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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 12:18

 

ActuaLitté : Le 29 décembre 2012

 

Les salariés du Virgin des Champs-Elysées mobilisés contre sa fermeture !

 

Suite à l'annonce d'une opération immobilière concernant leur magasin des Champs-Élysées, l'ensemble des syndicats des salariés de l'enseigne Virgin (CFTC, CFE/CGC, CGT, FO et Sud) avait appelé à une grève générale cet après-midi même. Si la mobilisation n'a pas atteint les magasins de province, les occupants de celui des Champs restent déterminés.

 

Devant le magasin de la plus belle avenue du monde, un important groupe de salariés : à eux tous, ils représentent 80 % des salariés de l'enseigne présents aujourd'hui, estime la direction. « Nous sommes à peu près une centaine de collègues devant le magasin » explique Sylvain Alias, délégué syndical Sud pour les salariés de Virgin. 

 

Parmi les présents, quelques collègues parisiens, venus de Barbès ou des Grands Boulevards. Mais, à l'échelle nationale, le mouvement n'a pas accroché avec « un suivi plus délicat en province, où la présence syndicale et l'impact sur les clients sont moindres ». Ce que la direction n'a pas manqué de noter, en soulignant qu'« aucun autre débrayage n'avait eu lieu en France ». Toutefois, le délégué syndical Sud prend acte du soutien des équipes de magasins, à Bordeaux et Marseille, notamment.

 

L'appel à la grève fait suite à l'annonce par la direction, le 19 décembre dernier, d'une résiliation du bail du magasin des Champs-Élysées au profit d'un fonds d'investissement qatari, pour une offre initiale de 20 millions €. Cette cession aboutirait à une fermeture du magasin, alors qu'aucun plan social n'a pour le moment été proposé par la direction. Cette dernière, ainsi que les actionnaires, n'ont pas répondu aux interrogations et revendications des salariés, très inquiets.

 

Pour le moment, la situation est en statu quo depuis l'expiration de l'offre du fonds d'investissement. (voir notre actualitté) Dans l'attente d'une nouvelle proposition, le magasin des Champs reste ouvert et accueille encore « beaucoup de monde, comme il y a beaucoup de monde sur les Champs » témoignent les salariés mobilisés.

 

Lire l’article de ActuaLitté 


 

  Le premier logo de Virgin, dessiné par Roger Dean virgin

                   Aux Champs Elysées, la culture peut aller se rhabiller !         

 

 

 

               

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 13:39

 

ActuaLitté : le 20 décembre 2012

 

Ils manifestent aussi pour une hausse des effectifs, en espérant éviter une hausse... des épaules !

 

Rapportées par une bibliothécaire de l'établissement jeunesse Brochant, dans le 17e, ces quelques lignes laissées par un usager : « Le personnel fait un peu trop la tête ici. » Et pour cause : premières victimes des restrictions de budget, les bibliothécaires se sont réunis, à l'appel de l'intersyndicale CGT/CFDT, pour donner de la voix lors du séminaire des chefs d'établissement, à Marguerite Duras, dans le 20e.

                   

La menace des CRS planait, il n'y aura finalement que trois fonctionnaires des RG : restriction des budgets, ou peut-être, tout simplement, la pluie qui frappe dru dès 9 heures du matin. De leur côté, une cinquantaine d'employés des établissements de prêt se sont retrouvé devant les portes de la bibliothèque (en réalité ils étaient plutôt autour de quatre vingt, NdR) : « Avec le manque de moyens, cela devient difficile d'assurer ne serait-ce qu'un service public minimum » s'alarme une bibliothécaire de chez Yourcenar (15e) accompagnée de deux collègues. « Nous tournons en permanence sur 40 postes, alors que 45 étaient prévus à l'origine. »

 

« Ce n'est pas une manifestation » précise étrangement Frédéric Dumas, secrétaire de section au sein de la CFDT, « parce que les gens qui sont dans la salle nous sont favorables ». Au fond de la bibliothèque se tient un séminaire qui rassemble les chefs d'établissement, très au fait des problèmes du personnel, mais aussi François Brouat, directeur des Affaires culturelles, la responsable du bureau des bibliothèques et de la lecture, Mme Villedieu, et Francis Pilon, sous-directeur de l'éducation artistique et des pratiques culturelles.

 

Le personnel des bibliothèques ne tenait pas à chahuter à tout prix le séminaire : « On ne condamne pas la politique culturelle de la Ville, qui reste noble, mais l'absence de moyens, qui la rend extrêmement bancale » explique Frédéric Dumas. La fermeture, pour la première fois, de la bibliothèque jeunesse de l'Île Saint-Louis pendant les vacances scolaires, en est une triste démonstration pour Bertrand Pieri, de la CGT. D'autant plus que ce sont les prêts jeunesse qui remportent le plus de succès... (voir notre actualitté)

 

Les réponses, du côté de la Mairie, sont lapidaires : face au personnel et aux chefs d'établissement, François Brouat signale que « le budget de la Ville est difficile à mettre en place », mais que les revendications de tous sont « connues ». Pas encore reconnues, cependant...

 

 

                 Séminaire: Mme Villedieu, F.Brouat, F.Pilon (assis) et un syndicaliste

       villedieu_brouat_pilon_frederic_dumas_bibliotheque_manif.jpg

                      " Ah ben tient, ils ont rajouté une icone sur l'écran qu'était pas prévue ! "


 

« On nous explique que le budget augmente, que les embauches de fonctionnaires sont impossibles. C'est faux : les contractuels et les stagiaires sont plus nombreux » assène Dumas. Ce que confirment les bibliothécaires de Yourcenar : des petites mains volontaires, certes, mais qu'il faut sans cesse former, et surtout que l'on « jette » à la fin de leur période, déplore le syndicaliste. En Grande-Bretagne, de plus en plus d'établissements sont gérés par des volontaires, pour les mêmes raisons que celles invoquées par la Mairie de Paris. (voir notre actualitté)

 

Au bout d'une heure, la plupart des bibliothécaires sont retournés au travail : malgré l'absence de FO  et de Supap, l'intersyndicale n'exclut pas d'autres manifestations, bien au contraire. Parmi les revendications, des inquiétudes persistantes relatives aux « postes fantômes », des postes en rotation tous les 6 mois qui font courir les fonctionnaires d'établissement en établissement. Et des solutions censées soulager le personnel, pas encore au point : les puces électroniques, par exemple, tombent en panne ou favorisent le vol de documents...

 

Les bibliothécaires ont bon espoir de parvenir à imposer leurs revendications à force d'actions, mais la mobilisation des usagers leur donnerait une force de pression supplémentaire indéniable...

 

En espérant que Bruno Julliard, l'adjoint au maire chargé de la culture, ne hausse pas les épaules devant ces revendications.

 

Pour lire l'article de "ActuaLitté"


 


            Comme  Bruno Julliard en son temps, les bibliothécaires parisiens se sont manifestés  

                              Bruno_Julliard_2006-03-07.jpg

                  " De toutes façons, cette lanière m'empêche de hausser les épaules ! "

 

 

 

Lire aussi

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 10:42

 

ActuaLitté : Le 14 décembre 

 

Les personnels se donnent rendez-vous le 20 décembre au matin devant la médiathèque Marguerite-Duras (XXe) 

 

Suite à une proposition initiale de la CFDT, à laquelle la CGT a emboîté le pas, les personnels des bibliothèques parisiennes sont invités à se mobiliser le 20 décembre prochain devant la médiathèque Marguerite-Duras (XXe), pour protester contre « la multiplication et la persistance des postes non pourvus » dans les établissements. Les syndicats dénoncent une politique culturelle à sens unique, tournée vers les grandes structures.

 

À eux deux, les syndicats couvrent la majorité des employés : Bertrand Pieri, de la CGT nous explique qu'il s'agit d'un « premier test, même si nous avons des échos selon lesquels les gens nous soutiennent ». Et pour cause : le mouvement fait suite aux propos de François Brouat, directeur des affaires culturelles de la ville, relatifs aux petits établissements, dont la « pertinence » est remise en cause. (voir notre actualitté

 

Les bibliothèques et médiathèques de quartier semblent donc menacées, à court terme, de fermeture. « Par ailleurs, les postes budgétaires ont diminués d'année en année malgré l'ouverture de nouveaux établissements », souligne encore Bertrand Pieri. D'après le blog de la CGT, ce ne sont pas moins de 3 postes qui disparaissent, alors que la fréquentation des établissements ne diminue pas

 

Les syndicats ont été reçu par Bruno Julliard, adjoint au maire, chargé de la culture qui « va dans le sens de la culture pour tous, mais remet sur le tapis les contraintes budgétaires ». Les chantiers de grande envergure, comme la bibliothèque de la Canopée, (voir notre actualitté) ou la rénovation de la bibliothèque Andrée Chédid, ne génèrent pas d'emplois et semblent surtout tomber à pic pour les élections municipales à venir.

 

Contactée, la Mairie de Paris n'a pas été en mesure de nous mettre en relation avec une personne chargée du dossier. 

 

L'appel à la mobilisation de la semaine prochaine s'inscrit dans un mouvement de défiance plus large, avec le boycott des amendes de retard, qui reviennent dans les caisses de la Mairie de Paris, « un peu comme les PV de stationnement ». Par ailleurs, la lettre des bibliothécaires de Rennes, excédés par des conditions de travail déplorables, a été envoyée aux élus de Paris : « Quand nous l'avons lue, nous y avons vu les mêmes choses que dans la capitale. » 

 

Pour une fois que métropole et province ne rivalisent pas...

 

Lire l’article de « ActuaLitté »

 

 

                                             "ActuaLitté" n'a pu contacter personne à la Mairie               1580145 julliard

 

 

 

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 09:00

 

Le Parisien : Le 8 décembre 2012

 

Les syndicats dénoncent des diminutions d'effectifs. En signe de protestation, les amendes seront épongées d’un simple clic !


Voilà un drôle de cadeau de Noël pour les rats de bibliothèques. A l'approche des fêtes, la CGT et la CFDT ont appelé, mercredi dernier, le personnel des bibliothèques municipales à boycotter les amendes. Les syndicats entendent ainsi «protester contre les suppressions de postes ».


Après consultation du budget 2013 - qui sera voté lundi -, Bertrand Pieri, représentant CGT pour les bibliothèques de Paris, tente d'alerter la Ville. Selon lui, douze postes seulement vont être créés contre quinze redéployés dans d'autres secteurs. « C'est une perte sèche de trois personnes, malgré la création de nouvelles structures », affirme-t-il. «II n'y a aucune suppression de postes, juste un redéploiement en attendant la modernisation et l'ouverture de nouvelles bibliothèques », rétorque la Ville.


Dans l'incertitude, les syndicats appellent donc à cette grève originale. «Cela devrait être une surprise appréciée par les Parisiens », souligne le syndicaliste. Certains «mauvais emprunteurs» pourraient donc voir leur dette épongée d'un seul clic. A raison de quinze centimes d'euros par jour et par livre déposé en retard, la cagnotte annuelle due aux amendes est estimée par le syndicaliste à 300 000 euro.


L'impact des redéploiements se ferait déjà ressentir selon les syndicats: « Certains guichets sont fermés. On ne peut pas toujours avoir quelqu'un en même temps aux prêts, à l'inscription ou à l'accueil », assurent les représentants des employés. Certaines structures auraient même déjà réduit leurs horaires. « La baisse d'effectifs va entraîner à terme la fermeture des petites bibliothèques » , prévient Bertrand Pieri.


L'Hôtel de Ville rejette toutes ces menaces: «Les effectifs ont, au contraire, augmenté de 12,6% entre 2008 et 2010 et 116 millions d'euros ont été investis sur la période 2002-2014 dans ce secteur. » Cette première action pourrait en appeler d'autres. Bertrand Pieri invite la Ville à réagir « avant que la situation ne se cristallise ».

 

Lire l’article du « Parisien » 



 

                                                Bibliothèques: A la Mairie de Paris, on sait parler franchement !

                publicite-bnp-al-capone-votre-argent-m-interesse-votre-arge.jpg

                                 " Ah, zut ! L'argent municipal a été effacé d'un simple clic ! "

 

 

 

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 09:00

 

Libération : Le 5 décembre 2012


La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris récupère les archives photographiques de « France Soir ». Ce fonds, qui couvre 70 ans d’actualité, recèlerait des trésors.


Liquidation totale après fermeture définitive. C’était le 9 octobre, la fin de ce qui fut un grand quotidien national français. Ce jour-là, le tribunal de commerce de Paris cède au plus offrant les actifs de France-Soir, qui a mis la clé sous la porte durant l’été. Quelque 500 000 euros suffisent à CardsOff, une obscure entreprise de paiement sur Internet, pour reprendre la marque mythique, sa base de données, ses noms de domaine et ses archives papier. Quant aux volumineuses archives photographiques encore en possession du journal et réputées couvrir la période 1980-2000, c’est un chef d’entreprise anonyme, domicilié dans le Nord et «passionné de photo», qui s’en porte acquéreur pour l’aumône de 11 000 euros… 


Epilogue pathétique d’un prestigieux fonds iconographique, lamentablement bradé avec les chaises et les bureaux ? Deux semaines plus tard, in extremis, la Ville de Paris préempte. Elle a déjà la main, depuis 1987, sur le premier «chapitre» des archives photographiques du quotidien : un ensemble de clichés dont les plus anciens remontent aux fondations du titre. Ainsi, avec la réunion des deux parties des archives photos du quotidien, est sauvée de la dispersion une collection de photos de presse exceptionnelle, et mystérieuse. Car nul ne sait précisément ce qu’elle renferme.

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Un panorama de la France.  Le fonds de France-Soir est parmi les plus importants par son volume : 1 million de documents, tirages et négatifs. Et son ampleur : il couvre près de soixante-dix ans d’actualité, allant de 1929 - avec les archives photo de Paris-Soir, France-Soir ayant vu le jour en 1944 - jusqu’aux années 2000. «C’est toute l’histoire du monde vue par un journal sur une période très vaste», avance Danièle Pourtaud, adjointe au maire de Paris, qui a œuvré à cette préemption. C’est aussi l’histoire du journal - grandeur et décadence - que raconte la destinée chaotique de ces archives.


En 1987, on est bien loin du grand France-Soir et de son million d’exemplaires vendus au début des années 60. Le quotidien fait face à de fortes baisses de diffusion. Pierre Lazareff, son illustre directeur, est mort depuis près de quinze ans. Hachette a jeté l’éponge dix ans plus tôt. Il y a eu des licenciements. France-Soir est contraint de quitter son siège historique et ses sept étages du 100, rue Réaumur à Paris, pour s’installer dans un immeuble plus petit, du côté de Bercy. «Il a fallu y faire rentrer le journal au chausse-pied !» se souvient le photographe Jacques Boissay, qui a notamment été responsable du service photo du journal dans les années 60 et 70. L’équipe cherche alors à se débarrasser de son encombrant fonds photo. La Bibliothèque historique de la Ville de Paris (BHVP) vient récupérer les cartons - 300 000 tirages, 400 000 négatifs et plaques de verre - et les entrepose.


De ce volumineux patrimoine, la BHVP n’a réalisé qu’une ébauche d’inventaire, au point qu’elle a même été accusée de négligence. On n’en connaît que quelques noms célèbres, et quelques clichés emblématiques. «J’y ai trouvé des photos de Capa du Tour de France avant-guerre», se souvient l’historienne de la photographie Françoise Denoyelle, qui a travaillé sur ce fonds «formidable, d’une très grande richesse» pour une exposition sur le photographe, en 2004. Il y a aussi des tirages de Brassaï, d’Eugene Smith, et la seule et unique photo de la rafle du Vel-d’Hiv, en 1942.

 

                          PE France-Soir 1


La richesse de ces archives témoigne du faste de France-Soir qui, pour les jours d’actualité forte, pouvait imprimer sept éditions quotidiennes. «Il y a eu jusqu’à 23 photographes salariés, raconte Jacques Boissay. Et à la mort de Lazareff, en 1972, 53 personnes travaillaient au service photo ! On faisait des photos jour et nuit, sept jours sur sept.» France-Soir était un journal «où la photographie occupait une place très importante, précise la directrice de la BHVP, Emmanuelle Toulet. Et très proche des gens. L’intérêt principal du fonds, c’est qu’il offre un panorama socio-culturel de la France». Une exposition, organisée par la Ville de Paris, en 1990, a donné un petit aperçu de ces archives «historiques». Puis un livre, la Photo à la une, Paris-Soir, France-Soir, de Philippe Labarde et Didier Pourquery. Paru en 2006, il a fait l’objet d’un procès gagné par les ayants droit aux dépens de l’éditeur qui n’a pas le droit de le republier. .


Car le statut juridique de cet ensemble est «pour le moins complexe», reconnaît Emmanuelle Toulet, l’actuelle directrice de la BHVP. «En 1987, il a été véritablement sauvé par la Ville de Paris, rappelle l’historienne Françoise Denoyelle. Sinon c’était la benne ! Et comme tous les sauvetages, ça ne s’est pas forcément fait dans les normes.» La propriété de ce lot de documents n’a jamais été établie officiellement. «C’était un don : quand l’équipe de France-Soir a quitté l’immeuble de la rue Réaumur, elle n’avait ni la place, ni l’envie de conserver le fonds photographique, explique Emmanuelle Toulet. Les photographes ne s’intéressaient pas à leurs photos comme ils le font aujourd’hui.» Ce flou juridique a permis à plusieurs des patrons ultérieurs du journal d’estimer que le fonds leur appartenait, et de réclamer de l’argent à la Ville de Paris. Mais vingt-six ans plus tard, «il y a prescription», assure-t-elle. Et d’une certaine manière, la liquidation de France-Soir a entériné les droits de la BHVP sur ce petit trésor.


Du contenu de la seconde partie des archives, on ne sait pas grand-chose non plus. Quand France-Soir finit par déménager en banlieue, à Aubervilliers, dans les années 90, ce qui reste alors des archives photo quitte la rédaction pour être stocké dans cette commune de Seine-Saint-Denis, «sur les docks, dans un immense hangar, une cathédrale de 4 mètres de hauteur, s’exclame Jacques Boissay. Quand on avait besoin d’une photo, on envoyait quelqu’un à moto, qui fouillait ensuite à la petite cuillère». Les propriétaires défilent à la tête du journal : Georges Ghosn, Jean-Pierre Brunois, Alexandre Pougatchev… Le fonds, lui, quitte son hangar pour être conditionné en palettes, dans un box de stockage en province.

 

                                              France_Soir.jpg


Selon un vieil inventaire réalisé par des archivistes du journal, il est constitué de 1617 cartons qui contiennent entre 150 000 et 200 000 épreuves, et 80 000 négatifs. Il regroupe officiellement des clichés de 1980 à 2000. Mais l’inventaire des archivistes signale qu’il renferme des images «des manifestations étudiantes» de 1968. Et Philippe Hénin, documentaliste pendant trente-neuf ans à France-Soir, confirme qu’il contient des «tirages bien antérieurs à 1980, classés dans des dossiers de façon thématique et non chronologique». Quant à Jean-Pierre Thiollet, ancien rédacteur en chef à France-Soir et auteur de plusieurs courriers au gouvernement dénonçant une liquidation «bâclée» du titre, il se souvient d’avoir vu, en 2006, dans ces archives stockées à Aubervilliers, un «certain nombre de photos très rares, toutes sortes de photos de Paris la nuit, des années 50 et 60, des documents remarquables. Et énormément de photos inédites, comme celles de Salvador Dali et Jean Gabin à l’hippodrome de Vincennes, ou des vedettes invitées dans la maison de Lazareff, à Louveciennes.» Ce second lot recèle en outre des documents-clés : les fichiers d’identification des négatifs de l’ensemble du fonds de France-Soir.


L’administrateur judiciaire n’a pas ordonné d’inventaire au moment de la liquidation. «Ça aurait coûté très cher», rétorque maître Juster, l’avocate de l’agence photo Magnum. D’où le faible prix de l’acquisition faite initialement par le particulier : «Comme on ne connaît pas le contenu du fonds, c’est au pifomètre», s’exclame-t-elle. Le descriptif établi pour la cession du fonds de commerce du quotidien, établi en août dernier, décrit seulement: «Des tirages, des diapositives, des négatifs classés par thèmes, par exemple : personnalités, affaires criminelles, relations internationales, etc.»


 

                                            EPP19640325-FranceSoir.jpg



«Des moyens pour archiver».  Les photos sont sauvées, l’inventaire reste à faire, tandis qu’une question, juridique, doit être tranchée : dans quelle mesure la Ville de Paris est-elle libre d’utiliser ces images, pour des expositions ou des publications ? Les photographes peuvent revendiquer des droits sur l’utilisation de chaque photo. De même que les agences (Magnum, Sipa, Gamma…) qui, avant l’avènement du numérique, laissaient volontiers leurs tirages en dépôt aux journaux. «On fera tout dans le respect des droits d’auteur et des photographes», assure Danièle Pourtaud. «On va travailler ensemble, avec les agences, en bonne intelligence», surenchérit Toulet. De son côté, Magnum a déjà fait une «action en revendication», affirme son conseil, maître Juster, pour éventuellement récupérer ses tirages.


L’acte de cession du second «chapitre» du fonds de France-Soir est en cours de rédaction chez l’avocat du liquidateur. La signature devrait intervenir «avant fin 2012», selon Danièle Pourtaud. «On prépare un local pour accueillir les deux parties du fonds, explique Emmanuelle Toulet. Pas à la BHVP, car on n’a pas la place, mais dans Paris intra-muros. Notre souci, c’est qu’un tel fonds ne soit pas dispersé. Le respect de son intégrité, c’est notre premier principe.» Après, il faudra non seulement en dresser l’inventaire, mais aussi l’archiver et le numériser. Des opérations coûteuses qui peuvent prendre plusieurs années. «Il faut qu’il y ait des moyens pour tout trier et archiver, constate Françoise Denoyelle. Je tire mon chapeau à la BHVP, mais il ne faut pas que les cartons soient enterrés. C’est notre richesse patrimoniale, c’est ça le pétrole de la France ! C’est tout cet acquis culturel qu’il ne faut pas dilapider.»


En ces temps de crise pour les journaux, la question du destin posthume de leurs archives iconographiques risque fort de se poser à nouveau. Un fonds photo, c’est finalement à peu près tout ce qu’il reste quand un journal est mort. A la différence des articles, rarement republiés, les photos de presse, elles, ont droit à une nouvelle vie.


Lire l’article de « Libération »

 

 

                       Lisez France Soir

 

 

 

 

Lire aussi

Les archives de France Soir laissées à l'abandon !

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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 16:18

 

Bakchich Info : Le 9 décembre 2012

 

A peine signée, la charte de la téléphonie mobile est contestée au tribunal administratif de Paris !

 

Après un bras de fer long de 18 mois engagé entre les opérateurs et la mairie de Paris, la charte de la téléphonie mobile a été votée le 16 octobre dernier. Non sans une certaine amertume tant l’accord allait dans le sens des opérateurs. Bakchich avait raconté le récit de cette négociation épique qui a fini par diviser les Verts. Car pour rappel, l’accord limite une exposition aux ondes de 5 volts par mètre pour la 3G et de 7V/m pour la 4G. Un seuil très élevé compte tenu des O,6 V/m espérés et portés par les premières négociations des élus écologistes et socialistes.

 

« Les Robin des toits sont contents de cette charte » assurait à Bakchich l’élu socialiste Jean-Louis Missika le lendemain du vote au Conseil de Paris.  L’ancien vice-président d’Iliad, qui a participé aux négociations avec les opérateurs,  sera sans doute étonné de savoir que ce lundi 10 décembre, l'association Robin des Toits, va déposer une requête en excès de pouvoir contre le Conseil de Paris devant le tribunal administratif 

 

L’association ne peut pas demander la nullité de la charte. En revanche elle demande à ce que l’accord soit rediscuté et revoté après quelques changements. Un détail de droit pourrait permettre que la charte repasse en consultation dans les 20 conseils d’arrondissement de Paris. Les grandes villes de Paris, Marseille et Lyon sont soumises à des règles particulières selon le droit public français. L'article L 2511-13  du code général des collectivités territoriales impose la consultation des conseils d’arrondissement lorsqu’un projet les concerne. A Paris, en dépit de leurs demandes, les conseils d’arrondissement n’ont pu être consultés sur la charte et encore moins été en capacité d’émettre un avis. Si juridiquement, la charte n’a pas force de contrainte, elle représente un accord politique très important. Accord qui a été bloqué tout de même pendant 18 mois. Contraindre la mairie de Paris à consulter ces conseils d’arrondissement est une manière de pousser à renégocier des aspects de la charte, notamment les seuils d’émission. 

 

  

                                                Jean Louis Missika a pris ses désirs pour des réalités             

                            Jean-Louis Missika 2008

                                                                                          " Ouch ! "

              

 

L’avocat de Robin des Toits, Maître Corneloup, précise à Bakchich son argumentaire: « A partir du moment où une charte impose à un conseil d’arrondissement de faire un certain nombre de choses, il était indispensable que les conseils d’arrondissement puissent se prononcer. C’est le jeu de la démocratie locale. Et ca n’a pas été le cas. On ne peut pas instituer des règles sur la téléphonie mobile sans que les principaux concernés soient consultés et puissent se prononcer. » 

 

Cette critique de droit rejoint celle, plus politique, d’avoir empêché tout recours efficace contre la pose d’une antenne relais. Auparavant, un conseil d’arrondissement pouvait bloquer pendant des années une installation. Aujourd’hui, les conseils n’ont plus le pouvoir concret de s’y opposer. Une grande victoire des opérateurs et qui fait dire aux Robins que « cette charte est un simulacre de progrès et de démocratie ». 

 

D’autres arguments complètent leurs recours. Notamment des « erreurs manifestes d’appréciation ». L’agence de l’écologie a deux mois pour statuer et le conseil d’arrondissement a deux mois pour émettre un avis, hors les deux mois sont concurrents. Ce qui fait dire à Etienne Cendrier que cette charte est un « faux semblant ». Maître Corneloup fait part aussi dimprécisions, notamment sur les termes juridiques, « la charte parle de la ‘mairie’ mais ce terme n’a pas de valeur juridique à part le bâtiment en tant que tel sinon c’est le ‘maire’. On comprend que celui qui l’a écrit a utilisé comme synonyme le maire et le maire d’arrondissement, dommage parce que ce n’est pas la même autorité administrative. » « Le conseil de Paris, voyant que cette charte était mal écrite et comportait des vices de forme n’aurait pas dû accepter que son maire puisse la signer. » L’avocat de droit public s’étonne qu’un « texte pareil passe à Paris, on n’est pas dans le dernier village du coin tout de même ! ».

 

 

                                                                   Jean Louis Missika y a vraiment cru !

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                                                     " Ah, Zut ! j'ai confondu ce rideau avec une antenne-relais !

 

 

Le porte-parole des Robins des Toits, Etienne Cendrier, qui a aussi signé le recours en son nom, veut rappeler que Delanoë s’est assis sur ses engagements. En juin 2009, le Conseil de Paris avait voté un vœu à l’unanimité limitant les expositions à 0,6 V/m. Limite déjà préconisée par une grande conférence citoyenne mise en place par la mairie elle-même. 

 

Surtout il s’insurge contre la 4G, « aucune étude d’impact n’a été faite. Nous sommes tous des cobayes d’une technologie dont personne ne connaît les effets. L’OMS a qualifié le risque des ondes de la téléphonie comme potentiellement cancérigène, le Conseil de l’Europe a conseillé de ne pas dépasser les émissions à 0,6V/m mais Paris limite la 4G à 7V/M… Une aberration ». Plane aussi la crainte d’une exposition plus dangereuse que les précédentes. Selon Cendrier, « la fréquence de la 4G étant plus haute, les corps se protègent moins facilement ». Difficile à vérifier, aucune étude indépendante n’a pu encore voir le jour. Pour l’association, le principe de précaution doit s’appliquer.

 

Lire l’article de « Bakchich Info »

 

 

 

                                                                 Anne Hidalgo et Jean Louis Missika

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                            -  " Alors comme ça, les Robin des toits sont contents de cette charte ? "

                   - " Heu, avant de me retrouver devant ce panneau, il me semblait bien ! "

 

 

 

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 08:46

 

ActuaLitté : Le 3 décembre 2012

 

La CFDT et la CGT dénoncent des suppressions de postes malgré l’ouverture programmée de nouvelles médiathèques.

Les syndicats CGT et CFDT viennent de lancer un appel au boycott de la perception des amendes au sein des bibliothèques parisiennes. En menant cette action, même si ses conséquences seront difficiles à quantifier, ils entendent dénoncer des conditions de travail qui ne cesseraient de se dégrader. (Lire ici)

Avec des postes vacants et des suppressions de postes, les bibliothécaires doivent toujours faire plus avec moins. Mais les syndicats souhaitent bien faire entendre raison à la Mairie de Paris, ainsi qu'à son adjoint à la culture, Bruno Julliard.   

Si l'ouverture de nouvelles médiathèques est programmée d'ici à 2015, le nombre de postes ne cesse de baisser. Et c'est bien cette contradiction qui est dénoncée, avec, pour conséquence une surcharge de travail et des réductions dans les amplitudes d'ouverture des établissements existants.

Lire l’article de « ActuaLitté »

 

 

              Paris: Quel avenir pour l'éducation (et la culture) ?                  71354724 " Franchement, je me le demande ! "

 

 

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 09:07

 

ActuaLitté: le 15 novembre 2012

 

Mais encore aucune décision ferme !

 

Face aux inquiétudes du groupe communiste au sein du Conseil de Paris quant à des fermetures de bibliothèques à taille humaine au sein de la capitale, l'équipe municipale, emmenée par Bertrand Delanoë, n'a donné que des garanties minimales.

 

Le texte mis en avant par le maire, sous forme de vœu, rapporte le site Social Nec Mergitur, ne prend pas d'engagement ferme contre les fermetures éventuelles des petits établissements.

 

Rappelant que « l'accès des parisiens à la lecture publique est l'une des principales priorités de la politique culturelle de la Ville de Paris », le vœu précise cependant que la mairie « s'engage, dès l'ouverture d'une nouvelle bibliothèque à apprécier l'offre de lecture locale de manière à préserver le dynamisme du réseau. »

 

Ainsi, même si 2013 ne devrait pas voir la fermeture de bibliothèques parisiennes, rien n'est arrêté pour la suite. Ce sera selon l'évolution du réseau et de ses nécessités. La mairie assure tout de même que les bibliothèques Maurice Genevoix (XVIII°) et Hergé (XIX°) resteront ouvertes. C'est pas ça qui risque de rassurer Bruno Julliard, l'adjoint chargé de la Culture

 

Lire l'article de "ActuaLitté"

 

 

                                                                     Bruno Julliard et Jean Paul Huchon

                                   6189932495_788d92dec8_b.jpg

                                                   " Bon allez mon petit, tant que la décision n'est pas ferme ! "


 

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 15:49

 

ActuaLitté : Le 29 novembre 2012

Les syndicats de la Bibliothèque Nationale de France solidaires des salariés d’Unilever.

Si à la BNF on s'occupe notamment de vieux livres, on n'en oublie pas pour autant de garder un œil sur le monde et de prendre position le cas échéant.

Par souci de solidarité avec les employés d'Unilever de  l'usine Fralib, l'intersyndicale CGT, CFDT, FSU, SUD Culture de la Bibliothèque nationale de France a décidé de boycotter le thé Lipton à la cantine.

Petit rappel : en septembre 2010, le groupe Unilever a pris la décision de fermer l'usine qui fabrique, près de Marseille, les sachets de thé de la célèbre marque. Ceci dans le but de délocaliser sa production en Pologne. La fermeture de cette usine concerne 182 salariés.

Après deux ans de lutte, la situation reste très délicate : après avoir fait échouer deux plans sociaux, 72 salariés ont récemment déposé un projet de Scop pour relancer eux-mêmes leur usine. Mais la multinationale n'entend pas leur céder la fabrication de la marque Lipton. Un point doit être fait à la préfecture le 6 décembre.

En attendant, à la cantine Tolbiac on ne boira plus de thé Lipton. D'après l'intersyndicale il « est apparu inacceptable qu'une société aussi peu respectueuse du droit à l'emploi, du code du travail et de l'environnement, puisse ainsi réaliser des ventes dans un établissement public comme la BNF. » Par ailleurs tous les agents de la BNF sont invités à ne plus acheter de thé Lipton. 

Lire l’article de « ActuaLitté »                                                

                                                 

 

                                                                   Mais maintenant, comment va t-il faire ?

                                                      $(KGrHqVHJEYFBlQzFRi(BQbLfYPspQ~~60 35

                                                    

                                                                

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 14:54

 

Le Parisien : Le 21 novembre 2012

Mais avec les syndicats « c’est toujours la même chose » déclare la Mairie de Paris sans réthorique !

Le fonctionnement des services municipaux pourrait à nouveau être perturbé aujourd'hui. A l'appel de la CGT, les agents de la ville ont décidé de reconduire la grève qu'ils ont entamée hier pour l'amélioration de leur pouvoir d'achat. Principales structures risquant d'être touchées : les crèches. Hier, 34 d'entre elles - sur les 425 que compte la ville - sont restées fermées.

Une délégation a bien été reçue par Maïté Errecart, adjointe (PS) au maire en charge des ressources humaines. « Mais nous n'avons obtenu aucune avancée », déplore Christian Jonon, secrétaire de la CGT des services publics parisiens.

Le syndicat a posé quatre revendications sur la table. Il demande que le nombre de promotions d'un grade à l'autre augmente, que la Ville prenne en charge intégralement les mutuelles de ses fonctionnaires, qu'elle paye la première journée non travaillée en cas d'arrêt de travail et enfin qu'elle titularise les quelque 15000 « précaires » (CDD, contrats aidés, saisonniers ...) qu'elle emploie.

L'accueil dans les crèches pourrait être perturbé encore aujourd'hui. Si elles n'ont pas réussi à se rassembler en intersyndicale, plusieurs autres organisations, portant peu ou prou les mêmes revendications, ont également engagé un bras de fer avec l'Hôtel de Ville.

FO a par exemple organisé très tôt hier matin le blocage d'un établissement de la Direction de la protection de l'environnement, rue Paul-Meurisse (XXe), chargé des interventions sur le périphérique et du nettoyage des marchés. Le mouvement a toutefois été peu suivi .

« A chaque fois qu'il y a des discussions sur ces questions, c'est toujours la même chose», souffle Maïté Errecart. Et de rappeler les efforts déjà consentis : « En dix ans, nous avons doublé le taux de promotion et sur les trois prochaines années, nous allons encore l'améliorer de 30%. » Les syndicats jugent ces mesures encore insuffisantes au regard des ressources de la collectivité.

« Paris est une ville si riche qu'elle peut se permettre de faire cadeau de plus de 1 Md€ à l'Etat », ironise Christian Jonon. Une allusion au transfert des allocations nationales de solidarité. Sous le précédent gouvernement, Bertrand Delanoë, le maire (PS) de Paris, avait réclamé à l'Etat leur compensation à l'euro près, soit le versement de 1,2 Md€. Mais il a finalement renoncé après le changement de majorité.

Autre manne pointée par la CGT: les droits de mutation. La Ville prévoit d'encaisser cette année la somme record de 1,094 Md€ au titre des taxes sur les transactions immobilières. « De la rhétorique », balaie Maïté Errecart. « La réalité, c'est que nos possibilités ne sont pas infinies et que la masse salariale représente déjà plus d'un tiers de nos frais de fonctionnement».

 

                                   Le Maire de Paris renonce à réclamer plus d'un miiliard à l'Etat      Delanoe

-   " T'as vu François, je te fais un beau cadeau, non ? "

   - " Avec toi, c'est toujours la même chose, la réthorique en moins ! "

 

 

 

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