UMP locale

 

L'UMP parisienne a applaudi des deux mains mardi à la proposition de Nicolas Sarkozy d'étendre aux "grosses collectivités territoriales" le principe du non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux, jugeant que c'est "une priorité pour Paris". "Nous étendrons la politique de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux aux grosses collectivités territoriales, qui ont tout à fait la capacité de faire le même effort que l'État", a déclaré le président-candidat dans une interview au site du magazine "Acteurs publics".

 

 "Cette mesure serait particulièrement justifiée à Paris où la politique des ressources humaines menée par le maire de Paris depuis 2001 a conduit à embaucher 10.000 agents supplémentaires pour la modique somme de 800 millions d'euros à la charge du contribuable parisien!", ont déclaré Jean-François Lamour, président du groupe UMP au Conseil de Paris et Philippe Goujon, président de la Fédération UMP de Paris, dans un communiqué.

                                          la droite

 

L'UMP Paris attaque régulièrement Bertrand Delanoë sur ses dépenses en personnels, le qualifiant de "véritable - accro - à la dépense publique". L'UMP dans la capitale a appelé à "un redéploiement des services centraux vers les services de proximité sur le terrain, dans les domaines de la propreté, de la voirie etc...", et "Bertrand Delanoë avait bien sûr rejeté cette proposition et préféré poursuivre sa spirale de l'endettement tout en augmentant massivement les impôts des Parisiens", selon ces responsables.

 

 Maïté Errecart, adjointe PS au maire de Paris, s'est immédiatement élevée contre "cette présentation malhonnête".  "Nous menons une politique raisonnée de stabilité des emplois publics. Ce n'est pas une politique aveugle de suppressions d'emplois", a-t-elle déclaré à l'AFP, vantant notamment la politique de "proximité" menée par exemple pour les places de crèches.

 

 

                                       afp 2

 

 

 

Lire aussi

Social : Les précaires de la Mairie de Paris se manifestent !

ActuaLitté: A Paris, la « génération de précaires » veut son mouvement du 22 mars

 

 

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 14:59

 

Livre Hebdo : Le 5 avril 2012

 

Oui mais là, c’est un gros bug !

 

Des pannes régulières du réseau informatique dans les bibliothèques parisiennes mécontentent personnels et syndicats.

 

Les bibliothèques de Paris, qu’elles soient généralistes ou spécialisées, sont sujettes de façon récurrente à des problèmes informatiques qui affectent notamment le catalogage et le système de prêt de documents au public.

Ces dernières semaines, les bugs se sont multipliés, provoquant le mécontentement parmi les bibliothécaires, ralentis dans leur travail et se retrouvant parfois dans l’impossibilité de satisfaire les lecteurs.

 

Dans un communiqué, les syndicats dénoncent ces dysfonctionnements qui affectent  le système de prêt de documents, mais aussi les accès au service multimédia, ainsi que la consultation du catalogue. «Nous ne comptons plus le nombre de lecteurs qui ne peuvent accéder à leur compte», indique le communiqué.

La CGT demande à la Mairie de Paris de respecter «le seul cahier des charges qui vaille, c’est à dire le sien, à savoir : des connexions informatiques performantes et régulières, des ordinateurs en nombre suffisant pour les agents et des services en ligne qui tiennent leurs promesses». (lire ici)

A la direction des bibliothèques, on explique que l’on s’attache actuellement à faire évoluer le système et que l’installation du réseau en fibre optique, permettant un débit plus important, est en cours.

 

Lire l’article de « Livre Hebdo »

 

 

                                                

                                bill-cosby-ti99fan

                             En cas de bug, venez emprunter ce livre à la bibliothèque !

 

 

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 08:56

 

ActuaLitté : le 3 avril 2012

 

Bibliothèques : De catalogue à catastrophe, il n'y a qu'un pas pour la Mairie de Paris

 

Nous vous l'annoncions vendredi dernier : le ras-le-bol des bibliothécaires parisiens ne se limite plus aux établissements publics de prêt, et s'est étendu aux bibliothèques spécialisées, elles aussi victimes de pannes à répétition. C'est ce que nous annonce la CGT des affaires culturelles sur son blog. Alors que le catalogage est interrompu pour permettre à la société Infor d'intervenir sur son logiciel V-Smart, le personnel dénonce une absence de moyens, et surtout, une certaine opacité quant aux raisons de cette panne générale...

 

Bibliothèques publiques et spécialisées sont réunies par un même souci technique, et de taille : les logiciels utilisés pour le référencement et la gestion des ouvrages, respectivement V-Smart (de la société Infor) et PortFolio (de la société BiblioMondo), sont sujets depuis quelques jours à des pannes de plus en plus fréquentes, et parfois généralisées.

 

La société Infor a répondu à la CFDT, qui la pressait de satisfaire son cahier des charges, que les problèmes du réseau des bibliothèques publiques ne pouvaient pas lui être imputés, et qu'il s'agissait plutôt d' « une infrastructure qui a atteint ses limites ». D'ailleurs, il semblerait qu'Infor travaille activement avec la Mairie pour remettre V-Smart sur les rails. Les bibliothécaires ont reçu la consigne d'arrêter le catalogage, pour permettre à Infor d'intervenir : « cela devrait de nouveau fonctionner correctement assez rapidement », précise le message interne, avec force formules de précaution.

 

Contacté par Actualitté, le directeur d'Infor Jean-François Piat confirme que les problèmes observés ne sont pas provoqués « par le logiciel V-Smart, mais par l'infrastructure de la ville ». Cette dernière n'aurait pas répondu à un certain nombre de « pré-requis » à l'utilisation du logiciel, ce qui aurait provoqué une sorte d'engorgement dans l'accès au catalogue. Infor a confirmé être « au taquet » avec la Mairie de Paris pour modifier l'architecture du réseau, et augmenter le nombre de licences, « afin de faire face au succès du site ».

 

Les soucis techniques du logiciel PortFolio, utilisé par les bibliothèques spécialisées, trouvent vraisemblablement leur origine dans ces mêmes défaillances de l'infrastructure, puisque Jean-Pierre Berthon, responsable du service interface documentaire à la Bibliothèque Publique d'Information, se dit « très satisfait du logiciel ». Même s'il précise que la version utilisée (PortFolio 6.3.5)  est probablement différente de celle des bibliothèques spécialisées, il note que « tout fonctionne bien, comme à Lille et à Nantes », dont les réseaux sont aussi clients de BiblioMonde et de son PortFolio. François Boulard, le directeur de la Médiathèque Lille Sud, nous confirme ses dires, en déplorant à peine « quelques lenteurs ».

 

Malheureusement, la Direction des Systèmes et Technologies de l'Information (DSTI) de la Ville de Paris n'a pas souhaité répondre à nos questions, mais il semblerait que ses responsabilités dans les pannes soient un peu plus importantes que prévu...

 

Pour lire l'article de "ActuaLitté"  

 

 

 

                                        dsti 2

                          Paris, les services informatiques se penchent (toujours) sur la question 

 

 

 

Lire aussi

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La RFID dans les bibliothèques à Paris : Quel bilan pour quelles idées ?

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 13:25

 

AFP : Le 3 avril 2012 

 

Non-remplacement fonctionnaires dans les collectivités: levée de boucliers à gauche 

                 

La proposition mardi de Nicolas Sarkozy d'étendre aux "grosses collectivités territoriales" le principe du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux a suscité aussitôt une levée de boucliers à gauche, François Hollande et son camp y voyant une manière d'attaquer les services publics.

 

 "Nous étendrons" la politique de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux "aux grosses collectivités territoriales, qui ont tout à fait la capacité de faire le même effort que l'État", a déclaré le président-candidat de l'UMP dans une interview au magazine "Acteurs publics".

 

Il a précisé qu'une modulation des dotations de l'Etat aux collectivités en fonction de leur attitude budgétaire était à l'heure actuelle une "possibilité". Nicolas Sarkozy n'a toutefois pas précisé quelles collectivités seraient concernées. Les collectivités qui emploient le plus de personnel sont les grandes villes, les régions et les départements.

 

Lors d'un meeting à Blois, le candidat socialiste à l'Elysée François Hollande a dénoncé le risque de "perte de solidarité" et d'"effacement des services publics". "Voilà que le candidat sortant voudrait que la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux qui a déjà fait tant de mal dans l'Etat puisse s'appliquer pour les collectivités locales! Et les collectivités locales récalcitrantes viendraient perdre leur dotation, celles qui sont versées par l'Etat!", a-t-il lancé.

 

"Je ne dis pas qu'il y a pas des efforts à faire, ni des économies à engager, sûrement, mais il y aussi des secteurs prioritaires de l'action publique", a ajouté le président du conseil général de Corrèze, citant l'éducation, la justice, la sécurité, la santé. "Cette nouvelle attaque contre les collectivités, c'est la mise à jour du programme caché de Nicolas Sarkozy pour la France: casse du service public, remise en cause du pacte républicain, réduction de l'investissement public", a jugé pour sa part le socialiste Claude Bartolone. "Le président des riches, des - sans-soucis -, parle à l'Elysée comme le maire de Neuilly qu'il fut", la ville la plus riche de France, a poursuivi le patron du département de Seine-Saint-Denis considéré comme l'un des plus pauvres de France.

 

L'Association des Régions de France (ARF), qui fédère des conseils régionaux majoritairement gérés par le PS, a reproché au chef de l'Etat de les prendre "pour cible". Alors que Nicolas Sarkozy reproche aux collectivités d'avoir créé 100.000 emplois depuis 2007 pendant "que l'Etat en supprimait 160.000", "les quatre cinquièmes de la hausse de nos effectifs depuis 2002 correspondent à des transferts" de compétences, a-t-elle notamment fait valoir. 

 

En revanche, l'UMP parisienne a applaudi des deux mains à la proposition de Nicolas Sarkozy. "Cette mesure serait particulièrement justifiée à Paris où la politique des ressources humaines menée par le maire PS de Paris Bertrand Delanoë depuis 2001 a conduit à embaucher 10.000 agents supplémentaires pour la modique somme de 800 millions d'euros à la charge du contribuable parisien!", ont jugé Jean-François Lamour et Philippe Goujon, ses deux chefs de file.

 

 

                                          afp 1

                                                           Une dépèche de l'AFP

                  

 

 

  

 Lire aussi

AFP: L'UMP veut réduire le nombre d'agents pour la Mairie de Paris après les déclarations de Nicolas Sarkosy

 

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 09:29

 

ActuaLitté : le 30 mars 2012

 

Bibliothèques parisiennes : Personne n’est coupable. Sauf…..

 

Alors que la Bibliothèque nationale de France se débat entre une accusation de licenciement abusif (voir notre actualitté) et l'installation de nouvelles salles Mk2 dans l'enceinte de l'établissement, les réseaux des bibliothèques publiques de la ville de Paris montrent quelques signes de fatigue. C'est en tout cas ce qu'ont révélé les employés des différents établissements, pointant les nombreux dysfonctionnements du logiciel V-Smart, fourni par la société Infor. Cette dernière s'est déchargée de toute responsabilité, ce qui laisse la Mairie de Paris dans une posture immanquablement fâcheuse...

 

Dès le début de l'année, les bibliothécaires ont exprimé leur mécontentement face aux dysfonctionnements à répétition du logiciel V-Smart, utilisé pour la gestion des prêts de documents. Le réseau n'a cessé d'être parasité, obligeant le personnel des établissements à suspendre « de plusieurs minutes à parfois plus d'une heure le prêt de documents au public ».

Le syndicat CFDT s'est alors fait la voix des employés excédés pour inviter la Ville de Paris à faire « respecter simplement le cahier des charges du prestataire de service », soit la société Infor Library and Information Solutions, une division du groupe Infor Global Solutions, Inc. Le siège de la société est basé à Bruxelles, tandis qu'un réseau d'agences assure sa présence internationale : France, Amérique du Nord, Canada, Pays-Bas...

 

Légèrement chahuté par un article du blog Social Nec Mergitur, Infor s'est défendu de toutes accusations de maintenance insuffisante : dénonçant « un grave préjudice à notre société et ceux qui y travaillent », ainsi que des « amalgames », mais aussi une « utilisation frauduleuse de la marque et du logo », un responsable de chez Infor a demandé la publication d'un droit de réponse sur le blog, accessible via cette adresse.

 

Dans sa réponse, la société Infor reconnaît bien quelques bugs, mais ceux-ci remonteraient à l'installation du logiciel, en janvier 2009 : le logiciel, « neuf », et le réseau de lecture de Paris, « le plus gros [...} en Europe » ne se seraient pas très bien entendus pendant les premiers mois de leur collaboration. Mais, depuis, « tout est rentré dans l'ordre » assure Infor, qui note que ses dires sont confirmés par une interview de deux bibliothécaires publiée dans un numéro d'Archimag, le magazine de la profession, du mois de... Septembre 2009.

 

Infor précise ensuite que le logiciel V-Smart a passé avec succès tous les tests de fiabilité, et qu'il a été adopté, depuis son installation à Paris, par d'autres bibliothèques prestigieuses : Bruxelles, Montpellier, Strasbourg, Nancy... La société reconnaît des perturbations récentes, mais précise que celles-ci sont liées à « une infrastructure qui a atteint ses limites » : Infor et la Mairie de Paris travailleraient à son extension.

 

Contactée par ActuaLitté, la Mairie de Paris n'a, pour l'heure, pas souhaité réagir aux dysfonctionnements du réseau informatique des bibliothèques. Du côté de la CGT des Affaires Culturelles, on craint de voir les améliorations promises rester « lettre morte ».


La CGT nous confirme que la Mairie de Paris n'a pas encore communiqué sur les manquements du réseau informatique. « Depuis l'installation en 2009, les dysfonctionnements sont réguliers : catalogues en ligne inaccessibles, connexion à distance défectueuse, ou réseau ... Le mardi 20 mars, il y a encore eu une panne générale » explique le syndicat. De plus, la responsabilité d'Infor pourrait être minimisée par d'autres dysfonctionnements « constatés dans les bibliothèques spécialisées, qui utilisent pourtant un logiciel différent ».

 

Pour lire l'article de "ActuaLitté" 

 

 

                                   dsti 3

                                   Paris: Les services informatiques se penchent sur la question

 

 

 

Lire aussi:

Bibliothèques de la Ville de Paris: "Infor", c'est plus fort que toi !

Problèmes informatiques dans les bibliothèques parisiennes: Le droit de réponse de la société "Infor"

Les bibliothèques de la Ville de Paris tournent au ralenti !


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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 16:41

 

Métro : le 23 mars 2012

 

Les précaires de la Mairie de Paris descendent dans la rue

 

Environ 300 agents de la Mairie de Paris se sont réunis sur le parvis de l'Hôtel de Ville pour dénoncer la précarité de leurs statuts

 

"Nous on est les invisibles, on est seulement des petites mains". A 54 ans, ça fait 23 ans que Lorraine travaille dans les cantines des écoles de la Mairie de Paris. Elle est désormais en CDI, mais pas titularisée "Je gagne 1300€ nets par mois, alors qu'un titulaire gagne 200€ de plus". Alors hier, comme 300 autres agents de la mairie, tous secteurs confondus, se sont réunis sur le parvis de l'Hôtel de Ville, pour réclamer leur titularisation.

 

Cantines, administrations, animations, selon la CGT, ils sont 20 000 "précaires" à travailler pour la Mairie. Certains sont en CDD, d'autres travaillent à temps partiel, d'autres encore, en CDI, attendent leur titularisation depuis plusieurs années.

 

"Il faut distinguer les non-titulaires, qui représentent 9% de nos effectifs, et les vacataires qui sont des besoins ponctuels", explique Maïté Errecart, adjointe au Maire de Paris, chargée des ressources humaines. Une diversité de situations qui oblige à les résoudre au cas par cas. "Nous avons déjà titularisé 5 000 personnes en dix ans et nous allons continuer à faire passer le plus de CDD en CDI. Mais les situations sont très différentes. Le personnel des cantines, par exemple, dépend des mairies d'arrondissement et pas directement de l'Hôtel de Ville".

 

Une réponse qui ne convainc qu'à moitié Aminatou, 26 ans. Son troisième CDD au bureau du RSA du Xve arrondissement s'achève en mai prochain. Si elle veut intégrer l'administration, elle doit passer des concours. "Je trouve ça inadmissible que la seule réponse que l'on nous fasse est de passer un concours. Je suis compétente. J'ai même des lettres de recommandation de ma hiérarchie". De nouvelles mobilisations sont prévues le 5 et 6 avril prochains.

 

Lire l'article de "Métro"

 

                                vacataires

 

 

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Le Parisien: Les précaires manifestent à Paris. Maité Errecart reste "droite dans ses escarpins" !

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