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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 10:40

 

Le Parisien : Le 18 septembre 2012

 

Des abus qui durent depuis sept, huit, voire dix ans selon la CGT !

 

La Ville de Paris abuse-t-elle des contrats aidés, ces emplois, en partie financés par l'Etat, et réservés aux· personnes en grande difficulté? Une décision du tribunal des prud'hommes, prononcée vendredi dernier, vient, en tout cas, de la condamner à onze reprises pour avoir employé des agents de la Ville, bien au-delà du cadre fixé par la loi. Et ordonné la requalification· de leur contrat en COI (contrat à durée indéterminée), assortie d'une indemnité de 2000 €. Ceux dont le contrat a déjà pris fin à la date de l'audience, percevront des indemnités de rupture, fixées entre 12000 € à 15000 €.

 

Pour la CGT, qui porte le dossier depuis quatre ans, c'est une incontestable victoire, et le syndicat annonce même de nombreux autres dossiers en attente de jugement qui pourraient «coûter entre 400000 € et 2,5 millions aux finances municipales », si les prud'hommes donnaient une fois encore raison aux salariés.

 

« Depuis des années, la Ville utilise ces personnes à bas coût, en insertion professionnelle, dans les mairies d'arrondissement, les services de communication, de nettoyage, les écoles, mais la grande majorité d'entre elles ne bénéficient pas d'un encadrement spécifique", martèle la correspondante du collectif des précaires de la CGT-Ville de Paris.

 

Certains sont là depuis sept ans, huit ans, parfois même une décennie, effectuant pour un peu plus de 1000 € par mois, le travail de titulaires alors que la Ville a une obligation de formation devant permettre à ces salariés en insertion de trouver un travail pérenne sur place, ou à l'extérieur. Les dernières condamnations résultent d'un recours toujours trop massif à des emplois précaires. »

 

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                                 Je crois que ces condamnations résultent d'un recours massif aux précaires ! 

 

 

Elle devra exécuter la décision rendue   La mairie a fait appel des jugements, mais ceux-ci sont exécutoires, ce qui signifie qu'elle devra exécuter la décision rendue. Néanmoins, pour Christian Sautter, adjoint de Bertrand Delanoë en charge de l'emploi, du développement économique et de l'attractivité internationale, la Ville n'a pêché, selon lui, que «par excès de zèle social ».

 

«Nous avons, il est vrai, reconduit au-delà des limites prescrites par la loi certains de ces contrats. Mais il s'agissait de seniors ou de personnes handicapées, affirme-t-il, mais en aucun cas nous n'avons utilisé ces salariés en grande difficulté pour remplacer les titulaires. D'ailleurs, pour encadrer les 1500 contrats employés par la Ville, 800 tuteurs sont mobilisés et leur consacrent du temps avec une totale abnégation.

 

Nous avons compris les reproches des prud'hommes concernant ces quelques cas, et, depuis le lancement des procédures, nous. restons désormais dans le cadre fixé en ne renouvelant pas certains contrats.C'est pourquoi nous sommes passés de 1700 à 1500 contrats aidés ... »

 

La CGT, quant à elle, compte bien continuer son combat pour la « déprécarisation des emplois aidés et leur titularisation dans les services de la Ville ».

 

Des contrats très encadrés   Un emploi aidé est un contrat de travail visant à favoriser l'insertion dans l'emploi de personnes en difficulté, et pour lequel l'employeur reçoit une aide financière qui réduit le coût du travail. En contrepartie de cette aide qu'il reçoit, l'employeur doit mettre en œuvre des actions d'accompagnement du salarié.

 

La durée maximale des contrats aidés est fixée par la loi à deux ans, sauf pour les personnes âgées de plus de 50 ans bénéficiaires d'une allocation, et les salariés handicapés, pour qui elle peut aller jusqu'à 60 mois.

 

Selon la CGT, près de 300 agents de la Ville de Paris en contrat aidé auraient dépassé cette durée légale, « ce qui a permis à la mairie, affirme le syndicat, de faire travailler des personnels au salaire minimum, en bénéficiant d'une subvention équivalente à plus de 50% du coût salarial ».

 

Lire l’article du « Parisien »

 


 

                       254152_le-maire-de-paris-bertrand-delanoe-et-le-premier-min.jpg

                                           " Attends, Bertrand, là franchement t'abuses ! "

 

 

 

Lire aussi

Metro: La Ville de Paris abuserait des contrats précaires

La Mairie de Paris condamnée aux Prud’hommes pour emploi abusif !

AFP : La Ville de Paris condamnée pour "abus de contrats aidés"

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 14:33

 

Metro : Le 18 septembre 2012

 

Oh ! Mais attention, abuserait seulement !

 

La Mairie de Paris a été condamnée à onze reprises à embaucher du personnel en contrat indéterminé ou à verser des indemnités de licenciement, selon la CGT. La Ville invoque le soutien à des personnes en difficulté sociale.

 

Trop d'emplois précaires à la Mairie de Paris ? La Ville a été condamnée à onze reprises à embaucher en contrat indéterminé (CDI) des personnels employés abusivement en contrat aidé, ou à leur verser des indemnités de licenciement de 12.000 à 15.000 euros, a annoncé lundi la CGT.

 

La première condamnation est tombée le 28 mars, les dernières vendredi, a précisé Alain Derrien, responsable juridique CGT des cadres et techniciens des services publics parisiens, qui a assisté certains plaignants devant les prud'hommes. La mairie a fait appel des jugements, mais ceux-ci sont exécutoires, ce qui signifie qu'elle a d'ores et déjà dû s'y plier.

 

235 personnes concernées.  La durée maximale des contrats aidés est de 24 mois, sauf pour les plus de 50 ans récipiendaires d'une allocation et les handicapés, pour qui elle peut monter à 60 mois. Selon Alain Derrien, il y avait mi-juin à la Ville 235 personnes qui avaient dépassé cette durée légale. Ces contrats "ont permis à la mairie d'embaucher des personnels au salaire minimum, en bénéficiant d'une subvention équivalente à plus de 50% du coût salarial", a expliqué le syndicaliste.

 

"L'idée du contrat aidé est louable. Sauf que dans les faits la Ville a beaucoup tiré sur la corde. Certaines personnes en contrat aidé sont là depuis plus de dix ans. Dans une période de rigueur où toutes les directions doivent rendre des postes, les contrats aidés permettent d'employer des personnes sur des emplois de fonctionnaire hors poste budgétaire", a-t-il poursuivi.

 

"Nous respectons les limites légales"  La Mairie de Paris a reconnu des entorses au droit, mais a mis en avant l'aide qu'elle apportait ainsi à des personnes socialement fragiles. "Nous avions prolongé dans un certain nombre de cas les contrats aidés pour des seniors ou des personnes en situation de handicap, a déclaré Christian Sautter, adjoint au maire de Paris en charge de l'emploi. Nous nous sommes fait taper sur les doigts par les prud'hommes, et nous respectons désormais les limites légales. C'est nécessaire d'un point de vue juridique, mais cela pose question d'un point de vue moral".

 

Paris emploie environ 1.500 personnes en contrat aidé. Le taux de retour vers un emploi durable est de 30%, selon Christian Sautter. Le groupe UMP au conseil de Paris a dénoncé lundi "une opacité totale sur les finances de la Ville, des abus répétés sur l'embauche des personnels et une communication totalement verrouillée lorsqu'il s'agit de rendre des comptes".

 

Lire l’article de « Metro »

 

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                                             - " Bertrand, je crois qu'on abuse là ! "

                               - " Mmmm,  c'est l'amie ou l'inspectrice du travail qui parle ? "

 

 

 

 

Lire aussi

Le Parisien : La Ville condamnée pour abus d'emplois précaires

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AFP : La Ville de Paris condamnée pour "abus de contrats aidés"


 

                                        

 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 09:40

 

AFP : Le 17 septembre 2012

 

La Mairie de Paris devra verser de lourdes indemnités de licenciement !

 

La Ville de Paris a été condamnée à onze reprises à embaucher en contrat indéterminé (CDI) des personnels employés abusivement en contrat aidé, ou à leur verser des indemnités de licenciement, a annoncé lundi la CGT.

 

"Ces condamnations résultent d'un recours toujours trop massif à des emplois précaires", a dénoncé la CGT dans un communiqué.

 

La première condamnation est tombée le 28 mars, et les dernières vendredi, a précisé Alain Derrien, responsable juridique CGT des cadres et techniciens des services publics parisiens, qui a assisté certains plaignants devant les prud'hommes.

 

La mairie a fait appel des jugements, mais ceux-ci sont exécutoires, ce qui signifie qu'elle a d'ores et déjà dû s'y plier.

 

Contactée, la Ville de Paris n'était pas immédiatement disponible pour réagir lundi après-midi.

 

La durée maximale des contrats aidés est de 24 mois, sauf pour les plus de 50 ans récipiendaires d'une allocation et les handicapés, pour qui elle peut monter à 60 mois. Selon M. Derrien, il y avait mi-juin à la Ville 235 personnes qui avaient dépassé cette durée légale.

 

Ces contrats "ont permis à la mairie d'embaucher des personnels au salaire minimum, en bénéficiant d'une subvention équivalente à plus de 50% du coût salarial", a expliqué le syndicaliste.

 

"L'idée du contrat aidé est louable. Sauf que dans les faits la Ville a beaucoup tiré sur la corde. Certaines personnes en contrat aidé sont là depuis plus de dix ans. Dans une période de rigueur où toutes les directions doivent rendre des postes, les contrats aidés permettent d'employer des personnes sur des emplois de fonctionnaire hors poste budgétaire", a-t-il poursuivi.

 

Onze personnes ont obtenu gain de cause en première instance devant les prud'hommes. Ceux dont les contrats étaient en cours ont obtenu un CDI, et ceux dont les contrats s'étaient achevés ont reçu une indemnité de licenciement de 12.000 à 15.000 euros.

 

En tout une trentaine de procédures ont été engagées par la CGT selon M. Derrien.

 

Information reprise par 20 Minutes,  Notre Temps, France 24,La Gazette des Communes, Le Figaro, L'Entreprise, BFM, L'Echo Républicain, Nice Matin, Alternatives Economiques , La Montagne, etc....

 

 


                               La Mairie de Paris n'était pas disponible pour réagir à l'AFP                  delanoe programa                              " Je crois que c'est la CGT qui a maintenant un temps d'avance "

 

 

                                                                                             

 

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La Mairie de Paris condamnée aux Prud’hommes pour emploi abusif !


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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 17:08

 

Le Parisien : le 15 septembre 2012

 

Partiellement fermées « mais pour un prix maximum », glisse un visiteur agacé par l’arnaque !

 

Ceux qui voulaient s’en mettre plein les mirettes en contemplant des monticules d’os humains n’en ont pas eu pour leur argent. Hier, comme tous les jours depuis le début de la semaine, les célèbres catacombes de Denfert-Rochereau assuraient un service minimum, « mais pour un prix maximum », glissait un touriste agacé…

« On aurait aimé être prévenus », se lamentait Odile, venue du Sud-Ouest avec son fils pour visiter le « royaume des morts », l’ossuaire municipal de Paris.

 

 « Qu’on découvre après une heure de queue qu’une fois descendus, on ne verrait qu’un tiers de l’ossuaire, et qu’en plus, il faut s’acquitter du plein tarif (8 €), c’est un peu fort de café. »

Le week-end dernier, sans doute la nuit, des hagues, des murs d’ossements humains, se sont affaissés. Les os sont tombés par terre. « Ça arrive. Les murs d’ossements sont de simples empilements », explique un spécialiste de ce cimetière souterrain où reposent les ossements de 6 millions de Parisiens.

Les ossuaires inaccessibles.  L’administration a prévenu les touristes en scotchant une affichette en français et en anglais à l’entrée, place Denfert-Rochereau (XIVe), à quelques mètres du Lion de Belfort : « Due à des difficultés, une partie importante de l’ossuaire est fermée. Nous sommes très désolés. Merci de votre compréhension. » « Quand nous l’avons constaté il y a trois jours, nous avons décidé de faire une déviation dans les galeries avant de prendre une décision, explique-t-on. Mais sur le parcours total, galeries et partie ossuaire, ça ne représente que 10%. Et que je sache, quand des salles du Louvre sont fermées, personne ne râle ! »

« Oui, enfin, les touristes ne viennent pas pour les galeries mais pour l’ossuaire », rétorque un cataphile. Hier matin, une réunion a eu lieu sur place avec l’inspection des carrières. « J’attends un rapport en fin de semaine. Et nous allons établir un programme de travaux », souligne l’un de ses cadres.

En attendant, les catacombes, classées à l’Inventaire des monuments historiques, restent toujours ouvertes, y compris ce week-end, au tarif normal (malgré la gratuité des Journées du patrimoine).

Hier, Jean et Chantal, touristes québécois, souriants et zen malgré tout, accusaient le coup : « Nous ne sommes à Paris que quelques jours. Mardi, nous avons voulu visiter les égouts de Paris, c’était fermé ! Hier, rebelote avec le Grand Palais, squatté par la Biennale, et maintenant les catacombes… Pourtant, ça nous faisait fantasmer ! »

 

Lire l’article du « Parisien »

 

 

 

          (JamieF-DE) Catacombs(1)

                               " N'ais pas peur chérie, c'est juste une simple arnaque ! "

 

 

 

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 15:05

 

AFP : Le 14 septembre 2012

 

La CGT dénonce le délabrement d'une partie des musées parisiens

 

Un agent de sécurité de 25 ans a été sérieusement blessé par la chute d'une lourde porte coupe-feu au Musée d'art moderne de la ville de Paris (MAMVP) et la municipalité qui gère l'établissement a annoncé vendredi le lancement d'une enquête.

 

L'accident, survenu mardi matin, a été révélé par la CGT qui a dénoncé dans un communiqué le "délabrement d'une partie des musées parisiens".

 

Des "faits similaires (chutes de pierre, porte qui s'effondre en plein jour sur la banque d'accueil)" se sont produits récemment au Musée Carnavalet, selon le syndicat.

 

L'agent, victime d'une double fracture au pied, de blessures à la tête et à la mâchoire qui lui ont valu plusieurs points de suture, "a voulu ouvrir la porte de près de 4 mètres de haut, qui s'est dégondée", a expliqué Agnès Dutrevis, représentante CGT au Comité d'hygiène et de sécurité (CHS) de la Direction des affaires culturelles de la Ville de Paris.

 

"Cette porte avait été identifiée comme dangereuse, une étiquette avait été apposée. L'enquête devra déterminer si elle était encore sur la porte mardi", a-t-elle souligné.

 

Contactée par l'AFP, la Ville a confirmé l'accident et le lancement d'une enquête.

 

Le Musée d'art moderne avait déjà défrayé la chronique lors du spectaculaire vol de cinq tableaux de maître d'une valeur de 100 millions d'euros, en mai 2010.

 

"La Direction des affaires culturelles a depuis pris en compte les problèmes de sécurité et d'incendie, mais les problématiques architecturales ne sont pas traitées", a assuré Mme Dutrevis.

 

 

                        Palais-de-Tokyo

                                        Une ombre plane toujours sur le Musée d'Art Moderne

 

   

Lire aussi

Le Parisien : un blessé au musée d’Art moderne de la Ville de Paris !

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Le Parisien : Le musée Carnavalet évacué

 

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 10:21

 

Le Parisien : Le 14 septembre 2012

 

Les syndicats ont demandé l’ouverture d’une enquête sur la sécurité des lieux.

 

Un agent de sécurité du musée parisien a été grièvement blessé par la chute d’une porte coupe-feu. Les syndicats ont demandé l’ouverture d’une enquête sur la sécurité des lieux.

 

La série noire continue. Après un vol de tableaux rocambolesque en 2010 et la convocation d’un comité d’hygiène et de sécurité exceptionnel (CHS) le 19 octobre 2011 pour défaillance du système de sécurité, le musée d’Art moderne de la ville de Paris, contigu au Palais de Tokyo, avenue du Président-Wilson (XVIe), vient à nouveau de connaître un désagréable événement qui laisse les personnels du site amers.

 

Mardi matin, un jeune agent de sécurité de 25 ans a été écrasé par une porte coupe-feu de près de 4 m de haut et de plus de 100 kg, alors qu’il effectuait une ronde au rez-de-chaussée du musée. Hospitalisé d’urgence, l’homme souffre d’une double fracture du pied et de différentes blessures à la tête et à la mâchoire, qui lui ont valu plusieurs points de suture. Lire ici                                            

 

La CGT parle de « délabrement » d’une partie des musées. L’accident est survenu alors que l’employé a ouvert la porte, extrêmement lourde : « Elle s’est alors dégondée, affirme un représentant du syndicat Force ouvrière, avant de tomber sur l’agent qui n’a pas pu l’éviter. Il aurait pu y laisser sa vie… Et c’est d’autant plus inadmissible qu’elle était signalée comme défectueuse, mais rien n’avait été fait pour la réparer. Ce qui aurait permis d’éviter qu’un drame se produise ».  

 

                    5941015981 Le-musee-d-art-moderne-de-la-ville-de-Paris

                                     La situation reste flou au Musée d'Art Moderne ! 

    

 

Comme FO, la section CGT des affaires culturelles a demandé à Bruno Julliard, nouvel adjoint à la Culture de Bertrand Delanoë, et présent au comité d’hygiène et de sécurité de la Direction des affaires culturelles (DAC), l’ouverture immédiate d’une enquête dans le cadre du CHS. « Le musée d’Art moderne, affirme-t-on à la CGT, n’est pas un cas isolé : dernièrement, le musée Carnavalet a été le théâtre de faits similaires, avec l’effondrement d’une porte et la chute de pierres. On ne peut que constater le délabrement d’une partie des musées parisiens. Leur regroupement dans un établissement public dès le 1er janvier, auquel la CGT s’est toujours opposée, est déjà source d’inquiétude. »

 

Hier soir, la Direction des affaires culturelles a fait savoir que l’enquête était immédiatement lancée et que les résultats seraient connus prochainement. Mais la CGT ne décolère pas : « La dangerosité de cette porte était signalée par une simple étiquette. Rien n’a été fait pour résoudre ce problème et l’accident dont a été victime ce garçon nous a été signalé par un simple e-mail laconique du bureau de prévention des risques professionnels de la DAC! » L’agent blessé, lui, a été opéré de la cheville, et se remet de ses blessures.

 

Deux ans de couacs à répétition.  Depuis deux ans, le musée d’Art moderne est régulièrement sous les feux de l’actualité… Mais rarement pour de bonnes raisons. En mai 2010, cinq toiles (un Picasso, un Matisse et un Modigliani, un tableau de Braque et un autre de Léger), d’un montant estimé entre 100 et 200 M€, se volatilisent en pleine nuit. L’alarme anti-intrusion n’a pas fonctionné et, immédiatement, la polémique enfle autour de la sécurité du lieu.

 

Aujourd’hui, ni « la Pastorale » de Matisse ni « le Pigeon aux petits pois » de Picasso n’ont été retrouvés. Les autres toiles non plus, malgré l’arrestation des voleurs présumés en octobre 2011. En novembre 2010, un tableau de Jean-Michel Basquiat, « Cadillac Moon 1981 », est vandalisé à coups de feutre.

 

En septembre 2011, enfin, le musée d’Art moderne faisait encore parler de lui. Les syndicats ont appris que la préfecture de police de Paris avait émis des réserves sur la sécurité incendie. Ils avaient déposé une demande afin que la mairie de Paris organise un comité d’hygiène et de sécurité exceptionnel.

 

Lire l'article du "Parisien"  

 

 

                                  Anne Hidalgo, nouvelle présidente des musées parisiens   Capture-decran-2012-06-07-a-18

                          Ah, t'as voulu être présidente? Ben, démerdes toi maintenant

 

   

Lire aussi:

Anne hidalgo nommée présidente des musées parisiens !

Le Musée d’Art Moderne menacé de fermeture à cause des risques d’incendie !

Le Parisien : Le musée Carnavalet évacué

La mort évitée de justesse au musée Carnavalet

 

 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 07:35

 

ActuaLitté : Le 10 septembre 2012

 

Par Saint Jacob et Saint Delafon

 

La simple présence de publicité dans les bibliothèques publiques suffit à faire grincer des dents. Une institution de Toronto avait d'ailleurs ouvert le bal en imprimant des messages publicitaires au dos de ses bulletins de dates de retour - si, le truc qu'on oublie toujours... Et voila que la bibliothèque de Port Chester-Rye Brook à New-York décide de prêter un support original aux annonceurs : ses rouleaux de papier hygiénique. 

 

Les moyens de financement des bibliothèques publiques sont réduits dans de nombreuses institutions. Celles-ci ressentent désormais le besoin de trouver des solutions novatrices pour constituer leurs budgets. 

 

La bibliothèque de Port Chester pense avoir récemment trouvé son salut par l'intermédiaire de la société Star Toilet Paper. Selon la directrice Robin Lettieri, l'utilisation d'un papier toilette publicitaire à l'intérieur des waters de son établissement permettra d'économiser 70.000 $ annuels. Ce stratagème sera mis en place dès le mois d'octobre.

 

Pour ce qui concerne les détails techniques : le papier sera recyclé à 100 %, comportera deux plis pour le confort des usagers, et sera imprimé avec une encre à base de soja. Les lieux qui utiliseront ce papier-réclame le recevront gratuitement. (Les annonceurs paient 99 $ pour 20.000 annonces qui apparaissent sur environ 160 rouleaux).


 

                       papier-toilette-bibliotheque

 

Ce projet intervient quelques mois après que les contraintes budgétaires ont forcé la bibliothèque à des restrictions horaires et l'élimination de deux postes à temps partiel, selon le quotidien Port Chester (bien que quelques heures ont été restaurées lorsque la municipalité a offert un financement supplémentaire de 23.000 $ à l'institution).

 

Robin Lettieri, satisfaite de ses relations avec Star Toilet Paper, a annoncé : « Nous avons le dernier mot sur le choix des annonceurs, par exemple, nous ne voulons pas d'une publicité pour un bar dans la salle des enfants. »

 

La directrice ne s'attendait pas à ce qu'autant de médias relayent l'information, et ce jusqu'à une chaîne de télévision de New Delhi. Elle a réagi : « Nous avons fait une magnifique rénovation ici, et nous avons toute cette publicité à cause du papier toilette. [...] Mais ils disent tous qu'il n'y a rien de tel que de la mauvaise publicité. »

 

Ouf, les bibliothèques publiques ne sont pas encore au bout du rouleau.

 

Lire l’article de ActuaLitté


 

                                      'WASH YOUR HANDS OFTEN' - NARA - 516049

                                                              Gosh! J'ai de la publicité plein les mains !

 


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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 08:01

 

ActuaLitté : Le 10 septembre 2012

 

C'est en bonne voie… malgré l'engagement du maire du IVème, Christophe Girard !

 

Tournant avec un effectif des plus réduits, la bibliothèque jeunesse de l'Ile Saint-Louis apparaît très menacée. Selon le syndicat CGT Culture, l'établissement fonctionnerait avec trois contractuelles, la seule personne titulaire étant de catégorie C. Et, dans l'état actuel des choses, rien n'est prévu pour l'après 2012. (lire ici)

 

Autant dire que le maire du IVème arrondissement, Christophe Girard, a du souci à se faire pour cette bibliothèque. Et une menace sérieuse de fermeture pèse sur ce petit établissement. Toutefois, M. Girard s'est engagé, depuis longtemps, en faveur du maintien de cette structure. Espérons donc qu'il n'y aura pas de mauvaises nouvelles.  

 

Lire l'article de ActuaLitté

 

 

                                           vitoux.jpg

 

 

 

Lire aussi

Paris : Vers la fin de la bibliothèque pour tous ?

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 08:32

 

ActuaLitté : Le 3 septembre 2012

 

Mais ce n'est pas les livres que l'on recycle

 

Le service public aurait pu en prendre un sacré coup : Le site Social Nec Mergitur révèle que « Orange » va installer quelques-uns de ses Mobo dans des établissements de prêts de la bibliothèque de Paris, dans le cadre d'un partenariat et d'un appel à projet avec la ville. À l'heure où les réseaux internes des bibliothèques ne sont toujours pas au point (voir notre actualitté), la décision avait de quoi faire sourire... Mais c'est quoi un Mobo, d'ailleurs ?

 

Une espèce de bonhomme à mi-chemin entre Wall-E et le gusse d'Android, qui se fera une joie de récupérer vos téléphones mobiles hors service, fatigués ou tout simplement inutilisés au sein de la bibliothèque Mouffetard. En s'inspirant du style d'un cochon-tirelire, Mobo accueille votre antiquité et échange même un sourire avec vous, grâce à un écran qui évolue en fonction de ses « humeurs » et du remplissage de son estomac... Et en cas de téléphone un peu trop exotique...?

 

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                                                Mobo a trouvé un vieux téléphone 

 

 

Un peu dubitatif, nous avons contacté Yves Boillot, Stratégie et Marketing à la Direction Responsabilité sociale d'Entreprise chez Orange, pour qu'il nous explique l'intérêt de Mobo, « qui n'est pas une poubelle » corrige-t-il - oups, on espère ne pas l'avoir vexé. Un peu de sérieux : la bibliothèque, donc, parce que « Notre ambition est de stimuler la collecte écocitoyenne. Nous privilégions donc les lieux de passage récurrents, dans une logique d'expérimentation plutôt que de déploiement. »

 

Pas de communication sur la marque ! La raison pour laquelle, fait curieux que même la communication d'Orange a jugé bon de mettre en avant, Mobo ne portera pas de logo Orange et sera « aux couleurs de celui qui reçoit ». Très aimable, ce petit bonhomme : « le but n'est pas de communiquer sur la marque » souligne bien Boillot, même si le seul Mobo visible pour l'instant, à la mairie du 4e, est siglé Orange... Pour la démo.

 

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                                      Humm, On dirait bien qu'"Orange" avance masqué !

 

 

C'est dans le cadre des 40 projets de mobilier urbain intelligent, choisis par les services de la Ville et le Laboratoire Paris Région Innovation, que le Mobo a été retenu, puis mis au point par un start-up de la région d'Orléans : tout l'intérêt de la bestiole réside dans le traitement qu'il réserve aux appareils mobiles - ce n'est pas ce que vous croyez. Ces derniers sont envoyés aux Ateliers du Bocage, une entreprise d'insertion gérée par Emmaüs International.

 

Ces ateliers se chargent de remettre en fonction les mobiles qui seront revendus, et les marges dégagées serviront elles-mêmes à financer les ateliers de collecte Emmaüs-Orange pour la gestion des déchets : il y en a 4 en Afrique, ce qui est peu sur un continent qui se retrouve régulièrement avec les ordures des Occidentaux sur les bras. Mais déjà pas mal. Et le site de Mobo le précise : 12 000 téléphones collectés, c'est un emploi créé en France : ça va lever un poids pour Montebourg.

 

Bon... Et le rapport avec la bibliothèque ? On doute qu'un lecteur se balade avec son portable usagé sur lui, ou même qu'il pense à prendre celui-ci avant de se rendre à la bibliothèque. Question énergie, Mobo fait heureusement dans le minimum : son écran à encre électronique (mis au point par E-Ink) limite sa conso d'électricité, mais il n'accepte que les portables et leur chargeur, oreillette et autres, sur lesquels « Orange a un engagement ». Pour jeter sa liseuse fendue ou sa tablette étoilée, il faudra repasser : préserver la planète, OK, mais il y a des limites.

 

Lire l'article de "ActuaLitté" 

 

 

                                             recyclage-electro

                                                 Un futur usager des bibliothèques parisiennes ? 

 

 

 

 

Lire aussi

La société « Orange » s’incruste en douce dans une bibliothèque parisienne !  

 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 10:08

 

AFP : Le 3 septembre 2012

 

« Mais il faudra être réaliste », prévient déjà la ministre de la fonction publique, Marylise Lebranchu !

 

La ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu a annoncé mardi l'ouverture début octobre d'une discussion avec les syndicats sur les carrières et les rémunérations des fonctionnaires, tout en prévenant qu'"il faudra être réaliste".

 

"Nous ouvrons dès le début du mois d'octobre une concertation sur les carrières, les parcours professionnels et les rémunérations", a indiqué la ministre à l'issue d'une rencontre avec les organisations syndicales au palais d'Iéna à Paris, soulignant "une attente forte" des 5,3 millions d'agents dans ce domaine.

 

"Si nous n'étions pas en crise d'une gravité exceptionnelle, on parlerait de marges de manoeuvre, cela ne veut pas dire qu'on ne peut rien faire", a-t-elle ajouté devant la presse.

 

Elle a indiqué que la "préoccupation (du gouvernement) est celle de la justice et de l'équité, notamment en faveur des revenus les plus modestes de la fonction publique". "Aucun sujet n'est tabou, mais il faudra être réaliste", a-t-elle dit.

 

Selon Mme Lebranchu, "dans l'enveloppe que nous avons, nous pouvons avancer sur des sujets" qui préoccupent les agents (formation, égalité hommes-femmes...). "Tout n'est pas simplement affaire de demande de point d'indice", a-t-elle dit.

 

"Les syndicats sont aussi réalistes que nous sommes sérieux", a assuré Mme Lebranchu. Mais à la sortie de la réunion, plusieurs syndicats comme FO, la FSU, l'Unsa ou la CFE-CGC ont exprimé leur déception, car ils comptaient sur des "mesures concrètes" plus rapides.

 

Le point d'indice, qui sert de base au calcul des salaires, n'a pas été revalorisé depuis 2010, au grand dam des syndicats, pour lesquels c'est la seule mesure juste, car touchant tous les fonctionnaires.

 

Marylise Lebranchu a également annoncé une deuxième concertation à partir du 15 octobre sur le bilan de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) dont la mesure phare est le non-remplacement d'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux.

 

 

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                                     - " T'inquiètes pas Valérie, on sera réalistes ! "

                                                                   - " Oh, j'étais pas inquiète ! "

 

 

 

 

 

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