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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 09:28

 

Le Parisien : Le 9 octobre 2012

 

Grève dans les piscines parisiennes : Un conflit qui s’enlise depuis cinq mois !

 

Le conflit dans les piscines parisiennes s'enlise. La poursuite de la grève a été votée à une quasi-unanimité hier matin lors de l'assemblée générale organisée par l'intersyndicale FO-CGT et à laquelle ont participé 126 maîtres nageurs sur les 300 en poste.

                 

Les Parisiens matinaux désireux de faire quelques longueurs avant de se rendre à leur bureau risquent de ne pas pouvoir piquer de tête dans le grand bain, faute de surveillance des bassins. Le mouvement pourrait également toucher les scolaires, relativement épargnés depuis le 22 mai, date du début du conflit.

 

Depuis lors, le mouvement est suivi « par 50 à 60% des maîtres nageurs» selon la CGT, à raison d'une heure par jour voir davantage ...

 

«Nous avons obtenu des promesses orales mais très peu d'engagements écrits, s'indigne Ida Cohen, secrétaire générale du syndicat cadre CGT à la Ville de Paris. La mairie s'est bornée à nous demander de suspendre notre grève en attendant les discussions qui auront lieu en décembre autour de l'aménagement des rythmes scolaires. »

 

Les maîtres nageurs réclament, entre autres, .une évolution de carrière accompagnée d'une augmentation de salaire et des primes supplémentaires. Ils refusent également d'être cantonnés à un rôle de surveillance des bassins et souhaitent prendre en charge la totalité des cours de natation des scolaires. Aujourd'hui, ils en assurent 50%, le reste étant confié aux professeurs de la Ville de Paris.

 

En 2002, le conflit des maîtres nageurs avait duré quatorze mois, provoquant de grosses perturbations dans les piscines. Un compromis sera-t-il trouvé pour éviter qu'un mouvement de cette ampleur ne se reproduise?

 

D'autres discussions devraient intervenir dans les prochains jours.

 

Lire l’article du « Parisien »

 

 

                                    Piscines parisiennes: Le conflit s'enlise !

           28305621

                             "  Argh ! Cinq mois d'attente, ça sent le coup de soleil tout ça ! "

 

 

 

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 09:00

 

Livre Hebdo : Le 8 octobre 2012

 

Poussé au désespoir, un syndicaliste accuse la direction de la Bibliothèque Nationale de France !

 

Suite au geste désespéré d'un agent de la BNF monté sur le toit du site Richelieu le 17 septembre dernier et indigné par la première réaction de la direction, le syndicat FSU obtient que le président Bruno Racine publie un nouveau communiqué.

 

Le 17 septembre dernier, un agent de la BNF est monté vers midi sur un toit du site de Richelieu afin de tenter de mettre fin à ses jours.

Alertés, les pompiers ont réussi à parlementer avec lui et le rattraper in extremis alors qu'il basculait dans le vide.

Olivier V., membre de la section syndicale FSU et secrétaire du CHSCT de la BNF avait publié le matin même un texte intitulé J'accuse par Olivier V. mettant en cause très durement la direction et lui reprochant de l'avoir pourchassé administrativement et placardisé.

Très touchés et indignés par un premier communiqué  estimé « langue de bois » de la direction, les membres du syndicat FSU ont été reçus le 24 septembre par le président Bruno Racine qui a publié un nouveau communiqué .

Dans ce texte, le président de la BNF exprime son émotion et s'engage à « ouvrir très rapidement un chantier sur la prévention, l'identification, le traitement et le suivi de situations de souffrance au travail. »

De son côté la FSU dénonce « au delà du cas d'Olivier, tout un univers délibéré de manque de travail (ou de trop-plein de travail), d'instabilité, d'absence totale de perspective professionnelle, de déconsidération, de passe-droit et d'oubli permanent du sens des missions de la fonction publique que l'on a vu se mettre en place depuis une dizaine d'années avec une accentuation très nette depuis cinq ans. »

 

Lire l'article de "Livre Hebdo"

 

 

                                                      img0612

 

 

 

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 16:59

 

Le Parisien : Le 7 octobre 2012

 

Les salariés du musée Grévin ont manifesté pour dénoncer « un management répressif et du stress au travail ».

 

Du jamais-vu depuis cent trente ans. Hier, le musée Grévin a vécu sa toute première grève. Les touristes pouvaient toutefois pénétrer dans l’antique maison baroque, moyennant l’habituel ticket d’entrée de 22 € et déambuler comme d’habitude parmi la ribambelle de people en cire.

 

A l’entrée pourtant, boulevard Montmartre, les visiteurs étaient accueillis en fanfare par un petit comité syndical bruyant, sous les klaxons et les drapeaux de la CGT.


La direction reste de marbre. « Nous réclamons une modification du management, revendique Mohammed Sogoba, délégué CGT. Nous demandons également un salaire minimum de 1 700 € et la mise en place d’une prime d’ancienneté. » Le syndicaliste, qui au bout de dix ans d’ancienneté comme agent d’accueil gagne 1200 € net, dénonce « un management répressif et du stress au travail ».

Béatrice Christofari, directrice du musée Grévin, s’étonne : « Nous avons eu une réunion pour aborder la question du stress et avons fait parvenir à nos employés un questionnaire auquel ils peuvent répondre de manière confidentielle. »


Reste que Brad Pitt et sa nouvelle voisine, Penélope Cruz, ont peut-être quelques soucis à se faire. Mohammed Sogoba a prévenu la direction et menace d’une deuxième grève : « Si on n’obtient pas gain de cause, on remet ça aux vacances de la Toussaint. » En attendant, le musée reste ouvert.

 

Lire l’article du « Parisien »

 

 

 

                                                     Grève historique au Musée Grévin

                       brad-pitt-ocean-12-diesel2.jpg

                                                 Brad Pitt a quelques soucis à se faire !

 

 

 

 

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 10:05

 

 

Le Parisien : Le 4 octobre 2012

 

La Mairie de Paris fait des propositions après cinq mois de grève dans les piscines municipales

 

Le conflit des maîtres nageurs va-t-il sortir de l'impasse? Après la reprise récente des négociations, la grève qui s'enlise depuis le mois de mai pourrait prendre fin lundi, à l'issue d'une assemblée générale organisée par l'intersyndicale CGT-FO qui s'annonce décisive.

 

Plusieurs avancées ont été obtenues par les syndicats de maîtres-nageurs, notamment la possibilité de prendre en charge l'apprentissage de la natation auprès des écoliers.

 

« Nous avons été entendus, assure Stéphane Gautherot, représentant de la CGT. La Ville a consenti une avancée importante en nous faisant des propositions. » Les organisations syndicales présenteront le protocole de sortie de grève lundi matin, à 9h30, aux maîtres nageurs réunis rue Charlot, dans le XIe arrondissement.

 

A l'issue de la réunion qui s'est déroulée mardi entre les organisations syndicales, les adjoints au maire chargés du personnel et des sports et la direction des ressources humaines, plusieurs avancées ont été obtenues. Les maîtres nageurs qui acceptent de se soumettre à une formation pourront bénéficier d'une évolution de carrière (passer de la catégorie B à la A) et voir ainsi leur rémunération évoluer.


 

                 paris-et-succes-de-bertrand-delanoe-25 145

                                     " Attention, si il n'y a pas de maîtres-nageurs, moi je ne plonge pas ! "


 

Ils pourront aussi prendre en charge l'apprentissage de la natation auprès des écoliers comme ils le réclament depuis le début du conflit. Mais il leur faudra attendre la prochaine réforme des rythmes scolaires. La Ville s'est également engagée à ne pas faire appel à des parents d'élèves bénévoles ni aux professeurs des écoles.

 

Enfin, elle souhaite leur confier des cours de perfectionnement qui seront dispensés gratuitement auprès des élèves de 6e ne sachant pas encore nager et aussi auprès des seniors. Les maîtres nageurs seront appelés à se prononcer sur la reprise du travail au vu de ces propositions.

 

Depuis le mois de mai, une partie des 300 maîtres nageurs affectés dans les 39 piscines municipales que fréquentent 6 millions de Parisiens chaque année était en grève entre 7 heures et 8 heures, empêchant ainsi les Parisiens matinaux, soucieux de rester en forme, de nager avant de se rendre à leur bureau. Ils avaient entamé ce mouvement pour ne pas être cantonnés à la surveillance des bassins.

 

Un protocole d'accord semblait sur le point d'être trouvé en juin, mais à la rentrée, les grèves ont repris de plus belle et le mouvement s'est même durci en touchant les scolaires, épargnés jusqu'ici. Ce coup de pression s'est soldé par la remise à plat des négociations.

 

Lire l’article du « Parisien »

 

 

                 

                       Des cours de perfectionnement seront proposés aux seniors                   88185 une-cortanze

                            " Dans ce cas, dès la semaine prochaine, moi je me jette à l'eau ! "

 

 

 

 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 16:19

 

Le Parisien : Le 3 octobre 2012

 

L’air y est devenu irrespirable, même pour les occupants des lieux !

 

Le «royaume des morts » est fermé aux visiteurs. Depuis jeudi, il est impossible de visiter les catacombes car ... le système de ventilation et de climatisation est en panne.

 

Hier soir, la direction du musée Carnavalet, qui gère ce patrimoine parisien, n'était pas en mesure de communiquer la date de réouverture. «Nous faisons au plus vite», a assuré son porte-parole. Un rapport complet sur l'origine de la panne est attendu. La direction a prévu également de faire analyser l'air dans les galeries souterraines quand tout sera réparé « pour vérifier que les espaces qui se visitent sont bien ventilés », indique-t-on au musée.

 

Les catacombes ont été climatisées en 1995 car le passage des quelque trois cent mille visiteurs par an favorise l'augmentation du taux de gaz carbonique et d'humidité.

 

L'installation de l'éclairage électrique en 1972 a fait proliférer les algues microscopiques. Les ossements étaient alors rongés par les moisissures et devenaient spongieux.

 

Lire l’article du « Parisien »

 

                                                      (JamieF-DE) Catacombs(1)

                                                                              "  Viens chérie, on s'en va !! "

 

 

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 15:57

 

Le Parisien : Le 23 octobre 2012

 

Elle ne devrait pas rouvrir avant plusieurs mois. Après » Paris-Plage », c’est maintenant « Paris-Plouf » !

 

« Afin d'assurer votre sécurité, la piscine est fermée pour une durée indéterminée », indique une affichette à la porte d'entrée de l'établissement du Forum des Halles (1er). Le bassin Suzanne-Berlioux, très apprécié des sportifs en raison de sa longueur (50 m), a baissé le rideau après que des morceaux de béton provenant du plafond sont tombés dans l'eau. L'incident, qui s'est produit alors que des baigneurs nageaient, n'a fait aucun blessé mais l'établissement, aussitôt évacué, n'a pas rouvert depuis et devrait rester fermé encore plusieurs mois.

 

La piscine est-elle une «victime collatérale» du vaste chantier de réaménagement des Halles? « Pas du tout, le problème n'est pas lié à nos travaux », répond Dominique Hucher, directeur du projet du réaménagement des Halles à SemPariSeine, société d'économie mixte dont la Ville est l'actionnaire majoritaire. Et d'expliquer: «Depuis son ouverture il y a vingt-cinq ans, l'atmosphère chlorée de la piscine attaque le plafond et provoque une érosion des fers du béton armé.

 

Résultat: en rouillant, le fer gonfle et rompt de petits morceaux de béton qui finissent par tomber.» Les premiers fragments, des losanges de 2 cm d'épaisseur et d'une longueur de 10 à 15 cm, sont tombés à la mi-août. Comme les ouvriers effectuaient alors d'importants travaux au-dessus de la piscine, ce phénomène a été mis sur le compte du chantier. C'est pourquoi il a été décidé de fermer l'établissement en journée et de ne le rouvrir qu'à 17h30, après que les ouvriers ont cessé le travail. Le 10 septembre, les travaux étant terminés sur le toit, la piscine a repris ses horaires habituels, accueillant les scolaires le matin.

 

La chute inopinée de morceaux de béton dans le bassin le dimanche 16 septembre, alors que le chantier était arrêté en raison du week-end, a montré qu'il fallait rechercher ailleurs la cause du phénomène. Que va-t-il se passer maintenant? «Nous allons établir un diagnostic approfondi, répond Dominique Hucher. Dès que le bassin aura été vidé, nous allons installer des échafaudages qui nous permettront de tapoter avec un petit morceau pour identifier les zones où le plafond est prêt à tomber mais aussi de procéder à des carottages pour apprécier le degré de pénétration du chlore dans la dalle.»

 

Si le diagnostic est confirmé, il faudra faire tomber l'ensemble du béton fissuré, nettoyer et protéger d'une peinture antirouille les fers ainsi mis à nu avant de reconstituer la dalle. La piscine ne devrait donc pas rouvrir avant la fin de l'année.

 

Lire l’article du « Parisien »

                        

                                                                                                                      piscine molitor 01

                                              Comme Molitor,le bassin de la piscine des Halles a été vidé !

 

 

 

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 11:41

 

ActuaLitté : Le 26 septembre 2012

 

Pour les syndicats de la BPI, ça  tourne même sufisamment au vinaigre pour s'inviter chez la nouvelle ministre !

 

La situation est complexe aujourd'hui pour la Bibliothèque Publique d’Information située dans le Centre Pompidou, qui depuis 2010 obéit à une logique nouvelle, décidée par le ministre de la Culture de l'époque, Frédéric Mitterrand.

 

Ce dernier avait en effet conçu un grand projet, d'accompagnement dans l'évolution de la lecture. Une lettre de mission était partie de la rue de Valois, accompagnée par la nomination de Patrick Bazin, en 2010, à la tête de l'établissement. Simplement, deux ans plus tard, les équipes sont sur les rotules...

 

Le projet avait quelque chose de noble : renouer avec la lecture, être plus en relation avec les attentes des lecteurs mais également remettre la dimension informative au coeur de la BPI. Sauf que le ministre avait formulé, entre temps, d'autres projets, comme celui d'aller chercher de nouveaux lecteurs, et d'attirer d'autres publics que celui des étudiants. 

 

Mais deux ans plus tard, la lassitude, les paradoxes et les contradictions fatiguent les employés. Dans un tract diffusé à l'attention des lecteurs, l'intersyndicale explique la situation : 

 

« Depuis deux ans, un nouveau projet de réaménagement complet de la Bibliothèque publique d'information a été lancé. En juillet, 2010 un nouveau directeur est arrivé pour réaliser cette œuvre. Dans ce projet, des modernisations prévues semblaient positives et nécessaires. Mais la réalisation se faisait à surface égale (en m2), il apparaît que les nouveaux services créés, le seront au détriment de services et des collections déjà existants. »

 

Deux ans, pas tout à fait : une grosse année et demie, en fait. Mais les problématiques n'en sont pas moins réelles. « Non seulement nous sommes quasiment certains que le Budget pour la mise en place de ce projet n'arrivera jamais, mais il nous faut également composer avec les décisions de la direction, qui a décidé de bouleverser l'organigramme, de créer des services, d'en fermer d'autres, pour anticiper la mise en place de ce nouveau projet, tout en ayant l'obligation d'assurer et gérer notre activité quotidienne », nous précisent des salariés. 

 

 

                                                      Fréderic Mitterrand, l'ancien Ministre de la Culture

                                         FredericMitterrand604

                                                                      Il  peut dire adieu à son projet

 

   

Et de poursuivre : « Alors que la direction est accaparée par le projet, le personnel présent constate que le fonctionnement quotidien est négligé. Plusieurs témoignages nous apprennent que cette remarque est partagée par le public de la bibliothèque. De nombreuses interventions ont porté sur le délabrement, le délitement et les dégradations perçus au niveau du bâtiment, comme au niveau des relations de travail et d'une baisse de la qualité des collections. Le personnel a l'impression que des missions qui faisaient la réputation de la BPI au niveau national (mission handicap, autoformation, coopération...etc.)   sont délaissées au profit de la volonté de transformer l'établissement en une simple salle d'espace culturel, où l'on trouverait parfois des livres... »

 

Ainsi, la BPI accueillerait des salons-conférences, des séances de lecture publique, supprimant les tables de travail - essentielles pour les étudiants, attendu que les ouvrages ne peuvent pas sortir de l'établissement. Des tables en moins, mais pas les chaises : il faut bien trouver à s'asseoir pour écouter... De même, les collections n'étaient plus organisées par cote, mais thématiques, et l'on retrouvait ainsi, au rayon savoir pratique la médecine, le droit, l'économie... et probablement d'autres choses.

 

 

                              20101024194232__frederic-mitterrand-un-peu-plus.png

                                                               "  Et, oui, il reste plus grand chose ! "

 


Une situation de tension, doublée d'une incapacité à communiquer en interne avec la direction, mais également avec le ministère de tutelle. « L'intersyndical de la BPI devait être reçu demain à 16h au ministère, mais la grève ayant été votée en Assemblée générale, le ministère et plus particulièrement Daniel Guérin a refusé de nous recevoir si on faisait grève puis, après qu'on lui a de nouveau écrit, a finalement accepté de nous recevoir vendredi 28 septembre à 16h », nous précisent les salariés.
  

 

Un couac dans la com' Daniel Guérin, chargé des affaires sociales s'est pris les pieds dans le tapis. En refusant de rencontrer les grévistes, suite à leur dépôt de préavis, il a  provoqué l'envoi d'une lettre adressée à la ministre de la Culture. Un courrier de plainte, bien entendu, où les syndicats dénoncent la situation de la Bpi, au quotidien

   

Aujourd'hui, les syndicats réclament que l'Inspection générale des bibliothèques vienne constater par elle-même la dégradation de la situation - attendu que même le ministère de la Culture semble difficilement comprendre les enjeux pour l'avenir de l'établissement. 

 

La grève est donc lancée pour aujourd’hui, avec plusieurs points d'accroche :   

- 20 postes non pourvus dans le nouvel organigramme + départs à la retraite anticipés + demandes de mutation,

- la redistribution des postes suite au mouvement interne qui déshabille

les services de production (collections, autoformation) au profit des services-projets, 

- le manque d'information et de clarté sur le projet lui-même et la réalité des moyens existants pour le mener à bien.

 

Un rassemblement doit avoir lieu à 16h, devant le ministère de la Culture.

   

Lire l'article de "ActuaLitté"

 

 

                                                        Aurélie Filippetti, la nouvelle Ministre de la Culture

                         1754834 3 b2cb la-ministre-de-la-culture-aurelie-filippetti

                                                   " On dirait bien que le climat social s'assombrit à la BPI ! "

 

 

 

 

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 10:00

 

AFP : Le 24 septembre 2012


Une demande appuyée par les présidents des groupes Communistes et Ecologistes du Conseil de Paris


Les syndicats de la Ville de Paris ont lancé une pétition pour demander "le maintien dans l'emploi ou la réintégration (de) 300 personnes " en contrat aidé " qui ont dépassé les délais légaux de durée des contrats".


"La ville emploie parmi ses agents près de 1.680 agents en contrats aidés (...) Le contrat de 300 de ces salariés en CDD a dépassé, parfois depuis près de dix ans, la durée légale prévue par la loi. De ce fait ils devraient bénéficier d'un CDI comme viennent de l'obtenir une dizaine d'entre eux aux prud'hommes", dit le texte de la pétition, que les syndicats ont diffusé lundi sur le parvis de l'Hôtel de Ville alors que s'ouvraient les travaux du Conseil de Paris.


La pétition a été signée par de nombreux élus du Front de gauche et des Verts, dont le président du groupe communiste et des élus du Parti de Gauche Ian Brossat, et les co-présidents du groupe Europe-Ecologie-Les-Verts Danièle Fournier et Sylvain Garel.


Les syndicats ont aussi reçu le soutien de personnalités culturelles dont celui du réalisateur Laurent Cantet.


La CGT avait fait savoir la semaine dernière que la Ville de Paris avait été condamnée à onze reprises à embaucher en contrat indéterminé (CDI) des personnels employés abusivement en contrat aidé, ou à leur verser des indemnités de licenciement.


La durée maximale des contrats aidés est de 24 mois, sauf pour les plus de 50 ans récipiendaires d'une allocation et les handicapés, pour qui elle peut monter à 60 mois. Selon Alain Derrien, responsable juridique CGT des cadres et techniciens des services publics parisiens, il y avait mi-juin à la Ville 235 personnes qui avaient dépassé cette durée légale.

 

"Cette histoire des contrats aidés est grave: on a maintenu plusieurs centaines de personnes dans des situations extrêmement précaires, et la Ville l'a fait aux frais de l'Etat, quasi exclusivement", a dénoncé devant le Conseil de Paris le chef de file de l'opposition UMP Jean-François Legaret.


"Ce dispositif est bel et bien employé au bénéfice des Parisiens les plus fragiles. 46% des titulaires des contrats aidés à la ville était allocataires du RSA avant leur arrivée", a expliqué devant le Conseil de Paris la maire adjointe Maïté Errecart, en charge des ressources humaines.


"Aucun contrat aidé n'a été embauché ou ne sera embauché pour remplacer un agent de la Ville dont le poste a été supprimé", a-t-elle ajouté.  Il reste actuellement selon elle "82 contrats au-delà des limites légales". Des négociations sont engagées avec les syndicats pour la pérennisation de 59 agents, a-t-elle dit. 

 

La mairie de Paris a reconnu des entorses au droit, mais a mis en avant l'aide qu'elle apportait ainsi à de nombreux seniors et personnes en situation de handicap. 

 

 

 

                                                La mairie de Paris a reconnu des entorses au droit

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                      " Mais elle apporte de l'aide à de nombreux seniors en situation de handicap " 

                                                  

 

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 18:09

 

Le Monde : Le 24 septembre 2012 

Pour la précarité, la Ville de Paris a vraiment de la ressource (humaine).

Les syndicats de la Ville de Paris ont lancé une pétition pour demander « le maintien dans l'emploi ou la réintégration [de] 300 personnes" en contrat aidé "qui ont dépassé les délais légaux de durée des contrats ».

« La ville emploie parmi ses agents près de 1 680 agents en contrats aidés [...]. Le contrat de 300 de ces salariés en CDD a dépassé, parfois depuis près de dix ans, la durée légale prévue par la loi. De ce fait ils devraient bénéficier d'un CDI comme viennent de l'obtenir une dizaine d'entre eux aux prud'hommes », dit le texte de la pétition, que les syndicats ont diffusé lundi 24 septembre sur le parvis de l'Hôtel de Ville alors que s'ouvraient les travaux du conseil de Paris. 

La pétition a été signée par de nombreux élus du Front de gauche et des Verts, dont le président du groupe communiste et des élus du Parti de gauche, Ian Brossa, et les coprésidents du groupe Europe Ecologie-Les Verts, Danièle Fournier et Sylvain Gare. Les syndicats ont aussi reçu le soutien de personnalités culturelles, dont celui du réalisateur du film  « Ressources humaines », Laurent Cantet. 

La CGT avait fait savoir la semaine dernière que la Ville de Paris avait été condamnée à 11 reprises à embaucher en contrat à durée indéterminé des personnels employés abusivement en contrat aidé, ou à leur verser des indemnités de licenciement. La durée maximale des contrats aidés est de vingt-quatre mois, sauf pour les plus de 50 ans récipiendaires d'une allocation et les handicapés, pour qui elle peut monter à soixante mois. 

Selon Alain Derrien, responsable juridique CGT des cadres et techniciens des services publics parisiens, il y avait mi-juin à la Ville 235 personnes qui avaient dépassé cette durée légale. La mairie de Paris, qui respecte désormais les limites légales des contrats, a reconnu des entorses au droit, mais a mis en avant l'aide qu'elle apportait ainsi à de nombreux seniors et personnes en situation de handicap. 

Lire l’article du « Monde »

                                Ressources_humaines.jpg

                               Mmm, pour les précaires la Mairie vraiment à de la ressource !

 

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 10:08

 

Rue 89 : Le 7 septembre 2012

 

Mais c’est surtout « la maman qu’ils veulent » selon un élu parisien !  Mais alors une mère fouettarde ?

 

Loyale, la socialiste en a assez de « vivre dans l’ombre » du maire de Paris. Sa souriante dauphine est politiquement lisse mais se veut moderne et... « normale ».

 

Le prochain maire de Paris s’appelle Anne Hidalgo. Vu de l’Hôtel de Ville, ça ne fait aucun doute. « La conjonction astrale est formidable ! », s’emballe un cadre de la mairie : « La sociologie parisienne est telle que les électeurs ne peuvent plus voter pour un maire de droite ; Le Guen et Bloche n’ont aucune chance dans une primaire ; il est trop tôt pour les petits jeunes comme Julliard ; et Duflot a un trop gros portefeuille ministériel pour l’abandonner dans un an et demi. »

 

Hidalgo a un boulevard. Elle vient de lancer sa campagne pour 2014. Un adjoint s’amuse de son impatience : « Elle était très déçue que Delanoë ne soit pas nommé au gouvernement. Elle était persuadée d’occuper son fauteuil dès cet été. » Un autre ajoute : « Elle n’en peut plus d’être la numéro deux. Onze ans qu’elle a à vivre dans l’ombre de quelqu’un. »

 

 

                                                                                      Bruno Juliard

                                              1987111 bruno-julliard-lp-goldsztejn

                                               Il est encore trop tôt pour les petits jeunes


 

Spécialiste des rendez-vous ingrats.  Onze ans qu’elle est la doublure de Bertrand Delanoë. La députée Danièle Hoffman-Rispal se souvient : « Quand Bertrand a été atteint par un coup de couteau [au cours de la “Nuit blanche” 2002], elle l’a remplacé au pied levé sur dix-huit comptes-rendus de mandat [réunions dans les arrondissements pour présenter l’action municipale, ndlr]. J’ai été estomaquée par sa compétence. »

 

Depuis, chaque fois qu’il a fallu remplacer Delanoë pour une inauguration, une visite de terrain, une cérémonie rasoir, elle s’est rendue disponible. Elle est devenue la spécialiste des rendez-vous ingrats. Elle fait ça très bien : elle sourit, plante ses yeux dans ceux de ses interlocuteurs et dodeline de la tête avec la régularité d’un gif animé.

 

Quand elle parle, c’est avec douceur ; et avec les mains : on dirait qu’elle fait de la poterie dans l’espace. Elle produit une jolie musique avec sa voix, vous enrobe de ouate verbale, ses mots suent les bons sentiments – si vous avez du mal à dormir le soir, c’est radical.

 

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                                                             " Mon heure a sonné ! "


 

Peinture à l’huile et vieilles rancunes.  Quand elle écoute, elle le souligne : « Mmh... Mmh... Oui... Mmh... Mmh... Bien sûr... » En boucle. Si vous êtes un adversaire, elle peut vous laisser vous épuiser sans combattre. Confession d’un maire d’arrondissement :  « Je n’ai jamais réussi à dialoguer avec elle. Avec Delanoë, tu t’engueules, mais tu peux parvenir à le convaincre. Elle, elle te sourit, mais c’est “cause toujours, tu m’intéresses.” »

 

Ana-Maria Hidalgo est bosseuse, opiniâtre, chaleureuse, fidèle, rancunière, laborieuse. Elle semble tellement lisse que ses amies ont l’impression de vous faire une confidence d’une folle audace en parlant de sa pratique de la peinture à l’huile (« Beaucoup de paysages orangés »).

 

A 53 ans, elle n’a jamais gagné d’élection sur son nom, n’est pas porteuse d’un courant de pensée original, n’a pas marqué la vie de son parti. C’est sa loyauté qui est aujourd’hui récompensée.

 

Jamais elle n’a laissé paraître de désaccord avec son patron. A tel point qu’il est difficile de cerner ses idées personnelles. A part des prises de position très répressives sur la prostitution et son « rêve » de créer des jardins sur les toits des HLM, rien de très saillant n’est resté.

 


 

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                                      " Si je suis élue, je rajoutes un étage à la Tour Eiffel "


 

Auteur du premier « tweet-clash » politique. Elle a fait parler d’elle pour avoir posté sur Twitter une photo de Valérie Pécresse assoupie au conseil régional (considéré comme le premier « tweet-clash » politique en France, en décembre 2009) ou pour avoir exigé la suppression de tweets relayant une vieille rumeur. Jamais pour son inventivité politique. Son projet, de toute façon, elle entend le construire avec des élus de banlieue et « avec les citoyens », à la Royal.« La politique a changé. Vraiment beaucoup changé. Nous ne sommes plus à l’époque où un programme se faisait avec trois experts sur un coin de table. »

 

Idéologiquement, elle est d’abord une féministe. Marquée par la culture alors machiste de son Espagne natale, cette fille d’un électricien et d’une femme au foyer fait son éducation politique en fréquentant la Librairie des Femmes à Lyon.

 

« Devenue inspectrice du travail dans le Val-de-Marne, elle a développé une vision forte des inégalités femmes-hommes, des questions de harcèlement », raconte son amie Michèle Sabban, vice-présidente du conseil régional d’Ile-de-France. Elle participe ensuite, au cabinet de Nicole Péry, la secrétaire d’Etat aux Droits des Femmes, à la préparation des lois sur la parité et l’égalité professionnelle.

 

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                                                       " Ne me tweete pas ! "


 

Hollande et le gang des misogynes.  A la mairie de Paris, elle a beaucoup fait la potiche, mais elle a aussi lancé des campagnes sur le dépistage du cancer du sein et pesé pour qu’il y ait autant de directrices que de directeurs à la tête des administrations parisiennes. « Elle a cessé de subventionner les associations anti-avortement, a aidé les structures d’aide aux femmes battues et aux femmes de la rue », ajoute Martine Billard, la coprésidente du Parti de Gauche.

 

Porte-parole de sa « grande sœur en politique », Martine Aubry, pendant la primaire socialiste (les deux femmes se sont depuis brouillées), elle a passé son temps à dépeindre l’équipe de François Hollande comme un gang de cumulards misogynes. Et le fait qu’elle soit une femme est pour l’instant le principal argument de ses supporters : une femme maire de Paris, disent-ils, ça aurait de la gueule. Corollaire : ne pas soutenir la belle de Cadix, c’est être un sale macho.

 

Face aux électeurs, cette mère de trois enfants se présente en maman-qui-se-coltine-comme-vous-les-problèmes-de-vie-quotidienne. Clin d’œil appuyé d’un ex-collaborateur : « C’est une femme NORMALE. »

 

Pour le sociologue Jean-Louis Missika, un des responsables de sa campagne : « Par rapport au modèle classique de l’apparatchik socialiste, elle apparaît comme quelqu’un en contact avec la vraie vie. »

 

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                                                "  C'est bon, je peux y aller la route est dégagée ! "


 

« Un choix marketing ».  C’est déjà ce qui avait séduit Bertrand Delanoë à quelques mois des municipales de 2001. « Bertrand a vu en elle un élément nouveau dans la vie politique parisienne », rappelle le député européen Pierre Schapira. Elle suscitait la curiosité : c’est qui cette fille ? Un maire d’arrondissement de la majorité assure qu’elle n’a « jamais été autre chose qu’un choix marketing ».

 

Elle milite depuis 1994 dans le XVe arrondissement. A l’époque, s’il y en a un que ses camarades de section imaginent faire une carrière politique, c’est plutôt Philippe J., son premier mari. Mais le premier secrétaire Jospin sonne l’heure des femmes.

 

Caroline Heloin, sa témoin de mariage, décrit : « Anne est une fille qui se dit : “Pourquoi pas moi ? Essayons !” Elle se donne des objectifs et elle s’y tient. C’est pareil en vacances : elle nous trouve des buts de promenades et nous empêche de lézarder. »

 

Début 2000, les socialistes parisiens doivent désigner leurs chefs de file locaux et choisir entre Jack Lang et Bertrand Delanoë. Dans le XVe arrondissement, le scrutin interne vire au duel entre Pervenche Bérès (fabiusienne, pro-Lang) et Anne Hidalgo (pro-Delanoë).


 

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                                                                                   " Schlack ! "

 

 

Des militants fantômes.  Au cours du mois de décembre 1999, une des sections de cet arrondissement voit son nombre d’adhérents croître subitement. Sauf que certains résident à des adresses qui n’existent pas. Des membres de cabinets ministériels qui n’ont aucun lien avec le XVe se découvrent une soudaine passion pour cet arrondissement... Anne Hidalgo a-t-elle été désignée grâce à l’appui de quelques militants fantômes ? Le PS parisien a enterré l’affaire, mais le soupçon demeure.

 

Aujourd’hui, rapporte un proche, elle est convaincue qu’il y a « une rencontre harmonieuse entre sa réalité profonde et l’identité de Paris ».

 

Autrement formulé par un responsable socialiste local (par ailleurs homosexuel affiché) : « Il est évident que les Parisiens vont élire cette femme. Venue d’ailleurs, moderne, avec sa petite veste en cuir. Elle est comme eux. Et chez les gays, c’est du délire. C’est trop la maman qu’ils veulent. »

 

Lire l’article de Rue 89

 

 

                                                            C'est trop la maman qu'ils veulent
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                                    "Je vais vous empêcher de lézarder, croyez moi "

 

 

 

 

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