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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 12:16

 

Le Journal Du Dimanche : Le 24 février 2013

 

Les maîtres nageurs des piscines parisiennes font grève depuis dix mois. La réforme des rythmes scolaires pourrait offrir une issue au conflit.

 

Tous les matins depuis dix mois, des centaines de nageurs se rendent dans les piscines de la ville, ouvertes aux particuliers de 7 à 8 heures, avant l'arrivée des scolaires et des clubs. Depuis dix mois, c'est le même suspense: vont-ils trouver porte close, et un mot indiquant " fermé pour cause de grève " ?

 

" On ne peut rien prévoir, s'énerve Gemma, thésarde espagnole âgée de 27 ans, on tourne dans la ville pour trouver une piscine qui soit accessible. Après, celles qui restent ouvertes sont plus chargées, ce qui rend l'ambiance très tendue, même agressive. Des disputes éclatent. On m'a même cassé le nez ! "

 

" Christophe Clément, créateur du forum Nageurs.com (10.000 inscrits, à 80% des Parisiens), décrit un " ras-le-bol très net dans les messages, les usagers se sentent pris en otages ".

 

Les adultes ne sont pas les seuls à faire demi-tour : la natation scolaire et celle périscolaire du mercredi sont également touchées. Dans le 10e, à Château-Landon, plus aucun cours le mercredi depuis le début de l'année.



                                                   Les piscines parisiennes sont en grève depuis dix mois

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                                                            " On va encore être obligés de faire demi-tour ! "


 

" Nous sommes en train de trouver une solution "  Depuis mai 2012, les maîtres nageurs mènent une grève tournante et ciblée, qui s'est durcie le week-end dernier, touchant l'ensemble des piscines. Un mouvement qui s'ajoute aux travaux – quatre établissements parisiens concernés en 2013 – et aux vidanges qui fermeront six établissements en mars, soit près d'un quart des piscines municipales !

 

Les maîtres nageurs demandent une revalorisation salariale, à la suite d'un changement de rémunération des cours de natation privés, exigée par la cour régionale des comptes.

 

Auparavant, lorsqu'ils donnaient une leçon, ils faisaient payer un ticket; l'argent allait à la Ville, qui reversait ensuite 60 % aux maîtres nageurs. Problème pour la cour, ils donnaient ces leçons sur leur temps de travail. À la mairie, Jean Vuillermoz, adjoint chargé des sports, se veut confiant : " Nous sommes en train de trouver une solution. Nous allons intégrer ces cours dans des primes."

 

Autre revendication des grévistes : récupérer toute la natation scolaire. Pour l'instant, la moitié des cours est assurée par les professeurs de la Ville de Paris, l'autre par les 300 maîtres nageurs. Lors d'un premier mouvement de grève en 2002, long de quatorze mois, ils avaient obtenu cette répartition. Ils exigent à présent de s'occuper de tout l'apprentissage.

 

" Les Maitres Nageurs Sauveteurs (MNS) sont des professionnels de la natation, ils sont les seuls habilités à plonger en cas de danger, c'est donc logique qu’ils assurent tout l'enseignement ", précise Ida Cohen, représentante de la CGT cadres.


Côté mairie, il n'en est pas question. Mais la réforme des rythmes scolaires pourrait changer la donne. Les maîtres nageurs pourraient s'occuper de natation pendant les nouveaux créneaux d'activités créés. Et tout le monde sortirait alors la tête de l'eau…

 

Lire l’article du JDD


 


                                                           Fin des vagues dans les piscines parisiennes ?

                              Spot-Arena-Mark-Spitz-23.jpg

                                                            " Tout le monde sortirait alors la tête de l'eau… ! "

 

 

 

 

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Le Parisien : Piscines perturbées après dix mois de conflit !

Le Parisien : Déjà dix mois de conflit dans les piscines parisiennes

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 10:41

 

AFP : Le 21 février 2013

Une mesure "injuste, inutile, inefficace et humiliante" selon la ministre de la Fonction Publique Maryse Lebranchu

La ministre de la fonction publique, Marylise Lebranchu, annonce que le gouvernement proposera la suppression du jour de carence des fonctionnaires dans le prochain budget (à l'automne 2013, NdR) car c'est une mesure "injuste, inutile, inefficace et humiliante".

"Cette mesure est injuste, inutile et inefficace. Elle est humiliante pour les agents. Le gouvernement proposera de l'abroger par la prochaine loi de Finances", a-t-elle affirmé dans une interview aux Echos à paraître aujourd’hui. 

Selon elle, "l'impact budgétaire du jour de carence est très limité, de l'ordre de 60 millions d'euros pour l'Etat". 

Le jour de carence sur les arrêts maladie des fonctionnaires avait été institué par le gouvernement Fillon fin 2011. Dans le secteur privé, le délai de carence est de trois jours mais certaines entreprises compensent. 

"Il faut aussi avoir en tête que, si l'on maintient le jour de carence, les employeurs publics seront poussés à faire appel à des mutuelles ou des assurances pour compenser, comme commencent déjà à le faire les grosses collectivités. Cela créerait des différences de traitement injustifiées entre agents et aurait à terme un coût bien supérieur". 

La ministre "ne nie pas qu'il peut y avoir, comme dans le privé, des arrêts abusifs contre lesquels il faut lutter. Nous allons renforcer le contrôle des arrêts de courte durée et des arrêts répétitifs. L'objectif est d'arriver à un niveau de contrôle équivalent à celui du privé", selon elle. 

Elle a indiqué que "l'obligation de transmission sous 48 heures des certificats médicaux ouvrant droit aux congés maladie sera aussi strictement contrôlée et renforcée" et qu'"une disposition législative sera proposée afin que tout arrêt injustifié entraîne une retenue sur salaire".  

                                              2004741_lebranchu.jpg

                                                                 Jour de carence: Lebranchu dit stop !

 

 

 

 

 

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 11:19

 

Le Parisien : Le 18 février 2013

 

La Ville de Paris conseille maintenant de contacter directement les établissements avant de se déplacer…

 

Alors que le conflit opposant la Ville de Paris aux maîtres-nageurs dure depuis déjà dix mois, l’accès aux piscines est toujours perturbé.

 

Hier, alors que le site Internet de la Ville annonçait que la piscine Blomet (XVe) était ouverte, les Parisiens qui voulaient y plonger une tête ont trouvés porte close.

 

Devant le caractère pas toujours prévisible des fermetures, la Ville de Paris conseille de contacter directement les établissements avant de se déplacer…

 

Lire l’article du « Parisien »


                                          High+n+Dry+Def+Leppard                                              Lui, il a oublié d'appeler la Mairie de Paris !

 

 

 

 

 

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Le Parisien : Déjà dix mois de conflit dans les piscines parisiennes

Les centres de loisirs de la Ville de Paris seront en grève mercredi

 

 

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 10:23

 

Le Parisien : Le 15 février 2013

Grève des piscines à Paris : On touche le fond !

Déjà dix mois de conflit… et la grève des maîtres nageurs de la Ville ne semble pas près de se terminer.

La réunion du CTP (comité technique paritaire) que l’adjoint chargé des sports, Jean Vuillermoz, avait convoquée hier pour faire le point sur l’issue des négociations a tourné court.

Tous les syndicats des agents communaux ont boudé la rencontre.

Les maîtres nageurs, qui réclament des revalorisations de salaire et la possibilité d’assurer la totalité des cours de natation aux scolaires, cessent donc le travail quelques heures tous les matins dans les 39 piscines depuis… mai 2012.

NdR: Un conflit qui semble agacer beaucoup la Mairie de Paris, puisque cette dernière a menacé les grévistes de sanctions disciplinaires.

Lire l’article du « Parisien »  

  

                                Paris: La grève des piscines dure depuis dix mois     

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                                         " Je crois que là,on touche le fond ! "

                                               

   

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Le Parisien : La fin de la grève dans les piscines municipales se profile

Plouf ! La piscine des Halles fermée à la suite de chutes de béton !

Métro: Les Maîtres-nageurs bloquent les piscines parisiennes !

France 3 : Les piscines parisiennes sont fermées pendant une heure, le matin.

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 13:39

 

Europe 1 : Le 7 février 2013

 

Des syndicalistes de plusieurs entreprises ont lancé un appel pour limiter l'exposition aux ondes

 

Des syndicalistes de plusieurs entreprises ont lancé mercredi un appel pour limiter l'exposition aux ondes, comme le wi-fi ou le Bluetooth, sur le lieu de travail, rapporte Le Parisien.

 

Les signataires, qui sont une quarantaine, viennent d'horizon variés : RATP, L'Oréal, Musées de Paris ou encore conseil général du Bas-Rhin.

 

Ils s'appuient notamment sur une décision récente de la cour suprême italienne, qui "vient de confirmer le lien de causalité entre l'usage professionnel intensif du téléphone portable et la tumeur cancéreuse cérébrale affectant un agent commercial", explique un délégué CGT.

 

Dans les sociétés où les salariés seraient trop exposés, les signataires envisagent des procédures judiciaires.

 

Lire l’article de Europe 1 

 

 

 

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Santé au travail: Des syndicalistes sensibles aux effets des ondes électromagnétiques !

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 09:15

 

Le Monde : Le 4 février 2103

Fréquentation en berne, pagaille managériale : Guimet sous la mitraille

Le Musée Guimet serait-il ce "bateau ivre qui va sombrer", comme le prédit Gilles Béguin, qui a longtemps travaillé place d'Iéna dans ce haut lieu des arts asiatiques ?

Par la diversité des œuvres présentées et l'ampleur de sa couverture géographique, de l'Inde au Japon, de l'Asie du Sud-Est au monde himalayen, ce musée des civilisations, né de la volonté d'Emile Guimet en 1889, possède l'une des plus belles collections mondiales sur le sujet.

La crise de gouvernance et la situation de souffrance au travail, que l'établissement public présidé par Olivier de Bernon, depuis septembre 2011, traverse sont d'autant plus graves que sa fréquentation a chuté de moitié en dix ans, au moment où les musées parisiens enregistrent, eux, des pics d'affluence. En 2001, après cinq ans de fermeture pour une rénovation conduite par Henri Gaudin, Guimet recevait 440 000 visiteurs.

En 2002 déjà, il perdait le tiers de ses entrées. Au fil des ans, l'hémorragie s'est installée. En 2012, grâce à deux expositions organisées au pied levé – l'une consacrée au thé, l'autre à Hokusai –, la courbe s'est inversée, et une progression de 15 % est annoncée.

"La grande légitimité scientifique du président est reconnue, précise une source proche du dossier, mais sa faible compétence managériale, l'incapacité à filtrer les conflits de personnes responsables, des paroles malheureuses par dizaines, des mots qui ne passent plus, l'alerte de la médecine de prévention et un dialogue social pollué jusqu'au sein même du ministère de la culture" inquiètent le gouvernement.

Interpellée par les organisations syndicales, Laurence Engel, la directrice du cabinet de la ministre de la culture, Aurélie Filippetti (et ancienne directrice des Affaires Culturelles à la Ville de Paris), demandait, le 4 octobre 2012, une enquête de l'Inspection générale des affaires culturelles (IGAC), afin d'examiner "la manière dont le président de l'établissement exerce ses responsabilités".  

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                                                              Laurence Engel interpellée par les syndicats !

 

Que dit le rapport de l'IGAC rendu en décembre 2012 à la ministre, et dont Le Monde s'est procuré une copie ? Est diagnostiquée "une crise manifeste et grave, dont les aspects à la fois structurels et conjoncturels, organisationnels et très personnalisés, la rendent particulièrement difficile à dénouer. (...) La situation s'est tellement dégradée" qu'elle prend "un caractère dramatique dans certains cas spécifiques", notent les rapporteurs. Les difficultés d'organisation qui "remontent à la création de l'Etablissement public en 2004 (...) se sont accrues très fortement entre 2008 et 2011, sous la présidence de Jacques Giès", qui avait ouvert le musée à l'art contemporain sans le succès attendu.

L'audition de 60 agents, sur les 159 du musée, "met en évidence à la fois une souffrance réelle qui touche de nombreux cadres (...) et aussi un très grand isolement des agents les uns par rapport aux autres sur fond de désorganisation". Organigramme "non validé" et contesté, services ultra-cloisonnés. Ce manque de communication, "un des dysfonctionnements majeurs de l'établissement", produit "des souffrances souvent liées à des conflits ouverts ou plus larvés avec la direction générale actuelle".

A ce "climat délétère", note le rapport, s'ajoute "l'inquiétude des personnels sur l'avenir et la survie autonome du musée", en lien avec la chute de la fréquentation. Dans ses observations aux rapporteurs, Olivier de Bernon "fait valoir qu'il s'est efforcé de remédier aux situations de souffrance au travail qu'il a pu identifier", dans les services de la communication, des collections, du mécénat, des relations internationales, de la photothèque.

Le retour au dialogue social et aux solutions concrètes apaisantes presse. Pour le président, seul sous la mitraille, le risque est gros. Et l'attente des personnels, immense.

Florence Evin

Lire l’article du « Monde »

 

                                                                         Le Musée Guimet, un bateau ivre ?        kansas-2.jpg

                                                                                 Point of know return !

 

 

 

 

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Ministère de la Culture: Laurence Engel, nouvelle directrice du cabinet d'Aurélie Filippetti

La Mairie de Paris menace un site d’actualité sociale de poursuites !

 

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 13:16

 

Bakchich Info : Le 31 janvier 2013

Le monde du travail se penche, non sans crainte, sur les répercussions des technologies sans fil.

De plus en plus de salariés demandent d’abandonner le wifi, de supprimer des antennes relais ou bien d’effectuer des études indépendantes. Le monde du travail se penche, non sans crainte, sur les répercussions des technologies sans fil.

   

Siphonné. Le projet de loi d’Europe Ecologie Les Verts sur les ondes électromagnétiques a été vidé de sa substance lors de son  passage en commission des lois. Abaissement des seuils d’exposition, reconnaissance de l’électro-sensibilité, protection de l’enfance, obligation de réaliser une étude d’impact pour toute nouvelle technologie… toutes ces mesures sont reportées ou tout bonnement écartées. Le texte fantomatique sera discuté à l’Assemblée ce jeudi 31 janvier et aura le mérite selon Europe Ecologie Les Verts « d’ouvrir le débat ».

Une belle litote pour maquiller le revers du parti sur ce qui devait être l’avancée écologique de l’année... Fleur Pellerin, la ministre de l’Economie numérique a déjà fait entendre sa voix en parlant de  « peurs irrationnelles » liées aux ondes radioélectriques. Si selon la ministre, « la dangerosité des ondes n'est pas scientifiquement étayée », l’inquiétude gagne, elle, le milieu du travail puisque de plus en plus syndicalistes se mobilisent afin, disent-ils, « de mieux protéger les salariés »

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Maux de tête.  Dès 2007, la FSU défendait les salariés des bibliothèques parisiennes opposés à la Wifi. (Depuis une partie des acteurs de ce débat a rejoint la CGT. Ndr). De son côté, la Bibliothèque Nationale de France avait suspendu et même renoncé à la technologie sans fil au nom du principe de précaution.

En 2011,  le comité d’hygiène de la RATP (CHSTC), piloté par Sud, a déclenché un droit d’alerte sur les risques de surexposition aux ondes électromagnétiques.  La justice n’a pas reconnu de « risque grave » mais François-Xavier Arouls, délégué sud-RATP, se dit toujours « inquiet » des nombreux systèmes émissifs dans le métro ou RER parisien qui s’accumulent au fur à mesure - 47 hotspots dans 15 gares RER et stations de métro, radios wifi pour communiquer entre agents, apparition de la 4G, effet « cage de Faraday ». Certains agents, selon Arouls, se plaignent de maux de tête.  

Début 2012 SGP-police-FO s’est mobilisé pour empêcher l’installation d’antennes relais au-dessus des commissariats. Le syndicat avait appris qu’un accord secret entre les préfectures et les opérateurs planifiait d’installer des antennes sur de nombreux bâtiments des forces de l’odre. SGP-FO ne l’a pas entendu de cette oreille et s’est alors mobilisé au nom du principe de précaution.  

 

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« Prise de conscience ». Pour l’heure, seul Sud Solidaires a exprimé un point de vue unitaire sur les ondes électromagnétiques. Le syndicat, selon les mots de son porte-parole Eric Beynel, demande que « les seuils de danger fixés par des études indépendantes soient pris en compte, et non les seuls seuils officiels, largement influencés par les industriels ».

Le syndicat se dit aussi « préoccupé » par les situations de certains salariés ayant développé une sorte d’allergie aux ondes –une maladie non reconnue en France mais appelée «  l’électro-hypersensibilité- et ne pouvant plus travailler dans des milieux exposés.  Le 17 octobre dernier, une journée interprofessionnelle réunissait différentes branches de Sud : SNCF, RATP, Banque de France, Renault trucks, AFP, CNRS, France-Telecom Orange, Autoroutes de France, douanes… Des corps de métiers très différents mais tous touchés par la même crainte d’une surexposition aux ondes.

Moment clé, la prise de position de l’OMS en 2011 classifiant les ondes électromagnétiques comme potentiellement cancérigènes (niveau 2B). L’organisme mondial a révélé aux différents délégués syndicaux un nouveau risque à prendre en compte.  

« Il existe une réelle prise de conscience de la part des travailleurs » selon Patricia Mouysset du cabinet Technologia, une entreprise d’évaluation et de prévention des risques professionnels agréée par le ministère du Travail. « Nous sommes de plus en plus saisis par les CHSCT pour des demandes d’expertise sur le rayonnement des ondes électromagnétiques. » « L’utilisation de la wifi et des téléphones portables sont au centre des demandes. C’est vrai qu’une utilisation régulière et massive du téléphone portable amène certaines questions sur les répercussions ».

Seule l’Italie a tranché le débat puisqu’en 2012, la Cour suprême italienne a reconnu comme maladie professionnelle la tumeur au cerveau d’un usager du téléphone portable. Une décision qui a par exemple «réveillé la conscience» d'un délégué du personnel de la SNCF Willy Dans (Sud Rail). 

Concerné au même titre que la RATP par la multiplication des sources d’émission (hotspots, caténaires, appareils wifi, ondes radio), il se dit très inquiet pour la santé des cheminots et des contrôleurs. Il a demandé une expertise indépendante à sa direction. Demande refusée. 

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Des émissions d'ondes 60 fois supérieures aux seuils conseillés.  Patricia Mouysset est souvent questionnée sur le danger potentiel des antennes relais. Alain Paulien, pourtant cadre chez France Telecom-Orange, ne dissimule pas sa « suspicion » sur un lien de cause à effet entre les antennes relais et la santé. Ce délégué CGT du personnel à Digne explique que ses « bureaux sont face à des antennes relais et dans l’axe des émissions.

On s’est aperçu que beaucoup de gens étaient malades. Certains souffraient de maux de tête, de fatigue inhabituelle voire de problèmes osseux et musculaires. Orange dit qu’il n’y a pas de problème, moi je demande une expertise indépendante mais l’entreprise refuse. Je me sens un peu seul, c’est difficile. » Cette solitude, beaucoup se délégués syndicaux la ressentent.

A Renault Trucks par exemple, la direction a seulement concédé déplacer les antennes wifi des engins de manutention. En effet, les spots se situaient dans la cabine, à un mètre de la tête des pilotes qui se plaignaient de migraines… En revanche, impossible de désactiver les réseaux wifi ni de faire venir une expertise indépendante.

La direction, selon le délégué sud Miguel Lefrançois, a fait venir la Carsat (une branche de l’assurance maladie spécialisée dans la santé au travail), « ils sont venus, n’ont même pas pris de mesures et sont repartis pour dire que tout était aux normes et qu’il n’y avait pas de risques. Tant que la loi ne changera pas, ils s’en foutent ! » 

La loi française autorise encore aujourd’hui les émissions jusqu’à 41 volts par mètre alors que le Conseil de l’Europe conseille aux Etats membres de ne pas dépasser les 0,6 volts.  

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Reclassés pour électro-hypersensibilité.  Si la loi ne change pas, certaines entreprises ou collectivités semblent avoir pris la mesure d’un autre phénomène : l’électro-hypersensibilité. Une sorte d’allergie aux ondes qui empêche l’individu d’être exposé sous peine de souffrances physiques diverses (maux de tête, sensation de brûlures, insomnies, vomissement, etc…)

Sud a répertorié plusieurs personnes souffrant de ce mal et faisant l’objet soit de reclassement en interne sur des postes moins « exposés », soit d’une lutte avec la direction. Certaines procédures sont en préparation et ne peuvent encore faire l’objet d’une médiatisation selon Eric Beynel.

En revanche Bakchich a contacté la CGT-mairie de Paris. Agnès Dutrévis et Bertrand Pieri qui représentent le syndicat à la direction des affaires culturelles de la ville ont confirmé tous les deux à Bakchich que cinq employés de la mairie ont été reclassés ces dernières années suite à des troubles de santé d'ordre électro-sensible !

Des employés ont en effet menacé de faire valoir leur droit de retrait (situation de dangerosité pour sa vie) et l'administration parisienne a cédé, plaçant ces hommes et ces femmes dans des postes moins exposés à la wifi, notamment sur des postes techniques d'archivage... Selon Agnès Dutrévis, une personne souffrirait encore d'électro-sensibilité mais ne voudrait pas quitter son métier de peur de se retrouver finalement dans un placard et donc « elle souffre en silence ».  

L’électro-sensibilité est un sujet « très délicat à traiter » pour Patricia Mouysset. « Bien que cette maladie ne soit pas reconnue comme maladie professionnelle, elle existe. Elle est reconnue au niveau scientifique. Lorsque je prenais mes cours à l’Ineris (Institut de l’Environnement Industriel et des Risques), le professeur René de Sèze, admettait tout à fait son autenthicité. »

L’OMS, elle aussi l’a reconnu sans toutefois incriminer une quelconque origine. Dès lors, la Suède, l’Angleterre et l’Allemagne avaient, elles aussi, reconnu la maladie. Reste la France où dernièrement la commission des lois a jugé bon de supprimer du projet législatif des écologistes toute référence à l’électro-sensibilité.  

A l’avenir, certains syndicats pensent sérieusement porter l’électro-hypersensibilité devant les tribunaux et engager un combat pour que cette maladie soit reconnue comme maladie professionnelle. 

Par Anthony Lesme

Lire l’article de « Bakchich Info »

 

                                                                    Scrutiny

 

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 12:41

 

Métro : le 30 janvier 2013

Les catacombes viennent de rouvrir après deux semaines de fermeture à cause d'une panne du système électrique. Le site avait déjà dû fermer ses portes plus de deux mois fin 2012.

C'est une petite phrase sur le site Internet officiel des catacombes de Paris qui a annoncé la nouvelle : l'ossuaire du 14e est à nouveau ouvert au public depuis mardi après deux semaines de travaux pour réparer le système électrique de secours. Curieusement, deux lignes en-dessous il est toujours écrit que "les catacombes sont fermées jusqu'à nouvel ordre."

"C'est révélateur de la profonde désinvolture de la direction à l'égard des touristes, s'exclame Marie-Claire Carrère-Gée, conseillère (UMP) de l'arrondissement. Pendant la fermeture, il n'y avait qu'une petite affichette sans explication sur la porte et aujourd'hui le site Internet n'est pas à jour. On a parfois l'impression que les responsables ne maîtrisent rien."

Ouvert un jour sur quatre depuis quatre mois. Depuis octobre dernier, l'ossuaire est en proie à une véritable série noire. Panne du système de ventilation, défaillance du réseau électrique, le site n'a ouvert qu'un jour sur quatre à cause des travaux.

"C'est parce qu'à 20 mètres sous terre, tout prend deux fois plus de temps pour réparer, explique Jean-Marc Léri, le directeur du musée Carnavalet auquel sont rattachées les catacombes. Et il y a en plus près de deux kilomètres de galeries à inspecter."

Autre souci récurrent, l'instabilité des murs d'ossements qui peut provoquer certaines fermetures intempestives. "Le direction attend toujours que ça dégringole avant d'intervenir" affirme un conférencier. "Faux répond Jean-Marc Léri, nous consolidons régulièrement les parois. Mais il ne faut pas oublier que le site a plus de deux siècles d'existence et qu'il est par nature fragile."

Les catacombes accueillent chaque année 300.000 spectateurs, un palier impossible à franchir à cause de la réglementation qui impose un maximum de 200 visiteurs en même temps dans les galeries.

Lire l’article de « Métro »

                                     

                                                    973052 9162153

                                                                Disponible aussi dans la "Série Noire"

 

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Les catacombes sont à nouveau fermées. Cela fera la troisième fois en cinq mois !

 

 

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 14:45

 

Métro : Le 30 janvier 2013


Les catacombes viennent de rouvrir après deux semaines de fermeture à cause d'une panne du système électrique. Une nouvelle défaillance alors que le site avait déjà dû fermer ses portes plus de deux mois fin 2012.


C'est une petite phrase sur le site Internet officiel des catacombes de Paris qui a annoncé la nouvelle : l'ossuaire du 14e est à nouveau ouvert au public depuis mardi après deux semaines de travaux pour réparer le système électrique de secours. Curieusement, deux lignes en-dessous il est toujours écrit que « les catacombes sont fermées jusqu'à nouvel ordre ».


« C'est révélateur de la profonde désinvolture de la direction à l'égard des touristes, s'exclame Marie-Claire Carrère-Gée, conseillère (UMP) de l'arrondissement. Pendant la fermeture, il n'y avait qu'une petite affichette sans explication sur la porte et aujourd'hui le site Internet n'est pas à jour. On a parfois l'impression que les responsables ne maîtrisent rien. »


Ouvert un jour sur quatre depuis quatre mois Depuis octobre dernier, l'ossuaire est en proie à une véritable série noire. Panne du système de ventilation, défaillance du réseau électrique, le site n'a ouvert qu'un jour sur quatre à cause des travaux. « C'est parce qu'à 20 mètres sous terre, tout prend deux fois plus de temps pour réparer, explique Jean-Marc Léri, le directeur du musée Carnavalet auquel sont rattachées les catacombes. Et il y a en plus près de deux kilomètres de galeries à inspecter. »


Autre souci récurrent, l'instabilité des murs d'ossements qui peut provoquer certaines fermetures intempestives. « Le direction attend toujours que ça dégringole avant d'intervenir » affirme un conférencier. « Faux répond Jean-Marc Léri, nous consolidons régulièrement les parois. Mais il ne faut pas oublier que le site a plus de deux siècles d'existence et qu'il est par nature fragile. » Les catacombes accueillent chaque année 300.000 spectateurs, un palier impossible à franchir à cause de la réglementation qui impose un maximum de 200 visiteurs en même temps dans les galeries.


Lire l’article de « Métro »

 

 

                                         20388243

 

 

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 08:47

 

 

Le Parisien : Le 28 janvier 2013

 

Alors que de grandes structures s’apprêtent à ouvrir dans la capitale, la pérennité des bibliothèques de quartier suscite l’inquiétude.

 

La bibliothèque jeunesse de l’île Saint-Louis, située au 21, rue Saint-Louis-en-l’Ile (IVe), rouvrira-t-elle un jour ? C’est la question que se posent les utilisateurs depuis sa fermeture inopinée à Noël… Invoquant des « problèmes d’effectif », l’affichette placardée sur la porte de ce petit établissement de 110 m2,où travaillaient quatre bibliothécaires vacataires, invite les lecteurs à rendre les livres empruntés à la bibliothèque Baudoyer, à la mairie du IVe.

 

Après la fermeture il y a un an de la bibliothèque Morland (IVe) réservée aux employés de l’administration, les 28 000 habitants du IVe n’ont plus que Baudoyer à leur disposition. Encore cet établissement généraliste de 270 m2 est-il appelé à fermer cet été pour d’importants travaux de rénovation… avant de rouvrir en principe à l’automne prochain sous le nom d’Arthur-Rimbaud, selon la proposition faite par Christophe Girard, maire du IVe, à Bertrand Delanoë.

 

Si l’incertitude demeure quant à la réouverture de la bibliothèque de l’île Saint-Louis, qui n’accueillait que « 14 personnes en moyenne par jour », souligne l’Hôtel de Ville, cette situation, emblématique dans l’arrondissement de l’ancien adjoint à la culture, alimente l’inquiétude des syndicats, qui s’interrogent sur l’avenir des petits établissements.

 

                                       2517551_d7e5ed78-68df-11e2-bb25-00151780182c.jpg                                                 L'entrée de la bibliothèque Isle St Louis


 

« L’ouverture de grandes médiathèques que nous saluons ne doit pas conduire à sacrifier le réseau des petites et moyennes bibliothèques de quartier, très fréquentées par les Parisiens et qui ne pourront pas continuer à fonctionner normalement si la mairie réduit sans cesse leurs effectifs », dénonce Bertrand Pieri, délégué CGT des bibliothèques.

 

Et de rappeler que la municipalité a tenté par deux fois ces dernières années de fermer la bibliothèque Vaugirard (située au 154, rue Lecourbe, XVe) en prétextant l’ouverture, à 800 m, de la médiathèque Marguerite-Yourcenar (41, rue d’Alleray, XVe). Les syndicats s’inquiètent aussi du sort de la bibliothèque Château-d’Eau, installée à la mairie du Xe, qui pourrait bien faire les frais de l’ouverture en 2014 de la médiathèque Saint-Lazare, à deux pas.

 

Tout en soulignant que « plus d’une cinquantaine de postes de bibliothécaire sont vacants à Paris », Bertrand Pieri observe que certains établissements en sont réduits à diminuer leur amplitude horaire. A l’instar des bibliothèques Europe (VIIIe) ou Brochant (XVIIe) qui, les mardis, jeudis et vendredis, n’ouvrent plus qu’à 16 heures au lieu de 13h30.

 

Rappelant que Paris compte 58 bibliothèques municipales, dont 21 de moins de 50 m2, l’Hôtel de Ville dément qu’il y ait deux poids, deux mesures : « Les petites bibliothèques font pleinement partie du réseau et bénéficient de la même attention que les autres. » Et souligne que sept établissements ont été ouverts depuis 2001, sans compter les quatre médiathèques qui seront inaugurées d’ici à 2015. Au total, de 2002 à 2014, la Ville aura consacré 116 M€ à la rénovation d’établissements existants ou à la construction de nouveaux.

 

Lire l’article du « Parisien »


 

                           

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                                                                Culture:  Il n'y a pas que les grands dans la vie

 

 

 

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